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Mon top 10 des fromages Africains

Comme vous le savais, je suis d’origine française, et un bon repas se termine toujours par un morceau de fromage chez nous ( en général).

Personnellement j’adore le fromage, j’en mange régulièrement et j’essaie à chaque voyage de me faire plaisir, en goûtant d’autres modèles, d’autres saveurs…..que je ne connais pas.

C’est pour cela que je vous fait découvrir aujourd’hui comment on consomme le fromage en Afrique, et vous verrez que c’est très différent de nos habitudes européennes.

Avant tous, il faut que vous sachiez que le lait (aliment noble) est un vrai patrimoine identitaire locale en Afrique et marque ses sociétés pastorales. Sa consommation et même sa fabrication sont encrés dans les traditions des differentes communautés du continent.

Souvent consommé sous ses différentes formes : frais, caillé, en crème de beurre, en huile de beurre, en boissons lactées, il est aussi consommé en fromages, en bouillies ou sous forme de couscous….

Je démarre donc cet article par les fromages africains les plus connus au plus insolite pour moi !

1. Le Wagashi

Ici je ne vous parle pas des bonbons japonais si savoureux que vous connaissez certainement, mais plutôt de fromage.

Le « gâteau boule de fromage » est appelé wagashi ou warangashi (wagashi en dendi, gasiigue en fulfuldé, amon dans le sud) ou « fromage peul » est un fromage mou, obtenu à partir du lait entier de vache.

Traditionnellement préparé par des femmes Peuls du Sahel, il prend son origine au nord du Bénin par ses mêmes femmes Peuls.

Aujourd’hui, il est fabriqué et consommé dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest, tels que le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire pour ne citer que ceux-là.

Ces caractéristiques sont : « C’est un fromage mou, sans croûte, fabriqué à partir de lait de vache entier. Il est de couleur crème à blanc. Il a de petits trous. Il est légèrement acide et salé. » Source Wiktionnaire.

Il ne fond pas facilement, il possède une saveur et une texture douce qui permet d’etre consommé en cuisine, frit ou cuit et servi dans une sauce. On le retrouve aussi avec une croûte de couleur rouge, qui est dû au trempage du fromage dans de l’eau tiède avec l’extrait de feuille de Calotropis procera.

Il est rarement mangé frais.

2. Le Bouhezaa

À l’origine, le bouhezza ou fromage suspendu « Tizi-ouzou » était un fromage traditionnel obtenu par la transformation du lait de chèvre et de brebis dans l’Est algérien (régions de l’Aurès).

De nos jours la tradition de l’utilisation des 2 laits cités plus haut se perd et à tendance à aller vers l’utilisation de lait de vache.

C’est un fromage qui est obtenu par une méthode traditionnel qui consiste à effectuer le salage, l’égouttage et l’affinage dans une outre artisanale suspendu faite à base de peau de chèvre, appelée Chekoua.

Le fromage Bouhezza a d’ailleurs été labellisé du fait qu’il est produit suivant une méthode très ancienne, dans une outre de peau de chèvre (aglilm n’Bouhezza), préparée, traitée spécialement par le sel et le genièvre, et devient par conséquent le seul fromage affiné ( de 30 à 200 jours) d’Algérie, produit dans la région d’Oum El-Bouaghi.

Il peut être tartiné, mais pour la majorité du temps il est ajouté aux plats traditionnels algériens. Au terme de sa maturation, il est pétri avec un ajout de poudre de piment.

3. Le Rumi

Le rumi est le principal fromage égyptien à pâte pressée, dure, à base de lait de vache ou d’une combinaison de lait de vache et de buffle d’eau.

De forme cylindre à paroi renflée, ce fromage pèse entre 10 kg et 20 kg.

C’est une pâte pressée non cuite possédant de petits trous irréguliers. Il a une odeur distinctive, piquante, et une saveur forte et salée (plus ou moins selon son degré d’affinage) et il est souvent rehaussé de grains de poivre.

On le laisse mûrir en cave à température naturelle durant 3 mois au minimum.

Lorsqu’elles sont servies, les meules de fromage sont généralement coupées en tranches longues et minces qui s’intègrent facilement dans le pain pita. Car ce fromage est le plus souvent consommé dans du pain, avec une tasse de thé par les Égyptiens.

Il existe trois types de base de rumi, en fonction de la période de maturation: le nouveau rumi n’est pas vieilli, le rumi moyen est vieilli pendant trois ans, tandis que le vieux rumi est vieilli de huit à douze ans afin de développer autant de saveur que possible.

4. Le Kwaito

Le Kwaito ou Kesti est un fromage à pâte mi-dure, sud-africain de type gouda fabriqué à partir de lait de vache.

Il a une texture crémeuse et une saveur douce au lait sucré. Outre les variétés nature et fumées, il existe également d’autres variétés de kwaito, chacune d’elles aromatisées avec différents ingrédients tels que les grains de poivre vert, les grains de poivre noir fumé, les poivrons carnaval et aux herbes du jardin.

Il est apprécié par les Sud-africains sur un sandwich grillé ou simplement mangé sur un craquelin.

Sa fabrication n’est pas traditionnelle, mais une partie importante du processus reste manuel.

5 – Le fromage de Masisi

Fromage a pâte pressée mi-cuite, au lait de vache, il est produit dans le territoire de Masisi, en province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.

Surnommé le « Gouda » du Congo, il est apprécié par tous les Congolais en général jusqu’à la capitale Kinshasa.

Sa fabrication a été amené par les missionnaires belges en 1970.

Elle reste rudimentaire dans les fermes locales, puisque fabriqué aux feux de bois, essoré, moulé et mis sous presse manuellement. Le lendemain, il est trempé dans un bain de saumure, affiné environ pendant 3 semaines. Il en ressort un fromage rond à la croûte de couleur jaune-brun.

De nos jours, ce fromage requiert l’implication de grands entrepreneurs pour son procédé de fabrication, et par la forte demande locale.

6 – L’Ayibe

L’ayibe ou ayib est un fromage frais maison éthiopien à la texture proche du fromage Fêta déchiqueté. Il a peu ou pas de saveur distinctif.

Le fromage est traditionnellement servi en accompagnement de divers plats épicés Éthiopiens. En raison de son peu de saveur, il est souvent combiné avec une variété d’épices douces ou chaudes.

Il est principalement fabriqué dans les maisons éthiopiennes.

