Tous les articles par Delphine Filion

Le Mokélé-mbembé

« celui qui peut arrêter le flot de la rivière »

Et là plusieurs questions nous viennent à l’esprit….

Qu’es-ce que le Mokélé-Mbembé ? Où vit-il ? Mythe ou réalité ?

Partons à l’aventure !!!

Des récits sur le mokélé-mbembé circulent depuis près de 250 ans,

Dessin ancien des pygmées du Congo

L’environnement de cette histoire.

Nous sommes dans la forêt tropicale humide du bassin du Congo, bassin versant du fleuve Congo s’étendant sur dix pays, plus précisément dans la région du Likouala.

C’est l’une des dernières forêts originelles qui subsistent dans le monde et 80% de son territoire de 660.000 km² n’est pas répertorié, cartographiée d’après le gouvernement congolais. Cette immense forêt dense et inondée, laisse donc la place au mystère, à la création de mythe et légendes.

On sait que le climat y est resté chaud et stable depuis 200 millions d’années. Sa flore n’a pas évolué depuis l’époque du crétacé, période qui se termine avec la disparition des dinosaures.

Cette région se trouvait alors au centre de la Pangée, le continent unique qui allait se scinder en Gondwana et Laurasie, à l’origine de nos continents actuels. On trouve difficilement meilleur endroit pour fantasmer sur de mystérieuses créatures. Même si l’on peut se poser des questions sur les motivations véritables des Congolais qui soutiennent l’existence du Mokélé-Mbembé.

La communauté scientifique est unanime pour penser que la plupart des espèces animales qui nous restent à découvrir vivent là-bas, environ 10 millions.

Il ne faut pas oublier que Il aura fallu dix ans aux zoologues occidentaux pour admettre que le cheval rayé forestier que les Pygmées appelaient atti était une girafe à cou court, zébrée sur la croupe, l’okapi. De même, que le gorille de montagne n’a été découvert qu’en 1901, alors que les populations le connaissaient fort bien.

Pour notre histoire, cela fait plus d’un siècle que les Pygmées y témoignent de la présence d’un animal mystérieux fréquentant les fleuves et marécages de cette région.

Une créature énorme qui ressemblerait à un reptile avec un long cou, une longue queue et une corne qui lui servirait pour tuer des éléphants, dont ils raffolent de la moelle épinière des défenses en ivoire de celui ci. Il ne serait en aucun cas carnivore, mais plutôt herbivore, car il se nourrissait principalement des fruits en forme de pommes d’une plante locale, le Malombo.

Les autochtones insistent sur le fait que la bête est « mi-lézard », « mi-éléphant ». Sa peau est décrite comme « épaisse », telle celle d’un hippopotame, d’un rhinocéros ou d’un éléphant. Une certitude est que le mokélé-mbembé partage à la fois des caractères reptiliens et mammaliens.

Une certaine inimitié semble aussi exister entre l’hippopotame et  le mokélé-mbembé qui ne supporterait aucun autre gros animal amphibie dans « son secteur », et d’ailleurs s’il voit des pirogues, il chercherait à les soulever.

Quand il y a des hippopotames dans la rivière, ceux-ci ne se montrent pas en amont, là où règne le mokélé-mbembé.

En plusieurs siècles, plus de 50 expéditions de scientifiques occidentaux ont été organisées pour rechercher cette mystérieuse créature. Mais aucune preuve n’a été trouvée, mise à part une grosse empreinte de patte en forme de griffe enregistrée par un missionnaire français en 1776,

La fameuse empreinte

et quelques photographies floues peu utilisables, sur le monstre mythique.

Néanmoins, au même titre que le monstre du Loch Ness qui hanterait les hautes terres écossaises, les habitants de la région y croient: «Quand les gens se réunissent autour d’un feu de camp, ils parlent du Mokele-mbembe. C’est quelque chose qui fait vraiment partie de leur vie quotidienne», raconte Paul Ohlin qui a vécu plus de 10 ans au Congo et en République centre-africaine

«Je mettrais le Mokele-mbembe dans la même catégorie dans le monstre du Loch Ness, pense Bill Laurance, un spécialiste des forêts tropicales et professeur à l’université Cook d’Australie, mon sentiment est que la possibilité que cette créature existe réellement aujourd’hui est limitée. Mais, ce que l’on apprend très tôt avec la science, c’est qu’il ne faut jamais dire jamais. On continue à découvrir de nouvelles espèces».

D’autres, comme l’écrivain américain Rory Nugent parti à la recherche du monstre mythique congolais, craignent que cette région du Congo ne devienne une zone touristique comme en Écosse, une sorte de «Congo Disneyland». Organiser des expéditions pour chasser le Mokele-mbembe pour des touristes ou explorateurs du monde entier, serait une aubaine pour l’économie locale!

« On a tort, par peur du ridicule, de ne pas prêter une oreille attentive aux légendes fantastiques des hommes appelés primitifs« , commente Michel Ballot. « Elles sont basées parfois sur des êtres réels que nous classerons un jour. »

Aujourd’hui, cet animal a toujours de quoi alimenter les fantasmes, pour peu que certains tentent l’aventure pour le retrouver.

« C’est le cas de Jérôme Raynaud et Michel Ballot, biologistes, naturalistes et explorateurs , la rivière Boumba, au sud du Cameroun, serait le centre des efforts des explorateurs.

Quand bien même le Mokele-Mbembe n’existerait pas, c’est la recherche d’une nouvelle espèce animale qui les intéresse. Retour avec eux et en images sur l’histoire de cette recherche, l’histoire de l’aventure mystique du « Loch Ness » africain… » SOURCE TV5 MONDE/AFRIQUE

Mais il n’existe pas de véritable preuve physique, ni de photographie incontestable de l’animal mystérieux, malgré les efforts des cryptozoologues.

Alors à vous de croire ou ne pas croire à l existence du dernier dragon d’Afrique.

OBABI

Handmade with love

Tya Clair Meyer- créatrice de Obabi

O – Origine. Quel est la vôtre ?

Pour parler d’origine, dans mon cas il faudrait rajouter un S.

