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Les beurres végétaux Part 1

Dans la cosmétique

A travers mes recherches sur internet, et mes propres expériences personnelle, j ai découvert les bienfaits des produits naturels, et tous particulièrement celui des beurres végétaux.

Il faut savoir tout d’abord, que les beurres végétaux sont des produits naturels issus, des amandes, des fruits ou des graines d’une plante ou d’un arbre.

Qu’ils soient de mangues, d’avocats, de cacao, ou de bien d’autres fruits et graines que nous connaissons déjà ou non, et surtout moins nombreux que les huiles, les beurres végétaux ont des bienfaits similaire aux huiles végétales (purs ou agrémentés).

Ils sont nourrissants, réparateurs ou encore adoucissants de la peau et des cheveux.

En quoi sont-ils différents dans ce cas, me demanderez-vous ?

Tout se joue dans la texture !

Ils sont solides à température ambiante, d’où leur appellation de beurre, et en les chauffant légèrement, ils deviennent liquides, d’où l’appellation d’huile, pour en faciliter l’application sur la peau. 

Pour les récolter, les produits naturels qui nous intéressent, peuvent être pressés, ou simplement débarrassés de leur enveloppe afin de récupérer la matière. Et de même que pour les huiles végétales, certains moyens d’extractions des différents beurres végétaux peuvent nuire à leur qualité. Il faut donc choisir un beurre végétal bio, vierge, pur et de première pression à froid extrait sans solvant.

En dehors du beurre de Karité et de cacao dont on entend le plus souvent parler, l’on peut aussi se tartiner de  beurre d’amande, d’avocat, d’olive, de Cupuaçu, de Kpangnan, de mangue, de Murumuru, de Kokum, de Sal, de Tucuma… 

Si le beurre de Karité est le plus connu, il n’empêche qu’il en existe bien d’autres.

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous en présenter cinq, que nous pouvons facilement trouvé ici en Côte d’Ivoire, pur, bio, artisanal, ou que vous pourrez également faire de vos propres mains à la maison.

Allez pleins feux sur leurs bienfaits et leurs fabrications !!!

Le Karité

De loin la plus importante base de cosmétique utilisée dans le monde, de tous les beurres végétaux qui existent.

Longtemps utilisé dans les pays d’Afrique de l’ouest, les remarquables vertus cosmétiques, thérapeutiques et même alimentaires, du beurre de Karité ne sont plus à présenter, tellement les bienfaits sont importants.

Sa composition riche en acides gras essentiels, permette la construction et la protection des membranes cellulaires, les vitamines A et E aident à maintenir l’hydratation et la jeunesse de la peau, luttent contre les radicaux libres et la sécheresse cutanée, les inflammations, les altérations cutanées, améliorent l’élasticité, augmentent la teneur en collagène et permettent une meilleure cicatrisation…..

Bref le produit naturelle complet par excellence.

Avant d’en connaître sa fabrication, il faut savoir que le karité pousse à l’état sauvage en Afrique dans une zone parfois dénommée « la ceinture du Karité » (Soudan, Sénégal, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Nigeria, Burkina Faso, Togo, Bénin, Ghana, Ouganda…).

Image Google de la ceinture du Karité

L’arbre commence à produire au bout de 15 ans pour atteindre sa pleine production vers 30 ans.. il peut vivre jusqu’à 300 ans !

Pour parler de Côte d’Ivoire, c’est à la fin Mai, dans les savanes arborées, que les précieuses noix de karité commencent à tomber par dizaines au pied des grands arbres sauvages du même nom, et sous la pulpe comestible, une noix marron renfermant une amande blanchâtre qui contient environ 50% de matière grasse, et une fois transformée, donne le beurre.

Comment le fabrique-t-on ? Tout est dit dans le lien ci-dessous :

fabrication-beurre-de-karite

Le Cacao

Déjà utilisé par les Mayas et les Aztèques, le cacao qui vient d’un arbre appelé le cacaoyer, mais également connu sous le nom de Theobroma ce qui signifie « nourriture des dieux » en grec, constitue sans doute l‘une des grandes découvertes des premiers explorateurs qui ont aimé son côté stimulant, relaxant et même aphrodisiaque….Il l’appelait la boisson amère

Moins connu que le karité, la fève de cacao, nous permet d’en faire du beurre qui possède des propriétés anti-oxydantes, apaisantes et amincissantes reconnues, en plus du côté gourmand qu’il apporte aux soins de beauté qui subliment le corps et les cheveux, tous les actifs présents dans la fève.

Le beurre de cacao a une couleur blanche cassée ou ivoire. Il donne sa texture crémeuse et molle au chocolat. En plus, il résiste très bien à l’oxydation, ce qui permet de le conserver longtemps.

Le beurre de cacao possède beaucoup des bienfaits nourrissant parce qu’il est riche en matières grasses, apaisants, cicatrisants, il empêche le vieillissement précoce de la peau et favorisent le développement cellulaire en stimulant la synthèse du collagène.

Mais ce n’est pas tout ! Il agit également contre la cellulite, il re-pulpe la peau, aide à garder son élasticité, l’hydrate, la rend ferme et douce grâce aux tanins du cacao aux propriétés astringentes. Il est utilisé par ailleurs pour dompter les cheveux très secs, cassants et abîmés sous forme de masque après shampooing. Son utilisation la plus commune soigne les lèvres gercées sous forme de stick.

Il est bien connu que le chocolat rend heureux, mais on ne sait pas forcément pourquoi, au-delà du plaisir évident que procure le fait de manger du chocolat, le beurre de cacao contenu dans le chocolat augmente les niveaux d’endorphine et de sérotonine dans le cerveau, ce qui améliore l’humeur générale.

L’une des meilleures façons de profiter des bienfaits du beurre de cacao, c’est de faire le votre :

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La Coco

La coco est un cadeau de la nature dont il ne faut pas se priver. En effet, que ce soit simplement pour nourrir son corps ou pour soigner naturellement des problèmes de peau, le beurre de coco a beaucoup à vous offrir.

Le beurre de coco ou huile de coco, ici on parle vraiment de la même chose. La chair de noix de coco râpée et pulvérisé dans un robot ou blender, et devient ainsi un beurre lisse et crémeux.

Tous comme le karité, les vertus de la coco ne sont plus à démontrer, et ayant passé des tests cosmétiques, il est 100% sûr pour un usage sur la peau.

La coco est un soin naturel et efficace.

Les beurres de coco ont de nombreuses vertus pour la beauté de votre corps et répondent aux différents besoins de notre peau tels que : Antirides – Anticernes – Après-rasage – Cicatrices – Régénération cellulaire – Antibactérienne-Antimicrobienne – Nourrissant – Réduit les Vergetures – Réduit la cellulite- Redonne élasticité et souplesse à la peau – Apaise les Coups de soleil.

Cela dit, pour bénéficier pleinement de tous leurs bienfaits, faites attention de bien choisir un beurre de coco à usage cosmétique et non-comédogène (Le terme comédogène fait référence à un produit générant la formation d’imperfection de type points noirs, autrement dit de comédons. A l’inverse, une texture qui ne bouche pas les pores de la peau est appelée non-comédogène.).

A l’instar de l’huile de coco, il faut distinguer le beurre de coco alimentaire du beurre de coco cosmétique. Le beurre de coco alimentaire est un beurre de cuisine, il sert à faire revenir des aliments. A l’inverse, le beurre cosmétique a été spécialement conçu pour être appliqué sur la peau, sa composition varie légèrement du beurre alimentaire.

En effet, c’est l’assurance d’utiliser un véritable produit cosmétique et non un beurre de cuisine.

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L’avocat

Dans l’inconscient collectif, l’avocat est fortement recommandé pour garder la forme.

Ce fruit au goût et à la texture si particulière est en effet riche en acides gras, en protéines et en vitamines. On ne recommande jamais assez d’en consommer régulièrement.

L’avocat est le fruit de l’avocatier, qui est un arbre subtropical originaire du Mexique et d’Amérique du Sud. Selon des chercheurs, la chair du fruit était utilisée par les Aztèques pour protéger leur peau contre les vents desséchants. Ils l’appliquaient également sur leurs cheveux pour en accélérer la pousse.