Ci-dessous la recette du Ayibe :

Ingrédients

  • 2 litres de lait entier
  • 45 cl de jus de citron
  • Sel et poivre

Préparation

  • Dans une casserole, porter le lait à ébullition à feu fort. Diminuer le feu et ajouter le jus de citron. Remuer continuellement jusqu’à ce que le lait caille complètement. Retirer du feu et essorer avec une étamine.
  • Rincer à l’eau froide et essorer à nouveau. Disposer la préparation dans un bol et laisser égoutter une nuit au réfrigérateur.
  • Éliminer le liquide et assaisonner de sel et de poivre.

Source – dumplingsandmore.fr

7 – Le Caravane

Le fromage Caravane est née parmi des pâturages arrosés par la pluie, mais aussi dans l’aridité du désert mauritanien.

C’est dans la capitale, Nouakchot, où un ingénieur industriel d’origine britannique a fondé à la fin des années 1980, la société Tiviski, le premier lait laitier africain de Chamelle.

12 ans après, Caravane a été lancé, et a été bientôt surnommé «Camelbert», en raison de sa ressemblance avec le camembert.

Il faut dire que c’est un fromage unique en Mauritanie.

Fabriqué à partir de lait de chamelle pasteurisé, la caravane possède une pâtes douce, crémeuse et tendre, recouverte d’un cortex moisi de couleur blanche, mais avec un goût quelque peu plus salé qui rappelle les fromages de chèvre. Il est commercialisé sous la forme d’un carré plat de 250 g.

Sa saveur est légèrement salée et délicatement sucrée. On le consomme souvent dans les trempettes, les gâteaux et les apéritifs, tandis que sa saveur inhabituelle en fait un accompagnement idéal pour un verre de vin rouge.

Le fromage peut être consommé frais pendant les trois premiers jours de sa fabrication ou bien séché.

À certains endroits, comme en Mauritanie, c’est un symbole de l’hospitalité et est traditionnellement offert aux invités.

Possédant jusqu’à trois fois plus de vitamine C et dix fois plus que de fer, il pourrait constituer un aliment complet pour la population dans des zones arides et pauvres. En outre, cela servirait de subsistance pour les bergers de chameaux, de la Mauritanie à la Mongolie.

8 – Le tchoukou 

    

On parle ici d’une feuille de fromage

Ce fromage est originaire du Niger, et il est généralement produit par les femmes  peules et touaregs, des populations traditionnellement  éleveurs  de bétails.  

Ce qui fait la particularité de la fabrication d’une feuille de fromage est que le caillé obtenu est égoutté en l’étalant à la main, en faconnant une forme carree ou rectangulaire sur une petite natte faite en fibres de panicum.

Puis on rabat les 2 cotés sur la partie centrale et on presse légèrement pour faciliter l’égouttage.  Une fois le caillé bien égoutté, il est mis à sécher au soleil sur des nattes qui une fois le fromage sec lui laisseront les marques de leurs tiges .

Finalement le tchoukou se présente sous forme de feuille sèche striée, carrée ou rectangulaire, d’une vingtaine de cm de longueur. Son poids moyen avoisine 200g .

Le temps de séchage dépend des saisons allant de 4 heures en saison sèche, à une journée entière pendant l’hivernage.

Sa couleur est jaune clair du fait de la matière grasse qu’il contient, et fonce avec le temps ce qui s’accompagne d’un renforcement du goût.

On peut consommer le tchoukou tel quel à la mode touareg avec du thé, dans la boule ou, dans la bouillie  de mil et dans bien d’ autres préparations culinaires du pays.

9 – Le tikammarin

Merveille de transformation et de transmission dans la fabrication traditionnelle de ce fromage.

Pour faire des Tikammarins, les touaregs conservent des estomacs séchés de jeunes chevreaux, qui ont fait abondamment téter avant de les sacrifier. Les morceaux séchés d’estomac servent de présure et sont mélangés à du lait frais dans un grand vase en bois. Le lait coagule et prend la forme d’une masse pâteuse, appelée akrou. 

On dépose ensuite une louche d’akrou sur une natte, on la pétrit avec les mains pour en faire égoutter l’eau et on lui donne la forme d’un petit fromage plat qu’on laisse sécher sur un chassis ou plus traditionnellement sur des branches d’arbres. L’épaisseur du fromage se situe entre 0,5 et 1 cm.

Le séchage complet des fromages retournés tous les deux jours, est obtenu au bout d’une semaine.

Après quelques jours, le fromage est manipulable et consommable: croqué tel quel quand il n’est pas trop dur ou pilé et consommé avec des dattes, de la viande séchée ou bien de la crème de mil dont il améliore le goût et la qualité.

A noter que le fromage séché à l’ombre est plus doux que celui séché au soleil.

Au bout d’un mois, on peut croquer ces petits fromages très secs. Par contre quand ils sont laissés à sécher plus longtemps, ils deviennent si durs qu’il faut les réduire en poudre avant de les mêler à d’autres aliments pour pouvoir les manger.

10 – Le toulsan

Contrairement au fromage également fabriqué par les touaresgs, le Toulsan est un fromage de lait baratté acidifié.

Après avoir barraté le lait, on extrait le beurre et on garde le petit lait qu’on chauffe jusqu’à ébullition. Le coagulum est ensuite filtré sur un panier de paille tressé appelé faisselle. A partir du coagulum, on forme des fromages cylindriques de 6 à 8 cm de diamètre sur 2 cm d’épaisseur.

Ils sont mis à sécher, et deviennent vite aussi durs que les cailloux du désert.

Ils sont toujours réduits en poudre avant d’être consommés car vraiment trop trop dur. En plus de leur consistance extrêmement sèche, ces fromages ont pour autre spécificité d’être peu salés.

En effet, on ne sale jamais les fromages au Sahara.

Sa consommation l’a plus connu, consiste à mélanger cette poudre de fromage à des boulettes de dattes.

Cette technique de fabrication permet d’obtenir un produit qui se conserve longtemps, et qui, utilisé comme ingrédient dans la cuisine, fournit un apport non négligeable de protéines et de matières grasses aux habitants du Sahara.

Pour terminer cet article, je dirai que le lait, ainsi que tous ses produits dérivés, fabriqués dans les traditions ou non, est un aliment très important dans toutes les communautés en Afrique.

De part ses valeurs nutritives des mammifères dont il est tiré, il devient indispensable pour certaines cultures pastorales et dans le quotidien bien encré pour d’autres.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à me le faire savoir.

