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Organic Muse

Pour ce décryptage d’aujourd’hui, on va en connaître plus sur les créateurs de la marque « Organic Muse« .

Vous pourrez lire que ils sont très investis par leur passion (vous allez le ressentir aussi), et ils ont à cœur la sensibilisation des produits de qualité et leurs valorisations…je n’en dit pas plus et vous laisse les découvrir à cœurs ouverts.

Ibrahim et Joanna – Créateurs de Organic Muse

O – Organic Muse, l’aventure a démarré quand et pourquoi ?

Nous sommes Ibrahim et Joanna.

Nous habitons en Côte d’Ivoire et adorons notre pays. Lors d’un voyage à Korhogo (au nord de la Côte d’Ivoire), nous avons rencontré des femmes qui récoltaient des graines de karité et les revendaient ensuite à des usines de transformation souvent étrangères (pour en faire les produits que vous connaissez tous).

Ainsi nous est venue l’idée de créer une marque !

Et si nous transformions nous-même ces produits bruts pour en faire des produits de cosmétiques 100% ivoiriens dans le respect des normes internationales ?

Une marque 100% locale qui pourrait œuvrer pour l’autonomisation des femmes tout en valorisant leur savoir-faire : c’est ici qu’est née

« ORGANIC MUSE »

Notre projet a débuté en Mars 2018 dans lesquel nous voulons aider les gens à mieux consommer et prendre soin de leurs peaux et leurs cheveux.

Nous avons également constaté que nous avons les meilleurs matières premières en Côte d’Ivoire, mais très peu transformer localement, donc nous avons décidé d’apporter notre grain de sel en créant notre gamme de produits à base du beurre de karité qui est notre matière première principale.

R – Racines. Quelles sont les vôtres, votre parcours ?

Ibrahim : je suis d’origine Libanaise, mais ivoiro-libano aussi, j’ai passé tout mon enfance en Côte d’Ivoire après mes études j’ai été recruté dans plusieurs magasin de distribution dont Intermarché et Prosuma.

Après environ 10 année d’expérience dans la grande distribution j’ai tout laissé pour me concentrer sur le projet d’ORGANIC MUSE afin d’apporter mon savoir-faire et mon expérience dans le marketing, la distribution, et le développement.

 Joanna : je suis d’origine libanaise, mais également franco-ivoiro-libano. Je me suis installé à Abidjan en 2014, je suis coiffeuse d’origine ayant eu mon CAP, MC à Bordeaux. Je travaillais dans mon propre salon de coiffure à Abidjan ou j’ai eu à travailler avec des grandes marques à mes clients de produits capillaires comme Kérastase et l’Oréal, et d’autres marques de produits capillaires professionnels.

En septembre 2017 lors de notre Voyage à Korhogo Ibrahim et moi avons eu le déclic pour ce projet et avons lancé notre première gamme de savon à base de Karité.

En fin 2018 nous avons eu assez de bon retour et des conseils par nos proches et nos clients.

C’est ainsi que nous avons dit qu’il fallait allez plus loin et faire les meilleurs produits artisanaux en Afrique.

Nous avons investie sur une démarche qui s’inscrit dans la modification de nos habitudes de consommation afin de revenir vers une attitude plus respectueuse de notre corps et notre planète en produisant le minimum de déchet.

Nous produisons nos propres produits dans notre propre laboratoire à Abidjan. Nos produits sont fabriqués, moulés, découpés et emballés à la main, avec le meilleur soin. 

G – Garanties. Vos produits sont handmade et naturels, quelles sont vos garanties quand aux résultats d’utilisation ?

Nous avons choisi de créer des produits cosmétiques naturels et artisanaux, dont la composition est simple et claire pour que vous soyez assuré d’utiliser des produits sains pour votre peau et pour celle de votre famille.

Nous produisons nos propres produits dans notre propre laboratoire à Abidjan.

Nous n’ajoutons pas de conservateur, de colorant ou des produits de synthèses dans nos Formules. Nous privilégions le naturel car nous pensons que c’est essentiel pour l’Homme  et pour la planète.

Pourtant, à l’heure actuelle, trouver des cosmétiques vraiment sains pour nous, pour la planète et que l’on prend vraiment plaisir à utiliser sans avoir l’impression de faire des concessions, ce n’est pas si facile.

Nous avons décidé de ne pas attendre pour changer les choses.

Alors nous vous apportons notre graine de sel afin de changer votre mode de consommation.

Notre équipe est à taille humaine et familiale. Nous sommes 4 dans l’équipe à répondre à vos messages, à préparer vos commandes et à fabriquer vos savons à base de Beurre de karité et tous nos autres produits cosmétiques.

Nos produits sont testés auprès des organismes locaux et nous effectuons plusieurs tests des différentes formules avant de lancer une production finale.

A – Afrique. Un continent aux ressources naturels énormes. Vous y puisez vos idées, vos conceptions, votre concept ?

L’Afrique est un continent qui a des ressources naturelles énorme.

Pour notre conception de produit nous nous inspirons avec des plantes, les huiles végétales et d’autres idées que nous imaginons comme vous pouvez voir sur l’image le champ de riz est l’exemple de la conception de notre logo et notre shampoing solide en forme de la carte de la Côte d’Ivoire.

Pour cette année 2021 nous avons une grande surprise très bientôt.

Notre concept mise sur l’authenticité de nos produits, d’une aventure humaine, terriblement imparfaite qui participe, à son échelle, à la transition d’une consommation plus naturelle et écologique.

N – Naturels. Tous vos produits le sont-ils ? Et pourquoi ce choix ?

Nos formules ne contiennent que des ingrédients d’origine naturelle le plus Bio possible tout en excluant toutes substances controversées.

Nous formulons des produits cosmétiques naturels sans parabène, sans silicone, sans sulfate, sans huile de synthèse, sans EDTA et sans colorant.

Nous avons opté le naturel pour aussi bénéficier des bienfaits que la nature nous offrent.

I – Investissement. Avec l’ouverture de votre boutique en Décembre dernier, dont l’investissement a dû être important, cela à été une réelle demande de votre clientèle, ou plutôt le fait de produire plus de produits et d’y avoir du choix ?

ORGANIC MUSE est une marque 100% ivoirienne dont l’ambition est de révolutionner le marché des cosmétiques africains.

Elle valorise le savoir-faire local et tire de la terre les ingrédients qu’elle transforme pour sublimer la beauté de chaque femme comme la banane, le karité, le cacao ou encore le Bissap.

On souhaitait rencontrer les clients plus souvent, on sait dit Joanna et moi qu’il fallait un lieu pour accueillir nos clients pour qu’ils testent nos produits surplace et expliquer plus concrètement la philosophie de notre aventure.

Et je rajouterai que nous sommes la première marque de savons et de cosmétiques naturels éthique, upclyclée et éco-conception en Afrique.


Chez nous Vous retrouverez une gamme complète de la tête au pied.

C – Conditionnement. Vos emballages sont recyclables. Pourquoi ce choix ?

Nous pensons qu’une fois que nous avons jeté les emballages en plastique disparaissent ou ils sont complètement recycler, nous sommes loin de cette réalité.

C’est pour cela que nous avons fait le choix en optant des emballages recyclables et compostable pour éviter d’avoir des déchets dans l’environnement et qui se termineront dans nos océans. 

Nous privilégions surtout les contenant en verre et en aluminium car le client peut aussi recycler chez eux pour d’autre utilisation ou nous ramener afin de stérilisé et réutilisé pour une fabrication.

M – Muse. Qui est-elle ? Et son rôle est il très important ?

Muse signifie « Inspiration » 

La nature et les océans sont nos sources d’inspiration. 