Mon père est suisse et ma mère était métisse libanaise – libérienne. Je suis née en Côte d’Ivoire et j’ai grandi dans ce beau pays jusqu’à mes 16 ans…

Lorsque j’ai quitté la Côte d’Ivoire, je suis allée m’installer à Zürich pour passer mon bac, le début de ma jeune vie d’adulte s’est donc faite la-bas et je ne suis plus revenue en Côte d’Ivoire qu’à 26 ans. 10 années pendant lesquelles je me suis formée et ai commencé ma carrière professionnelle, entre la Suisse, mon point d’ancrage, puis la France et l’Espagne.

B – Babi. C’est en référence à Abidjan, que vous avez choisi votre nom de marque ? Pourquoi ce choix ? Et quelles sont vos créations ?

OBABI, c’est un jeu de mot entre baby (bébé en anglais) et Babi pour abidjan. Je trouvais que cela faisait du sens étant basée à Abidjan ! 

Obabi est né à la base de l’envie de développer un univers idéal pour les enfants, vous y trouverez donc tous les éléments pour aménager une chambre ou une salle de jeux.

Mais c’est aussi un mélange des cultures qui sont les miennes. Des inspirations design scandinaves avec des touches africaines, des meubles en bois brut aux couleurs pastel, de la déco tendance avec des touches de pagne, des accessoires arty mélangeant les tissus…

Depuis un peu plus d’un an, j’ai également développé une gamme pour adultes.

 Petit à petit, OBabi propose des articles pour toute la famille!

A – Ameublement. C’est une de vos activités les plus importantes que l’aménagement d’espaces pour enfants et adultes, une chose qui vous tenez à cœur, expliquez-nous ?

Quand je suis tombée enceinte de mon aînée, j’ai dû arrêter de travailler pour raisons médicales. J’avais un poste très prenant pour une start-up locale.

C’est ainsi que je me suis plongée dans l’aménagement et la décoration de sa chambre.

À l’époque, je ne trouvais pas grand chose qui me plaise à Abidjan alors j’ai dessiné, imaginé et commencé à faire moi-même.

C’est comme ça qu’Obabi a commencé.

En 2015 j’ai commencé à produire des chaises, des tabourets, des caisses de rangement, des fanions décoratifs, coussins nuages en wax… Et petit à petit, j’ai eu des propositions d’aménagement de chambre, puis de crèches…

J’ai alors entamé une formation de décoratrice d’intérieur.

Je suis une créatrice dans l’âme, et cette nouvelle casquette me permet aujourd’hui de mieux concevoir, réaliser et visualiser tout ce que je crée.

B – Broderie. Une des touches personnels de votre activité. Vous aimez personnaliser les objets que vous créez, et faire du sur-mesure. Je pense que c’est un réel choix de création, qui est unique pour le client. La conception d’un nouveau projet fait-elle partie de votre leitmotiv de créatrice ?

Oui, mon moteur c’est la conception de nouveaux produits, je veux sans cesse innover, , surprendre et me démarquer.

Créer l’unique, le personnel est très important pour moi.

L’impersonnel vous le trouvez dans les commerces traditionnels, chez Obabi vous trouverez des créations faites à la main, avec une part de moi, et de vous.

Je travaille avec mes mains, ma deuxième maison est mon atelier. L’endroit où je laisse libre cours à mon imagination, le lieu où toute la magie d’Obabi naît. Il y a énormément d’étapes avant de sortir un nouveau produit pour enfant, notamment à cause des normes de sécurité.

Grâce à ma formation de décoratrice d’intérieur, j’ai également pu me former sur ces points qui sont essentiels dans la conception de meubles pour enfants.

I – Investissement. Vous y êtes avec l ouverture de votre boutique en ligne, il y a quelques jours. L’entreprenariat féminin est une grande réussite pour vous…un petit mot dessus ?

Obabi est en constante évolution, c’est un peu mon 4e enfant qui grandit, cette boutique en ligne marque une étape importante dans mon parcours d’entrepreneur.

Je pense qu’Obabi arrivait à un point où il devenait nécessaire d’offrir à mes clients la possibilité de connaître facilement et à tout moment les produits disponibles et de les commander en ligne, et donc sans forcément avoir à passer par moi. Il n’est pas évident de répondre aux messages et en même temps être entrain de créer et finaliser les commandes.

Au final, tout le monde y gagne! Et je suis très heureuse car les retours sont extrêmement positifs.

Entreprendre n’est jamais facile, j’ai connu des moments de solitude et je pense que beaucoup d’auto-entrepreneur(se)s sont passé(e)s par là. On se questionne, on doute, on se demande si ça va marcher. Pour ma part, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes avec qui j’ai pu échanger, apprendre et évoluer. La solidarité et l’entraide sont très importantes dans ces cas-là.

Je donne aussi de mon temps à L’AIFCI, l’association Internationale des femmes en Côte d’Ivoire.

Je participe à l’organisation des 2 marchés annuels. C’est ma contribution pour donner de la visibilité aux artisans et créateurs ivoiriens. On m’a donné ma chance au départ sur ces marchés, il me paraît juste de faire la même chose pour de nouveaux créateurs.

Petit mot de fin

Au plaisir de vous rencontrer prochainement le samedi 12 décembre 2020 à l’ancienne patinoire du Sofitel de 8h à 20h. Pour le grand marché de Noël au profit de l’AIFCI. C’est bientôt Noël, et nous pouvons être solidaire en ces périodes de Fêtes, et ce marché en est une belle occasion.

Et je terminerai par des citations motrices pour moi:

Faire ce que tu aimes, c’est la liberté. Aimer ce que tu fais c’est le bonheur”

Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous. Et ils se réaliseront sûrement.” Martin Luther King.

En attendant, faites un tour sur obabideco.com, je vous y réserve plein de surprises!

Merci pour cet interview tout en fraicheur et sincérité !! Tya nous a fait découvrir son univers créatif, aux inspirations reliés à ses goûts et ses parcours. Une belle émotion ressentie de son aventure qui est un bel exemple de la réussite et de la motivation des femmes dans le domaine du fait mains.

L’amour dans vos articles y est présent de l’idée, à la conception, et on ressent le plaisir d’offrir et de partage.

Une belle fenêtre ouverte sur votre personnalité.