Il en existe environ 500 variétés produisant des fruits de tailles différentes. Cela peut aller de petits fruits rappelant des œufs à des fruits lourds ressemblant à des poires.

Les avocats sont extrêmement nutritifs et riches en huile.

En réalité, le noyau est encore plus riche et bénéfique pour nous que la chair du fruit en lui-même. Pour se faire une idée, 70% des acides aminés du fruit se trouvent… dans le noyau. Il traite les maladies, protège le système immunitaire et prend grand soin de votre peau. Mais aujourd’hui on s’intéresse à sa chair.

Le beurre d’avocat va aider votre peau à reprendre de la tonicité, de la douceur et de l‘élasticité. Il peut être très utile pour traiter les rides ou les démangeaisons. De couleur verte et à la douce odeur d’avocat, c’est un régal pour les peaux sèches comme soin nourrissant, réparateur et protecteur.

On l’utilise principalement pour le soin des cheveux secs, ternes, cassants et indisciplinés, car il possède des propriétés nourrissante, adoucissante et fortifiante. De plus, le beurre étant peu comédogène, toutes ces substances pénètrent facilement dans le cheveu.

Pour une meilleur assurance d’avoir un bon beurre d’avocat, le fait maison est encore mieux, par ici une petite recette :

FAIRE SON BEURRE D’AVOCAT

La mangue

Le manguier, qui est le plus grand arbre fruitier du monde, pousse à l’état sauvage en Inde. De nos jours, il est cultivé dans tous les pays tropicaux.

La mangue, est comestible et est apprécié pour son goût désaltérant et sucré ainsi que pour sa teneur en vitamine Son noyau est également très utilisé car il permet de tirer, ce que on appelle le beurre de la mangue.

Ce beurre est utilisé dans les produits cosmétiques ainsi que dans le domaine culinaire, notamment dans la fabrication du chocolat.

Au cœur de la mangue se trouve un noyau plat contenant une graine (ou amande) qui, une fois pressée, produit un beurre.

Ce sera un ingrédient phare de vos recettes cosmétiques, pour ses propriétés nourrissantes et adoucissantes. Il servira en cas de peau asséchée pour laisser votre peau douce, souple et ferme, pour les cheveux secs et crépus, il apportera brillance et préviendra de la formation des fourches, mais aussi en cas de vieillissement de la peau, pour lutter contre les rides.

Incorporé à vos préparations, ce beurre donnera une texture inégalable à vos émulsions.

Voici votre tuto pour faire un bon beurre d’avocat naturel à utiliser pur, où en complément de vos soins :

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PETITS CADEAUX

Je vous joint le tuto pour faire également votre propre gel d’Aloe Vera que vous pouvez rajouter dans la préparation de vos différents beurres, et le rendre ainsi encore plus rafraichissant, hydratant et cicatrisant :

COMMENT FAIRE SON GEL D’ALOE VERA

Pour en apprendre plus, voici différents beurres végétaux qui existent :

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PIKIN’

Une artiste-illustratrice pour moi hors norme.

A travers son travail, se dégage de la poésie, du partage, et une intensité d’émotions diverses, de part ses personnages.

Un site internet ouvert depuis quelques jours, et normalement une exposition prévue en 2021, sur la scène abidjanaise, nous ont donné encore plus envie dans savoir plus, sur la femme, ses motivations, ses inspirations, son univers. Tous ça, dans le décryptage des lettres de sa marque.

Chrystel – Pikin’ artiste

P – « Pikin’ « . Quelle est la signification ?

Pikin signifie « petit » en taki taki. Un dialecte de Guyane.

Mes personnages sont très enfantins et naïfs. Ce sont des « petits personnages »

I – Inspirations. Vous appliquez de la peinture sur du pagne, en y créant des identités imaginaires, mais très caractéristiques aux régions que vous avez choisi. C’est venu comment cette manière de créer, et pourquoi des personnages ??

Ils sont nés tout à fait par hasard car je voulais « recycler » une planche de bois que j’avais à la maison.

J’ai dessiné le premier Pikin vite fait et une amie a trouvé ça super et m’a encouragé à en créer d’autres (merci Isabelle). Pikin a ensuite évolué autant dans le format, le support et la technique. Les traits sont beaucoup plus travaillés, les regards plus profonds.

Les yeux des Pikin sont devenus ma marque de fabrique 🙂 Maintenant Pikin fait partie de moi.

K – Ku Klux Klan. Là j’utilise un symbole fort. Le racisme vous en dites quoi ?

J’ai grandi et vécu en Guyane, département multiculturel, puis en Côte d’Ivoire, puis aujourd’hui aux Îles Canaries. Je vois le monde dans sa diversité et ses richesses.

Je n’arrive pas à comprendre que l’on puisse juger les différences culturelles ou physiques.

Les différences sont des cadeaux !!

Le racisme est le symptôme d’un esprit étroit et pauvre..

I – Illustrations. Vous illustrez vos créations sur d autres supports que la toile, pourquoi ce choix ? En avez vous la demande ?

J’ai fait des tee-shirts, des magnets et plein d’autres choses mais ça reste compliqué à gérer pour tout un tas de raisons logistiques et financières. Maintenant je ne fais que des reproductions d’art.

Mes tableaux originaux sont sur toile ou pagne car je suis fan de ces tissus!

N – Naissance. On va enfin connaître la personne…..Vos origines, vos parcours, quels sont ils ?

Je suis une française qui n’a jamais vécu en France métropolitaine. J’ai grandi en Guyane. C’est un département génial qui restera à jamais dans mon ❤️.

Il y a ensuite eu la Côte d’Ivoire durant 7 années. Mon fils y est né . Ce qui m’a le plus marqué de la Côte d’Ivoire, ce sont les ivoiriens. Ils sont pleins de vie, de joie et ils ont un sens de l’humour que j’adore! C’est un peuple super attachant que j’aurais toujours dans le ❤️.

Depuis plus de 4 ans, je vis à Tenerife et j’adore cet endroit. C’est très beau. C’est un petit paradis. 

Mon inspiration reste l’Afrique. C’est tellement riche, coloré, authentique. Y’a pas son deux!

‘ Petit mot de fin. Quels sont vos espoirs pour 2021 ? En tant qu’artiste, en tant que femme ? Pour le monde ? Et les projets à venir ?


2021 je l’imagine comme un renouveau. 2020 étant pour moi et pour beaucoup, une année de destruction. 2021 c’est l’espoir , le changement, la nouveauté. 

J’ai aussi, lors de ces moments difficiles de 2020, constaté, plus que jamais, que les femmes sont courageuses et battantes.

J’espère pouvoir créer un projet autour des femmes en 2021. Je fais d’ailleurs aussi une expo en France sur ce thème en mars.

Et j’espère que je serais en Abidjan en mai/juin pour une belle exposition qui représentera le monde et sa diversité..2021 sera une belle année !

Merci beaucoup pour cet chouette interview, coloré, intense et vraiment intéressant !!! On en a beaucoup appris sur l’artiste, nous sommes fier que son parcours lui a fait découvrir notre beau pays la Côte d’Ivoire, d’où elle en a sorti toutes les beautés et les richesses, dans la simplicité et l’humilité. Personnellement je suis une grande fan et ke ne peux que vous souhaitez une longue et longue continuation dans votre créativité et votre partage .

Pour plus d’informations :

Facebook : https://www.facebook.com/Pikin.artiste/

Instagram : https://instagram.com/pikinartiste?igshid=1fay81zku8n9g

Site en ligne : https://www.pikin-art.com/

Le Mokélé-mbembé

« celui qui peut arrêter le flot de la rivière »

Et là plusieurs questions nous viennent à l’esprit….

Qu’es-ce que le Mokélé-Mbembé ? Où vit-il ? Mythe ou réalité ?

Partons à l’aventure !!!

Des récits sur le mokélé-mbembé circulent depuis près de 250 ans,

Dessin ancien des pygmées du Congo

L’environnement de cette histoire.

Nous sommes dans la forêt tropicale humide du bassin du Congo, bassin versant du fleuve Congo s’étendant sur dix pays, plus précisément dans la région du Likouala.