Nous appliquons ces inspirations également dans les formulations des matières premières qui sont cultivé et fabriqué en Côte d’Ivoire. Nous utilisons également des matières d’ici et ailleurs pour des formulations plus authentiques.

U – Utile. Le concept Organic Muse est-il également utile à la société ? Quelles contributions faites-vous en général pour les organismes, les associations ? Quels sont vos préoccupations à ce niveau là ?

Nous souhaitons révolutionne la cosmétique en Afrique et le monde que nous construisons demain.

Chaque trimestre nous donnons une partie de notre production à l’association qui distribue aux personnes qui sont dans le besoin.

Nous participons également à plusieurs marchés comme le THE SOUL MARKET, L’ AIFCI, BIMA etc…

Cela nous permet chaque année de partager avec nos clients de nouveaux objectifs, notre savoir-faire, nos démarches et ainsi leurs faire découvrir de nouveaux projets.

S – Self Care. Dans cette période de pandémie, que pouvez vous nous en dire dessus, et quels sont vos conseils pour la population ivoirienne ?

Pour la période de la pandémie en 2020, elle a bousculé assez de nos plans mais pour 2021 nous sommes convaincus que nos projets seront réalisés. 

J’aimerai dire à la population Ivoirienne déjà un grand merci pour leurs soutiens et ainsi pour leur contribution à notre projet.

 Pour les conseils j’aimerai leurs dire de prendre soins d’eux et de leurs familles.

E – Éthique. Quel est la vôtre ?

Cela passe parfois par des décisions peu habituelles. Comme prendre le parti d’utiliser de l’huile de coco fabriquée en CI, plutôt que de l’huile coco Bio venue de la MALAISIE, car aujourd’hui il n’existe pas d’huile de coco Bio ivoirienne.

Ethique, c’est faire le choix d’être transparents sur l’origine de chacune de nos matières premières et de la production, et pas seulement de nos Actif, même si nous ne sommes pas encore parfaits.

Petit mot de fin

Merci Brahim et Joanna pour vos réponses saines et construites.

Au delà de votre approche, on sent que vous êtes touchés à réclamer la qualité, une certification du travail manuel et traditionnel. Bravo aussi à vous d’aller au cœur de l’action, de pleins pieds voir les réalités du terrain..et c est ça aussi la détermination d’entreprendre.

Une longue et bonne continuation à vous.

Pour plus d informations :

Contact : 00225 0789892302

Facebook : https://www.facebook.com/OrganicMuse/

Instagram : https://instagram.com/organicmuseofficiel?igshid=a5rmrch7blsh

Site Web : http://organicmuse.co

La Chtite Confiote

Petite présentation

Marilyne Van Maldeghem – Créatrice de la marque  » La Chtite Confiote « 

Je suis Marilyne Van Maldeghem, artisan confiturière, créatrice de la marque La Chtite Confiote depuis fin 2019.


Je vis en Côte d’Ivoire depuis 8 ans et jusque juillet 2019 j’étais enseignante.

J’ai vécu dans différents pays où j’ai également enseigné mais surtout fait de belles rencontres : Turquie, Djibouti, Mauritanie.

Je suis très sensible à la protection de l’environnement, à la maîtrise des déchets, à une nourriture équilibrée et la plus saine possible.

C – La Chtite confiote. Vous êtes originaire du nord de la France, avec ce nom de Chtite ? Et Pourquoi avoir choisi ce nom ?

En effet, je suis originaire du nord de la France et plus précisément du Pas de Calais, région à laquelle je reste attachée.


Pour le nom de la marque je souhaitais un nom qui interpelle et qui fasse également référence à mes origines.

Cela m’a permis de croiser ici des gens du Nord et de discuter avec d’autres qui se posaient la question ch’tite /p’tite ?

Pour moi pari réussi…

H – Hospitalité. L’êtes-vous en général, hospitalière ? Et la Côte d’Ivoire vous l’a-t-elle donné à votre arrivée ?

Ma porte est toujours ouverte, j’accueille avec le sourire.. Suis-je hospitalière ?

Je pense que je le suis. J’aime que chacun se sente à l’aise et j’adore concocter de bons petits plats pour mes invités.


Et c’est pareil dans chacun des pays où j’ai vécu. J’y arrive avec le sourire avec l’envie de découvrir et d’aller à la rencontre des habitants et je repars avec des larmes.


Je me sens citoyenne du monde…

la Côte d’Ivoire m’a également ouverte sa porte à mon arrivée.

Je m’y suis sentie chez moi et c’est pour ça que j’ai eu envie d’aller plus loin dans la rencontre et notamment de ses producteurs, de ses richesses du terroir.

T – Teneur en sucre ? Comment faire une bonne confiture selon vous ? Et par rapport aux confitures industriels, le sucre joue t-il un grand rôle dans celles qui sont artisanales ?

Pour faire une bonne confiture il faut avant tout de bons fruits mûrs à point.
A l’origine, la confiture est un moyen de conserver les fruits.


Officiellement, pour qu’une confiture soit reconnue comme telle, elle doit contenir 40% de sucre et 60 % de fruits. Ce taux de sucre correspond à ce qu’il faut pour une conservation optimale.

Je préfère une confiture avec une texture plus fruitée où le sucre naturellement présent dans les fruits joue son rôle de liant plutôt qu’une confiture où le sucre ajouté domine.


La plupart des confitures industrielles vendues sur le marché contiennent minimum 50 % de sucre car le sucre coûte moins cher que les fruits.

I – Inspiration. Comment vous viennent les idées de mélanges de saveurs ? Utilisez-vous les fruits locaux et de saisons pour concevoir vos confitures ?

Les confitures sont préparées avec des fruits de saison et du terroir ivoirien.

Des fruits qui poussent naturellement ou issus d’une agriculture raisonnée.

C’est au gré de mes lectures, de mes vagabondages sur la toile, des rencontres et des discussions que je développe la gamme des mélanges de saveurs.

Des idées sont encore dans le tiroir…

T – Thème. Votre logo ( que je trouve très beau ) avec l’éléphant, malgré un nom très européen, c’est une manière de marquer un rapprochement de cultures et de savoir-faire ? Ou rien à n’avoir ? Expliquez nous ?

Ayant fait le choix d’un nom marqué par mes origines c’était important pour moi que le logo représente la Côte d’ivoire avec l’éléphant comme emblème du fait que je ne travaille qu’avec des producteurs et des produits ivoiriens :

une manière en effet de marquer un rapprochement des cultures.

E – Espoirs. Vos espoirs pour 2021 ? Votre activité, le pays, la jeunesse ivoirienne....

Après une année 2020 pas facile je démarre néanmoins l’année 2021 très confiante et je compte bien prendre toujours autant de plaisir à confiturer pour vous de nouvelles saveurs….

Je souhaite la paix à la Côte d’Ivoire.

Également, j’aimerai encourager à consommer local et ainsi valoriser les produits et les savoir-faire.

Je souhaite à la jeunesse ivoirienne d’avoir confiance en elle, qu’elle reçoive l’accompagne nécessaire dans ses démarches.

Petit mot de fin

Merci à tous ceux qui me soutiennent.


Merci au Coin des Artisans pour cette fenêtre offerte aux créateurs et artisans.

ACTION : 10 gds pots vide ramenés = 1 pot de confiture plein offert

Maryline est une dame de Grand-Bassam, très attachante, avec de belles valeurs, de beaux gestes….

Un commerce équitable du début à la fin !!!

J’ai découvert chez elle une réelle passion du goût, tester, ne pas gaspiller et sublimer, telles sont ses levmotivs. Je te remercie également de m’avoir fait confiance et m’avoir permis de te connaitre sans barrière.

