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Jour de pluie

Julie – La pétillante créatrice de « Jour de pluie »

J. Vos créations sont présentées sous la marque « Jour de Pluie », c’est un jeu de mot avec votre identité ?


Oui, en partie!

Je m’appelle Julie PERRET et ma marque reprend les même initiales.

Mais son nom est aussi issu d’une boutade de mes frères et soeurs me taquinant sur le fait que j’apprécie les activités que l’on pratique en général quand il pleut, comme la peinture, le dessin, le tricot, le crochet,…

J’aime énormément l’ambiance lente et cocooning qui s’installe lors des jours de pluie.

O. Origines. Quelles sont les vôtre ?


Je suis une Provençale, une fille du Sud de la France. J’ai grandi à Eygalières, un merveilleux petit village de la région des Alpilles.

Mes parents étaient également tous deux provençaux, avec des racines montagnardes dans les Alpes.

Ils m’ont transmis l’amour pour la nature et le goût d’une vie simple remplie de plaisirs rustiques: sentir l’odeur de la lavande sur l’oreiller, écouter le chant des cigales faiblir au crépuscule, goûter un morceau de pain imbibé d’huile d’olive.

U. Décrivez nous l’univers de vos dessins.

Mes illustrations sont nées de la volonté d’immortaliser mon quotidien vécu à Abidjan.

Je dessine tout simplement et principalement ce que je voie, ce qui me marque, afin d’en garder un souvenir pour toujours. J’aime ajouter une touche humoristique un peu décalée, et conserver un style simple et lisible.

Mes dessins racontent une histoire, celle de la découverte et de l’expérience d’une vie dans la mégalopole ivoirienne.

Au détour d’une rue, d’un trajet, je me dis plusieurs fois par
jour: « Tiens je dois dessiner ça, c’est tellement Abidjan! ». Le temps me manque pour concrétiser la multitude d’idées que cette ville me propose.

R. Retour en arrière sur votre parcours de vie.


Depuis l’enfance, ma personnalité se partage entre un sens artistique développé et un esprit scientifique indéniable.

Je suis à la fois une touche à tout créative qui aime faire de ses mains et une intello qui croit en A+B.

Encouragée par ma famille, j’ai étudié la physique fondamentale à l’université et obtenu un diplôme de qualification en physique radiologique et médicale.

J’ai toujours continuer à créer, de diverses manières, mais c’est réellement ici, à Abidjan, que j’ai pu m’épanouir dans ma
pratique de l’illustration.

A présent, mes deux passions se côtoient et je me sens de jour en jour plus en phase avec moi même.

D. Doutes. En avez-vous souvent dans vos créations ?


Ceux qui me connaissent savent que le doute fais partie de moi depuis toujours.

Sur tous les sujets, je peux même passer 15 minutes pour choisir entre deux paquets de pâtes!

Alors biensûr le doute est là aussi lors de mon processus créatif et les questions me submergent souvent.

Ai-je choisi la bonne couleur?

Dois-je rajouter encore quelque chose?

Est ce que ce dessin va plaire?

Et puis au final, je me laisse guider par mon instinct, je me fie à mon oeil, et à celui de mon conjoint qui me conseille beaucoup.

E. Enfant, quels étaient vos rêves?


Oulà, ils étaient nombreux!

Devenir styliste de mode, écrire et dessiner un livre pour enfants, cuisiner une soupe au pistou aussi bonne que celle de ma mère, faire le tour du monde en van, être bien dans ma peau.

Certains persistent encore et c’est
tant mieux car je ne veux jamais cesser de rêver.

Je ne suis pas une personne ambitieuse, ni utopiste, j’ai des rêves simples pour moi et mes proches.

P. Profession?


J’exerce le métier de physicienne médicale dans le domaine de la radiothérapie.

Le physicien médical est le spécialiste garant de la dose de rayonnement ionisant délivrée au patient dans le cadre d’un traitement, généralement contre le cancer.

En collaboration avec les médecins radiothérapeutes, j’élabore les plans de traitement techniques pour les patients et suis également responsable de la calibration et du contrôle des appareils d’irradiation et de calcul.

C’est un métier passionnant, en perpétuelle évolution et mutation.

A Abidjan, j’évolue depuis trois ans au sein du Centre National d’Oncologie médicale et Radiothérapie Alassane Ouattara, afin d’appuyer l’équipe locale suite à l’ouverture du centre en 2018.

L. Liberté. Quel est le sens de ce mot pour vous ?


J’aime les grands principes et je m’attache à vivre quotidiennement en essayant d’être au plus proche de ce que j’appelle le « bons sens ».

Parmi mes valeurs, l’idée de tolérance, de partage et de respect.

Je suis une grande optimiste et la liberté compte beaucoup.

Liberté d’être qui l’on est, de penser ce que l’on pense, de croire comme l’on croit.

Du moment que l’Autre à droit à la même place dans ce monde.

U. Utile. De quoi avez vous besoin dans votre vie ?

La réponse peut paraitre bateau, mais réellement de pas grand chose!

J’ai besoin de me sentir utile dans ce que je fais. J’ai besoin d’exprimer ma créativité et ma personnalité à travers le dessin et l’aquarelle, j’ai besoin de solitude.