C’est l’une des dernières forêts originelles qui subsistent dans le monde et 80% de son territoire de 660.000 km² n’est pas répertorié, cartographiée d’après le gouvernement congolais. Cette immense forêt dense et inondée, laisse donc la place au mystère, à la création de mythe et légendes.

On sait que le climat y est resté chaud et stable depuis 200 millions d’années. Sa flore n’a pas évolué depuis l’époque du crétacé, période qui se termine avec la disparition des dinosaures.

Cette région se trouvait alors au centre de la Pangée, le continent unique qui allait se scinder en Gondwana et Laurasie, à l’origine de nos continents actuels. On trouve difficilement meilleur endroit pour fantasmer sur de mystérieuses créatures. Même si l’on peut se poser des questions sur les motivations véritables des Congolais qui soutiennent l’existence du Mokélé-Mbembé.

La communauté scientifique est unanime pour penser que la plupart des espèces animales qui nous restent à découvrir vivent là-bas, environ 10 millions.

Il ne faut pas oublier que Il aura fallu dix ans aux zoologues occidentaux pour admettre que le cheval rayé forestier que les Pygmées appelaient atti était une girafe à cou court, zébrée sur la croupe, l’okapi. De même, que le gorille de montagne n’a été découvert qu’en 1901, alors que les populations le connaissaient fort bien.

Pour notre histoire, cela fait plus d’un siècle que les Pygmées y témoignent de la présence d’un animal mystérieux fréquentant les fleuves et marécages de cette région.

Une créature énorme qui ressemblerait à un reptile avec un long cou, une longue queue et une corne qui lui servirait pour tuer des éléphants, dont ils raffolent de la moelle épinière des défenses en ivoire de celui ci. Il ne serait en aucun cas carnivore, mais plutôt herbivore, car il se nourrissait principalement des fruits en forme de pommes d’une plante locale, le Malombo.

Les autochtones insistent sur le fait que la bête est « mi-lézard », « mi-éléphant ». Sa peau est décrite comme « épaisse », telle celle d’un hippopotame, d’un rhinocéros ou d’un éléphant. Une certitude est que le mokélé-mbembé partage à la fois des caractères reptiliens et mammaliens.

Une certaine inimitié semble aussi exister entre l’hippopotame et  le mokélé-mbembé qui ne supporterait aucun autre gros animal amphibie dans « son secteur », et d’ailleurs s’il voit des pirogues, il chercherait à les soulever.

Quand il y a des hippopotames dans la rivière, ceux-ci ne se montrent pas en amont, là où règne le mokélé-mbembé.

En plusieurs siècles, plus de 50 expéditions de scientifiques occidentaux ont été organisées pour rechercher cette mystérieuse créature. Mais aucune preuve n’a été trouvée, mise à part une grosse empreinte de patte en forme de griffe enregistrée par un missionnaire français en 1776,

La fameuse empreinte

et quelques photographies floues peu utilisables, sur le monstre mythique.

Néanmoins, au même titre que le monstre du Loch Ness qui hanterait les hautes terres écossaises, les habitants de la région y croient: «Quand les gens se réunissent autour d’un feu de camp, ils parlent du Mokele-mbembe. C’est quelque chose qui fait vraiment partie de leur vie quotidienne», raconte Paul Ohlin qui a vécu plus de 10 ans au Congo et en République centre-africaine

«Je mettrais le Mokele-mbembe dans la même catégorie dans le monstre du Loch Ness, pense Bill Laurance, un spécialiste des forêts tropicales et professeur à l’université Cook d’Australie, mon sentiment est que la possibilité que cette créature existe réellement aujourd’hui est limitée. Mais, ce que l’on apprend très tôt avec la science, c’est qu’il ne faut jamais dire jamais. On continue à découvrir de nouvelles espèces».

D’autres, comme l’écrivain américain Rory Nugent parti à la recherche du monstre mythique congolais, craignent que cette région du Congo ne devienne une zone touristique comme en Écosse, une sorte de «Congo Disneyland». Organiser des expéditions pour chasser le Mokele-mbembe pour des touristes ou explorateurs du monde entier, serait une aubaine pour l’économie locale!

« On a tort, par peur du ridicule, de ne pas prêter une oreille attentive aux légendes fantastiques des hommes appelés primitifs« , commente Michel Ballot. « Elles sont basées parfois sur des êtres réels que nous classerons un jour. »

Aujourd’hui, cet animal a toujours de quoi alimenter les fantasmes, pour peu que certains tentent l’aventure pour le retrouver.

« C’est le cas de Jérôme Raynaud et Michel Ballot, biologistes, naturalistes et explorateurs , la rivière Boumba, au sud du Cameroun, serait le centre des efforts des explorateurs.

Quand bien même le Mokele-Mbembe n’existerait pas, c’est la recherche d’une nouvelle espèce animale qui les intéresse. Retour avec eux et en images sur l’histoire de cette recherche, l’histoire de l’aventure mystique du « Loch Ness » africain… » SOURCE TV5 MONDE/AFRIQUE

Mais il n’existe pas de véritable preuve physique, ni de photographie incontestable de l’animal mystérieux, malgré les efforts des cryptozoologues.

Alors à vous de croire ou ne pas croire à l existence du dernier dragon d’Afrique.

Naissance d’un 6ème Océan en Afrique ?

Vrai ou fausse théorie ?

Un 6ème océan en formation © NASA

Nous sommes dans la région d’Afar en Ethiopie. Un endroit où il n’y a souvent aucune goutte de pluie pendant 9 mois et où les températures peuvent atteindre 50 degrés au soleil.

On l’appelle la corne de l’Afrique, parce que cet endroit a une forme de corne de rhinocéros et s’il devait y avoir un événement géologique majeur sur la terre, c’est dans cette région qu’il aurait lieu.

Pourquoi me direz vous ?

L’explication est simple : c’est là que se rejoignent trois plaques tectoniques : les plaques arabique, nubienne et somalienne. La terre est en constante mouvance, et surtout dans ce triangle vert, car les 3 plaques se rejoignent et bougent.

Mais quelque chose de grandiose est entrain de se passer.

Il faut savoir que 3 semaines après l’éruption du volcan Dabbahu en 2005, dans la région de l’Afar, au nord de l’Éthiopie, ( qui a provoqué des centaines de tremblement de terre ) le sol s’est soudainement déchiré, et une crevasse/faille de 56 km de long pour une profondeur estimée de 12 à 15 mètres est apparue par endroit.

Une crevasse qui se serait normalement formée en plusieurs centaines d’années et qui s’est produite en quelques jours seulement. Cette région possède une spécificité géologique: la vallée du Rift est un ensemble de plusieurs failles et ruptures de la couche externe de la croûte terrestre qui s’étire sur 6 000 kilomètres, partant de l’Afrique australe plus au sud jusqu’à la mer Rouge et passant sous la corne de l’Afrique. .

Un phénomène très ancien, scruté depuis les années 1970, et bien plus depuis l’éruption.

Aujourd’hui c’est une faille qui s’étend sur près de 60 km et 10 m de profondeur par endroit. Elle continue à se creuser et s’écarter progressivement de 7 à 8 mm par an, car la nature prend son temps.

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Une étude constate également que depuis deux ans, la petite plaque de Victoria, qui se trouve entre les branches orientale et occidentale du Rift en Afrique de l’Est, tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre par rapport à la plaque tectonique africaine.

C’est qui a créé une friction.

Les scientifiques apprennent donc grâce aux avancées technologiques et les mesures GPS, que la croûte terrestre est entrain de se transformer en croûte océanique, comme on l’a conné sous le nom de fameuse « dorsale » tout au fond des océans.

L’apparition de cette dorsale océanique, deux plaques tectoniques en plein milieu du continent, leur font penser que tous ces événements ressemblent à ceux qui ont donnés naissance à l’Océan Atlantique, et ils pensent qu’un nouvel océan pourrait naître à cet endroit de la Terre.