Bonne continuation à toi.

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 07 59 95 63 94

Facebook : La-chtite-confiote

Instagram : https://www.instagram.com/la_chtite_confiote/

L’atelier de M.Passerini

Bonjour, 

Je suis Mélissa Passerini, 31 ans. Je suis Française d’origine espagnol et italienne, née à Abidjan. 

A – Aventure. Tout a démarré comment ? Et qu’est-ce que l’atelier ?

L’Aventure commence il y a 7 ans, j’ouvre mon premier atelier dans un petit local sur le boulevard de Marseille. Il me permet de démarrer mon activité en douceur et de me créer peu a peu une clientèle fidèle

C’est en 2018 que j’ai la chance de m’installer dans une plus grande structure et de conceptualiser un lieu avec un atelier de confection en mezzanine, une boutique en rez-de-chaussée et un salon d’essayage pour la partie sur-mesure. 

T – Tissus. Votre choix des matières, quel-est-il et pourquoi ?

Le choix des matières est divers et illimité.

Il dépend de la collection en cours, de l’inspiration liée a celle-ci ou des projets apportés par les clientes. Nous aimons autant travailler le pagne, que la mousseline de soie ou encore le jean ou le plumetis.

E – Éléments. Quel est ou quelles sont les vôtres ? Représentent-ils votre personnalité, votre marque ?

Je suis Lion de signe astrologique alors le feu est mon élément premier, on le retrouve en autre dans mon tempérament de lionne, mais je crois que c’est la douceur qui ressort de mes créations…

Je dirais l’air pour le mouvement léger d’une soie, la fluidité, le tombé naturel d’une mousseline. 

L – Limité. Vos collections le sont-elles ? Et avons-nous la possibilité de recommander un article fini ou vous êtes pour l’unité d’une création ?

Mes collections sont limitées en quantité, ce qui participe a leur caractère unique. Abidjan est un microcosme et mes clientes apprécient de porter des vêtements que toutes ne porteront pas.

Certaines pièces seront néanmoins reproductibles en sur-mesure avec un tissu différent de la collection en cours pour garder l’aspect limitée de celle ci.

 

I – Inspiration. Qu’est ce qui vous inspire en général ? Et comment concevez vous vos idées ?

Ma plus belle inspiration est une femme. Ma mère, mes sœurs, mes nièces, mes amies et mes clientes. 

La sublimer, la mettre en valeur, respecter son corps, ses envies, anticiper ses attentes… Puis la voir sortir du salon d’essayage une étincelle dans les yeux et un sourire aux lèvres. 

Et mon inspiration de toujours et de tous les jours, le pays de mon cœur.

O terre d’espérance, chaque jour il m’émerveille un peu plus, riche de sa culture et de son peuple. 

E – Études. Votre parcours professionnels était tous tracé, où vous êtes tombé dans la création par hasard ?

J’ai commencé par un BTS publicité à Paris, puis un cursus en stylisme et modélisme à l’Istituto Marangoni à Paris également et je termine par une formation en broderie traditionnelle et broderie haute couture à Central Saint Martins College of Art and Design à Londres, avant de finalement revenir m’installer à Abidjan pour commencer mon activité. 

R – RDV . En avons-nous un pour 2021 ? Nouvelles collections, nouveaux concepts ?

Une nouvelle collection très bientôt et de nouveaux accessoires de mode et de maison. Patience…

Petit mot de fin

Merci Mélissa d’avoir répondu avec sincérité et simplicité à mes questions.

On y découvre une créatrice sensible, aux Inspirations variés, tant en vêtements, qu’en accessoires ou décoration maison. Un univers, des collections sympa et dans l’air du temps. Une belle découverte !!!

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 07 07 80 56 94

Facebook : https://www.facebook.com/AtelierMelissaPasserini/

Instagram : https://www.instagram.com/atelier_melissapasserini/?hl=fr

Bodhi créations

La marque de bijoux globe-trotter.

Des créations ethnique, qui ont du sens, une histoire, derrière. Nous avons voulu connaître la créatrice, cette amoureuse des matières, des couleurs et des formes, et l’avons abordé pour une interview décryptage des lettres de BODHI C.

Mais d’abord, présentation et ensuite les questions.


Isabelle…Un prénom français qui marqueur d’une heureuse quarantaine, assorti d’un nom Italien de Lombardie et d’un nom marital suisse allemand…

Je m’appelle Isabelle Pistone Zesiger, ce qui vous donne déjà quelques indices sur le meltingpot dont je suis le fruit…mais ne dévoile rien de mes origines africaines, ni de mon parcours professionnel et géographique depuis mon enfance.

B comme Bodhi Création. Racontez-nous, comment vous avez démarré ?


Nous avons chacun besoin d’un espace où parler de nous, à nous même d’abord et aussi aux autres…Un espace dans lequel nous nous reconnaissons, fidèle à nous même, à ce que nous étions au départ et aux échos de la vie qui nous changent au gré du temps, des écueils, des rencontres et des voyages.

Il y a 10 ans, peu de temps après la naissance de ma première fille j’ai trouvé un espace où exprimer mes origines mêlées, ce que je suis, mon impermanence et ma créativité dans la création de bijoux et d’accessoires de mode.

Mais pour conquérir ce territoire et m’y sentir à ma place, alors que je m’étais formée et exerçais en tant que chargée de programme dans des organismes de solidarité internationale, j’ai dus puiser dans mes premiers émerveillements de petite fille, lorsqu’au retour d’une mission au départ de Bingerville pour Delhi, mon père ramena dans ses bagages, soieries, bijoux, pierres précieuses et encens.

Cet effleurement d’une culture à l’artisanat si différent de celui que j’avais connu jusque là en France et en Côte d’Ivoire produisit sur moi une sorte d’onde de choc : au même moment des hommes et des femmes coexistaient sur la même planète et étaient à l’origine d’œuvres d’artisanat d’art aussi belles que diamétralement différentes!

La diversité des expressions artistiques et esthétiques et la communauté des matériaux et techniques employées agissaient comme des traits d’union invisibles entre des nations pourtant lointaines.

Galvanisée par ma première maternité qui me pressait d’envisager ma vie autrement, je parvins à convaincre mon mari de quitter Bamako pour Bangkok en 2011. Objectif : élargir notre horizon !


Les valises emplies de perles, de cauris et de pagnes africains, j’arrivais ainsi en Thaïlande et c’est ainsi que peu à peu les créations BODHI émergèrent de mes mains associées à celles d’artisans locaux et de matières issues de deux continents.

O comme Origine. Quel est la vôtre ?


Née d’un père Normand par sa mère et Italien par son père et d’une mère Camerounaise dont le grand-père était Allemand, j’ai rapidement trouvé réducteur et frustrant l’exercice inlassablement requis par mon entourage consistant à me définir en « pourcentage d’origines généalogiques et géographiques ».

N’y avait-il pas une énorme confusion entre la questions « QUI es-tu»? Et la question « D’Où viens-tu »?

Porteuse de ces origines multiples, il me semblait vital de trouver un terrain où il me serait possible d’exprimer la richesse du métissage culturel sans le réduire à un phénotype, ni accepter que mon identité soit engloutie dans une appellation générique supposée résumer tous les codes selon lesquels je serais, je penserais, je créerais, je serais aimé, aimante et émue tout au long de ma vie.

Je suis « métisse » (!), la belle affaire…et après ?!


D’abord, une profonde gratitude pour mes parents, grands-parents, qui m’ont donné amour et repères, tout en en faisant fi de tout ce qui m’aurait acculé à « choisir un camp » pour exister sereinement.