Le silence et
l’isolement me ressourcent beaucoup quand je me sens dépassée.

Je trouve que notre monde va trop vite, trop fort, trop loin et j’ai très souvent besoin de ralentir.

I. Ivoire. Pourquoi et comment êtes vous arrivée dans notre beau pays, la Côte d’Ivoire ?


Adolescente, je me projetais déjà dans une expérience de vie sur le continent Africain.

Attirée par l’inconnu, la différence et avide de mieux connaitre l’Autre, je n’ai donc pas hésité à quitter mon boulot à Marseille lorsque mon mari a été muté à Abidjan.

Tout était aligné à ce moment là de notre vie. Son poste touchait à sa fin en France et moi j’avais envie de découvertes.

Ma démission tout juste posée, j’apprenais que mes compétences de physicienne seraient bienvenues ici dans le
centre de radiothérapie.

Le choix de partir était le bon, j’étais à ma place.

E. Environnement. Sa protection vous parait-elle importante ? Y faites vous attention dans votre quotidien ?


E comme évidemment!

L’état actuel des connaissances sur les sujets climatiques etenvironnementaux ne laisse plus de place au doute.

Je fais de petits gestes, qui sont bien peu de choses mais il faut bien commencer quelque part. Savons et shampoings solides à la maison, gourdes, sacs réutilisables, la base.

Je dois avouer que ce fut un choc lors de mon arrivée en Côte d’Ivoire.

La nature est ici un vrai Paradis, mais le chemin est encore long pour éveiller les consciences et garantir sa
préservation pour les générations futures.

L’environnement doit devenir pour tous une priorité, au même titre que la santé et l’éducation.

Petit mot de fin

Anitié ( merci en dioula) pour ta spontanéité, ta fraîcheur, et ton tempérament joyeux de partage et de découverte.

On te découvre aimante, emphatique, famille, et solitaire….mais ce qui peut paraître contradictoire, finalement ce complète parfaitement dans ta recherche de fixer les souvenirs avec ton toi et ton environnement.

J ai beaucoup aimé faire cet interview avec toi, et que te souhaiter de plus que de continuer à dessiner, à peindre pour notre plus grande plaisir.

Entre nous, je suis déjà une bonne collectionneuse de ses illustrations A4😉

Pour plus d’information :

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100083503562916&mibextid=ZbWKwL

Instagram : jourdepluie

Ninon et Auguste

Ninon la créatrice et son compagnon d’atelier Auguste

Je vous fait découvrir aujourd’hui une artisan de la terre. Des créations sorties de son imaginaire une double culture qui colore sa vie, son univers, ses partages…

Allez hop, on entre dans son monde à travers cet interwiew.

N – Le nom de vos créations portent le nom de Ninon et Auguste. Pouvez-vous nous expliquer ce choix.

Ninon est mon second prénom, donné par ma très chère grand-mère maternelle et Auguste est mon adorable bouledogue anglais, mon fidèle compagnon d’atelier depuis 7 ans maintenant.

I – Comment vous est venue l’idée de pratiquer dans cet artisanat ?

J’ai découvert le travail de la terre dans le cadre de mes études artistiques à Paris et j’en suis tombée amoureuse. 

N – Nouveauté. Combien de collection sortez-vous par année ?

Il y’a officiellement 3 collections par an.

O – Original. Vos créations le sont de par les motifs et les formes. Y a t-il un motif signature, qui vous définis, qui soit reconnaissable à votre marque ?

Nous sommes nombreux à illustrer des animaux, la particularité des miens est : les sourcils !

Tous mes animaux ont des sourcils. 

N – Native. Vous êtes de quelle origine ?

Je suis franco-malienne, née à Abidjan.

A – Afrique. Qu’es ce qui vous a amené sur notre continent ?

Après la fin de mes études en France, l’ouverture de mon atelier 1 mois avant la pandémie en 2020 et la naissance de ma fille, cela me semblait parfaitement logique de revenir sur mes terres d’origines et de saisir la chance de transmettre cette culture à ma fille. 

U – Univers, quel est le vôtre ?

Mon univers s’inspire principalement du quotidien, de la vie urbaine mais aussi de l’imaginaire. 

G – Green. L’êtes-vous sur certains côtés de votre vie, de votre environnement ?

La céramique n’est pas la matière la plus écologique mais en consommant chez un artisan nous participons moins à la production de masse, c’est un point positif. 

U – Uluberlu. Dans votre entourage, cette reconversion a été ressentie de quelles manières ?

Après mes études en décoration d’intérieur, ma formation en céramique me semblait logique et correspondait également à la vision que mes proches avait pour moi.

Depuis 2017, je ne me consacre que à la céramique. 

S – Souhaits. Qu’elles sont les vôtres pour l’avenir ?

Mon souhait pour l’avenir est de continuer à m’épanouir dans le travail de la terre et de l’illustration tout en continuant à transmettre cette passion aux élèves de mon atelier. 

T – Terre. On y viens….vous l’avez dans la peau ?

Oh oui !

J’ai le travail de la terre dans la peau, je suis heureuse de faire un métier passion et d’apprendre encore tous les jours sur celui-ci. 

Extension. Vos activités le sont sur 2 continents et particulièrement sur Paris et Abidjan. Ateliers, expositions, ventes privées…Es-ce-que c’est facile de jongler entre vie d’artisan et vie de famille ?