La formation des dorsales océaniques – Google

Pour ces scientifiques c’est un signe clair qu’un nouvel océan est en train de se former. Un océan qui à terme sera nourri par les eaux de la Mer rouge et toute cette partie de l’Afrique de l’Est ( la Somalie, une partie de l’Éthiopie, du Kenya et de la Tanzanie) deviendra son propre petit continent.

Par contre il faudra patienter au moins 10 à 15 millions d’années avant de pouvoir se baigner dans ce nouvel océan.

Ouest France

Mais il existe d’autres théories.

Pour certains chercheurs, la naissance d’un 6ème Océan serait une utopie, et les crevasses seraient dues aux différentes grosses pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’Éthiopie, et le Kenya ces derniers jours, soit 10 jours après l’éruption.

Le sismologue Stephen Hicks de l’université de Southampton, soutient, qu’il n’y a aucune preuve que l’activité sismique soit à l’origine de ce phénomène vu au Kenya. 

Pour réconcilier peut être tous les chercheurs et scientifiques, le géologue américain, Ben Andrews du Smithsonian Institut propose une autre théorie, qui est : « cette crevasse c’est probablement formée il y a des centaines de milliers d’années à la faveur de la tectonique des plaques, puis elle aurait ensuite été effectivement comblée par la cendre volcanique. Avant que celle-ci soit ensuite évacuée et engloutie par les pluies récentes. »

Mais, je veux croire en la théorie de la naissance d’un 6ème Océan en Afrique, et je suis le géologue Kényan David Adede qui nous dit :

« Historiquement, les mouvements tectoniques ont créé des zones de faiblesses géologiques remontant jusqu’à la surface, Même si elles sont souvent remplies par des cendres volcaniques, dont celles du Mont Longonot proche, La vallée du Rift coupe déjà l’Afrique en deux au rythme de 2,5 centimètres par an. À cette vitesse, la séparation entre la plaque somalienne et la plaque africaine prendra 50 millions d’années, » selon l’expert. 

Avec toutes ces données et ses informations, à vous de vous faire votre propre opinion, mais une chose de sûr, c’est que le planisphère actuel ne ressemblera pas à celui qui existera dans 50 millions d’années. Bien sûr à cause des plaques tectoniques qui bougent d’une part, mais aussi à cause du réchauffement climatique de la planète qui accélère la fonte des glaces, et pour finir, la pollution de l’air, la pollution matériel…..

2 Part / La peinture corporelle chez les peuples d’Afrique

Je vais vous parlez aujourd’hui des dernières tribus africaine qui utilisent les peintures faciales et corporelles, celles qui sont les plus photographiées, celles qui sont les moins connus, mais qui ont toujours pratiqués cet art ancestrale d appartenance et de communication, depuis également des milliers d années.

1) Les Wodaabe

Les plus connus et les plus photographiées !!! (réputés pour être les plus beaux hommes et femmes)

Sous-groupe du peuple Peul  se sont des éleveurs nomades pour la plupart, et des marchands. Leurs migrations, les mènent à devenir, des bororos du Niger, du Tchad, du Nigeria, du Cameroun et de Centre-Afrique.

Ils se regroupent chaque année, lors de la cérémonie de la Curée qui à lieu une fois par an pendant six jours et six nuits, au festival de Geewerol qui se situe aux portes du dessert D’Agadez au Maroc.

Photo de https://www.transitionsabroad.com/listings/travel/articles/chad-wodaabe-ritual-beauty-contests.shtml

Chaque clan familial est représenté par ses plus beaux danseurs qui s’affronte dans un concours de beauté pour hommes dont le jury est constitué par les plus belles filles de la tribu. La danse, imitant la parade nuptiale des oiseaux du désert, se termine par la séduction et des échanges amoureux. Après la danse, elles choisiront celui qui, pour une nuit ou pour la vie, partagera leur couche.

Les Wodaabe admirent les visages ovales, les traits fins, les nez minces et longs et les dents blanches et régulières. Le danseur devra se farder longtemps.

Il étalera sur son visage du beurre mélangé à de l’ocre ( en général de couleur rouge ou jaune, couleur de puissance et de force, ou de bonheur, thèmes importants dans leurs danses guerrières).

Les yeux, les lèvres et les sourcils sont soulignés au charbon pour faire contraste avec leurs dents.

Et un trait jaune (couleur de joie et de bonheur), continu épouse la ligne dorsale du nez qu’il allonge.

Quelques motifs géométrique sont ajoutés pour certains sur les joues, de couleurs blanches en général.

photos à acheter sur https://www.gettyimages.fr/photos/wodaabe

Malheureusement, le côté traditionnel a perdu de son charme existentielle, car de nos jours, l’organisation de cette danse, ainsi que d’autres danses de ses peuples sont maintenant monnayé presque à chaque fois, et à une très forte demande touristique.

Photos à acheter https://www.gettyimages.fr/photos/wodaabe

2 ) Les peuples de la vallée de l’Omo en Éthiopie

Cette région porte le titre de « Berceau de l’humanité ». (pour moi les plus belles peintures corporelles )

« On dénombre pas moins de 80 ethnies vivant sur ce territoire : Dorzé, Konso, Mursis, Turkana, Nyangatom, Dassanetch, Surmas, Bume, Galeba, Karos, Tsemï, Hamers, Hamar, Arboré, Dassanechs, Bérber, Bana, Bodis, Tsemaï…  » Hans Sylvester

Longtemps isolées du reste du monde, ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que cette région reculée a pu être explorée, et donc les peuples de l’Omo sont considérés comme primitifs par le gouvernement d’Addis-Abeba, car ils n’ont jamais eu de contact avec l’extérieur, vivent de l’élevage du bétail et ont gardé leurs coutumes et leurs modes de vie ancestraux.

Pour l’ethnie des Karos par exemple, qui est la plus petite des tribus d’Ethiopie ;

« Les scarifications et les peintures qu’ils s’appliquent sur le corps ont une vraie signification sociale.

Pour les femmes, les dessins corporelles sont un moyen de s’embellir et de signifier leur envie de plaire. Les scarifications symbolisent leur maturité, sous-entendu leur capacité à procréer et à gérer un foyer.

Chez les hommes, c’est un moyen d’impressionner l’ennemi, de gagner en prestance et les scarifications qui constellent leur peau sont là pour témoigner de leur courage.

Il arrive que les enfants aussi peignent leur peau pour informer de leur appartenance à la tribu.«  Joyeux magazine

https://joyeuxmagazine.wordpress.com/category/slow-life/tribu/

Le photographe Dale Morris a réalisé également de magnifique photographie de ces peintures corporelles sur les autres ethnies de ses peuples de la vallée de l’Omo, si magnifique de beauté, en y apportant sa touche personnel…

Pour plus découvertes https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/culture-africaine/les-incroyables-portraits-des-peuples-de-lomo-par-dale-morris_3144367.html

Comme Dale Morris sur les Omo , Hans Silvester met en lumière les Surmas et le peuple Bench, des ethnies méconnues du sud éthiopien.

Selon le photographe et écologiste allemand Hans Sylvester, « LES ENFANTS-FLEURS », sont des photographies où les peintures corporelles sont mis en scène poétiquement

https://agoras.typepad.fr/regard_eloigne/2009/02/les-enfantsfleurs-peintures-corporelles-de-la-vallee-de-lomo-selon-hans-silvester.html https://enkidoublog.com/2014/09/10/autres-cultures-les-tribus-de-la-vallee-de-lomo-ou-avant-le-stade-du-miroir/

3 ) Tribu Nouba ou Nuba du Soudan

La tribu mystérieuse, où l’on connaît le moins de détails, sur leurs habitudes, leurs traditions..

On sait que ce sont des hommes fiers et courageux, mais pas des guerriers, et qu’ils ont essuyés et subis beaucoup d’invasions, de répressions aux cours de leur histoire. Qu’Ils se parent de peintures corporelles et faciales pendant des cérémonies vouées au culte de la beauté hommes et femmes.

Le terme Nouba désigne, en réalité, non pas une ethnie mais plusieurs dizaines (entre 50 à 80) de groupes ethniques distincts vivant dans les monts Nouba aux Kordofan du Sud du Soudan.

Il n existe pas de témoignages plus complet sur ce peuple que celui de Leni Riefenstahl.