Ensuite, exprimer que parce que métissage il y a, je le vis autant comme un mélange d’origines que comme le cadeau qui m’a été offert: celui de me laisser imprégner par la vie, les gens, l’univers et de partager ce « millefiori » à travers mes créations.

Voici donc une partie de ce que je suis : une femme nomade aux origines multiples (camerounaise, française, italienne, allemande), qui a grandi en écoutant autant Myriam Makeba, Alpha Blondy, qu’Aznavour ou Nina Simone, qui est passionnée par les savoir-faire des artisans de tout pays, en particulier les bijoutiers, les tisserands, les teinturiers, les couturiers, les maroquiniers…qui a appris à marcher en France mais dont le palais reste séduit par les saveurs épicées qui ont parsemé son enfance en Afrique de l’Ouest (Côte d’Ivoire, Niger) et les colis de spécialités Bétis et Douala envoyés par la famille du Cameroun…qui a vécu, voyagé en France, Suisse, Côte d’Ivoire, Niger, Mali, Cameroun, Burkina Faso, Sénégal, Ghana, Tanzanie…et qui pendant 8 ans a fait le choix de vivre en Asie du Sud-Est avant d’amorcer un retour en Côte d’Ivoire…partage sa vie avec son compagnon français d’origine belge , ses deux filles conçue au Mali pour la première et en Thaïlande pour la seconde.

Toutes deux parlent français, thaïlandais et nous nous régalons tous les 4 de fromage, de poulet braisé, de mangues, de riz gluant thaïlandais, dégustés sur un fond de musique Mandingue!

D comme design. Vous décrivez vos bijoux de contemporain et nomade, pourquoi ?


Peut-être parce que j’espère qu’ils sont le fidèle reflet de mes immersions culturelles successives.

Ils sont nomades comme moi, tantôt nature, tantôt urbains, tantôt ethniques, assurément et fièrement inspirés des espaces où je vis et voyage tels que l’Afrique Noire, l’Inde, Bali, la France, la Thaïlande et également des populations touarègues et Nomades d’Afrique du Nord.

Les femmes qui aiment ces créations sont de toutes origines et de toutes histoires…il n’y a donc d’apartheid ni dans mes styles, ni encore moins parmi celles qui se reconnaissent en eux.

Les matières mêlées sont elles aussi le fruit de découvertes et d’émerveillements répétés devant les beautés façonnées par des hommes et des femmes de talent d’Agadez à Jaïpur en passant par Chiang Maï, les hasards heureux d’une juxtaposition entrevue fugacement au détour d’une balade le nez au vent: peintures usées sur bois flottés, variances de bleus dans le ciel ou la mer, or et argent des bijoux indiens, afghans, népalais dans le marché de Yawarat, pureté des angles dans l’architecture du Bangkok moderne, associations improbable de couleurs tant dans les fleurs exotiques, que le street art ou les temples, bouddhistes, hindouistes, ou même shintos qui jalonnent la Thaïlande, le Cambodge, le Laos, l’Inde et Bali, découverte de bijoux anciens sur les étals des brocanteurs de la vieille Europe.

H comme Hospitalité. Trouvez vous le monde hospitalier ? Et à travers vos voyages, vous en avez ressorti quels sentiments ?


Marie-May Stoll, jeune artiste française d’origine vietnamienne a créé une série de portraits qu’elle a intitulé « Le Monde me touche ». C’est ainsi, oui que je perçois ce mystère : Le Monde me touche et me transforme, et je transforme aussi sans doute le Monde, …sans qu’il soit nécessaire de qualifier ou quantifier cette magie pour qu’elle opère!


En s’attelant à voyager avec le cœur ouvert, on fait des rencontres remarquables et notre reconnaissance pour ces dons immatériels que sont la redécouverte du lien aux autres et à la nature ne cessent de grandir.

I comme inspiration. Comment vient elle ? Créez vous, vous même ?


J’ai choisi le nom BODHI comme une double référence, la première étant celle à l’arbre Bodhi, qui symbolise l’atteinte de l’Eveil en Bouddhisme. Car chaque nouvelle création en comblant de joie celui qui l’a imaginé, façonné, évoque une forme matérialisée de l’illumination qui traverse artistes et artisans lorsqu’ils entrent en création.

Vous savez…cette sensation que quelque chose d’intangible et profondément harmonieux vous guide jusqu’à la matérialisation d’un songe…, l’aboutissement d’une idée qui aurait aussi pu demeurer dans les limbes. Quelque chose de profondément mystique et terrien à la fois, qui une fois accueilli par une autre personne séduite, acquière une identité nouvelle et échappe ainsi à ses créateurs.

La seconde référence est en fait un clin d’œil au fait qu’oralement, BODHI peut ce comprendre comme body, le corps en anglais. Celui dont on prend soin notamment en le parant de choses belles et positives.


Grâce à BODHI, vous dénicherez des bijoux que j’ai réalisé de bout en bout, des trouvailles chinées au gré de mes pérégrinations qui m’ont laissé béate d’admiration et que je souhaite partager tant je me sens en accord avec leurs formes et leurs matières, et enfin le fruit de mes recherches et croquis sur lesquels se sont appuyés des artisanes et artisans aux savoirs faire et parcours aussi remarquables que singuliers pour donner vie à mon imagerie.

C comme créations. Quelles sont vos matières fétiches ( comme on dit ici) ? Et pourquoi ce choix ?

A vous, les pierres fines de Jaïpur et tout particulièrement la labradorite, que j’appelle « la pierre des empathiques », aux reflets changeants comme le ciel, les perles d’eau douce, la nacre qui m’évoquent la mer même lorsque j’en suis trop loin, l’argent, l’or, le bois, les pâtes de verres artisanales d’Afrique de L’Ouest et d’Indonésie, les cauris symboles de sororité et de trait d’union entre nations, le cristal de swarowski, les bronzes de Côte d’Ivoire, du Burkina, du Ghana, du Mali, les petites perles de verre irisées du Japon….et les designs touaregs…les pochettes composées de pièces de saris revalorisées, les étoles en soies du Kashmere et les pagnes tissés d’Afrique de l’Ouest, les cotonnades teintées à l’Indigo du Rajasthan et de Ségou.

Un petit mot de fin

Soucieuse d’ajouter une goutte d’eau dans l’océan des possibles, la marque BODHI s’associe à plusieurs initiatives sociales et écologiques et revendique son empreinte persévérante de « colibri nomade » pour la Planète et celles et ceux qui la composent à travers différents choix :

celui de ses emballages tout d’abord (papiers de soie écologiques, réutilisation des emballages plastiques pour prolonger leur vie, utilisation de tissus recyclés ou produits localement), et celui d’une fabrication socialement responsable de toute une partie de ses collections tant à Bangkok dans l’atelier de Nightlight International, qu’à Jaïpur dans les ateliers équitables Douarka et à présent en Côte d’Ivoire auprès d’artisans indépendants que nous accompagnons dans leur développement.

La participation bis-annuelle aux Marchés de l’AIFCI complète une approche où nous nous efforçons d’harmoniser trois principes:

un revenu décent accordé à chaque collaborateur de la marque, l’émergence du beau à travers des inspirations croisées et mutuellement respectueuses et enfin, des relations bienveillantes entre tous les protagonistes de la marque du designer en passant par l’artisan, les fournisseurs et les revendeurs,jusqu’à nos clientes et clients.


« Prends soin de ton corps, pour que ton âme ait envie de l’habiter ». Proverbe indien.


« Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt, c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait ». Nicolas Bouvier

Je remercie Isabelle de s’être prêtée au jeu, c’est un bel interview qu’elle m’a offert, avec son regard sur le monde qui est exceptionnelle.