Ninon et Auguste est né à Paris et je suis très contente de maintenir le lien avec ma clientèle parisienne, Abidjan est pour moi une belle opportunité de travail et de rencontres.

Une grande source d’inspiration.

Il n’est pas toujours facile d’allier la vie de céramiste/illustratrice et la vie de famille, être à son compte signifie parfois ne pas compter ses heures mais signifie également avoir la possibilité de pouvoir prendre du temps quand on le veut/peut.

C’est un équilibre précieux à trouver. 

Encore merci de me donner la parole ! A très bientôt 

Petits mots de fin

Merci de nous avoir entrouvert votre cocoon, vos émotions et votre passion.

On y découvre de la beauté, des essaies, des imaginations, de la couleur !!!

Ninon vous propose de faire cours en atelier pour vous transmettre son univers de céramique. Alors on va direct sur réseaux sociaux pour en apprendre plus sur les conditions d’apprentissage.

Pour plus d’informations :

Facebook : ninonetauguste

Instagram : ninonetauguste

Les gaZëlles de Dakar

Pleins feux sur une artisan qui avait pris ses quartiers au Sénégal, mais qui vient de s’installer sur Abidjan, après plusieurs allez retour, et nous faire découvrir encore plus son artisanat pendant des pops up ou dans des concepts stores en vogue.

Véritable intermédiaire entre l’art du bogolan et sa vision du fait main, je vous laisse découvrir Gaëlle à travers cet interview.

On démarre d’abord par vos origines et votre parcours de vie avant les gazelles de Dakar, quels sont ils ?

D’origine franco brésilienne, de père français et de mère brésilienne, j’ai un pied dans chaque culture.

Je suis infirmière de formation et en arrivant au Sénégal c’est tout naturellement vers le poste de santé de Gorée que je me suis tournée afin d’y travailler .

Au fur et à mesure de mon immersion en terre sénégalaise, j’observais les pratiques médicinales et cette nature omniprésente.

J’ai ainsi découvert le bogolan et suis tombée amoureuse de ce tissu qui est le lien entre la nature et la santé !

En effet ce tissu est teint avec des décoctions de plantes que l’on peut appliquer sur les jeunes accouchées ou sur les jeunes circoncis en guise de cataplasme.

D’où vous est venue l’idée de démarrer cette aventure d’entreprenariat ? Pourquoi ce choix ? Et le nom de votre marque, expliquez nous ?

Les couleurs, l’odeur, la signification, la valeur, la beauté de ce tissu, m’ont bouleversé et c’est ainsi que je me suis dit que je voulais en porter chaque jour par petite touche .

Au Sénégal, les artisans de Dakar ont des doigts en or je me suis dit qu’offrir du travail était une façon de soigner.

Ce qui avait du sens également dans ma démarche.

Et afin de personnaliser et de d’adapter les bogolans de notre marque j’ai dessiné moi même mes motifs.

C’est ainsi que sont nées les gaZëlles de Dakar.

Je m’appelle Gaëlle et le pluriel enveloppe l’équipe des artisans qui la compose.

Parlons du bogolan. Vous le sublimez dans toutes vos créations. Plus qu’une tenture, que représente il pour vous ?

Le « bogolan «  des gaZëlles allie le savoir faire ancestral malien, au travail des artisans sénégalais et ivoiriens qui, grâce à des matières naturelles chinées dans chaque pays le mettent en valeur .

Ainsi nous obtenons un objet émanant de la nature africaine mis en valeur par des artisans aux doigts en or.

Des pièces rares et magnifiques.

« Notre coton porte le label ECOCERT, les pigments utilisés sont entièrement naturels, soit d’origine végétale ou d’origine minérale.

Les plantes, une fois infusées, servent à fabriquer du compost, et les écorces, une fois les couleurs extraites, servent de combustible.

 Enfin, les eaux usagées servent à l’arrosage des plantes. Le procédé est entièrement écologique. » Extrait du site web

Pouvez vous nous donner une petit résumé de la fabrication avec ce tissu, de vos articles ? Comment les concevez-vous ?

Je dessine mes dessin sur papier avec une pièce de 100 frs qui sert d échelle à l’artisan peintre.

J envoie ainsi mes dessins qui suivent mon histoire de vie, les motifs de la plage d’Ipanema à Rio de Janeiro sur lesquels j’ai appris à marcher, la nature omniprésente dans ma vie, en imprimant des bogolans unis, le bleu indigo de la mer, le vert uni de la forêt , le gris éléphant de la robe de l’éléphant, puis tous les animaux de la savane. Le zèbre, la girafe , le lion.

L’artisan bogolan part cueillir, filer, tisser le coton, puis prépare ses décoctions de plantes d’écorces d’arbre de fleur et dessine à main levée nos dessins selon le procédé ancestral du bogolan.

Nous recevons ensuite à Dakar et Abidjan les pagnes de tissu que nous partageons entre chaque artisan, pour qu il puisse ainsi œuvrer .

Afin de mettre en valeur ce tissu magique et magnifique je cherche des matières premières propres à chaque pays .

A savoir selon les pays les bois sont différents.