Pour plus d’informations :

Facebook : https://www.facebook.com/OBabideco/

Instagram : https://www.instagram.com/obabi.deco/

Boutique en ligne : https://fr.obabideco.com/

Naissance d’un 6ème Océan en Afrique ?

Vrai ou fausse théorie ?

Un 6ème océan en formation © NASA

Nous sommes dans la région d’Afar en Ethiopie. Un endroit où il n’y a souvent aucune goutte de pluie pendant 9 mois et où les températures peuvent atteindre 50 degrés au soleil.

On l’appelle la corne de l’Afrique, parce que cet endroit a une forme de corne de rhinocéros et s’il devait y avoir un événement géologique majeur sur la terre, c’est dans cette région qu’il aurait lieu.

Pourquoi me direz vous ?

L’explication est simple : c’est là que se rejoignent trois plaques tectoniques : les plaques arabique, nubienne et somalienne. La terre est en constante mouvance, et surtout dans ce triangle vert, car les 3 plaques se rejoignent et bougent.

Mais quelque chose de grandiose est entrain de se passer.

Il faut savoir que 3 semaines après l’éruption du volcan Dabbahu en 2005, dans la région de l’Afar, au nord de l’Éthiopie, ( qui a provoqué des centaines de tremblement de terre ) le sol s’est soudainement déchiré, et une crevasse/faille de 56 km de long pour une profondeur estimée de 12 à 15 mètres est apparue par endroit.

Une crevasse qui se serait normalement formée en plusieurs centaines d’années et qui s’est produite en quelques jours seulement. Cette région possède une spécificité géologique: la vallée du Rift est un ensemble de plusieurs failles et ruptures de la couche externe de la croûte terrestre qui s’étire sur 6 000 kilomètres, partant de l’Afrique australe plus au sud jusqu’à la mer Rouge et passant sous la corne de l’Afrique. .

Un phénomène très ancien, scruté depuis les années 1970, et bien plus depuis l’éruption.

Aujourd’hui c’est une faille qui s’étend sur près de 60 km et 10 m de profondeur par endroit. Elle continue à se creuser et s’écarter progressivement de 7 à 8 mm par an, car la nature prend son temps.

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Une étude constate également que depuis deux ans, la petite plaque de Victoria, qui se trouve entre les branches orientale et occidentale du Rift en Afrique de l’Est, tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par rapport à la plaque tectonique africaine.

C’est qui a créé une friction.

Les scientifiques apprennent donc grâce aux avancées technologiques et les mesures GPS, que la croûte terrestre est entrain de se transformer en croûte océanique, comme on l’a conné sous le nom de fameuse « dorsale » tout au fond des océans.

L’apparition de cette dorsale océanique, deux plaques tectoniques en plein milieu du continent, leur font penser que tous ces événements ressemblent à ceux qui ont donnés naissance à l’Océan Atlantique, et ils pensent qu’un nouvel océan pourrait naître à cet endroit de la Terre.

La formation des dorsales océaniques – Google

Pour ces scientifiques c’est un signe clair qu’un nouvel océan est en train de se former. Un océan qui à terme sera nourri par les eaux de la Mer rouge et toute cette partie de l’Afrique de l’Est ( la Somalie, une partie de l’Éthiopie, du Kenya et de la Tanzanie) deviendra son propre petit continent.

Par contre il faudra patienter au moins 10 à 15 millions d’années avant de pouvoir se baigner dans ce nouvel océan.

Ouest France

Mais il existe d’autres théories.

Pour certains chercheurs, la naissance d’un 6ème Océan serait une utopie, et les crevasses seraient dues aux différentes grosses pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Éthiopie, et le Kenya ces derniers jours, soit 10 jours après l’éruption.

Le sismologue Stephen Hicks de l’université de Southampton, soutient, qu’il n’y a aucune preuve que l’activité sismique soit à l’origine de ce phénomène vu au Kenya. 

Pour réconcilier peut être tous les chercheurs et scientifiques, le géologue américain, Ben Andrews du Smithsonian Institut propose une autre théorie, qui est : « cette crevasse c’est probablement formée il y a des centaines de milliers d’années à la faveur de la tectonique des plaques, puis elle aurait ensuite été effectivement comblée par la cendre volcanique. Avant que celle-ci soit ensuite évacuée et engloutie par les pluies récentes. »

Mais, je veux croire en la théorie de la naissance d’un 6ème Océan en Afrique, et je suis le géologue Kényan David Adede qui nous dit :

« Historiquement, les mouvements tectoniques ont créé des zones de faiblesses géologiques remontant jusqu’à la surface, Même si elles sont souvent remplies par des cendres volcaniques, dont celles du Mont Longonot proche, La vallée du Rift coupe déjà l’Afrique en deux au rythme de 2,5 centimètres par an. À cette vitesse, la séparation entre la plaque somalienne et la plaque africaine prendra 50 millions d’années, » selon l’expert. 

Avec toutes ces données et ses informations, à vous de vous faire votre propre opinion, mais une chose de sûr, c’est que le planisphère actuel ne ressemblera pas à celui qui existera dans 50 millions d’années. Bien sûr à cause des plaques tectoniques qui bougent d’une part, mais aussi à cause du réchauffement climatique de la planète qui accélère la fonte des glaces, et pour finir, la pollution de l’air, la pollution matériel…..

MISSOUWA

Qui se cache derrière Missouwa ? Apprenons en plus, sur cette créatrice de talent aux multiples dons.

Derrière Missouwa se cache une maman de 3 magnifiques princesses, cadre RH dans une grande entreprise, Hermance Kadio N’Guessan.

Missouwa est né de ma passion des pagnes traditionnels, de mon désir de les promouvoir et de valoriser les talents de nos tisserands.

Je suis donc à la fois salariée et entrepreneur et j’adore ce que je fais dans les 2 domaines, même si ce n’est pas toujours facile😊

Hermance Kadio N’Guessan ( Créatrice de Missouwa depuis 2016 ), ici avec des femmes tisserand du burkina fasso

M – Missouwa. Donnez-nous la signification ? Et pourquoi ce choix ?

[Mi Sua] signifie « ma maison » en Baoulé. Le nom de la marque a été inspiré par mon époux, lui-même Baoulé.

Ce choix cadrait complètement avec l’activité de petits meubles, linges de maison et décoration de maison en pagnes tissés traditionnels avec laquelle Missouwa a commencé en 2016.