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Ninon et Auguste

Ninon la créatrice et son compagnon d’atelier Auguste

Je vous fait découvrir aujourd’hui une artisan de la terre. Des créations sorties de son imaginaire une double culture qui colore sa vie, son univers, ses partages…

Allez hop, on entre dans son monde à travers cet interwiew.

N – Le nom de vos créations portent le nom de Ninon et Auguste. Pouvez-vous nous expliquer ce choix.

Ninon est mon second prénom, donné par ma très chère grand-mère maternelle et Auguste est mon adorable bouledogue anglais, mon fidèle compagnon d’atelier depuis 7 ans maintenant.

I – Comment vous est venue l’idée de pratiquer dans cet artisanat ?

J’ai découvert le travail de la terre dans le cadre de mes études artistiques à Paris et j’en suis tombée amoureuse. 

N – Nouveauté. Combien de collection sortez-vous par année ?

Il y’a officiellement 3 collections par an.

O – Original. Vos créations le sont de par les motifs et les formes. Y a t-il un motif signature, qui vous définis, qui soit reconnaissable à votre marque ?

Nous sommes nombreux à illustrer des animaux, la particularité des miens est : les sourcils !

Tous mes animaux ont des sourcils. 

N – Native. Vous êtes de quelle origine ?

Je suis franco-malienne, née à Abidjan.

A – Afrique. Qu’es ce qui vous a amené sur notre continent ?

Après la fin de mes études en France, l’ouverture de mon atelier 1 mois avant la pandémie en 2020 et la naissance de ma fille, cela me semblait parfaitement logique de revenir sur mes terres d’origines et de saisir la chance de transmettre cette culture à ma fille. 

U – Univers, quel est le vôtre ?

Mon univers s’inspire principalement du quotidien, de la vie urbaine mais aussi de l’imaginaire. 

G – Green. L’êtes-vous sur certains côtés de votre vie, de votre environnement ?

La céramique n’est pas la matière la plus écologique mais en consommant chez un artisan nous participons moins à la production de masse, c’est un point positif. 

U – Uluberlu. Dans votre entourage, cette reconversion a été ressentie de quelles manières ?

Après mes études en décoration d’intérieur, ma formation en céramique me semblait logique et correspondait également à la vision que mes proches avait pour moi.

Depuis 2017, je ne me consacre que à la céramique. 

S – Souhaits. Qu’elles sont les vôtres pour l’avenir ?

Mon souhait pour l’avenir est de continuer à m’épanouir dans le travail de la terre et de l’illustration tout en continuant à transmettre cette passion aux élèves de mon atelier. 

T – Terre. On y viens….vous l’avez dans la peau ?

Oh oui !

J’ai le travail de la terre dans la peau, je suis heureuse de faire un métier passion et d’apprendre encore tous les jours sur celui-ci. 

Extension. Vos activités le sont sur 2 continents et particulièrement sur Paris et Abidjan. Ateliers, expositions, ventes privées…Es-ce-que c’est facile de jongler entre vie d’artisan et vie de famille ?

Ninon et Auguste est né à Paris et je suis très contente de maintenir le lien avec ma clientèle parisienne, Abidjan est pour moi une belle opportunité de travail et de rencontres.

Une grande source d’inspiration.

Il n’est pas toujours facile d’allier la vie de céramiste/illustratrice et la vie de famille, être à son compte signifie parfois ne pas compter ses heures mais signifie également avoir la possibilité de pouvoir prendre du temps quand on le veut/peut.

C’est un équilibre précieux à trouver. 

Encore merci de me donner la parole ! A très bientôt 

Petits mots de fin

Merci de nous avoir entrouvert votre cocoon, vos émotions et votre passion.

On y découvre de la beauté, des essaies, des imaginations, de la couleur !!!

Ninon vous propose de faire cours en atelier pour vous transmettre son univers de céramique. Alors on va direct sur réseaux sociaux pour en apprendre plus sur les conditions d’apprentissage.

Pour plus d’informations :

Facebook : ninonetauguste

Instagram : ninonetauguste

Shopping babi du 17 au 23 octobre 2022

Et c’est une nouvelle semaine qui démarre avec encore une belle sélection de beauté.

Alors comme d’habitude, pas de blabla, ni de chichi !!!

1 – N’goro Collection

Inspiration et thème Sénoufo, une ethnie du nord d la Côte d’Ivoire pour cette marque de prêt à porter 100 % handmade in Côte d’Ivoire. J’adore.

2 – creativ by kignon

Cet artisan nous propose cette fois ci des robes et des ensembles ethnique pleins de sens par rapport à ses tuniques et ponchos tissés en textiles africains traditionnels.

3 – maison Laadani

Véritable vitrine du beaux made in Africa, vous adorerez la simplicité et la beauté des objets mis en vent par cet artisan.

4 – adiré fashion abidjan

Fabrication traditionnelle pour ses superbes tissus ethnique hors du temps. Possibilité de commander votre propre batik.

5 – shealovely abidjan

Des produits fabriqués avec notre bon cacao et notre karité pure aux nombreuses vertus bien-être. Du handmade ivoirien comme on aime.

6 – jms_couture_ci

On craque totalement pour cette créatrice qui a du goût, qui sublime le corps des femmes. De belles couleurs et des lignes modernes et légère font la touche de cette marque handmade.

7 – studio madock

J’adore !!! Pour hommes et femmes, vous allez adoré les coupes modernes alliés aux tissus ethnique. Un look urbain classe et décontractée pour tous les jours.

8 – les rebelotes

« Avant j’étais un drap !! ». Voilà comment expliquer au plus court le concept de cette artisan engagé et passionné. Des véritables merveilles confectionnés par ses soins handmade !!!

Voilà j’espère que cette sélection vous aura plus…

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un message.

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Nader Fakhry – L’ivoirien blanc

Petite présentation

« Créateur de contenus, aventurier, artiviste et amoureux de la Côte d’Ivoire, je parcours le pays depuis 2017 en quête des plus belles histoires, des plus beaux paysages que je partage sur les réseaux sociaux.

Depuis 2021, j’ai été nommé Ambassadeur des Eaux et Forêts en Côte d’Ivoire suite à mes actions de sensibilisation en faveur de l’environnement. »

Nader Fakhry

N – Nader Fakhry, votre carte d’identité c’est :

Ma carte, c’est mon pays, c’est la Côte d’Ivoire, c’est à travers elle que je m’inspire et par elle que je puise toute mon inspiration.