Nous cherchons des chutes de bois spécifiques au pays , chutes de bois rouge au Sénégal et chutes de cocotiers en Côte d’Ivoire.

Et je suis en lien avec une coopérative de terre cuite de Katiola pour un nouvel objet spécifique à la Côte d’Ivoire:) .

Quels sont vos espoirs pour l’avenir de la transmission des savoirs faire ?

Dans nos ateliers cela fourmille de monde et les anciens sont à la manœuvre, mais entre chacun de mes passages je découvre des jeunes visages en formation.

L’artisanat reste pour nous ce qu’il y a de plus noble puisqu’il allie la nature africaine au travers du bogolan des matières premières chinées , et le travail des mains qui va magnifier cet alliage!

Quand on promeut l’artisanat, on valorise le travail des mains un savoir faire ancestral et le temps passé sur chaque pièce.

Chaque pièce sera unique et nous nous efforçons de nous améliorer à chaque collection.

Quels sont vos projets pour le future des gaZëlles de Dakar ?

Mon projet serait de trouver en Côte d’Ivoire du cuir végétal.

Ouvrir une école d’artisans, afin de former les générations futures et ouvrir ce workshop aux artisans du monde entier afin d’en faire un lieu d échange et de transmission de savoir.

Petit mot de fin

Merci Gaëlle pour le temps que tu m’as accordé pour répondre à mes questions. Cet interview me permet et nous permet d’en connaître plus sur toi et sur tes motivations dans ton projet.

On y découvre, une artisan très engagée dans la continuité des savoirs artisanaux sur le bogolan, la transmission des gestes, d’où « Les gaZëlles de Dakar » qui met en lumière cette tradition ancestrale, tout en le sublimant et en le mettant en valeur à travers des accessoires modes ou par des objets de décoration.

Des produits qui font du bien.

Pour plus d’informations :

Facebook : lesgaZellesdeDakar

Instagram : les_gazelles_de_dakar

Site internet : http://www.bogolan.fr/

Mail : lesgazellesdedakar@bogolan.fr

Toubab Paris

Un univers unique !!!

Maud Villaret, créatrice de Toubab Paris – Photo prise au Mali, il y a 20  ans.

Il y a quelques années, j’ai découvert TOUBAB PARIS sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’exposition DJENFAKO, qui mêlait tableaux de femmes du monde et bijoux en boules originales. Elle y avait fait une collaboration avec une autre créatrice.

La femme qui est derrière TOUBAB PARIS, s’appele Maud, et comme elle le dit si bien, « je crée des bijoux handmades , qui soignent l’âme « ….

À travers cet interview, j’espere vous faire partager son ambiance, découvrir des belles créations artistiques, détournées et confortables…alors bonne lecture.

T – Toubab Paris. Que veux dire ce nom et pourquoi l’avoir choisi ?

Cette expression provient du terme « toubib » faisant référence aux premiers médecins blancs qui ont débarqué au Sénégal. Loin du terme péjoratif auquel il est aujourd’hui parfois associé (colonisation), le mot « toubab » est utilisé en Afrique de l’ouest pour désigner toute personne à peau blanche quelle que soit sa nationalité.     

   Je l’ai tout simplement choisi, il y a plus de 15 ans maintenant, car j’étais moi-même « Toubab » au Mali, je pense que c’est un mot qui illustre bien l’idée de passerelle entre l’Afrique et l’Occident, ce qui a toujours était mon leitmotiv quelle que soit la forme d’art. J’y ai associé « Paris » car c’était mon lieu de résidence et qu’il y avait une notion de « couture » derrière cette capitale de la mode.

  

J’ai compris plusieurs années après que ce choix de nom de marque n’était pas anodin.  

Suite à plusieurs retours de clients qui me remerciaient pour la joie de vivre que je leur apportais à travers mes créations originales et colorées, et qu’elles créaient aussi du lien avec les regards extérieurs…

Les créations Toubab paris font voyager à travers les sens, c’est  l’émotionnel et l’imaginaire qui parlent.

Il y a l’idée du bijou qui soigne, en apportant joie de vivre et lumière à celui qui le porte.

D’où l’intérêt pour moi de travailler en pièce unique.

O – Origines. Qu’elles sont les vôtre ?

J’ai été conçue et bercée dans le ventre de ma mère en Casamance, mais née dans le sud de la France, au pays des cigales et de la lavande.

U – Univers. Comment décrivez-vous le vôtre .

Il est joyeux, coloré, parsemé d’objets hétéroclites du monde entier… un univers de collectionneuse, chineuse.

Tous les objets portent une mémoire émotionnelle, en plus d’avoir un attrait esthétique.

Chaque couleur et matière sont synonymes de vibrations, j’aime faire des associations insolites.

Créer un dialogue entre des matières naturelles brutes et d’autres plus modernes, déjouer les codes et fonctions traditionnelles m’amusent.

B – Boutons. Vous en faisiez la collection, d’où vous ai venu cette passion ? Et d’où est venue cette idée de les mettre en colliers, en broches et autres bijoux ?

J’avais mon arrière gd-mère qui fabriquait des boutons recouverts et qui était mercière.

J’ai commencé à les collectionner dès mon plus jeune âge.

À 18 ans, avant même d’avoir entamé mon cursus scolaire artistique, j’ai lu un article sur une designer de boutons, dans le journal du textile.