De 1962 à 1977, Leni Riefenstahl actrice, photographe et productrice allemande, avait vécu comme la première femme blanche avec une autorisation spéciale délivrée par le gouvernement soudanais dans les vallées reculées du Soudan central parmi les mystérieuses tribus Nouba.

Elle y a étudié leur mode de vie et l’a enregistré sur film dans des images tellement magnifique pour l’éternité. A voir :  film temoignage des nubas de Leni Riefenstahl

En particulier, parce que les progrès de la civilisation font que le mode de vie des Nuba approche de sa fin irréversible et donne à ces documents illustrés une importance anthropologique, ethnologique et historico-culturelle unique.

https://www.christies.com/?sc_lang=en&lid=1

http://www.leni-riefenstahl.de/eng/dienubav/27.html

https://alcibiade.skyrock.mobi/3246562882-Les-Noubas-un-peuple-fier-et-courageux.html

Et nous avons également en témoignage, un documentaire visionnant sur Ushuaia, en 2017, nous en apprend plus sur ce peuple, dont les conditions actuelles de vie sont voués à disparaître avec l’avancé toujours plus rapide de la civilisation. Liens : Noubas une mémoire africaine

4 ) Les Dan et les Agni de Côte d’Ivoire

les Dan de Côte d’ivoire font partie du groupe mandingue qui vient, selon certains historiens, du Tchad. Ils ont un grand sens artistique. Peuples Isolés, ils ont pu longtemps développer plusieurs disciplines artisanales d’un haut niveau esthétique,

http://www.divergence-images.com/francois-guenet/reportages/cote-d-ivoire-fete-du-yab-de-l-ethnie-dan-FGU0477/cote-d-ivoire-fete-du-yab-de-l-ethnie-dan-ref-FGU0477046.html

« Village de DEOULE, Région de Man – Cote d’Ivoire / Ethnie DAN – YACOUBA : Fête du YAB. Sortie des masques des initiés de la forêt sacrée des monts BOULA – Le maquillage blanc rituel au kaolin d’un groupe de femmes du village. » Source divergenceimages

Les Dan sont également appelés plus communément les Yacoubas…. Ils vivent toujours dans la région de Man, Danané.

Les peintures au kaolin des Dan comprennent :

des motifs de pilons géométriques, de feuilles de palmier ou de feuilles d’arbre déchirées sur le visage avec un corps tacheté (danse de réjouissance dans la ville de Man).

des motifs de ronds faits à l’aide de la base d’une bouteille sur le visage et la poitrine (danse de réjouissance Ynagbah dans le village de Guilzéreu)

Source Wikipedia.

Les Agnis de Côte d’Ivoire, eux viennent au départ, du royaume Ashanti du Ghana. Les premiers Agnis traversent la frontière ivoirienne avec un autre peuple d’Akans. À la lagune Aby, ils y fondèrent leurs royaumes

De nos jours, 11 % des Agnis vivent à Abengourou, ville centrale de l’ancien royaume de l’Indénié. Le reste du peuple Agni est réparti dans les régions de l’Est, Nord-est, et une minorité au Ghana.

Les peintures au kaolin des Agnis comprennent :

la peinture du visage, du corps et des paumes (cortège de Komian dans la ville Agnibilékrou

– la peinture du visage seule (rituel de purif.ication d’un lieu de culte, , village d’Anuassué.

Source Wikipedia.

. 5) Les pygmées Mbuti du congo

Ce sont à l’origine des peuples de chasseurs-cueilleurs nomades, adaptés à la vie en forêt.

Certains émettent l’hypothèse que leur petite taille (1,40 à 1,50 m à l’âge adulte) est liée à une adaptation à leur environnement.

Ils utilisent le Kaolin qui est Indispensable, pour un usage esthétique dans le maquillage
ordinaire ou comme cosmétique dans le rite sacré des jumeaux et
les géniteurs gémellipares
par les prêtres initiateurs.

Pour le maquillage, une poudre rouge est obtenue en
frottant deux gros copeaux
de bois rouge.
Cette cellulose est fabriquée par une vieille femme gémellipare,
ménopausée et n’entretenant plus des rapports sexuels avec les
hommes car elle doit être chaste et pure.

Pinterest

Le type de maquillage
détermine le rang et le statut de chacun, mais aussi élimine les
odeurs corporelles.

Pinterest

6) Les Makondé présent dans le sud-est de la Tanzanie et au nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya.

Plus connus pour leurs arts ancestrales de la sculpture, les makondé pratiquent encore lors de cérémonies liées à la fertilité. … l’art de la peinture faciale, Il fait partie d’un tout, et est associé aux différents ornements de la cérémonie pour ne faire qu’un tous..

Makonde pregnancy mask – Tanzanie

Pour eux La première femme fût une œuvre d’art sculpturale. Voilà la légende :

« Il y a bien longtemps, dans un lieu de la vallée de la Ruvuma, se trouvait un homme. Comme il s’ennuyait, ce jour-là, il prit un morceau de bois et sculpta un autre être semblable à lui. Le soir venu, l’homme planta ce bois sculpté à l’endroit où il avait décidé de passer la nuit. Le lendemain matin, en s’éveillant, il s’aperçut que la statue vivait, et que c’était une femme.….. »

7) Les Massaî

Les massaÏs sont une ethnie de personnes semi-nomades au Kenya et la Tanzanie du nord.

Les différents rites du jeune Massai, ‘’moran’’, l’amenant à devenir un ‘’homme guerrier’’ débutent normalement par le rituel de la circoncision entre les âges de 10 à 17 ans, selon le cycle de 7 ans. Le processus de guérison prendra 3-4 mois et les garçons doivent rester en tissus noirs pendant une période de 4-8 mois

Après qu’ils soient guéris, ils sont une nouvelle personne et reçoivent le statut d’un nouveau guerrier.

Portrait des guerriers non identifiés de massai avec leurs peintures traditionnelles de visage après avoir été circoncis.

8) Les femmes Malgaches

Un peu plus fun, mais pratiqués depuis très longtemps, à Madagascar, comme un effet de mode depuis des générations, où pour des cérémonies, il existe un rituel beauté appelé le Masonjoany.

Les femmes malgaches l utilisent au quotidien pour se protéger du soleil, des tâches, de l’acné, des rides et des toxines, et pour le côté fun et artistique, on applique le masque sous forme de dessins de pétales, fleurs,..

.

Il se fabrique encore pour la plupart avec la bonne vieille méthode : frotter une branche de santal (ou aujourd’hui des branches d’autres plantes endémiques à vertus médicinales, sur une pierre corail préalablement mouillée. Puis appliquer directement sur le visage, car la pâte sèche rapidement.

Cela peut sembler fatiguant, mais c’est la manière que les filles ont vu leurs mères et grand-mères utiliser.

Photo issue  » Du bois qui maquille.. »

Pour en savoir plus je vous conseille ce bel article sur le sujet https://lmoreau-photographe.com/reportages/le-bois-qui-maquille/

1 Part / La peinture corporelle chez les peuples d’afrique

L’art de la peinture corporelle (ou body painting) est l’une des premières formes d’expression artistique utilisée par nos ancêtres .

Elle remonterait à l’aube de l’humanité, et aurait d’écoulés, de la découverte de la terre colorée, du charbon de bois, de la craie, du jus de baies coloré, de sang et d’autres pigments.

Photo prise dans le film « La guerre du feu » 1981

Son utilisation par nos ancêtres, à sans doute été comme peinture de guerre pour impressionner les adversaires, les clans rivaux, où comme signe identitaire à l’intérieur de la tribu, ou encore comme camouflage pour la chasse.

SIGNIFICATION et UTILISATION

Quasiment toutes les sociétés tribales ont pratiqué la peinture corporelle grâce à l’argile ou au charbon de bois.