A – L’aventure a démarré comment et pourquoi ?

L’aventure a démarré le jour où j’ai décidé de sortir de ma zone de confort, en 2017 je pars dans un marché à Yopougon, plus précisément à kouté, où j’ai pris ma femme pour aller s’acheter des vêtements, mon appareil était mon téléphone, j’ai filmer grâce à lui. 

D – Destination. Comment les choisissez vous et pourquoi ?

Je n’ai pas réellement de préférence. Pour moi, L’idéal c’est de faire découvrir, faire connaître à tout le monde les trésors qui se cachent sur nos terres.

Il y’a des merveilles et des expériences à vivre partout, en voyageant j’apprends tous les jours des autres et de moi même

E – Éducation. Pensez-vous que il faut éduquer la jeunesse ivoirienne, pour la compréhension et la protection de notre environnement ?

Je ne dirais pas qu’il faut se limiter à l’éducation ivoirienne, il faut sensibiliser tout le monde.

L’environnement aujourd’hui, est une question d’ordre international, nous sommes tous des habitants de la même terre. Et nous devons en prendre soin.

R – Retour en arrière. C’était une évidence votre parcours ?

Une évidence ? Je ne saurais dire.

Ce que je sais, en revanche, c’est que j’ai toujours agi en suivant mon cœur et ma passion, je pense que je suis un artiste dans l’âme depuis toujours, et j’ai matérialiser mon art à travers la vidéo et la photo, c’est à travers celle ci que je raconte mes histoires.

F – Famille. Elle est importante pour vous ? Farah participe énormément dans toutes vos vidéos ?

Ma famille, mon fils et ma femme, sont mes piliers, mes premiers soutiens.

Mes principales sources de motivations, mais au delà de ça nous sommes une équipe, Farah, ma femme, et très souvent derrière la caméra c’est elle qui me guide et choisis les scènes que nous devons tourner.

C’est également elle qui crée de l’amour partout où nous allons, grâce à sa générosité et son humilité exemplaire. 

A – Ayden votre fils, vous accompagne beaucoup dans vos aventures, c’est important également pour vous ?

Mon fils ayden, un futur Robinson crusoe et défenseur de la planète, nous essayons de lui donner le maximum d’expérience pour qu’il puisse construire sa propre vie sur des valeurs auxquelles nous tenons.

K – Kamikaze. Pour nous faire découvrir la Côte d’Ivoire, vous n’hésitez pas à prendre des risques, escalader, descendre des fleuves, dormir en pleines brousses…considerez vous comme un aventurier ou un cinéaste ?

Nous sommes tous aventurier dans un certain sens.

Quand je suis dans la nature, je me sent davantage connecté que dans la ville, il est important de prendre autant soin de son esprit que de son corps, escalader des montagnes, partir à la recherche de l’éléphant, ou faire de longues randonnées, c’est pour moi un moyen d’être en parfaite harmonie avec toute chose.

Cela me rend certes aventurier, mais surtout sage.

H – Horizon 2023. Quels sont vos objectifs ?

Je pense beaucoup à demain tout en vivant aujourd’hui.

En 2023 j’espère contribuer davantage au service public, à mon pays, et continuer d’inspirer les autres.

Pour moi 2023 sera une année de concrétisation, pour pleins de mes projets en cours, en l’occurrence mon film, et d’autres projets sur lesquels je travaille à fin de toujours surprendre, et constamment rester en mouvement.

Mais c’est certain, le meilleur reste à venir

R – Rassembler les gens autour d’un projet, d’un idéal, d’une vision sur la nature, es-ce un leitmotiv pour vous ?

Sensibiliser les autres et ceux qui me suivent est pour moi nécessaire.

Je n’apporte qu’une goute d’eau pour éteindre l’incendie de la forêt alors que nous avons besoin d’un océan, et cet océan c’est l’éveil et le travail commun. 

Y – « Y’a foy, c est l’homme qui a peur sinon y a rien !!! ». Vous vous reconnaissez dans cette expression ? Vous êtes plutôt fonceur ?

Contrairement aux apparences, je suis quelqu’un de très réfléchi.

Certes un matin je peux avoir l’envie d’escalader le mon Nimba, mais avant tout je serai prévoyant, je calculerai les risques, et j’aurai la certitude d’avoir les capacités de réaliser mes projets.

Après, évidemment tout ne fonctionne pas comme ça.

Quand je dois découvrir un lieu, un endroit que je n’ai jamais vu, l’excitation et l’euphorie, la joie prennent le dessus sur la prévention.

Petit mot de fin

Malgré un emploi du temps très chargé, vous avez pu répondre en toute sincérité à mes questions, je vous en remercie.

On y découvre un homme passionné, pleins de simplicité, de natures vraies, ou la famille, le respect et la protection de l’environnement sont des priorités à sa vie.

Continuez à promouvoir la Côte d’Ivoire, la nature et la protection de celle-ci dans le monde.

Nous vous souhaitons également beaucoup de réussite pour la réalisation de votre film, et continuerons à vous suivre dans vos prochaines aventures.

Pour plus d’informations :

Site internet : naderfakhry

Instagram : fakhry_nader

Facebook : naderfakhryofficial

Chaîne YouTube : https://youtube.com/c/ToubabouTV

Yemaya design

Un magnifique giftstore, en plein cœur de l’hôtel Tiama qu’Alexandra la propriétaire a bien voulu nous faire découvrir.

Petite présentation personnelle de celle-ci :

Je suis Alexandra Kassimaly, d’origine franco-indienne, j’ai grandi en Mauritanie et au Congo.

Diplomée en Marketing et Management, j’ai un DESS en Achats Industriels à KEDGE Bordeaux.

Après 15 années d’expérience dans une multinationale en Hollande (Achats et conseil en sourcing stratégique), je reviens sur le continent qui m’a vu grandir en suivant mon mari qui est franco-ivoirien, d’abord en Centrafrique puis à Abidjan en 2016.

C’est à ce moment-là que je décide de me lancer dans l’entreprenariat et je suis aussi mère de 2 garçons de 8 et 6 ans.

Alexandra Kassimaly – Propriétaire et créatrice du site Yemaya

Bonjour Alexandra, tous d’abord que veux dire Yemaya ? Et pourquoi avoir choisi ce nom ?

Yemaya ou Iemanja selon l’écriture est en yorouba la déesse des Océans, une des déesses les plus importantes des croyances originelles de bien des pays d’Afrique de l’Ouest.