Pour la petite histoire, j’ai commencé chez moi. En rentrant en 2012 en Côte d’Ivoire, je me suis dit que c’était bien dommage de ne pas utiliser nos pagnes traditionnels si beaux et si solides et nos beaux bois pour l’ameublement. Alors j’ai décidé de ne rien acheter d’importé et de me meubler uniquement avec du fabriqué local.

C’est ainsi qu’a commencé cette belle aventure ! Ma maison en est le témoignage : tabourets, fauteuils, coussins, rideaux, nappes, lampes…le musée des 1ers objets Missouwa J

I – Inspiration. Comment vient-elle ? Êtes-vous la seule à décider des choix de créations ?

L’inspiration ? J’ai l’impression qu’elle est toujours là !(rires)

Mes filles m’inspirent, mon mari m’inspirent, les pagnes m’inspirent, les perles m’inspirent, les objets de tous les jours m’inspirent…

Je pense que j’ai des idées pour plusieurs années! 😊

Quand je pense à une nouvelle création, je demande souvent l’avis de mon mari, et même de mes enfants qui ont parfois de super idées !

S – Solidaire. L’êtes-vous au quotidien ? Je parle dans le travail et ensuite de la femme….

Je pense l’être dans ma façon de vivre et de travailler au quotidien, que ce soit au bureau ou avec les artisans avec lesquels je travaille.

La période Covid a été très difficile pour tous, particulièrement pour les artisans.

En avril 2020, Missouwa a organisé une vente solidaire. Une grande partie de cette vente a permis d’aider symboliquement (l’équivalent de 2 sacs de riz) une quinzaine d’artisans (tisserands, menuisier, ébéniste, bronzier, teinturier, tapissier, tailleur, brodeur, électricien,…) qui participent à la création de la valeur Missouwa.

Je suis solidaire des femmes, je crois en cette capacité que nous avons à nous dépasser dans toutes les circonstances et soutiens quand je le peux toutes les initiatives de femmes qui ont du sens pour moi.

S – Sourire. Vous l’avez en général dans la vie ? Vous êtes plutôt quelqu’un d’optimisme ou de pessimiste ?

Toujours le sourire ! Je suis une personne très positive.

Quelques soient les circonstances, je garde la foi et je sais qu’il y a toujours des solutions. Je me dis toujours que lorsqu’il y a quelque chose qui ne se passe pas comme je voudrais, c’est qu’il y a encore mieux qui m’attend devant.

Une manière de voir les choses que j’ai appris d’un de mes livres préférés, L’Alchimiste de Paulo Coelho.

Je suis persuadée que lorsqu’on pense positif, on attire les « bonnes ondes » et certaines situations qui peuvent paraître très compliquées arrivent tout de même à se décanter.

O – Organisations. Aidez-vous des Organisations, des associations caritatives en général ? Et qu’es-ce qui vous touche en général ?

Je suis membre de la Fédération Ivoirienne de Textiles Traditionnels (FITT) qui est composée uniquement de tisserands et ou d’artisans textile, à l’exception de Missouwa qui ne fabrique pas de tissu mais transforme le pagne traditionnel.

Je suis particulièrement touchée par la situation de nos artisans, qui ont un savoir-faire extraordinaire qui malheureusement ne leur permets pas de vivre correctement.

Aujourd’hui, de plus en plus de techniques de tissages se perdent car l’activité rapporte peu et beaucoup de jeunes n’ont plus le courage de tisser ou d’apprendre ce métier.

Certains préfèrent essayer d’aller se « chercher en Europe » au péril de leurs vies pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles.

Avec la Fédération, nous essayons de motiver au mieux les jeunes tisserands, de leur donner des perspectives de développement.

U – Univers. Définissez le vôtre en 3 mots ?

Ma famille, Missouwa, mon travail

W – Wax. Vous l’utilisez dans vos créations, ainsi que le tissage africain. Es-ce pour les traditions de fabrication, l’histoire derrière tous cela, ou pour une reconnaissance de la créativité africaine, de sa culture dans le choix de matières que vous faîtes ?

Je n’utilise pas de wax, mais plutôt du pagne tissé traditionnel.

Chaque pagne est unique, car entièrement fait à la main. Nos pagnes traditionnels ont tous une histoire, ils sont tous le témoignage de la créativité et du savoir-faire de nos artisans. Missouwa essaie de valoriser ce magnifique travail, représentatif de nos cultures, de nos coutumes.

Le pagne tissé est pour moi une matière noble, riche, et aussi très adapté pour de nombreux articles : tissu d’ameublement, lampes, linge de table, lampes, écharpes, accessoires.

Je dis parfois que les pagnes me parlent 😊. Lorsque je les travaille, je fais toujours attention à la découpe pour ne pas les « blesser ».

A – Afrique. Parlez-nous en, quels sont vos espoirs pour elle, pour ces générations futures?

Que nous soyons fiers de consommer nos produits locaux et de fabriquer des produits modernes avec nos matières locales.

Cette année, mes filles m’ont donné l’idée de faire des trousses à l’approche de la rentrée, en me disant « Maman, on préfère avoir une trousse Missouwa qu’une trousse achetée au supermarché ». Mon atelier est d’ailleurs devenu leur magasin quand elles cherchent un cadeau pour leurs amis ! 😊

Je suis très fière de leur avoir transmis cet amour pour nos produits « Made in Côte d’Ivoire ».

Petit mot de fin et bonus client


« J’aimerai encourager tout le monde à consommer local. Cela permet d’aider nos artisans, de faire vivre des familles entières, de scolariser des enfants et de valoriser nos richesses et savoir-faire. »

Rdv au Bushman les 5 et 6 décembre pour découvrir les merveilles de Missouwa! 😊 »

Expo Missouwa les 5 et 6 Octobre au Bushman Café

Un cache-nez en pagne tissé 100% coton sur présentation de l’article !!!

Pour plus d’information :

Contact : 00225 48 49 97 02

Facebook : https://www.facebook.com/Missouwa-

Instagram : https://www.instagram.com/missouwa_home/?hl=fr

WINSOCKS BRAND

Kouadio Brou Charles-max Manager général de la marque qui existe depuis le 15 Avril 2018

W – Winsocks brand, les chaussettes gagnantes en français. Pourquoi avoir choisi ce nom pour votre marque ?