Cette art ancestral sur le corps, servait et/où sert (encore) pour certaines tribus d’Afrique :

  • à mettre en valeur les fonctions de chef, de sorcier.
  • lors de rites initiatiques
  • à protèger des mauvais esprits
  • à attribuer des pouvoirs de divinités vénérées
  • lors de cérémonies rituelles religieuses, festives ou identitaires.
  • à définir l’appartenance à une communauté ou une position rituelle.
  • à identifier le porteur à un groupe socio-culturel.
Mix photo (google)
  • associée à la danse, elle devient le moyen de communiquer avec les ancêtres sacrées et extrêmement codifiées.
  • Lors des cérémonies de mariage
  • à régir les tranches d âges
  • Mais aussi pour la séduction

La symbolique des couleurs et des motifs

Les pigments utilisés sont naturels, et peuvent être d’origine minérale, animale ou végétale.

Les couleurs universellement les plus importantes sont le rouge (ou brun), le noir, le blanc et l’ocre. Voici quelques exemples de matières utilisées pour les différentes couleurs :

Pour le rouge, dans toute l’Afrique, les racines de padouk  donne un beau rouge vif qui est fréquemment utilisé pour les cérémonies traditionnelles, mais également aussi le sang des animaux.

Le blanc (rare donc hautement puissante) obtenu avec de l’argile est
lui associé à la purification et au deuil, la mort ou les esprits.

Comme exemple aussi pour la couleur blanche, Le kaolin qui était particulièrement utilisé avant, et qu’il est encore de nos jours, dans les peintures corporelles en Côte d’Ivoire. Il symbolise à la fois la joie, la paix et le deuil….

L’ocre est lui associé au sang et symbolise la force vitale et la fécondité.

Le noir, lui, est associé essentiellement au chaos primordial et à la nuit, il symbolise le néant.

Les motifs peuvent être géométrique, représentés les formes de la nature, ils peuvent être spectaculairement colorés et élaborés, avec des graphismes aussi variés que complexes. Cela renforcent leur pouvoir rituel, ou simplement remplissent parfaitement la fonction que ces tribus leur confèrent.

L’art de la peinture corporelle devient alors un moyen de communication qui passe par la création artistique et de l’imagination commune à toute l’humanité depuis la nuit des temps…

MODERNITÉ

En 2016 à Libreville au Gabon, la peintre, artiste et créatrice Fabienne Greco, est à l’origine d’une nouvelle tendance pour le pays, qui est le body painting.

Remis aux gouts du jour, avec un mix de modernité, de séductions, et un choix des motifs rappelant les traditions et cultures africaines, cette redécouverte culturelle, à eu un impact positif sur les gabonais qui renouent ainsi avec leurs traditions et cultures.

Article gabonais sur Fabienne Greco :

https://www.lepoint.fr/culture/art-gabon-le-body-painting-fait-son-retour-18-04-2016-2033102_3.php

https://gaboncelebrites.com/je-dessine-et-peins-ce-que-je-ressens-fabienne-greco/Culture

Mais aussi au bénin, où de nouveaux artistes évoluent dans le milieu du body painting et du face painting :

comme Nel Tachart, qui utilise cette art pour :

« rendre mon art visible qui a suscité mon engouement pour la chose. Sur un tableau par exemple, je peux tout à fait transmettre des émotions ou un message. Mais un tableau ne peut bouger de lui-même, puisqu’il est matériel. Il est bon à être exposé et comptemplé. Par contre le body painting est vivant. Je peux alors valoriser mon œuvre d’une toute autre façon.« 

http://news.acotonou.com/h/129473.html

Et bien sûr, le béninois Lionel Attere qui maîtrise cette art à la perfection, en allant chercher l’origine du body painting, en apprenant les différentes cultures africaines, à travers ses motifs, ses couleurs, ses codes, et en apportant sa créativité et son imagination sans limite. Cette artiste nous époustoufle (moi c’est sûr), par la grâce de ses peintures, la beauté des formes et des couleurs qu’il utilise!!! Ce qui en fait des photographies sublimes.

Photos prises sur https://afropreneuriat.net/index.php/body-painting-un-art-que-le-beninois-lionel-attere-maitrise-a-la-perfection/decouverte/

Mais aussi….en faisant passer des messages…

Pour plus de découvertes visuels :

Facebook : https://www.facebook.com/lionelattere/

Instagram : https://www.instagram.com/lionelattereartist/

On ne pouvez pas finir cette article sans parler de l’artiste international Nigerian Loalu Senbanjo qui a mis en avant ses magnifiques peintures corporelles et faciales, dans le clip de Beyonce  » Lemonade ».

Ce qui à depuis, encore plus lancer sa carrière. Une belle et élégante découverte….

Pour plus de photos : https://instagram.com/laolunyc?igshid=1rl2ec790wusr

PETIT PLUS

Petit quiz à faire : Le body painting en Afrique

Et une interview de Sarah Kodjo qui nous dit « Se peindre le corps est de plus en plus en vogue en Afrique. « 

https://aod-rfi.akamaized.net/savoirs/apprendre/collections/fdlm/LA_VIE_ICI_1203_MATIN_BODY_PAINTING.mp3

Dans un prochain numéro, nous irons à la découverte des dernières tribus africaine qui pratiquent encore l art de la peinture corporelle dans leurs traditions.

Artisanat et recyclage en afrique

L’artisanat de récupération et de recyclage : une autre forme d’assainissement de l’environnement.

Entre innovations et environnement, le recyclage dans l artisanat apporte des solutions de travailles, des finitions de qualité, une nouvelle durabilité des objets crées, la protection de la nature, mais également permettre l’amélioration des conditions de vie pour une grande population.

La créativité des ateliers d’art africains est donc plus que jamais à l’ordre du jour.

Des millions d’Africains vivent de la vente de magnifiques objets artisanaux et d’autres formes d’art. Les différentes matières réutilisés par des artisans sont souvent le plastique, le fer, l’aluminium, les tongs, les matières d’origines animales ou végétales, le papier………ici ou ailleurs en Afrique et cela à un impact positif sur leurs sociétés. S’initier à de nouvelles techniques en matière d’artisanat et de création, de commerce, de marketing, d’art et d’organisation d’expositions, peut vraiment leur permettre de produire des œuvres qui se vendront mieux, dans leur pays comme à l’étranger

En Côte d’Ivoire, nos artisans du C.A.V.A, travaillent déjà au recyclage pour certains, en utilisant les capsules de bouteilles, du fer réutilisé, des conserves et autres objets en métaux non biodégradable comme Métamorphose déco

qui en fait des chaises, des petites voitures, des petits avions, des robots, et d’autres créations de déco, pour en faire du mobilier, des luminaires comme notre artisan Rien ne se perd Tous se transforme qui nous fait des lampes avec des objets du quotidien et du pagne recyclé

, Ou encore d’autres artisans qui font des objets décoratifs comme des tableaux en chutes de pagnes, des poufs, des coussins. Vous trouverez aussi des artisans locaux qui vendent sur les bords de route des chaises et autres petits mobiliers en plastique recyclés qui est noués, collés, véritablement transformé de toutes les couleurs.

Les sacs, pochettes, vêtements et accessoires modes en sac de Cacao ( la jute), sont à l’honneur chez L.E créations, qui nous proposent des créations pratiques, jolies, ainsi que des décorations diverses suivant son inspiration, et qui a vraiment su, exploiter cette matière végétale naturelle, qui à le vent en poupe depuis maintenant quelques années,

Des morceaux de pagne up-cyclés pour faire des abat-jour, des morceaux de bois flottés, de tronc réinventées…Le cuir également est up-cyclés par une seule artisan locale Val et Tim,

Les pneus aussi sont une source positive de recyclage en petit fauteuil, en table, en salon, en bac à linge, etc, avec un artisan local Kazonature et nous prouve encore que tous peux être réutiliser et transformer !!!

Ailleurs en Afrique ;

« En Afrique du Sud, où les sacs en plastique importés de Chine colonisent les arbres et constituent des risques pour le bétail, des femmes récoltent, d’autres tressent, nouent, collent, afin de fabriquer des objets déco comme des poules et autres volatiles amusants. Un exemple significatif et un bel effort pour la planète.

Au Kenya et au Ghana, les tongs orphelines sont récoltées sur les plages avant d’être découpées en petites pastilles et assemblées comme des perles multicolores pour fabriquer des objets intemporels. Le plastique des tongs décolorées par le soleil et le sel se patine pour offrir des camaïeux subtils.