Elle s’est exportée au Brésil, dans les Antilles et aux Amériques avec les esclaves partis d’Afrique de l’Ouest.

Pour moi le choix de Yemaya s’est fait car je recherchais une figure féminine, africaine et internationale en même temps. C’est aussi une figure protectrice et donc de bonne augure pour le site.

Votre logo me fait penser à l’Égypte, coïncidence ou volontaire ?

C’est une coïncidence car en réalité il s’agit bien d’une figure africaine noire; symbole de féminité, de fertilité et de création.

La forme du logo ressemble à un talisman et la déesse tient dans ses mains une poterie, en référence au travail artisanal, de création et à la décoration d’intérieur.

Thématique du store en 4 mots.

Authenticité, contemporain, local et belles finitions.

Décrivez-nous l’univers de Yemaya.

L’univers de Yemaya est un univers élégant et brut à la fois.

C’est un univers de décoration et d’accessoires de créateurs locaux et de la sous-région qui allient des matériaux traditionnels (pagne tissé, bogolan, bois local, bronze etc…) et un aspect très contemporain.

Quelle est la clientèle de votre boutique ?

Notre clientèle est très cosmopolite.

C’est une clientèle qui valorise la création locale et choisit des accessoires fabriqués ici plutôt que des articles importés.

C’est une clientèle qui désire vivre dans un intérieur authentique qui lui ressemble ou porter un morceau de cette identité locale à travers des accessoires de qualité.

Comment choisissez-vous les artisans et artistes représentés dans votre store ?

C’est le coup de cœur tout d’abord qui parle.

Les créations proposées doivent correspondre à nos critères d’authenticité, de savoir-faire local et d’élégance contemporaine.

Ensuite nous préférons des artisans et sociétés enregistrées légalement car nous avons également des obligations auxquelles nous devons répondre.

Vous avez démarré en Eshop, puis un show room au Manawa café, pour finalement ouvrir une boutique concept à l’hôtel Tiama…d’autres surprises ??

Effectivement nous avons évolué depuis la création du site en 2018, nous étions uniquement en ligne jusqu’à l’année dernière mais nos clients locaux réclamaient un point physique pour voir les articles.

C’est pourquoi nous avons ouvert le “Giftshop” à Abidjan.

Ceci dit, le E-shop reste notre cœur de métier et nous continuons de le faire évoluer, notamment pour y intégrer l’art contemporain, notre deuxième activité.

Faites-vous des partenariats pour des événements et pourquoi ?

Nous travaillons beaucoup avec les hôtels et notamment le Tiama qui accueille notre “Giftshop” en son sein depuis Juillet 2021.

En parallèle nous organisons des expositions de jeunes artistes et travaillons également sur des projets de décoration d’intérieur dans des hôtels toujours, en partenariat avec la créatrice de la marque African Fashion Love, Roos van der Horst.

Un petit mot de fin pour les artisans-créateurs de notre continent:

Je leur conseille de créer des articles originaux et de persévérer dans l’amélioration des finitions et du packaging.

C’est la clé pour attirer des clients au-delà de nos frontières et pour se différencier.

Merci beaucoup Alexandra pour la découverte de Yemaya. Apprendre à connaître votre univers a été un vrai plaisir, votre valorisation de l’art africain et local c’est du positif pour notre continent.

Merci également d’encourager les petits artisans et artistes méconnus du grand public. Je vous souhaite une bonne continuation et encore d’autres merveilles à venir.

Plus d’informations :

Contact : +225 07 68 81 54 88

Instagram : yemayadesign

Facebook : /yemayadesign/

Site Web : https://yemayadesign.com/

Dak’art 2022 – La biennale

On parle aujourd’hui de la Biennale de Dakar. Annulé en 2020 pour cause de pandémie mondiale, la 14ème édition de la Biennale de Dakar  « Ī NDAFFA#« , a bien débuté le 19 mai 2022 pour ce clôturer le 21 juin 2022.

Le mot Ĩ Ndaffa a été choisi cette annee, car il signifie « forger » en langue sérère parlée au Sénégal. Forger, c’est l’acte de transformer une ou des matières portées à incandescence dans un feu, afin de créer de nouvelles formes, textures et ainsi matérialités par ce geste un monde nouveau.

Cette exposition officielle internationale nous permet de découvrir 59 artistes et collectifs d’artistes, qui sont venus pour forger un nouveau destin commun autour de la thématique de cette année qui est :
Créer, imaginer et inventer.

Une belle palette de créations

La sélection des artistes visuels et collectifs d’Afrique et de sa diaspora, a été très minutieuse, pointu et exigente, car elle se devait d’être cohérente autant avec la thématique de l’exposition, que avec les orientations artistiques des œuvres mis en lumières.

La diversité des supports (dessin, installation, peinture, photographie, sculpture, son, tissage/textile, vidéo), des genres, la force des œuvres proposées a été les points marquants des choix artistiques qui ont été fait. Le grand jeu devait être dévoilé.

« Selon Dr El Hadji Malick Ndiaye, Directeur artistique de l’Edition 2022, le thème Ĩ Ndaffa# sonne comme une exhortation à créer un nouveau destin commun, un futur ensemble. » Source : Biennalededakar.org

La proportionnalité géographique entre également en compte :

Afrique de l’ouest avec 14 artistes visuels

Afrique australe avec 12 créateurs

Mo Laudi – artiste d’Afrique du Sud multidisciplinaire – Crédit photo : Instagram mo_laudi

Afrique du Nord avec 6 plasticiens

Mahmoud Bouchiba – plasticien tunisien –
crédit photo : rfi

Afrique de l’Est et centrale avec 6 artistes

Barthélémy Toguo – artiste peintre camerounais –
crédit photo : rfi

L’océan indien avec un créateur seychellois.

Georges Camille – artiste créateur Seychellois – crédit photo : Georgescamille.com

La diaspora avec 19 créateurs de Cuba, France, Usa….

Toubab Paris – créatrice de bijoux et accessoires-France – 
Crédit photo : toubab Paris

Se tiendra ainsi sur le site du Monument de la Renaissance Africaine, la première édition officielle du Marché International de l’Art Africain de Dakar (MIAD), après 2016, où l’artiste plasticien Kalidou KASSE en avais été le premier initiateur.

Ce marché international a pour ambition de contribuer à construire un environnement fertile où s’échangent des œuvres d’art sur des places physiques et numériques. Un environnement ouvert au monde entier.