J’ai eu la chance, pendant ma 1ere année de BTS à Duperré,  d’avoir pu faire un stage au sein de cette structure française : Crépin Petit, avec cette même designer, et de travailler en free lance pour cette marque (qui n’existe d’ailleurs plus aujourd’hui…).

Le made in France a malheureusement tendance à disparaître.

Au vu de ma collection de centaines de milliers de boutons, il était d’une évidence absolue de créer des bijoux à partir de ces éléments, il y a plus de 15 ans, lorsque j’ai commencé à me lancer dans les ornements corporels.

A – Afrique. Le continent de votre passion, un environnement dont vous vous dites amoureuse. Expliquez nous ?

C’est compliqué à résumer, j’ai toujours été poursuivie quoi que je fasse… c’est karmique !

B – Bamako-Dakar-Paris, 3 destinations déclencheurs dans votre vie. Expliquez-moi ?

Il y en a eu bien d’autres ! La vie n’est faite que d’expériences et le hasard n’existe pas… je vais où l’univers me porte. Mais c’est vrai que mon premier pied au Mali , en 2004 , m’a beaucoup influencé…

J’ai côtoyé des populations démunies de biens matériels mais d’une richesse de cœur, d’un sens du partage, d’une joie de vivre inégalables.

C’est formateur, surtout à 20 ans. J’aime m’adapter à différents milieux, j’ai un côté caméléon.

La différence est le meilleur moyen pour s’enrichir spirituellement.

P – Polyvalente. L’êtes-vous dans votre travail et votre vie de tous les jours ?

Être multifonction est une condition essentielle à la survie en tant que créateur !

C’est un métier où l’on fait beaucoup de concession sur sa vie privée… tout s’articule autour du professionnel, en tout cas jusqu’à aujourd’hui pour moi il en est ainsi.

Femme, artiste entrepreneur dans le multiculturel quand on a 24 ans…tout un challenge dès mes débuts.

Des milliers d’heures de travail, jour et nuit, semaine et week-end …

Je n’ai pas forcément des matières à forte valeur ajoutée mais du temps de travail qu’il faut arriver à valoriser… alors la réalisation des pièces prend déjà énormément de temps !

L’équipe de Toubab c’est moi !

La création, la production, la communication, l’administration, la logistique des évènements … J’apprends tous les jours et c’est ce qui fait la richesse de mon métier, sans cesse confrontée à de nouvelles situations, des nouvelles rencontres, il faut toujours rester flexible.

A – Aboutissement. L’exposition Djenfako de 2018, avec votre double Stéphanie Ledoux, vous a permis pendant 4 années de travails, de créer une harmonie artisanale et artistique de femmes par les femmes. Ça été pour vous comme un épanouissement personnel et professionnel ?

Je ne vois pas du tout les choses en terme d’aboutissement, je vois la vie comme une succession d’expériences !

Pour moi il n’y a pas de réussite ni d’échec, mais du sens en toute chose quand on commence à se questionner sur d’autres plans.

Après avoir fait pendant des années les salons professionnels et eu des revendeurs partout à travers le monde, je me suis rendue compte que j’étais devenue chef d’entreprise… mais que ce n’est pas ce à quoi j’aspire !!!

Je me suis donc recentrée dans mon cœur de métier :  la création et j’ai réduit mon champs de diffusion.

En multipliant les projets créatifs avec d’autres marques, d’autres artistes ou artisans, ce qui m’a permis de voyager encore plus, et de découvrir multitudes d’univers…..

J’ai toujours œuvrer autour de thématiques liées à la condition de la femme, que ce soit dans leur émancipation et autonomie, dans la valorisation de leur savoir-faire, autour de thématiques de santé… (je suis partenaire de Amref France depuis 7 ans maintenant).

En ce qui concerne ma production, à l’époque j’ai travaillé de nombreuses années avec des femmes en insertion en banlieue parisienne issues de tous les pays, des groupements d’artisanes au Burkina… j’ai fait de la formation à des femmes pour des ONG notamment à Djibouti…J’ai beaucoup appris à travers ces expériences.

Nous ne nous rendons pas assez compte chaque jour de la liberté que nous pouvons avoir en tant que femme dans nos pays occidentaux.

Je tisse du lien par ma passion du textile et les savoir-faire du monde, j’en suis en gratitude tous les jours. J’aime mon métier.

 

Avec Stephanie, qui est une carnettiste très talentueuse, qui a un coup de crayon incroyable pour reproduire le réel, nous étions complémentaire par les médiums utilisés.

J’ai adoré avoir carte blanche pour réinvestir ses portraits et réinterpréter ces femmes, que moi, je n’avais jamais rencontré.

Des heures et des heures de broderies et de contraintes techniques sur chaque toile, pour les sortir d’un contexte de reportage documentaire et les réinventer ! Avec pour certaines, des bijoux modulables que l’on pouvaient sortir des toiles et porter.

Plusieurs mois de préparation avant chaque expo pendant laquelle je devais aussi m’occuper de ma marque !

Pas évident de jongler entre plusieurs projets en même temps lorsque l’on est seul à tout gérer.