Au Zimbabwe, des artistes contemporains assemblent des tôles et du métal en les combinant à des boulons, vis et autres clous, afin de créer des oiseaux, des reptiles… L’art de faire du neuf avec du vieux. Et que dire de ces vases en silicones, dans lesquels sont incrustées des capsules en métal. Le jeu graphique de leur utilisation s’adaptera aussi bien à un intérieur moderne que traditionnel. Ces activités représentent un formidable vecteur social. Réalisées en majorité par les femmes, elles peuvent être réalisées à domicile. » source DECO.FR

Industriellement en côte d’ivoire, nous ne restons pas à la traîne, nous avons une usine de brique en plastique, qui a déjà permis de construire 9 salles de classes à l intérieur du pays, et ca ne fait que commencer, d où un recyclage sur le plastique, qui est effectué par 2 grosses sociétés ivoirienne de la place : COLIBA et RECYPLAST.

Pour le papier et le carton GRAFICA s’occupe de recycler vos papiers et cartons, pour fabriquer de nouveaux cartons et des sacs bio dégradables….Nous avons des laboratoires d essaies sur des produits vert tels que le charbon vert ou l engrais vert, issue des déchets agricoles transformés. Les tests aujourd’hui sont à l etat embryonique, avec APFNP ( association des producteurs de forêts naturelles et plantation) et la FAO, qui font leurs essaies à base de tige de Cotton, de cosses de cacao, de balles de riz, de coques d arachides, etc…

Tous ses efforts réunies apportent des opportunités de nouvelles voies, de nouveaux emplois, tout en ayant un impact sur l environnement et inculqué une nouvelle manière de consommer.

Plus qu’une mode de passage, le recyclage reste une priorité pour l’environnement, afin d’arriver à mieux contrôler nos déchets, notre manière de consommer, et penser ensemble plutôt qu’individuellement.

Pour l’Afrique, une éducation écologique, de protection de l’environnement et de sa faune est primordiale pour le futur. Passer par cette initiative de créer grâce aux recyclages, et en ressortir une ressource financière indispensable, c est une motivation plus que positive pour les populations, au delà de l’idée principale.

Pour exemple le Nigeria veut transformer ses énormes quantités de pelures de manioc en électricité, en Côte d’Ivoire, ce sont les résidus de palmier qui vont nous aider à produire de l électricité, pour ne citer que ses 2 pays.

Notre continent est un véritable booster de créations, et beaucoup d’artisans, d’artistes, de chefs, de stylistes….l’ont bien compris, et nous font découvrir à travers le monde leurs créativités, la touche africaine unique, et depuis maintenant quelques années, nous tenons le haut du podium dans la décoration ethnique, le wax déclinés de plus en plus dans tous les objets, accessoires du quotidien, et depuis peu, en cuisine avec nos produits locaux, traditionnelles et souvent produits handmade, ou dans de grands restaurants gastronomique où nos chefs brillent par des gouts astucieux, colorés, revisités qui intéressent de plus en plus.

Consommons locales dans le monde et recyclons quand cela est possible, Prenez soin de vous.

le WAX

Entre tradition et modernité

En Afrique et partout ailleurs, le pagne s’impose dans la mode, sous de nouvelles matières tels que la soie, la viscose ou la maille, mais également depuis quelques années dans la décoration….

Mais Qu’es ce que le WAX ?

A la base, c’est un coton qui est décoloré, une concoction de cire et de résine.

Le pagne qui fait le buzz actuellement est originaire du mot espagnol pano qui veut dire morceau d’étoffe ou pan d’étoffe ou de matière végétale tressée (ex raphia) de forme rectangulaire avec lequel une personne se couvre les hanches jusqu’aux cuisses ou aux genoux

Il est le fruit de l’union entre l’Europe, terre de naissance et l’Afrique qui a su en faire usage.

Pour la petite histoire, le premier wax fabriqué en Hollande, nommé Marianne, fut introduit en Côte d’Ivoire il y a 150 ans. L’effet fut immédiat, et en 1934, Van Vlissingen (dont le nom de l’entreprise Vlisco s’inspire) notait qu’à Grand Bassam, « la plupart de la population porte des tissus Van Vlissingen ».

Cependant avant d’être un succès, le wax a connu des débuts très difficiles, comme au Ghana ( qui était alors une étape sur la route des Indes), les navigateurs Hollandais espéraient faire un troc facile de tissus indonésiens contre denrées et richesses naturelles de la Côte d’Or, mais ils s’apperçurent vite que les pagnes javanais de coton très fin ne répondaient pas aux exigences locales, et donc les échantillons proposés furent refusés. Les commerçants hollandais durent donc entreprendre de fabriquer eux-même des wax adaptés aux critères d’esthétique et de qualité de la côte ouest-africaine.

Ainsi, on ne peut parler d’une ‘tradition ’véritable mais de l’adoption et de l’adaptation d’un textile créé pour la demande locale.

La fabrication du wax est donc l’amalgame de techniques d’origine indonésienne, hollandaise, et ouest-africaine

De ce fait, on distingue deux catégories de pagne : le tissu pagne imprimé et le tissu pagne tissé qui est un moyen d’expression culturelle regroupant la tradition les pratiques populaires, comme ici chez nous le kita, où les tissés des tisserrants de khorogo.

C’est ainsi que l’on décèle plusieurs types.

Mais seuls le Bogolan dont l’utilisation est la plus courante de nos jours et est dessiné par les femmes maliennes, tandis que le wax hollandais tissu le plus arboré par les femmes en Afrique et le woodin qui s’étend jusqu’à l’ameublement, sont les plus reconnus dans le monde.

Expressions des cultures, des traditions, d’une africanité affirmé

Le pagne devient une expression multiculturel, et surtout chez nous en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années maintenant. On l’utilise dans nos tenues vestimentaires pour tous les jours, pour aller au bureau, au travail, en promenade, ou dans des cérémonies. C’est également un tissu qui se veut unisexe.

Les messages et les noms que on lui attribue, se réfèrent à la vie quotidienne, la modernisation, la culture populaire ou aux relations conjugales. Un pagne devient un classique lorsqu’il est nommé ; il est alors incontournable, et doit figurer dans une garde-robe qui se respecte.

Par ailleurs, ces pagnes servent la continuité régionale dans le pays : un pagne classique se décline en plusieurs variantes de couleurs. Les préférences varient selon la région, les couleurs latérites sont plus répandues dans le nord, tandis que les couleurs vives dominent dans le sud. Puisque le nom se réfère au motif, et non a la couleur, un pagne nommé est comme une chanson populaire : il marque son époque, devient une référence commune.

Modernité

Tous le monde ce met au pagne, les grands couturiers et stylistes africain, comme Pathé O, Diop, Aya Konan, mais aussi le couturier libano-ivoirien Elie Kuamé y taille les silhouettes échancrées de ses «hyper-femmes», ainsi qu’une collection pour les 170 ans du groupe Vlisco.

A l’international, la Grecque Marie Katrantzou en fait des fourreaux de soirée, tandis que la maison néerlandaise Viktor & Rolf réinterprète Van Gogh façon pagne à travers des minirobes bouffantes aux épaules nues. En 2014, l’artiste Stromae et sa femme, la styliste Coralie Barbier, créent leur ligne de vêtement, Mosaert. Une série de capsules qui s’appuie sur le design wax pour mettre en musique des patrons anglais à la coupe juste, selon une fabrication «responsable»: de petites quantités produites en Europe, à partir de matériaux sains et traçables.

Vous trouverez en cliquant sur ce lien un article qui vous informe sur des marques qui mettent vraiment en valeur le textile et en font également bénéficier au plus démunie :

https://www.glamourparis.com/mode/shopping-tendance/diaporama/tendance-wax-6-marques-qui-mettent-lafrique-a-lhonneur/51665#6-marques-qui-mettent-lafrique-a-lhonneur-6

Les grandes maisons de luxe s’approprie également le wax, comme Stella McCartney, qui le décline en camaïeu de verts pour des robes ultraféminines, amples et serrées à la taille, ou épaules nues, à volants, pour un effet princesse très premier degré. Les robes asymétriques de Dries Van Noten l’ont assagi, et les grandes chemises souples pour hommes, chez Balenciaga, l’interprètent façon années 1980.