Si vous êtes de passage ou que vous êtes au Sénégal, je vous invite à découvrir cette exposition magnifique qui a lieu encore pour 20 jours.

Allez y découvrir des artistes confirmés, décalés, avec des univers si différents et portant si proche.

Pour en apprendre plus sur l’exposition ou sur le marché des arts, c’est par ici : https://biennaledakar.org/

Nos nouveaux concepts stores 225.

Il fallait que je mette à jour mon ancien article Nos concepts stores 225 et mettre les nouvelles adresses !!!

Et vous allez vous régaler car nous sommes au top du top !!!

Voici les nouveaux temples du design et de la mode made in Africa !!

Les tendances luxe, la noblesse des matières, les modèles et styles de tout bords font leurs parts belles pour vous séduire et vous habillez le corps, l’esprit, les papilles et les yeux.

On démarre avec la boutique de l’hotel Tiama « YEMAYA« , où Alexandra la propriétaire a mis un choix méticuleux dans les produits et les articles vendus où représenté dans son store.

Un tour de l’Afrique pour une déco complète,  un souvenir de qualité et artisanale à offrir ou s’offrir…ou tous simplement s’acheter de magnifiques tenues stylisés localement aux tentures typique et riches africaine.

Informations : +2250768815488

Facebook : https://www.facebook.com/yemayadesign/

Instagram : https://instagram.com/yemayadesign?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Site.web : https://yemayadesign.com/

On continue avec « VILLA 76 BABI« , un écrin de décoration unique made in Africa. Une magnifique sélection art déco raffiné, chiné minutieusement et chic.

Situé aux II plateaux, cette boutique restaurant chic, vous propose aussi un espace vert  où déjeuner, faire du yoga, partager un moment d’échange.

Informations : +225 0594999217

Instagram : https://instagram.com/villa76_babi?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/Villa76babi/

« COULEUR CONCEPT » que j’avais cité dans mon précédent article, nous fait un retour d’étonnant aujourd’hui, après une rénovation moderne et sobre. Il est situé en plein cœur du sofitel Hôtel Ivoire.

Axé surtout sur les vêtements, la mode, la responsable met un point d’honneur sur les stylistes africains de renommée, de qualité et d’originalité. Vous trouverez également des articles de qualités en décoration ou en cosmétique pour promouvoir l’artisanat et le savoir faire africain et ivoirien.

Informations : +225 0708585848

Instagram : https://instagram.com/couleurconcept?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/couleurconcept/

Site Web : https://couleurconcept.com/

La boutique du Noom, toute nouvelle dans le monde des concepts stores « YARÊ« , axé sur la mode et l’élégance, elle regroupe le meilleur des tendances du continent.

Classique, tendance et chic, du made in africa luxe.

Instagram : https://instagram.com/yare_atnoom?igshid=YmMyMTA2M2Y=

« LA BOUTIQUE BY LA VILLA 100« , située aux 2 plateaux – les perles, est un concept unique, où ce regroupe une épicerie, un grand fleuriste de la place et des capsules éphémères de créateurs.

De l’art de la table, de la décoration, des livres, des accessoires modes, des vêtements..vous y retrouverez les articles les plus tendances. Une immersion entre l’Afrique, le moyen-orient et l’Europe.

Informations : +225 0709030405

Facebook : https://www.facebook.com/laboutiquebylavilla100/

Instagram : https://instagram.com/laboutiquebylavilla100?igshid=YmMyMTA2M2Y=

On termine par le « BUSH MAN » qui n’est plus à présenter car c’est un ancien comme on dit ici. Hôtel, restaurant, galerie d’art, je dirai même un musée de l’art, du design, de l’africa 100%.

Situé à la riviera M’pouto, c’est un lieu incontournable pour tous créateurs, artistes et stylistes africains.

Juste aller le visiter vaux le coup d’œil et le re-découvrir également!!!

Informations : +225 0759496651

Facebook : https://fb.watch/dglXHg_3x4/

Instagram : https://instagram.com/bushman.cafe?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Voilà, la boucle des concepts stores qui mettent en avant les artistes africain sur la Côte d’Ivoire est « bouclée « .

J’espère n’avoir oublié personnes dans les 2 articles, et reste à l’écoute si vous n’y êtes pas.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le liker, le partager et me laisser un commentaire.

Consommons et préparons avec les saisons !!!

Depuis ce 24 Février 2022, le premier ministre Monsieur Patrick Achi a interpellé les populations sur la cherté de la vie :

« Nous assistons ici et là à des renchérissements de prix de certaines denrées sur les marchés. Cette flambée de prix, due à des facteurs extérieurs, impacte de nombreux pays. Mais ce n’est pas pour autant que le gouvernement va rester indifférent aux souffrances des populations. Vous avez souhaité rencontrer le gouvernement afin d’échanger et trouver les voies et moyens nous permettant de trouver des solutions pour juguler ce phénomène et alléger les peines éprouvées par les ménages »

Monsieur le Premier ministre PATRICK ACHI

Pour ma part, je pense que nous devrions également varier nos menus alimentaires, mais aussi consommer plus local et de saisons.

Effectivement en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, nous avons l’habitude de manger toujours les mêmes plats, légumes et fruits par goût ou lassitude de changer le quotidien.

Des menus bien routinier, hors produits de saisons, comme : les grillades qui sont du mardi, le vendredi du poisson, le dimanche un bon foutou….Une routine qui n’est pas vraiment bonne pour notre santé, car notre corps pour être immunisé à besoins de vitamines et de nutriments différents pour fonctionner correctement.

Source : l’intelligent d’Abidjan

C’est pour cela que en consommant de saison, nous y gagnons sur 3 points très positifs qui sont économiques, nutritionnels et écologiques.

Tout d’abord les avantages nutritionnels :

– Plus de goûts

– Cueilli à maturité

– des fruits et des légumes gorgées d’eau

– des fruits et legumes plus riches en glucides et qui contiennent un peu plus de calories.

– des vitamines complètes, naturels, non congelés….

Avantages écologiques :

Des légumes et fruits produits sans apports de lumières, de chaleurs, d’engrais de croissance, car de saisons ils poussent avec le climat local et non dans des conditions de récoltes non mûrs, de serres, transportés par bateaux, ou avions….moins de pollution dans le transfert des produits.

Directement du producteurs aux consommateurs.

Et le dernier avantage et pas des moindres est économique :

Les fruits et légumes de saison coûtent moins chers à l’achat car ils sont produits naturellement et en grandes quantités quand c’est leur saison.