A la base c’était Winner socks, je me suis dit que nos clients sont des victorieux, et un ami m’a dit « ça fait long », Il m’a alors proposé Winsocks.

J’ai tout de suite validé.


I – Inspiration. Comment vous est venue l’idée ?

J’étais à la recherche d’un produit petit, léger qui ne s’essaie pas avant l’achat, avec une touche africaine.

Je me suis rendu dans une grande surface pour l’achat de chaussettes je n’y ai vu que des chaussettes standard ou de couleur unie.

Étant un anti conformiste, j’ai eu l’idée de vendre l’Afrique à travers des chaussettes .


N – Novateur. C est une idée qui n’avait jamais été exploitée, de customiser des chaussettes ethnique. Qu’y avez-vous apporté de plus ? Et voulez-vous en faire une référence haut de gamme ?

La chaussette étant un sous-vêtement négligé, je me suis dit que je pouvais faire connaître la Côte d’Ivoire 🇨🇮 et la culture Africaine à travers la chaussette car derrière chaque motif et chaque couleur se cache un sens .

Bien sûr, que je veux en faire une marque de référence, de tel sorte qu’un client qui achète nos produits, sache que c’est de la Côte d’Ivoire 🇨🇮 et surtout proviens d’Afrique.

L’objectif premier étant de faire connaître mon pays et l’Afrique .


S – Source. Quel est la source, l’origines culturelle du logo que vous utilisez ?

Nous utilisons la couronne comme logo, la couronne c’est la royauté, l’autorité et l’élégance du pouvoir .

En pays Akan (un peuple vivant en Côte d’Ivoire 🇨🇮 et au Ghana 🇬🇭), les rois sont généralement couronnés et en pays Akans le roi a l’autorité sur son peuple .


O – Organisations. Êtes-vous associé à une organisation ? Et Soutenez-vous des associations, et si oui dans quels domaines et pourquoi ?

Pour l’instant Non, mais nous y pensons, car il est important de donner du sourire autour de soi .

Mais mon cœur balance pour une planète verte et pour l’éducation.


C – Couleurs. Vous êtes couleurs ou plutôt noir/blanc ?

J’opte pour le blanc que le noir.


Le blanc c’est la pureté, le succès, la gloire tandis que le noir c’est le mystère, le secret…

Et je suis ouvert d’esprit écoutant les autres


K – Kaléidoscope. Pouvez-vous nous citer vos différentes créations ?


Nos chaussettes : Adinkra – Ba Ou li – WARANIÉRÉ – Mwentoma et Allons à Gagnoa

S – Souhait. Pour finir, votre souhait pour 2021, pour votre marque et la génération future ivoirienne ?

La grâce de Dieu, l’inspiration et le succès.

Nous devons consommer le made in Africa et de croire en l’Afrique .

Petit mot de fin

« Je remercie Le coin des artisans d’Abidjan CI pour cette interview et pour l’intérêt qu’elle porte aux Entrepreneurs Artisans, Bonne continuation. »

Merci Kouadio Brou Charles-max d’être sortie de l’anonymat pour nous. Nous savons désormais qui est derrière et les significations de la chaussette WINSOCKS. Je vous souhaite une belle et longue continuation et pleins d autres chaussettes !!!

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 49 17 70 90

Facebook : https://www.facebook.com/Winsocks-brand-307659113206081/

Instagram : https://www.instagram.com/winsocksbrand/?hl=fr

VAHINY

Raseta Sary – Créatrice de VAHINY

Je me nomme Raseta Sary (sourire). Je suis Malagasy (Madagascar) et je vis en Côte
d’Ivoire depuis 1989.

V comme Vahiny. Quelle est la signification et pourquoi ce choix ?


Vahiny signifie « Etranger » en Malagasy et j’ai choisi ce nom parce que j’estime que nous sommes tous étranger quelque part ou à quelque chose, alors découvrons…


A comme Afrique. L’Afrique a-t-elle une grande importance dans le choix de vos matières et de vos créations ?


L’Afrique occupe une grande place dans ma vie !

Je suis Africaine de par mes
origines et j’ai toujours vécu en Afrique continentale d’où mon envie de décliner le pagne, les tissus
tissés, le lambaoany comme on le dit en malagasy… dans mes créations pour faire découvrir nos
richesses.


H comme Humanité. Votre espoir pour les générations futures quel serait il ?


J’aspire à un monde meilleur et de partage. Et si partager un sourire peut
changer quelque chose, alors n’arrêtons pas de sourire
.

Mon espoir pour les générations futures est
que celles-ci puissent garder cette singularité ethnique qui fait de l’Afrique ce qu’elle est et qui la
distingue des autres.


I comme Inspiration. Comment vient elle ? Et l idée des montres avec bracelet wax ?


Je créé au feeling. Et je m’inspire beaucoup des accessoires et gadgets existants
puis que je customise beaucoup.

D’où l’idée de la montre avec le bracelet en pagne, un accessoire du
quotidien avec du pagne pour les personnes qui veulent marier les couleurs avec leur tenue ou pour
ceux qui préfèrent juste une touche de pagne.


N comme nouveauté. Vous en avez de prévu pour 2021?


Comme je l’ai dit plutôt, je créé au feeling du coup 2021… c’est encore loin lol.


D’ici là, je viens de sortir mes chapeaux avec la touche de pagne (mixte) ; donc les messieurs auront
des cadeaux pour Noël (Mesdames et messieurs, le choix s’offre à vous).


Y comme Ya fohi. Comme on dit ici y a rien…Dans la vie de tous les jours, vous êtes quelqu un de fonceur, droit au but ou non, plutôt dans l’attente ?


Y comme Y a fohi. Je suis plutôt fonçeuse « allons seulement », « c’est devant qui est bon », mais je
ne pense pas l’être à l’extrême car je pense avoir le sens de la réserve et trouver le juste milieu.

Petit mot de fin

Merci à tous ceux qui m’ont aidé à concrétiser mes rêves et qui continu de me soutenir en particulier ma famille.