Depuis 3 ans je me suis également lancée sur des « bijoux pour mur »… des sculptures textiles entièrement brodées… des années que j’avais envie de développer cela, mais au vue des centaines d’heures de travail que cela représente, il m’arrive souvent d’avoir envie de me clôner !

Grâce à un projet avec le musée de la Toile de Jouy qui faisait une exposition sur les « Fibres Africaines », j’ai pu réaliser des œuvres en mélangeant ce patrimoine textile emblématique d’une bourgeoisie française à des textiles traditionnels africains.

Une excuse rêvée pour renforcer symboliquement mon idée de passerelle entre les 2 continents.

Une partie de ces œuvres est aujourd’hui exposée à la biennale de Dakar, et je mets actuellement en place de nouveaux partenariats avec des artisans et artistes sur des projets en ce sens.

R – Ressourcer. Comment le faites vous ?

La danse (et le sport en général !), la nature, la création, les rencontres…les voyages.

Tout peut être ressourcement.

L’élément « eau » est important pour moi, la mer est très ressourçante… avec le soleil !

I – International. On vous sais globe-trotter et passionné en général par l’artisanat dans le monde. Vous créez uniquement sur une ethnique africaine, où sur un mélange de cultures ?

Je suis dans une transversalité entre les cultures, mais j’avoue que mon territoire de prédilection reste l’Afrique…car il y a à l’intérieur de ce vaste continent une telle diversité, créativité qu’il faudrait une multitude de vies pour tout découvrir. 

Elle résonne en moi, et j’écoute ce que mon cœur me dit.

S – Souhaits. Vos souhaits pour les années à venir ?

On est à une période charnière où tout est à réinventer autrement. Il n’y a qu’à observer le nombre de gens en transition professionnelle qui veulent redonner du sens à leur vie. Le virus n’a été qu’un accélérateur de tout cela.

Il faut redoubler de créativité, de bienveillance, et s’unir pour faire émerger des nouveaux systèmes où l’humain sera véritablement au cœur des préoccupations, et cesser les fonctionnements par simple cupidité.

Aventures… joie, lumière, découvertes, échanges, tolérance, solidarité… devrait nous aider à créer de nouvelles opportunités et paradigmes…

En ce qui me concerne, j’aimerai mettre l’accent sur la transmission, pas seulement des savoir-faire, mais aussi celles de valeurs humaines intrinsèques.

Si je devais émettre un voeux… il serait certainement de permettre à chacun de renouer avec sa véritable essence et souveraineté.  En vous souhaitant tout le meilleur…

Merci beaucoup Maud pour vos réponses naturelles, votre engouement dans toutes choses, votre émerveillement aussi enfantin, créatif qui ressort de vos créations.

Vraiment une belle personne que j’ai découvert à travers cet interview. À d’autres univers, autres créations, je vous souhaite une très très belle continuation dans votre passion.

Pour plus d’informations :

Instagram : toubabparis

Facebook : Toubabparis

Site internet : https://www.toubabparis.com/

Yemaya design

Un magnifique giftstore, en plein cœur de l’hôtel Tiama qu’Alexandra la propriétaire a bien voulu nous faire découvrir.

Petite présentation personnelle de celle-ci :

Je suis Alexandra Kassimaly, d’origine franco-indienne, j’ai grandi en Mauritanie et au Congo.

Diplomée en Marketing et Management, j’ai un DESS en Achats Industriels à KEDGE Bordeaux.

Après 15 années d’expérience dans une multinationale en Hollande (Achats et conseil en sourcing stratégique), je reviens sur le continent qui m’a vu grandir en suivant mon mari qui est franco-ivoirien, d’abord en Centrafrique puis à Abidjan en 2016.

C’est à ce moment-là que je décide de me lancer dans l’entreprenariat et je suis aussi mère de 2 garçons de 8 et 6 ans.

Alexandra Kassimaly – Propriétaire et créatrice du site Yemaya

Bonjour Alexandra, tous d’abord que veux dire Yemaya ? Et pourquoi avoir choisi ce nom ?

Yemaya ou Iemanja selon l’écriture est en yorouba la déesse des Océans, une des déesses les plus importantes des croyances originelles de bien des pays d’Afrique de l’Ouest.

Elle s’est exportée au Brésil, dans les Antilles et aux Amériques avec les esclaves partis d’Afrique de l’Ouest.

Pour moi le choix de Yemaya s’est fait car je recherchais une figure féminine, africaine et internationale en même temps. C’est aussi une figure protectrice et donc de bonne augure pour le site.

Votre logo me fait penser à l’Égypte, coïncidence ou volontaire ?

C’est une coïncidence car en réalité il s’agit bien d’une figure africaine noire; symbole de féminité, de fertilité et de création.

La forme du logo ressemble à un talisman et la déesse tient dans ses mains une poterie, en référence au travail artisanal, de création et à la décoration d’intérieur.

Thématique du store en 4 mots.

Authenticité, contemporain, local et belles finitions.

Décrivez-nous l’univers de Yemaya.

L’univers de Yemaya est un univers élégant et brut à la fois.

C’est un univers de décoration et d’accessoires de créateurs locaux et de la sous-région qui allient des matériaux traditionnels (pagne tissé, bogolan, bois local, bronze etc…) et un aspect très contemporain.

Quelle est la clientèle de votre boutique ?