Le wax se détourne toujours bien.

Entré dans les usages vestimentaires, le wax est «devenu authentiquement africain, s’amuse-t-elle, puisqu’il est prisé d’un bout à l’autre du continent, aussi bien par les hommes que par les femmes de tous les âges. Il est le symbole d’une Afrique métissée, plutôt moderne, résultat des interactions avec l’Europe et l’Asie, mais aussi au sein du continent.» Anne Grosfilley, anthropologue et auteur du livre-somme Wax & Co., anthologie des tissus imprimés d’Afrique (éditions La Martinière).

Il est également à l’origine de tout un secteur économique, avec l’émergence, à partir des années 40, des Nana Benz. Ces négociantes en tissus, redoutables femmes d’affaires, constituent une bourgeoisie commerçante dans les décennies 70 et 80, marquant la culture populaire. Elles affichent alors les mêmes signes de réussite que les hommes, d’où leur surnom, «Benz», tiré des Mercedes au volant desquelles elles sillonnent les routes. L’inénarrable Dédé Rose Creppy, une pionnière des Nana Benz, reste, à 80 ans passés, sur le marché de Lomé, au Togo, la doyenne d’un business essoufflé.

concurrence et Contre façon

Car la concurrence de la production chinoise à bas coût a fini par écraser les fabriques tant européennes qu’africaines, lesquelles avaient essaimé dans le sillage des Nana Benz, et ont pour la plupart fermé. Vlisco, seule rescapée de la splendeur passée du wax hollandais, tente de maintenir quelques sociétés soeurs de son groupe sur le sol africain. Tandis que l’anglaise ABC Wax a déplacé sa ligne de production au Ghana en 2005. Les dernières manufactures authentiques doivent faire face à des imitations non autorisées de leurs dessins, véritable pillage de propriété intellectuelle. C’est aux irrégularités du tissu que l’on reconnaît un vrai wax hollandais, ou sa version luxe, plus épaisse, le «super wax». Il se revend au détail dans chaque quartier africain des métropoles, insensible aux modes. Si ce n’est que les créateurs se l’approprient désormais, entre hommage familial et liberté créative

L’Afrique à l’honneur dans la décoration

J’avais fait un précédent article sur le wax dans la décoration, découvrez le ou redécouvrez :

https://wordpress.com/block-editor/post/lecoindesartisansdabidjanci.com/1426

À la fois gai, coloré et varié, cet imprimé ethnique est parfait pour apporter le petit grain de folie qui manquait à votre intérieur. Après la décoration presque monochrome et apaisante du style scandinave, le tissu wax est remis au goût de jour grâce aux différentes inspirations ethniques qui réveillent le monde de la déco. D’ailleurs de nombreuses marques et designers ne s’y sont pas trompés, n’hésitant pas à le décliner sur différents supports. 

On n’a pas fini de créer et de découvrir le wax, car par les possibilités sont infinis avec les graphismes, les couleurs, les formes…….pour tous

La saison Africa2020

« Il s agit de regarder le monde d un point de vue africain. »

Voici comment à germé cette idée magnifique d unir et de faire découvrir une Afrique authentique et une Afrique éblouissante.

« Je considère que l’Afrique est tout simplement le continent central, global, incontournable car c’est ici que se télescopent tous les défis contemporains. C’est en Afrique que se jouera une partie du basculement du monde. »  Emmanuel Macron, 28 novembre 2017, Ouagadougou.

La Saison Africa2020 devait se dérouler sur tout le territoire français (métropole et territoires ultra-marins) du 1er juin à mi-décembre 2020. Dédiée aux 54 États du continent africain, la Saison Africa2020, elle présentera les points de vue de la société civile africaine du continent et de sa diaspora récente. Africa2020 sera la caisse de résonance des grands défis du 21ème siècle.

Si de nombreux artistes et créateurs africains y prendront leur part, « ce n’est pas un festival et le focus n’est pas uniquement culturel », insiste sa commissaire générale la Sénégalaise N’Goné Fall.

« L’Afrique est plus qu’un lieu de divertissement, on ne m’a pas chargée de venir divertir les Français pendant six mois. Le but de cette saison est de regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain. On parle de l’expérience et du quotidien d’1,2 milliard de personnes ». N’Goné Fall

« Africa 2020 est un projet panafricain et pluridisciplinaire, centré sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat et l’économie. L’éducation sera une question transversale pour le partage et la transmission de savoirs. Cette Saison inédite favorisera les mobilités, mettra à l’honneur les femmes dans tous les secteurs d’activité et ciblera en priorité la jeunesse », détaille l’Institut français, partenaire de l’événement.

Mais malgré des thématiques ciblées, des lieux choisis, la commissaire générale ne se berce pas davantage d’illusions:

« Non, cette saison ne suffira pas à faire disparaître l’ignorance crasse de certains. Six mois ne suffisent pas à éradiquer des siècles de bêtise. L’Afrique aide la France en lui offrant un corpus de connaissances pour que les futures générations soient mieux informées, ou moins idiotes si vous préférez, sur ce qui s’y passe et se développe. » 

L’objectif est clair: faire tomber les clichés concernant l’Afrique même si « de nombreuses thématiques resteront à creuser et à explorer au-delà du mois de décembre 2020. » Ce qui pourra notamment se faire grâce aux outils pédagogiques développés.

Un projet qui nous l espérons, pourra se réaliser, après cette pandémie.

Source de divers articles Web.

Les supers aliments de l’Afrique

La tendance culinaire et alimentaire de cette année 2020

La cuisine de l’Afrique de l’Ouest

Ces dernières années, la cuisine asiatique a été la vedette des cuisines internationales. Elle le reste toujpurs avec ses accessoires des plus pratiques et ses saveurs inégalable.

Mais, c’est maintenant au tour de la cuisine de l’Afrique de l’Ouest de se tailler une place grâce à ses super aliments tels que le moringa, ses saveurs riches et exotiques telles que l’hibiscus et la citronnelle et ses plats relevés.

S’éloigner des recettes traditionnelles africaines tout en intégrant des produits africains dans des recettes européennes, tel est le cheval de bataille de Loic Dablé, jeune chef français d’origine ivoirienne, avec Café Dapper, son restaurant situé non loin du Trocadéro à Paris.

Une nouvelle cuisine africaine aux influences diverses désormais connue sous le nom d’afro-fusion.

Aux chaînes de fast-food comme Afrik’N’Fusion, née en 2010, s’ajoutent aujourd’hui des cantines afro très recommandables comme BMK (14, rue de la Fidélité, Xe arrondissement), où l’on peut s’offrir un plat du jour à moins de 13 euros.

Et Comme le dit également Dieuveil Malonga, jeune chef congolais de 24 ans qui définit l’afro-fusion comme un « pont culinaire entre la gastronomie africaine et la cuisine du monde ». Mais aussi et surtout comme une façon de réconcilier, dans l’assiette, toutes les cuisines africaines.

Selon le Chef Danny Smiles qui à livrer son opinion pour la nouvelle année, « la cuisine ouest-africaine va apporter sa touche à la gastronomie mondiale ».

On voit une plus grande variété de farines arriver sur les menus. On connait déjà les farines au quinoa, de maïs, mais on retrouve maintenant celles au chanvre, à la noix de coco et même aux fruits et légumes comme la farine de chou-fleur ou la farine de bananes.

Gourmandise de Papilles exotiques

Cette dernière verra certainement son apogée dans son utilisation culinaire en salé et en sucré au cours de cette année 2020.

Parce que le lait de vaches industriel est particulièrement indigeste et peu intéressant d’un point de vue nutritif, ses alternatives végétales n’en finissent plus de gagner aussi du gallon. A base d’amande, de coco, de riz, d’avoine… Ils s’imposent à la maison comme sur la carte des cafés.

Nous avons la chance ici de bénéficier de produits naturels ou naturellement transformés localement.

La nature ici nous permet également de pouvoir avoir un petit potager, de faire pousser, nos légumes, fruits, aromates, racines ou plantes toute l année à l’extérieur.