Merci à Delphine ( le coin des artisans d’ Abidjan) pour cette lucarne que tu offre aux créateurs et artisans et surtout d’avoir pensé à moi pour cette interview, ce fut un réel plaisir!😉

Merci Raseta d’avoir répondu à mes questions, nous en connaissons plus sur toi. Nous te souhaitons pour ses fêtes de Noël de belles ventes et encore plus de créations pour 2021.

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 87 15 95 66

Facebook : https://www.facebook.com/Vahiny-

Noël 2020 sur babi

On y arrive doucement, les magasins remplissent leurs rayons de jouets, de décorations, de gourmandises en tout genre.

Un vent de Noël 🎄 souffle sur Abidjan.

Un moment unique de convivialité, pour se retrouver en famille, auprès des gens que l’on aime, réunis autour du Sapin qui rassemble.

Sa décoration est donc très importante, car elle représente votre maison votre personnalité, il peut être traditionnel, ou plutôt original. Moi je vais vous proposer de faire votre sapin et quelques autres décorations de la maison, en version wax, jutes,…pour une ambiance ethnique très chaleureuse.

On commence par le sapin, branches de bois ou en palettes, filao ou sapin naturel, on y va de son goût et de son choix, tant que ce n est pas du plastique….

Et ensuite les boules que nous ont confectionnées les artisans d’Abidjan :

Plus original que les boules, ils ont fait également des objets à suspendre aux formes et symboles de Noël :

Elles peuvent aussi être personnalisées :

Vous commencez à penser Noël en wax ?

Allez, on continue sur notre lancement, avec la crèche pour ceux qui en mette une.

Dans la ville de Khorogo, les artisans locaux fabriquent de très belles crèches en poterie, puis elles sont peintes très finement de couleurs vives. Des crèches que vous trouverez facilement au C.A.V.A d’Abidjan en zone3, pour compléter notre sapin ethnique.

Ou en bois brut. Cette crèche est principalement utilisée dans les lieux de culte et est souvent de grandes tailles. Un travail minutieux, et très détaillé. A trouver ou commander également au C.A.V.A d’Abidjan en zone3.

Je trouve les 2 magnifiques, personnellement.

Les petits « papa Noël » en mode colon du C.A.V.A d’Abidjan, perso j adore !!! A mettre au pied du sapin, ou à intégrer dans la décoration de la maison, c’est la petite touche souriante, et fun.

Pour la porte d’entrée, la couronne se ré-invente avec des chutes de pagne, des morceaux de jute, superbement bien pliés, et l’effet est juste whaoo !!!

On peut même y rajouter des petites touches tendance, comme par exemple avec des barrettes en pagne, ou d’autres accessoires décoratifs naturels.

Et bien sûr plein d autres décorations plus originales, les unes que les autres pour décorer votre intérieur !!!

La chaussette du père Noël

Les petits sapins et étoiles de Noël sont déclinés en pagne, en bois ou en tissus

Les petits fanions en jute, ou le sac du père Noèl, finiront votre touche ethnique pour une décoration réussie.

Et pour finaliser le tout, optez pour une décoration de table tout en douceur et festivités, avec des assortiments de porte couvert, chemin de table, sets de tables, ou vaisselles ethnique que vous trouverez chez nos artisans, où les concepts stores dédiés aux handmade locale.

Prenez soin de vous, je vous souhaite de passer de belles fêtes, et le principal reste de se retrouver tous ensemble dans la paix, l’amour, et la joie.

Les artisans et concept store présents dans cette article sont :

  • Le C.A.V.A

– L.E creations

– La Fabrique

– Aya de Cauville

– Maneïma création

– C.Wood

– Mimi JOLY

– Flawasse

– Obabi

– Missouwa

Noêl 2020 : Notre sélection des plus belles et des plus originales bûches d’Abidjan

Nos pâtissiers locaux proposent cette année, aux gourmands et aux gourmets une jolie sélection de bûches de Noël 2020.

Après une année tumultueuse, ils y ont mis toutes leurs bonnes volontés pour vous faire plaisir, et mettre des étoiles sur vos papilles et dans vos yeux. Aux amoureux des goûts traditionnels, où pour les amateurs de saveurs originales… Nous avons choisi pour vous les plus goûteux et les plus talentueux….

C’est simple, vous y trouverez forcément votre bonheur ! 

Ma préférence numéro un va sans aucun doute, à La pâtisserie fine « Nougatine » qui m’a émerveillée avec sa bûche « Guirlande« . leur chef amoureux des gâteaux, vous propose de composer vous même vos saveurs en choisissant les boules de Noël, aux goûts subtils de Litchi, de marron, de cheesecake, de citron, chocolat blanc et tonka….allez je ne vais pas tous vous dire aussi,… une réelle découverte à la commande.

Et bien sûr également des bûches plus classiques, pour les affectionnados des traditions, avec toujours des saveurs revisités et des formes gourmandes.

Bûche de Nougatine pâtisserie fine

Je met en coup de cœur number one également la pâtisserie « Pistache&chocolat » , qui a fait une bûche 100% locale et 100% naturelle comme toujours. Moi qui valorise en générale le fait-main et la créativité, je fais entièrement confiance à cette artisan pâtissier pour un voyage gustatif garanti aux saveurs de la Côte d’Ivoire, avec sa bûche 1,2,3, Soleil, à la mangue, passion, bissap….. Petit info intéressante : Pour toutes commandes de bûches passées avant le 15 décembre, 10% de remise sur les prix !!! Noël magique

La Bûche Pistache&Chocolat : 1.2.3. Soleil

Mais aussi dans un même esprit plus oriental ( que j’aime beaucoup aussi), la bûche Nuit d’Orient, qui nous fait voyager au pays Des cèdres… Glace artisanale parfumée à la rose et à la fleur d’oranger, chantilly et ses éclats de pistache du Liban, hummmmm

La bûche Nuit d’Orient de Pistache&Chocolat

Mon 2ème prix ( hi hi, oui comme pour une compétition) est pour la cake designer Laura Coppetti  » Cake design by Laura », qui m’a bluffée avec son « village de Noël«  composé de génoise, mousse, chantilly et ses petits sablés. Un univers festif et qui donne envie d’y croquer sans modération.

Pour sa bûche, elle nous propose « un chalet Tiramisu«  qui donne vraiment envie avec ses petits boudoirs bien alignés.