Notre clientèle est très cosmopolite.

C’est une clientèle qui valorise la création locale et choisit des accessoires fabriqués ici plutôt que des articles importés.

C’est une clientèle qui désire vivre dans un intérieur authentique qui lui ressemble ou porter un morceau de cette identité locale à travers des accessoires de qualité.

Comment choisissez-vous les artisans et artistes représentés dans votre store ?

C’est le coup de cœur tout d’abord qui parle.

Les créations proposées doivent correspondre à nos critères d’authenticité, de savoir-faire local et d’élégance contemporaine.

Ensuite nous préférons des artisans et sociétés enregistrées légalement car nous avons également des obligations auxquelles nous devons répondre.

Vous avez démarré en Eshop, puis un show room au Manawa café, pour finalement ouvrir une boutique concept à l’hôtel Tiama…d’autres surprises ??

Effectivement nous avons évolué depuis la création du site en 2018, nous étions uniquement en ligne jusqu’à l’année dernière mais nos clients locaux réclamaient un point physique pour voir les articles.

C’est pourquoi nous avons ouvert le “Giftshop” à Abidjan.

Ceci dit, le E-shop reste notre cœur de métier et nous continuons de le faire évoluer, notamment pour y intégrer l’art contemporain, notre deuxième activité.

Faites-vous des partenariats pour des événements et pourquoi ?

Nous travaillons beaucoup avec les hôtels et notamment le Tiama qui accueille notre “Giftshop” en son sein depuis Juillet 2021.

En parallèle nous organisons des expositions de jeunes artistes et travaillons également sur des projets de décoration d’intérieur dans des hôtels toujours, en partenariat avec la créatrice de la marque African Fashion Love, Roos van der Horst.

Un petit mot de fin pour les artisans-créateurs de notre continent:

Je leur conseille de créer des articles originaux et de persévérer dans l’amélioration des finitions et du packaging.

C’est la clé pour attirer des clients au-delà de nos frontières et pour se différencier.

Merci beaucoup Alexandra pour la découverte de Yemaya. Apprendre à connaître votre univers a été un vrai plaisir, votre valorisation de l’art africain et local c’est du positif pour notre continent.

Merci également d’encourager les petits artisans et artistes méconnus du grand public. Je vous souhaite une bonne continuation et encore d’autres merveilles à venir.

Plus d’informations :

Contact : +225 07 68 81 54 88

Instagram : yemayadesign

Facebook : /yemayadesign/

Site Web : https://yemayadesign.com/

Les 6 tendances déco incontournables de 2022 !!!

Confort avant tous et partout !!!

Êtes-vous déco écolo, High-Low, japandi, contemporain …?? Votre style est plutôt maximaliste ou minimaliste ?

Voilà des questions que les designers ont solutionné, pour que vous trouvez votre bonheur cette année 2022, avec les nouvelles tendances, où la douceur est de prime. Les éléments liés à toutes les décos, sont principalement un retour aux matières naturelles.

Allez on vous dit tous sur les tendances 2022, pour mettre un coup de fraîcheur à votre intérieur !!! Et on démarre avec :

1 – les styles

Le néo-rustique est en pleins essor, il fait une part belle à l’artisanat locale, qui nous offre des pièces uniques et éthique. Une décoration durable est privilégié et un mobilier aux matières naturelles, souvent écoresponsable, upcyclés ou de 2 ème mains. Un retour aux sources inévitable.

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Le Japandi qui en ai le précurseur, continue de plaire et de se développer. Mélange de style scandinave et japonais, il allie minimalisme et repos. Les formes minérales et organiques, ainsi que les matières, y sont privilégiés. Un intérieur soft, pas chargé et aux objets pratiques et esthétique.

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Les 70th-90th feront des heureux chez les nostalgiques de cette époque, car on y revient avec la translucidité des objets arrondis, le fluo, le orange et le bleu refont leur come-back !!! Les néons de café et des fast-food américains font leurs grands retours, avec le plastique sous toutes ses formes. Un air de rêve américain qui pointe son nez.

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L’ethnique est un style qui devient récurant chaque année car tellement divers par ses matières, ses tissus, ses objets déco, que nous pouvons le réinventer chaque année. De nouveau cette année,  les matières naturelles, les tissages, les poteries, les mosaïques….tout un éventail de choix et de possibilités sont présentés dans de nouveaux designs.

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Le High-Low se veux être le style tendance par excellence qui mélange du luxe de désigner avec des objets disponibles au plus accessible. Un style dans la mouvance de ne peut pas être stigmatisé et casé par la société.

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2 – Les couleurs

La couleur Pantone qui à été élu meilleur couleur de l’année 2022, est un bleu pervenche tirant sur le violet, appelé Very Peri !!! Malgré que le rose et le lilas restent également des couleurs douces adoptées en 2022 dans l’ameublement, il reste que dans les objets décoratifs, cette couleur est intrigante et originale à marier.

Les teintes minérales ont le vent en poupe, le kaki et le vert foncé, du terracota à l’ocre, en passant par le beige et le gris très clair, parent nos murs. Les couleurs s’adoucissent pour une harmonie des matières et des couleurs, pour un intérieur naturelle et qui respire la santé, le propre, la zen-attitude et la fraîcheur. Le vert olive et le bleu marine, couleurs far de cette année également, accompagneront vos envies déco des murs en passant par le mobilier ou les objets décoratifs.