A travers sa marque, j’ai découvert une créatrice sensible et éveillée au monde. Continue comme ca, c est le bon chemin à suivre, et je te souhaite de belles rencontres et créations.

Pour plus d’informations :

Contact : +225 07 47 65 10 41

Facebook : https://www.facebook.com/bodhicreations.nomadiclifestyle/

Instagram : https://www.instagram.com/bodhi_nomadiclifestyle/?hl=fr

Site internet : https://fr.bodhicreations.net/1-for-the-planet

OBABI

Handmade with love

Tya Clair Meyer- créatrice de Obabi

O – Origine. Quel est la vôtre ?

Pour parler d’origine, dans mon cas il faudrait rajouter un S.

Mon père est suisse et ma mère était métisse libanaise – libérienne. Je suis née en Côte d’Ivoire et j’ai grandi dans ce beau pays jusqu’à mes 16 ans…

Lorsque j’ai quitté la Côte d’Ivoire, je suis allée m’installer à Zürich pour passer mon bac, le début de ma jeune vie d’adulte s’est donc faite la-bas et je ne suis plus revenue en Côte d’Ivoire qu’à 26 ans. 10 années pendant lesquelles je me suis formée et ai commencé ma carrière professionnelle, entre la Suisse, mon point d’ancrage, puis la France et l’Espagne.

B – Babi. C’est en référence à Abidjan, que vous avez choisi votre nom de marque ? Pourquoi ce choix ? Et quelles sont vos créations ?

OBABI, c’est un jeu de mot entre baby (bébé en anglais) et Babi pour abidjan. Je trouvais que cela faisait du sens étant basée à Abidjan ! 

Obabi est né à la base de l’envie de développer un univers idéal pour les enfants, vous y trouverez donc tous les éléments pour aménager une chambre ou une salle de jeux.

Mais c’est aussi un mélange des cultures qui sont les miennes. Des inspirations design scandinaves avec des touches africaines, des meubles en bois brut aux couleurs pastel, de la déco tendance avec des touches de pagne, des accessoires arty mélangeant les tissus…

Depuis un peu plus d’un an, j’ai également développé une gamme pour adultes.

 Petit à petit, OBabi propose des articles pour toute la famille!

A – Ameublement. C’est une de vos activités les plus importantes que l’aménagement d’espaces pour enfants et adultes, une chose qui vous tenez à cœur, expliquez-nous ?

Quand je suis tombée enceinte de mon aînée, j’ai dû arrêter de travailler pour raisons médicales. J’avais un poste très prenant pour une start-up locale.

C’est ainsi que je me suis plongée dans l’aménagement et la décoration de sa chambre.

À l’époque, je ne trouvais pas grand chose qui me plaise à Abidjan alors j’ai dessiné, imaginé et commencé à faire moi-même.

C’est comme ça qu’Obabi a commencé.

En 2015 j’ai commencé à produire des chaises, des tabourets, des caisses de rangement, des fanions décoratifs, coussins nuages en wax… Et petit à petit, j’ai eu des propositions d’aménagement de chambre, puis de crèches…

J’ai alors entamé une formation de décoratrice d’intérieur.

Je suis une créatrice dans l’âme, et cette nouvelle casquette me permet aujourd’hui de mieux concevoir, réaliser et visualiser tout ce que je crée.

B – Broderie. Une des touches personnels de votre activité. Vous aimez personnaliser les objets que vous créez, et faire du sur-mesure. Je pense que c’est un réel choix de création, qui est unique pour le client. La conception d’un nouveau projet fait-elle partie de votre leitmotiv de créatrice ?

Oui, mon moteur c’est la conception de nouveaux produits, je veux sans cesse innover, , surprendre et me démarquer.

Créer l’unique, le personnel est très important pour moi.

L’impersonnel vous le trouvez dans les commerces traditionnels, chez Obabi vous trouverez des créations faites à la main, avec une part de moi, et de vous.

Je travaille avec mes mains, ma deuxième maison est mon atelier. L’endroit où je laisse libre cours à mon imagination, le lieu où toute la magie d’Obabi naît. Il y a énormément d’étapes avant de sortir un nouveau produit pour enfant, notamment à cause des normes de sécurité.

Grâce à ma formation de décoratrice d’intérieur, j’ai également pu me former sur ces points qui sont essentiels dans la conception de meubles pour enfants.

I – Investissement. Vous y êtes avec l ouverture de votre boutique en ligne, il y a quelques jours. L’entreprenariat féminin est une grande réussite pour vous…un petit mot dessus ?

Obabi est en constante évolution, c’est un peu mon 4e enfant qui grandit, cette boutique en ligne marque une étape importante dans mon parcours d’entrepreneur.

Je pense qu’Obabi arrivait à un point où il devenait nécessaire d’offrir à mes clients la possibilité de connaître facilement et à tout moment les produits disponibles et de les commander en ligne, et donc sans forcément avoir à passer par moi. Il n’est pas évident de répondre aux messages et en même temps être entrain de créer et finaliser les commandes.

Au final, tout le monde y gagne! Et je suis très heureuse car les retours sont extrêmement positifs.

Entreprendre n’est jamais facile, j’ai connu des moments de solitude et je pense que beaucoup d’auto-entrepreneur(se)s sont passé(e)s par là. On se questionne, on doute, on se demande si ça va marcher. Pour ma part, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes avec qui j’ai pu échanger, apprendre et évoluer. La solidarité et l’entraide sont très importantes dans ces cas-là.

Je donne aussi de mon temps à L’AIFCI, l’association Internationale des femmes en Côte d’Ivoire.

Je participe à l’organisation des 2 marchés annuels. C’est ma contribution pour donner de la visibilité aux artisans et créateurs ivoiriens. On m’a donné ma chance au départ sur ces marchés, il me paraît juste de faire la même chose pour de nouveaux créateurs.

Petit mot de fin

Au plaisir de vous rencontrer prochainement le samedi 12 décembre 2020 à l’ancienne patinoire du Sofitel de 8h à 20h. Pour le grand marché de Noël au profit de l’AIFCI. C’est bientôt Noël, et nous pouvons être solidaire en ces périodes de Fêtes, et ce marché en est une belle occasion.

Et je terminerai par des citations motrices pour moi:

Faire ce que tu aimes, c’est la liberté. Aimer ce que tu fais c’est le bonheur”

Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous. Et ils se réaliseront sûrement.” Martin Luther King.

En attendant, faites un tour sur obabideco.com, je vous y réserve plein de surprises!

Merci pour cet interview tout en fraicheur et sincérité !! Tya nous a fait découvrir son univers créatif, aux inspirations reliés à ses goûts et ses parcours. Une belle émotion ressentie de son aventure qui est un bel exemple de la réussite et de la motivation des femmes dans le domaine du fait mains.

L’amour dans vos articles y est présent de l’idée, à la conception, et on ressent le plaisir d’offrir et de partage.

Une belle fenêtre ouverte sur votre personnalité.

Pour plus d’informations :

Facebook : https://www.facebook.com/OBabideco/

Instagram : https://www.instagram.com/obabi.deco/

Boutique en ligne : https://fr.obabideco.com/

MISSOUWA

Qui se cache derrière Missouwa ? Apprenons en plus, sur cette créatrice de talent aux multiples dons.

Derrière Missouwa se cache une maman de 3 magnifiques princesses, cadre RH dans une grande entreprise, Hermance Kadio N’Guessan.

Missouwa est né de ma passion des pagnes traditionnels, de mon désir de les promouvoir et de valoriser les talents de nos tisserands.