Chalet Tiramisu de Cake design by Laura

Deuxième à égalité, j’ai choisi la pâtisserie Zes’t, qui nous propose de faire pour ce mois de décembre, des escales de Noël pour chaque saison de l’année. Ce jeune pâtissier, nous fais découvrir depuis 2 ans, son univers gourmand, contemporain et épuré, avec des saveurs originales, des biscuits imbibés, des glaçages à la rose…..et pleines d’autres associations de gourmandises . Cela vaut bien un coup de cuillère.

Il était impossible de ne pas avoir sur le podium, la pâtisserie, chocolaterie, brasserie Kayser, internationalement connu, pour sa qualité de produits, son irréprochable régularité et les goûts soigneusement choisis et équilibrés. Cette année encore un ravissement des papilles et des yeux !!! Avec des formes épurés et modernes, Sous les palmiers, avec la bûche glacée des tropiques à la coco et passion, ou dans la savane avec la bûche Léopard et son biscuit Joconde sublimé par le cacao,

les bûches Kayser trôneront fièrement sur votre table de Noël, pour finir tout en beauté ce réveillon.

Et pour finir cette sélection, mon choix c est porté sur la Pâtisserie Abidjanaise, qui reste une valeur sûre de la pâtisserie sur la Côte d’Ivoire, et qui nous régale depuis 1960. Cette véritable institution boulangère et pâtissière, vous a concocté des goûts simples mais assurés. La bûche Abidjanaise gourmande à souhait avec des goûts de caramel, poires et amande, et la bûche Royal Fraisier aux parfums et saveurs de fraises bien sûr, mais aussi d une ganache chocolat blanc et un craquant aux pistaches..

Voilà, j’espère que cette sélection vous aura aidé, et comme on dit, « Tous les goûts sont dans la nature », alors à vous votre choix, vos envies, et surtout prenez soins de vous, faites vous plaisir surtout et je vous souhaite de passer d’excellentes et belles fêtes de Noël et de fin d’année.

LEMON

Anne-Sophie, créatrice de LEMON

Miss Lemon devenue Lemon. Avant le décryptage de votre marque, parlez nous de vous ? Un bref descriptif de présentation, qui est derrière la marque ? Et pourquoi avoir changé le nom, est-ce dû à la maturité ?

Franco-Ivoirienne, passionnée par la nature et les animaux.. une rêveuse dans l’âme !


Des années sont passées depuis les débuts de cette aventure. « Miss Lemon » a non seulement évolué, changé de statut, mais est également devenue la maman d’un adorable petit bout (ma plus belle création) qui sera très bientôt grand frère !

La diversité de mes créations, l’envie constante d’apprendre de nouvelles techniques, d’élargir le champs des possibles.. nouveaux challenges, nouveau nom !

L – Lemon. Qui veux dire citron en français. Pourquoi avoir choisi ce fruit et l’avoir écrit en anglais pour le nom de votre marque ?


Je cherchais un nom pétillant, vitaminé, rafraîchissant.. et le citron est une de mes gourmandises ! C’est donc venu tout naturellement, et en anglais je trouve que c’est plus mélodieux .


E – Enfant. Vous créez dans cette univers…c’est votre âme d’enfant qui vous inspire ? Elle vous vient comment ?


« Un adulte créatif est un enfant qui a survécu ». Ursula K. Le Guin


Avant tout, la nature m’inspire ! Sa diversité, les couleurs, les bruits, les odeurs.. l’odeur de la pluie.. j’adore la pluie !

Suspensions-nuages et gouttes d’eaux


Ces créations sont nées de l’envie de créer un monde magique, unique, de faire revivre la nature et les animaux, sans contraintes.


M – Matières. Quelles matières premières utilisez-vous ? Et pourquoi ce choix ?


Branches, racines, fèves de cacao, pagnes, rotin, papiers.. Des matières en priorité naturelles, de préférence locales pour valoriser la richesse de notre beau pays, échapper au côté industriel, et privilégier les circuits courts !


Mais aussi du fil d’aluminium qui me permets de façonner, modeler, créer à l’infini selon vos envies.


O – Objectif. Quels sont les vôtres d’abord en tant qu’artisan et aussi les vôtres en tant que femme ?


En tant qu’artisan, créer, m’amuser, relever des défis !

Mais également contribuer à apporter de la douceur, un brin de poésie et pouvoir à terme vivre de cet art.


Quelle satisfaction de pouvoir imaginer une chose et de la matérialiser !


En tant que femme, continuer de m’épanouir artistiquement et dans ma vie de famille. Faire prendre conscience de la fragilité et de la beauté de la vie qui nous entoure.


Rêver, ne jamais m’arrêter de rêver ! Et continuer de m’émerveiller de la beauté de la vie !


N – Nature. Cette conscience de la protection de la nature et de l environnement, l’avez vous en créant vos articles ? Et dans votre quotidien ?


J’essaie d’être la plus responsable et la plus minimaliste possible (notamment dans l’emballage de mes créations).
Mon but est de recréer la nature, pas de la détruire, de redonner vie à des matières qui auraient pu être mises au rebut.


Dans mon quotidien, hormis l’utilisation de cotons, essuie-tout et couches lavables, je m’efforce de limiter au maximum le superflu (emballages, sacs publicitaires des commerces, produits industriels..) et de privilégier le « fait maison », pour la planète d’une part, mais aussi pour notre santé. Je songe même à fabriquer très bientôt nos propres produits ménagers !

Petit mot de fin

Merci à l’amour de ma vie pour son soutien indéfectible et ses superbes photos qui mettent en lumière mon travail ❤️ 


Je profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier Pathé’O et Cocody Factory qui m’ont donné de nombreuses chutes de pagnes qui m’ont permis de créer mon premier arbre et mes bouquets wax !

Et merci à l’équipe du Coin des Artisans de faire découvrir, valoriser et promouvoir les créateurs et artisans locaux ! 🙏🏼

Merci Anne-Sophie de vous être ouverte de plein cœur à nous !!! Au delà de nous faire rêver, nous avons découvert que LEMON est plus qu’une marque, c est vraiment l’imagination, le rêve, la douceur d’une femme. Je suis rentrée complètement dedans, et j adore votre fantaisie et votre univers !!! Belle continuation à vous.