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Les couleurs chaudes dans les canapés viennent donner du peps à votre intérieur, dans des teintes de orange vif, de bleu Roy et de Bordeaux. Bien sûr à mettre en petite touche pour ne pas écraser la décoration environnante. Un petit banc ou un fauteuil d’appoint dans des couleurs et des matières chaudes donneront également une touche de vie dans votre intérieur.

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3 – Les murs

Ils s’habillent avec des revêtements de terre, de cannelage, de papiers peints plutôt noir et blanc, représentant un paysage ou des motifs en arcade. Les murs deviennent de véritables parties décoratives dans votre intérieur.

Où tout au contraire, ils restent immaculées, pour un esprit minimaliste, dont la recherche à la simplicité et à une ambiance zen est privilégiée.

Les séparations modulables sont les bienvenus, toujours dans un esprit naturel en bois, en rotin, en bambou ou en osier, ils permettent de créer des espaces multifonctions. C’est la nouvelle tendance 2022 pour l’optimisation de l’espace.

4 – les matières

Le bois de couleur foncé est préféré cette année, texturé et au naturel, il reste le numéro un des préférences européennes. Il permet de donner du graphisme au visuel de votre décoration. Le rotin et l’osier également surfent sur cette vague organique dans l’aménagement d’intérieur. Le cannelage quand à lui, restant une valeur sûr pour tous les objets de décoration, et bien plus encore, fait que son utilisation n’a pas de limite pour cette année 2022.

Le minéral se décline sous plusieurs formes, carrelage, objets déco, luminaires….mais la star cette année est la roche de Travertin. Elle s’adapte aussi bien à une ambiance classique ou ultra chic et design. Épuré et de couleur sobre, elle pourrait devenir le nouveau marbre. Elle se décline en 2022, en table, en meuble, en luminaires ou en sculpture à l’esprit graphique.

Déco et ambiance

Nouveauté des matières organiques cette année aussi, la laine bouclée qui donne de la texture à votre décor sur toute l’année désormais.  Déclinée en kaki et vert minéral, elle sera la touche de douceur pour votre intérieur. En coussins, en assise, en plaid, elle vous apportera de la douceur.

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Le verre est décliné dans un style transparent ou dépoli, dans des formes arrondis proche d’un graphisme naturel.

Le laiton est mis à l’honneur encore une fois cette année dans le luminaire. Plus brillant et pour des pièces de plus en plus imposante, il offre une certaine classe dans la finition des décorations d’intérieur. Déclinée également sous d’autres formes, il reste une matière préférée des designers.

5 – les objets indispensables

Bougeoirs, vases, pieds de lampe et tables d’appoint se transforment en sculptures modernes et rythment vos mises en scène sur le mobilier, la table basse ou dans la bibliothèque. A choisir en blanc, noir ou beige pour accentuer l’esprit graphique de chaque pièce.

Maison du monde

Les miroirs prennent en tailles !!! Plus large et plus haut, ils deviennent un élément à part entière sur un mur. Formes Graphique ou organiques, on adore l’impression d’espace qu’il apporte désormais à notre intérieur.

Homelisty

Les bougies sont torsadées cette année, déclinées dans les couleurs pastel, elles se déposent partout, en tas, mal rangé. Fleuries, ou de formes organiques, elles doivent fondre dans votre déco, comme un élément naturelle à votre ambiance d’intérieur.

La Sculpture est obligatoire dans vos étagères pour cette 2022, sur une table de coin, dans un coin de salon…Elle doit apporter de la hauteur et une touche à votre décoration. Suivant votre style, elle sera plutôt minérale ou organique.

Les imprimés africain ne sont plus à présenter. Grand présent depuis 3 ans dans l’aménagement d’intérieur, il a cette capacité de se réinventer dans tous accessoires, meubles et autres objets ethniques. Du total africa, à juste une touche, vous pourrez créer votre style unique.

Les luminaires XXL  de caractères, en laiton, en cannage ou en rotin, sont le must de la décoration. Moi j’adore!!! Voilà comment donner du caractère à votre salle à manger ou un haut d’escalier sans cachet….et bien d’autres utilisations. Ils sont aussi cette année une référence en décoration.

6 – les tissus

Le velours reviens en force cette année, considéré comme le tissu de nos grands mères, il se décline dans des teintes claires et douces aujourd’hui. Il s’ancre aussi bien dans un esprit vintage que moderne. Tous comme le crypton qui est un dérivé, et qui ont considérés comme des textures durable.

Une mise à l’honneur importante cette année, des matières naturelles avec un aspect brut comme le lin en tête (lin lavé, toile de lin, voile de lin, lin froissé, couleur ficelle, blanc ou teint : on aime la versatilité du lin), mais aussi le chanvre ou encore la laine (draps de laine unis, tartans rustiques chics).

Voilà, j’espère que toutes ses tendances peuvent vous inspirer à créer un intérieur apaisant, énergique, ou tous simplement vivant.

L’essentiel c’est le sentiment de bien-être que vous ressentez dans votre maison, et prendre le temps de composer, d’aménager et de profiter surtout.

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