Je suis donc à la fois salariée et entrepreneur et j’adore ce que je fais dans les 2 domaines, même si ce n’est pas toujours facile😊

Hermance Kadio N’Guessan ( Créatrice de Missouwa depuis 2016 ), ici avec des femmes tisserand du burkina fasso

M – Missouwa. Donnez-nous la signification ? Et pourquoi ce choix ?

[Mi Sua] signifie « ma maison » en Baoulé. Le nom de la marque a été inspiré par mon époux, lui-même Baoulé.

Ce choix cadrait complètement avec l’activité de petits meubles, linges de maison et décoration de maison en pagnes tissés traditionnels avec laquelle Missouwa a commencé en 2016.

Pour la petite histoire, j’ai commencé chez moi. En rentrant en 2012 en Côte d’Ivoire, je me suis dit que c’était bien dommage de ne pas utiliser nos pagnes traditionnels si beaux et si solides et nos beaux bois pour l’ameublement. Alors j’ai décidé de ne rien acheter d’importé et de me meubler uniquement avec du fabriqué local.

C’est ainsi qu’a commencé cette belle aventure ! Ma maison en est le témoignage : tabourets, fauteuils, coussins, rideaux, nappes, lampes…le musée des 1ers objets Missouwa J

I – Inspiration. Comment vient-elle ? Êtes-vous la seule à décider des choix de créations ?

L’inspiration ? J’ai l’impression qu’elle est toujours là !(rires)

Mes filles m’inspirent, mon mari m’inspirent, les pagnes m’inspirent, les perles m’inspirent, les objets de tous les jours m’inspirent…

Je pense que j’ai des idées pour plusieurs années! 😊

Quand je pense à une nouvelle création, je demande souvent l’avis de mon mari, et même de mes enfants qui ont parfois de super idées !

S – Solidaire. L’êtes-vous au quotidien ? Je parle dans le travail et ensuite de la femme….

Je pense l’être dans ma façon de vivre et de travailler au quotidien, que ce soit au bureau ou avec les artisans avec lesquels je travaille.

La période Covid a été très difficile pour tous, particulièrement pour les artisans.

En avril 2020, Missouwa a organisé une vente solidaire. Une grande partie de cette vente a permis d’aider symboliquement (l’équivalent de 2 sacs de riz) une quinzaine d’artisans (tisserands, menuisier, ébéniste, bronzier, teinturier, tapissier, tailleur, brodeur, électricien,…) qui participent à la création de la valeur Missouwa.

Je suis solidaire des femmes, je crois en cette capacité que nous avons à nous dépasser dans toutes les circonstances et soutiens quand je le peux toutes les initiatives de femmes qui ont du sens pour moi.

S – Sourire. Vous l’avez en général dans la vie ? Vous êtes plutôt quelqu’un d’optimisme ou de pessimiste ?

Toujours le sourire ! Je suis une personne très positive.

Quelques soient les circonstances, je garde la foi et je sais qu’il y a toujours des solutions. Je me dis toujours que lorsqu’il y a quelque chose qui ne se passe pas comme je voudrais, c’est qu’il y a encore mieux qui m’attend devant.

Une manière de voir les choses que j’ai appris d’un de mes livres préférés, L’Alchimiste de Paulo Coelho.

Je suis persuadée que lorsqu’on pense positif, on attire les « bonnes ondes » et certaines situations qui peuvent paraître très compliquées arrivent tout de même à se décanter.

O – Organisations. Aidez-vous des Organisations, des associations caritatives en général ? Et qu’es-ce qui vous touche en général ?

Je suis membre de la Fédération Ivoirienne de Textiles Traditionnels (FITT) qui est composée uniquement de tisserands et ou d’artisans textile, à l’exception de Missouwa qui ne fabrique pas de tissu mais transforme le pagne traditionnel.

Je suis particulièrement touchée par la situation de nos artisans, qui ont un savoir-faire extraordinaire qui malheureusement ne leur permets pas de vivre correctement.

Aujourd’hui, de plus en plus de techniques de tissages se perdent car l’activité rapporte peu et beaucoup de jeunes n’ont plus le courage de tisser ou d’apprendre ce métier.

Certains préfèrent essayer d’aller se « chercher en Europe » au péril de leurs vies pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles.

Avec la Fédération, nous essayons de motiver au mieux les jeunes tisserands, de leur donner des perspectives de développement.

U – Univers. Définissez le vôtre en 3 mots ?

Ma famille, Missouwa, mon travail

W – Wax. Vous l’utilisez dans vos créations, ainsi que le tissage africain. Es-ce pour les traditions de fabrication, l’histoire derrière tous cela, ou pour une reconnaissance de la créativité africaine, de sa culture dans le choix de matières que vous faîtes ?

Je n’utilise pas de wax, mais plutôt du pagne tissé traditionnel.

Chaque pagne est unique, car entièrement fait à la main. Nos pagnes traditionnels ont tous une histoire, ils sont tous le témoignage de la créativité et du savoir-faire de nos artisans. Missouwa essaie de valoriser ce magnifique travail, représentatif de nos cultures, de nos coutumes.

Le pagne tissé est pour moi une matière noble, riche, et aussi très adapté pour de nombreux articles : tissu d’ameublement, lampes, linge de table, lampes, écharpes, accessoires.

Je dis parfois que les pagnes me parlent 😊. Lorsque je les travaille, je fais toujours attention à la découpe pour ne pas les « blesser ».

A – Afrique. Parlez-nous en, quels sont vos espoirs pour elle, pour ces générations futures?

Que nous soyons fiers de consommer nos produits locaux et de fabriquer des produits modernes avec nos matières locales.

Cette année, mes filles m’ont donné l’idée de faire des trousses à l’approche de la rentrée, en me disant « Maman, on préfère avoir une trousse Missouwa qu’une trousse achetée au supermarché ». Mon atelier est d’ailleurs devenu leur magasin quand elles cherchent un cadeau pour leurs amis ! 😊

Je suis très fière de leur avoir transmis cet amour pour nos produits « Made in Côte d’Ivoire ».

Petit mot de fin et bonus client


« J’aimerai encourager tout le monde à consommer local. Cela permet d’aider nos artisans, de faire vivre des familles entières, de scolariser des enfants et de valoriser nos richesses et savoir-faire. »

Rdv au Bushman les 5 et 6 décembre pour découvrir les merveilles de Missouwa! 😊 »

Expo Missouwa les 5 et 6 Octobre au Bushman Café

Un cache-nez en pagne tissé 100% coton sur présentation de l’article !!!

Pour plus d’information :

Contact : 00225 48 49 97 02

Facebook : https://www.facebook.com/Missouwa-

Instagram : https://www.instagram.com/missouwa_home/?hl=fr

WINSOCKS BRAND

Kouadio Brou Charles-max Manager général de la marque qui existe depuis le 15 Avril 2018

W – Winsocks brand, les chaussettes gagnantes en français. Pourquoi avoir choisi ce nom pour votre marque ?

A la base c’était Winner socks, je me suis dit que nos clients sont des victorieux, et un ami m’a dit « ça fait long », Il m’a alors proposé Winsocks.

J’ai tout de suite validé.


I – Inspiration. Comment vous est venue l’idée ?

J’étais à la recherche d’un produit petit, léger qui ne s’essaie pas avant l’achat, avec une touche africaine.

Je me suis rendu dans une grande surface pour l’achat de chaussettes je n’y ai vu que des chaussettes standard ou de couleur unie.

Étant un anti conformiste, j’ai eu l’idée de vendre l’Afrique à travers des chaussettes .


N – Novateur. C est une idée qui n’avait jamais été exploitée, de customiser des chaussettes ethnique. Qu’y avez-vous apporté de plus ? Et voulez-vous en faire une référence haut de gamme ?