Pour plus d’information :

Instagram : http://lemon_abidjan

Génération sans gluten

Une croissance irréversible et impressionnante des aliments sans gluten dans le monde occidental.

Tous d’abord, vous vous demandez, c’est quoi le Gluten ?

Le gluten (du latin glu – colle) est une substance qui a été découverte au 18ème siècle, c’est un mélange de protéines élastique et visqueux qui se trouve dans plusieurs céréales, dont le blé, l’orge, le kamut, l’avoine, l’épeautre et le seigle. Elle est utilisés surtout pour les produits panifiés, mais également dans 70% des produits alimentaires transformés qui sont en ventes. Si le gluten se cache un peu partout, dans les produits céréaliers à base de blé mais aussi dans des produits plus inattendus comme la crème fraîche allégée et le chocolat, il existe tout de même, bon nombre de produits qui sont dépourvus de gluten.

Il faut savoir que Le gluten n’est pas une substance indispensable à la santé et il peut être supprimé des repas et goûter sans soucis .L’essentiel est d’équilibrer globalement l’alimentation en supprimant des produits sans gluten (pain et pâtes à base de riz, de maïs) et privilégier des féculents autorisés (pomme de terre, patate douce, riz, polenta, etc), comme remplaçant. Le gluten proprement dit n’est pas présent dans les céréales, il se forme lors de la fabrication de la pâtes, quand on mélange avec de l’eau la farine obtenue après mouture des graines.

La cause

Au delà d’une tendance, où d’un effet mode (vous me direz), le phénomène sans gluten dépasse largement la sphère limitée des intolérants (atteints de maladie cœliaque) et des allergiques. Pour exemple, il y aurai aux Etats-Unis 25 millions de consommateurs du « sans gluten », pour 12 millions en France. (source : observatoire des aliments).

Ce nombres de personnes qui souffrent de problèmes digestifs est important, et à terme ils finiront tous par tenter la « solution » du sans gluten. Donc un marché en pleine extension.

Economie gouvernement

Plusieurs autres facteurs expliquent cette évolution également :

  • les malades cœliaques sont de plus en plus nombreux (ou de mieux en mieux dépistés) ;
  • une partie de la population indique se sentir mieux en limitant sa consommation de gluten (la question d’une « sensibilité au gluten » distincte de la maladie cœliaque se pose au plan médical) ;
  • l’exclusion du gluten (et d’autres aliments) est une recommandation  faite aux patients souffrant de maladies auto-immunes afin d’en limiter les symptômes ;
  • la réglementation tient davantage compte des consommateurs allergiques et élargit les informations obligatoires en matière d’allergènes, or le gluten est l’un des allergènes les plus fréquents dans notre cuisine ;
  • les effets positifs du régime sans gluten allégués par certaines stars (sportifs de haut niveau, acteurs ou influenceurs dont certains sont cœliaques) ont généré un certain engouement auprès du grand public et entraîné un effet de mode de l’exclusion totale ou partielle du gluten.

Le régime sans gluten

 Ce n’est pas un régime très simple à mettre en place car il faut souvent modifier ses habitudes alimentaires bien ancrées. Vous devez cuisiner simplement avec des aliments naturels, (fruits, légumes, viande, poisson, laitages, etc, non préparés industriellement) pour en maîtriser la composition, et mettre en valeur ce qui est autorisé au lieu d’utiliser le blé, l’orge, l’avoine et le seigle mais aussi le pain, les pâtisseries et de nombreux plats préparés (comme liant pour les sauces).

Dreamstime.com

Achetez et consommez frais : les produits bruts sont des valeurs sûres quand on veut réduire sa consommation de gluten.

Optez pour des recettes simples, assaisonnez avec des aromates et liez vos sauces avec de l’amidon de maïs ou une touche de crème fraîche.
Il est assez simple d’adapter les recettes traditionnelles : une tarte aux pommes sera préparée avec une pâte à base de beurre, farine de riz et de maïs. Les cakes se feront à base de farine de coco. La béchamel du gratin de chou-fleur sera épaissie avec de l’amidon de maïs, tout comme la préparation du clafoutis aux cerises. Crêpes et gaufres sont également facilement réalisables en remplaçant la farine de blé par de l’amidon de maïs ou de la farine de riz.

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Et pour donner du goût à vos plats, utilisaient simplement de
L’ail, de l’oignon, de l’échalote et des herbes fraîches qui ne contiennent aucun gluten.

La solution des artisans et des professionnels

Aujourd’hui la solution pour les patissiers – boulanger est d’utiliser le composé végétal compet Profi Bake (l’ingrédient idéal). Profi Bake aide les fabricants à fabriquer des produits de boulangerie sans gluten, notamment des biscuits.

Profi Bake qui a une haute teneur en protéines, est spécialement conçu pour absorber l’eau dans les produits de boulangerie. Offert sous forme de poudre légère de couleur claire, Profi Bake agit comme une farine sans gluten, mais procure en plus les bienfaits nutritionnels des fibres alimentaires et des protéines.

Il permet également aux fabricants d’alléguer leurs produits de boulangerie qui contiennent des fibres et des protéines. Il ne contient pas de soja, ni d’œufs, ni de produits laitiers, et aucun des huit allergènes les plus répandus. Il est également certifié Projet sans OGM vérifié, casher et halal, et assure la qualité recherchée par les consommateurs soucieux de leur santé.

LE PETIT COIN RECETTES

Pour le fun, voici une recette de farine de coco facile a réalisé et des recettes à faire :

Recettes – Farine de coco

Et Nicolas Beaumann, l’un des grands noms de la gastronomie française,  nous présente la tarte chaude au chocolat, à mi-chemin entre le fondant et le moelleux :

« Sans gluten, pour le plaisir de tous! »

video-recette-de-la-tarte-chaude-au-chocolat-de-michel-rostang-sans-gluten

Et si vous voulez en apprendre plus sur la 1ere chef gastronomique sans gluten, suivez ce lien :

https://www.lexpress.fr/styles/saveurs/nadia-sammut-le-sans-gluten-gastronomique_2007136.html

N’hésitez pas à m’envoyer vos impressions par mail, ou sur les autres supports sociaux. Vos commentaires et suggestions me font avancer.