Hors saison s’ajoute des frais de transports, de productions beaucoup plus coûteuse.

L’offre étant largement supérieur à la demande, les prix des fruits et légumes de saisons restent toujours plus bas.

Quels sont nos produits de saisons ? Et quels sont les mois de productions de ses fruits et légumes ?

Avant tous, il faut savoir que en Côte d’Ivoire, nous avons 3 saisons :

Grande saison des pluies de Avril à Octobre :

Saison sèche de Fin Novembre à Fin Février

Les petites saisons des pluies ( qu’on surnommé aussi petite pluie des mangues) en Mars et en Novembre

Source : lepetijournal

Pour tous connaître, vous référez pour les différents fruits et légumes correspondants à chaques mois de l’annee sur l’affiche plus haut ⬆️. Cette liste restant exhaustive.

Voilà, j’espère que vous avez aimé cette article et que désormais vous consommerez plus de saison !!!

Nos grands chefs de cuisine Africaine

Aujourd’hui, je vous propose de faire un petit tour culinaire sur notre continent l’Afrique, et plus précisément en passant par ses grands chefs de l’Ouest, du centre et du Sud.

Je vais vous parler d’eux, vous présenter leurs plats signatures ou leurs desserts signatures ( si j’en trouve car ils ne sont pas nombreux), dans un top 6.

Comme dans mes précédents articles sur la cuisine Africaine, je le répète encore et encore, que nous regorgeons de produits naturels, sains, et surtout très riche en bienfaits santé !!! Un atout majeur à ne pas négliger.

Jusqu’y ici assez méconnus ( sauf pour la cuisine d’Afrique du nord, comme le Maroc qui est assez connus du monde ), elle gravie petit à petit les marches de l’excellence, en mêlant tradition et modernité, avec des produits goûteux aux saveurs méconnus d’un large public.

Au-delà du Mafé, du Ndolé, ou de l’Attiéké, pour ne cités que ceux-là, vous allez entrer dans un véritable univers de sensations de découvertes, de revisites de classiques plats Africain, d’une Afrique mystérieuse qui laisse entrouvrir ses saveurs subtiles et une magnifique maîtrise de ses produits.

Sources photos : http://www.beeso.fr et Africa Top Success

Pour le Top 3, le classement est très serré, avec des génies culinaire tels que Mory Sacko, Loïc Dablé et Dieuviel Malongo.

Commençons par Mory Sacko🇲🇱🇲🇫🇸🇳, qui c’est fait remarquer dans l’émission culinaire « Top chef » lors de sa onzième édition. N’ayant pas gagné cette saison 2020, il ouvre malgré tous son 1er restaurant le MOSUKE en référence au 1er et unique samouraï noir du japon !!!

« Français, d’origine Malienne et passionné du Japon, le Chef souhaite vous faire découvrir son univers à travers un voyage culinaire entre l’Afrique, le Japon et la France. Avec MoSuke, Mory Sacko propose la cuisine qu’il aime : plurielle, délicate, créative, à la croisée des influences et des territoires qui sont les siens. » Mosuke restaurant.

Cela lui a valu de décrocher sa 1 ère étoile au guide Michelin du haut de ses 21 ans, avec un plat signature : «  Le plat qui a marqué nos inspecteurs : Picanha de bœuf, sauce maté au Tamarin
Une pointe de rumsteak de bœuf macéré au beurre de karité, moelleuse et juteuse, légèrement marbrée et cuite saignante a cœur, garnie de fins pétales d’arachide croustillant et servie dans une sauce soyeuse au goût de maté doux, entre thé et café, donnant une légère amertume torréfiée… Le tout est complété d’arômes de tamarins acidulé. Le produit est bien mis en valeur : une vraie réussite.
 » Le guide Michelin

Le voici ci-dessous, le plat signature :

La médaille d’argent reviens à notre ivoirien de cœur Loïc Dablé🇨🇮💯 !!!

Avec son parcours tumultueux, qui lui a fait passer par des écoles prestigieuse, des cuisines d’hôtels, des restaurants réputés, un détour par Londres et au Gabon, où il fût un des membres du jury de l’émission « Star chef » qui est un concours de cuisine panafricaine, il reste qu’il se distingue par sa créativité, son perfectionnisme et son talent à proposer une nouvelle définition de la gastronomie africaine.

Précurseurs des associations inédites comme le mariage subtil du bissap et des trompettes de la mort, où de un de ses plats vedettes  » ignames farcis à la sardine tomatée, huile d’olive au cacao en pipette «  … , Loïc Dablé n’hésite pas à aller là où on ne l’attend pas.

Aujourd’hui à 37 ans, il reste avec son groupe Loïc Dablé, un précurseur pour mettre en avant les saveurs d’Afrique avec les subtilités de la gastronomie française, et même si il lui arrive d’enfiler son costume de Business Man, il reste que la cuisine sera toujours sa 1ere passion.

Je vous propose de découvrir sa recette de « Caille rôtie au bissap blanc farcie aux trompettes de la mort » que vous pouvez essayer de réaliser.

recette-du-chef-loic-dable-caille-rotie-au-bissap-blanc-farcie-aux-trompettes-de-la-mort/

Le prophète ( comme le surnomme Mme LeFigaro) de la cuisine Afro-fusion et qui arrive en 3ème position, n’est plus à présenter, c est Dieuviel Malonga.

Il s’est fait connaître du grand public en participant à l’édition 2014 de l’émission « Top Chef » sur TF1, par la suite un enchaînement de réussite , finaliste du Basque Culinary World Prize en 2018 et lauréat Forbes 30 under 30 !!!

Sa cuisine est une fusion de cuisine allemande, africaine et française

Celui-ci nous dit :

« MON AMBITION EST D’ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE LA GASTRONOMIE AFRICAINE. » ce confiait-il à Jeune Afrique.

Malonga a débuté sa carrière dans trois restaurants étoilés Michelin en Allemagne: Schote, Life et Aqua et en 2016, il lance « Chefs in Africa », un réseau professionnel numérique. Et en 2020, il se confie au journal  » le monde » pour l’ouverture de son 1er restaurant à Kigali au Rwanda :

«  Ce n’est pas un restaurant, c’est un « laboratoire culinaire ». Dieuveil Malonga, 28 ans, insiste sur la nuance. »

Son talent n’étant plus à démonter, je vous propose de découvrir son plat signature et son dessert signature, qui sont :

Homeland Crevettes de l’île Maurice marinées dans un mélange d’épices malienne, caviar du Kenya à base de quinoa, mangue, brioche d’herbes vertes, gingembre, avocat et sauce zoulouJeune Afrique

Un plat assez puissant avec le fumé très marqué du quinoa qui s’apaise sous l’effet acidulé/sucré et chargé de parfums des condiments à la mangue, à l’avocat sans oublier la sauce zoulou à base de tomate séchées et d’épices.

la-talentueuse-cuisine-afro-fusion-de-dieuveil-malonga

Une véritable découverte gustative avec ce plat signature.