La chaussette étant un sous-vêtement négligé, je me suis dit que je pouvais faire connaître la Côte d’Ivoire 🇨🇮 et la culture Africaine à travers la chaussette car derrière chaque motif et chaque couleur se cache un sens .

Bien sûr, que je veux en faire une marque de référence, de tel sorte qu’un client qui achète nos produits, sache que c’est de la Côte d’Ivoire 🇨🇮 et surtout proviens d’Afrique.

L’objectif premier étant de faire connaître mon pays et l’Afrique .


S – Source. Quel est la source, l’origines culturelle du logo que vous utilisez ?

Nous utilisons la couronne comme logo, la couronne c’est la royauté, l’autorité et l’élégance du pouvoir .

En pays Akan (un peuple vivant en Côte d’Ivoire 🇨🇮 et au Ghana 🇬🇭), les rois sont généralement couronnés et en pays Akans le roi a l’autorité sur son peuple .


O – Organisations. Êtes-vous associé à une organisation ? Et Soutenez-vous des associations, et si oui dans quels domaines et pourquoi ?

Pour l’instant Non, mais nous y pensons, car il est important de donner du sourire autour de soi .

Mais mon cœur balance pour une planète verte et pour l’éducation.


C – Couleurs. Vous êtes couleurs ou plutôt noir/blanc ?

J’opte pour le blanc que le noir.


Le blanc c’est la pureté, le succès, la gloire tandis que le noir c’est le mystère, le secret…

Et je suis ouvert d’esprit écoutant les autres


K – Kaléidoscope. Pouvez-vous nous citer vos différentes créations ?


Nos chaussettes : Adinkra – Ba Ou li – WARANIÉRÉ – Mwentoma et Allons à Gagnoa

S – Souhait. Pour finir, votre souhait pour 2021, pour votre marque et la génération future ivoirienne ?

La grâce de Dieu, l’inspiration et le succès.

Nous devons consommer le made in Africa et de croire en l’Afrique .

Petit mot de fin

« Je remercie Le coin des artisans d’Abidjan CI pour cette interview et pour l’intérêt qu’elle porte aux Entrepreneurs Artisans, Bonne continuation. »

Merci Kouadio Brou Charles-max d’être sortie de l’anonymat pour nous. Nous savons désormais qui est derrière et les significations de la chaussette WINSOCKS. Je vous souhaite une belle et longue continuation et pleins d autres chaussettes !!!

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 49 17 70 90

Facebook : https://www.facebook.com/Winsocks-brand-307659113206081/

Instagram : https://www.instagram.com/winsocksbrand/?hl=fr

VAHINY

Raseta Sary – Créatrice de VAHINY

Je me nomme Raseta Sary (sourire). Je suis Malagasy (Madagascar) et je vis en Côte
d’Ivoire depuis 1989.

V comme Vahiny. Quelle est la signification et pourquoi ce choix ?


Vahiny signifie « Etranger » en Malagasy et j’ai choisi ce nom parce que j’estime que nous sommes tous étranger quelque part ou à quelque chose, alors découvrons…


A comme Afrique. L’Afrique a-t-elle une grande importance dans le choix de vos matières et de vos créations ?


L’Afrique occupe une grande place dans ma vie !

Je suis Africaine de par mes
origines et j’ai toujours vécu en Afrique continentale d’où mon envie de décliner le pagne, les tissus
tissés, le lambaoany comme on le dit en malagasy… dans mes créations pour faire découvrir nos
richesses.


H comme Humanité. Votre espoir pour les générations futures quel serait il ?


J’aspire à un monde meilleur et de partage. Et si partager un sourire peut
changer quelque chose, alors n’arrêtons pas de sourire
.

Mon espoir pour les générations futures est
que celles-ci puissent garder cette singularité ethnique qui fait de l’Afrique ce qu’elle est et qui la
distingue des autres.


I comme Inspiration. Comment vient elle ? Et l idée des montres avec bracelet wax ?


Je créé au feeling. Et je m’inspire beaucoup des accessoires et gadgets existants
puis que je customise beaucoup.

D’où l’idée de la montre avec le bracelet en pagne, un accessoire du
quotidien avec du pagne pour les personnes qui veulent marier les couleurs avec leur tenue ou pour
ceux qui préfèrent juste une touche de pagne.


N comme nouveauté. Vous en avez de prévu pour 2021?


Comme je l’ai dit plutôt, je créé au feeling du coup 2021… c’est encore loin lol.


D’ici là, je viens de sortir mes chapeaux avec la touche de pagne (mixte) ; donc les messieurs auront
des cadeaux pour Noël (Mesdames et messieurs, le choix s’offre à vous).


Y comme Ya fohi. Comme on dit ici y a rien…Dans la vie de tous les jours, vous êtes quelqu un de fonceur, droit au but ou non, plutôt dans l’attente ?


Y comme Y a fohi. Je suis plutôt fonçeuse « allons seulement », « c’est devant qui est bon », mais je
ne pense pas l’être à l’extrême car je pense avoir le sens de la réserve et trouver le juste milieu.

Petit mot de fin

Merci à tous ceux qui m’ont aidé à concrétiser mes rêves et qui continu de me soutenir en particulier ma famille.


Merci à Delphine ( le coin des artisans d’ Abidjan) pour cette lucarne que tu offre aux créateurs et artisans et surtout d’avoir pensé à moi pour cette interview, ce fut un réel plaisir!😉

Merci Raseta d’avoir répondu à mes questions, nous en connaissons plus sur toi. Nous te souhaitons pour ses fêtes de Noël de belles ventes et encore plus de créations pour 2021.

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 87 15 95 66

Facebook : https://www.facebook.com/Vahiny-

LEMON

Anne-Sophie, créatrice de LEMON

Miss Lemon devenue Lemon. Avant le décryptage de votre marque, parlez nous de vous ? Un bref descriptif de présentation, qui est derrière la marque ? Et pourquoi avoir changé le nom, est-ce dû à la maturité ?

Franco-Ivoirienne, passionnée par la nature et les animaux.. une rêveuse dans l’âme !


Des années sont passées depuis les débuts de cette aventure. « Miss Lemon » a non seulement évolué, changé de statut, mais est également devenue la maman d’un adorable petit bout (ma plus belle création) qui sera très bientôt grand frère !

La diversité de mes créations, l’envie constante d’apprendre de nouvelles techniques, d’élargir le champs des possibles.. nouveaux challenges, nouveau nom !

L – Lemon. Qui veux dire citron en français. Pourquoi avoir choisi ce fruit et l’avoir écrit en anglais pour le nom de votre marque ?


Je cherchais un nom pétillant, vitaminé, rafraîchissant.. et le citron est une de mes gourmandises ! C’est donc venu tout naturellement, et en anglais je trouve que c’est plus mélodieux .


E – Enfant. Vous créez dans cette univers…c’est votre âme d’enfant qui vous inspire ? Elle vous vient comment ?


« Un adulte créatif est un enfant qui a survécu ». Ursula K. Le Guin


Avant tout, la nature m’inspire ! Sa diversité, les couleurs, les bruits, les odeurs.. l’odeur de la pluie.. j’adore la pluie !

Suspensions-nuages et gouttes d’eaux


Ces créations sont nées de l’envie de créer un monde magique, unique, de faire revivre la nature et les animaux, sans contraintes.


M – Matières. Quelles matières premières utilisez-vous ? Et pourquoi ce choix ?


Branches, racines, fèves de cacao, pagnes, rotin, papiers.. Des matières en priorité naturelles, de préférence locales pour valoriser la richesse de notre beau pays, échapper au côté industriel, et privilégier les circuits courts !