Et pour son dessert signature des explosions de saveurs avec son « My African Dream ».

« C’est un mélange de saveurs et de couleurs,où le crumble de farine de manioc rencontre la vanille du Nord-Kivu,les mangues camerounaises,les fruits de la passion, les cacahuètes et le fonio blanc du Fouta-Djalon(le fonio est une céréale cultivée en Afrique de l’ouest). Ce plat imite les courbes du continent africain. » Jeune Afrique.

On continue notre article avec notre top 4,5 et 6, et des talents encore et encore!!!

Une ivoirienne 🇨🇮 (et oui ) pour notre 4ème position, Chef Christelle Vougo-Anet aussi appelé ici à Abidjan la « Celebrity chef »,

Ayant baigné dans la restauration toute sa vie, elle était prédestiné à être comptable, de par sa formation professionnelle. Pourtant la passion, la curiosité et sa sensibilité naturelle pour la gastronomie ont pris le dessus sur tous. Venant d’une famille de restaurateur, elle confirme pendant 5 ans, son engouement à la cuisine,dans le restaurant familiale.

Forte de sa petite expérience, elle s’envole avec son époux le Chef Anet, pour les États-Unis, où elle y fait ses armes dans les cuisines et salles de restaurants à travers tous le pays. En 2016, elle ouvre avec son mari avec qui elle s’associe, son 1er restaurant à Atlanta, et en 2011, démarre l’aventure ivoirienne, et ouvrent 3 superbes restaurants sur Abidjan :

le NORIMA ( meilleur restaurant américain), le SAAKAN ( envoûtante découvertes gustative africaine) et Le MONDIAL ( gastronomie, élégance dans les plats et une belle explosion de saveurs en bouche).

Le SAAKAN et le MONDIAL placent le couple d’artistes culinaires en plein cœur de la rigueur dans l’art d’innover pour offrir un voyage sensationnel, où les saveurs et les goûts se mélangent, vous pourrez trouver des plats uniques, comme la célèbre queue de bœuf braisée ou encore son célèbre mille-feuilles d’igname et de thon, (en photo ci-dessous) qui est un de ses plats signature.

Chefs in Africa

Dans le peloton, on arrive au 5ème plus grand chef de cuisine Africaine, j’ai nommé Chef Christian Abegan, ce camerounais avec son parcours de 30 ans à travers le continent et en dehors également, milite pour une cuisine Africaine forte qui prenne sa place parmi les plus goûteuse au monde, en enlevant le gras, les cubes, et en y intégrant des produits laitiers comme substituts (malgré que l’Afrique ne possède pas de grands producteurs laitiers) !!!

Chef, formateur, gérant de restaurants, consultant en ouverture d’établissements et juré de « Star Chef », l’émission culinaire panafricaine à succès, le cuisinier camerounais est devenu, en quelques années, une figure incontournable de la gastronomie africaine. Mais il ne s’arrête pas là, car il sort un beau livre de recettes qui s’appelle  » Le Patrimoine culinaire africain « .

« Ce livre est un travail de recherche, dit-il. Ma générosité, c’est de faire que les recettes de Côte d’Ivoire puissent être réalisées ailleurs qu’en Côte d’Ivoire. On ne peut pas non plus imposer à quelqu’un d’aller à Dakar pour manger un vrai thieboudiène ! » Jeune Afrique

N’ayant pas de réel plats signature, malgré des plats comme la soupe de boa à la citronnelle, ou la charcuterie de porc-épic qui ont fait sa réputation, je vous propose ci-dessous, quelques photos de certaines de ses recettes et revisites.

On termine ce Top 6, avec la talentueuse Chef Anto, une gabonaise hyperactive et passionnée, qui n’est plus à présenter également. Fondatrice du « WE EAT AFRICA » qui est un festival de la gastronomie Africaine qui permet de promouvoir, les richesses culinaire de notre continent.

Dans un interview au magasine Atabula, elle confiait : « Je déplore que les grands chefs fassent comme si la cuisine africaine n’existait pas. »

Ce seront des études d’ingénierie ou de médecine qu’elle devait faire, comme ses frères et sœur car, la cuisine, son père ne veut pas en entendre parler. Mais elle ne lâche pas son rêve et culottée comme jamais, après avoir suivi des cours en France et aux États-Unis, et avoir travaillé dans des maisons prestigieuse, elle se met à son propre compte.

La cuisine traditionnelle, elle s’y rattache car c’est la base de notre continents, les sublimer, adapter le visuel et le goût. Elle ne parle pas de plats Africain, mais plutôt de ses produits, qui non pas de frontières pré-écrites, mais plutôt d’une transmission de savoir préparer et de saveurs. Pour elle, qu’elle dommage de fusionner un plat si on en connait pas le goût de départ.

« Depuis 2019, c’est sur la chaine Canal Plus Afrique que l’on peut la retrouver en tant que présentatrice de l’émission « Rendez-vous avec Le Chef Anto ». À chaque épisode, elle fait découvrir un pays du continent au travers de sa cuisine. L’occasion de révéler au grand public des cultures culinaires africaines variées ; riches en saveurs et en senteurs. Bien loin des préjugés de plats trop gras, trop sucrés, trop salés ou encore trop pimentés. » Chef Anto Biographie

N’ayant pas un plat signature ou un dessert signature, je vous propose également ci-dessous, quelques photos de ses plats stars .

J’espère que ce petit tour culinaire africain vous aura fait plaisir, et que vous aurai apprécier cet article.

N’hésitez pas à me le faire savoir, en commentaire, en inbox, partagez le, et si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues !!!

Petit cadeau de fin : TOP 10 des plats emblématiques de la Côte d’Ivoire !

  • Le garba.
  • Le poisson sauce claire.
  • Le foutu banane.
  • L’alloco.
  • L’akpessi d’igname.
  • L’attiéké
  • Le kedjenou de poulet.
  • Le placali.