Mais aussi du fil d’aluminium qui me permets de façonner, modeler, créer à l’infini selon vos envies.


O – Objectif. Quels sont les vôtres d’abord en tant qu’artisan et aussi les vôtres en tant que femme ?


En tant qu’artisan, créer, m’amuser, relever des défis !

Mais également contribuer à apporter de la douceur, un brin de poésie et pouvoir à terme vivre de cet art.


Quelle satisfaction de pouvoir imaginer une chose et de la matérialiser !


En tant que femme, continuer de m’épanouir artistiquement et dans ma vie de famille. Faire prendre conscience de la fragilité et de la beauté de la vie qui nous entoure.


Rêver, ne jamais m’arrêter de rêver ! Et continuer de m’émerveiller de la beauté de la vie !


N – Nature. Cette conscience de la protection de la nature et de l environnement, l’avez vous en créant vos articles ? Et dans votre quotidien ?


J’essaie d’être la plus responsable et la plus minimaliste possible (notamment dans l’emballage de mes créations).
Mon but est de recréer la nature, pas de la détruire, de redonner vie à des matières qui auraient pu être mises au rebut.


Dans mon quotidien, hormis l’utilisation de cotons, essuie-tout et couches lavables, je m’efforce de limiter au maximum le superflu (emballages, sacs publicitaires des commerces, produits industriels..) et de privilégier le « fait maison », pour la planète d’une part, mais aussi pour notre santé. Je songe même à fabriquer très bientôt nos propres produits ménagers !

Petit mot de fin

Merci à l’amour de ma vie pour son soutien indéfectible et ses superbes photos qui mettent en lumière mon travail ❤️ 


Je profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier Pathé’O et Cocody Factory qui m’ont donné de nombreuses chutes de pagnes qui m’ont permis de créer mon premier arbre et mes bouquets wax !

Et merci à l’équipe du Coin des Artisans de faire découvrir, valoriser et promouvoir les créateurs et artisans locaux ! 🙏🏼

Merci Anne-Sophie de vous être ouverte de plein cœur à nous !!! Au delà de nous faire rêver, nous avons découvert que LEMON est plus qu’une marque, c est vraiment l’imagination, le rêve, la douceur d’une femme. Je suis rentrée complètement dedans, et j adore votre fantaisie et votre univers !!! Belle continuation à vous.

Pour plus d’information :

Instagram : http://lemon_abidjan

MANDO FOODS&Co

L’amour, toujours…….

Alain Branger, fondateur de MANDO FOODS&Co – Photo crédit AKATIA

M – MANDO FOODS&Co. Que signifie ce nom et pourquoi l avez vous choisi ? Et &Co, pouvez vous nous expliquer ?

Alors “MANDO” signifie “Famille” en langue Ebrie, qui est l’ethnie de la ville d’Abidjan.

Ce nom a été choisi par les mamans avec qui je travaille pour la transformation alimentaire et en effet, chez MANDO nous travaillons en Famille et nous partageons et portons ces valeurs de cohésion, d’entraide et d’amour.

Alors &Co c’est pour plusieurs raisons :

Nos cosmétiques d’abord, nous proposons en effet une belle gamme de cosmétiques locaux et artisanaux : beurres, huiles… naturels et artisanaux que nous vous invitons à essayer !

Notre beurre de karité vient tout droit de petites coopératives de Korhogo et est 200% naturel, nos huiles sont pressées à froid et la matière première utilisée est naturelle.

Les cocos proviennent de Jacqueville et l’huile est pressée dans un petit village en bord de lagune.

Notre fournisseuse de beurres de mangue, bananes, avocat est une dame très intelligente et très consciencieuse avec qui je passe du temps à discuter et chercher de nouvelles idées.


Notre fournisseuse d’huile d’avocat et d’anacarde est une dame avec qui nous travaillons depuis le début de MANDO. Jeune et dynamique elle nous fournit toujours le meilleur de ce qu’elle produit.

MANDO Clothes, qui est une petite entité de création de prêt à porter féminin fait main. En effet, ma femme Zara en est la styliste et la gérante et elle travaille avec de petits couturiers locaux sélectionnés pour leur savoir-faire. Les créations sont disponibles uniquement chez MALAIKA Zone 4 et Marcory Residentiel.

MANDO Healthy, qui est la branche de livraison de produits frais à domicile une fois par semaine sur Abidjan : fruits légumes, œufs… Produits naturels et/ou issus de l’agriculture raisonnée. Ma femme Zara est la responsable et gérante de cette branche de MANDO tandis que moi je m’occupe de la production sur notre petit champ vers Toumodi et de la livraison le vendredi.

A – Authentiquement Ivoirien ? Vous valorisez les produits locaux et la transformation traditionnelle de ses produits ?

Ma femme mon équipe et moi sommes 100% Ivoiriens. Nous avons grandi sous le soleil et les valeurs de la Terre de l’hospitalité.

En Côte d’Ivoire on sait recevoir et le but de MANDO est de recevoir tout en valorisant le terroir.

Comme on dit « c’est parce que je n’ai pas les papiers, sinon je suis Ivoirien ».

C’est pourquoi nous voulons redonner leur titre de noblesse au produits locaux ainsi que leur place dans les rayons des grands supermarchés Ivoiriens. Cela au travers du travail de la première force d’agro-transformation en Côte d’Ivoire : les femmes.

N – Naturels. Vos produits le sont ils ? Et sont ils 100% handmade ?

Nous produits sont 200% naturels et artisanaux.

Nous avons créé un réseau efficace de fournisseurs qui se forment sans cesse et cherchent toujours de nouveaux produits à proposer.

La qualité de la matière première, le savoir-faire dans la transformation, ainsi que la mise en packaging sont les étapes clés de notre travail. Nous favorisons la matière première produite loin d’Abidjan, ce qui est en général un gage de meilleure qualité.

Le naturel est partout en Côte d’Ivoire.

La transformation de nos produits se fait exclusivement par de petites et moyennes agro-transformatrices afin de leur redistribuer de façon équitable la valeur de leur travail.

Nous nous assurons ensuite du travail de mise en packaging, d’étiquetage, ainsi que de la commercialisation

D – Domaine. Quel était votre domaine de prédilection ? Vos études ?

Avant MANDO, j’ai obtenu un MBA en Développement d’entreprises entre Paris et New York.

Puis j’ai travaillé pendant 1 an comme consultant pour une petite société de trading de minéraux.

O – Origine. Quel est la vôtre ?

Je suis né et j’ai grandi en Cote d’Ivoire. Ma mère est congo-libanaise, mon père est Français.

La Côte d’Ivoire est celle qui m’a vu naître et m’a transmis ses valeurs. Mais je suis aussi Français, Libanais, Africain.

En fait je me considère comme nous le devrions tous : un citoyen du monde.

F – Force. Qu es ce qui vous donne la force de vos objectifs en général ? Et là je parle de l homme.

J’aimerais apporter ma pierre à l’édifice de la croissance folle de notre pays et pouvoir lui restituer une partie de l’énergie, de l’amour, de la force qu’il m’a insufflé.

Je voudrais pouvoir faire comprendre qu’on peut faire différemment, qu’on peut changer les choses, consommer mieux, aider ceux qui en ont vraiment besoin, qui travaillent et méritent un juste retour en échange de leur travail, remettre la nature et notre impact sur elle au centre de nos préoccupations.

Je veux que les produits Ivoiriens MANDO soient disponibles à la vente et connus en France, en Chines, aux USA, au Brésil !

O – Outils. Vos outils de demain, quels sont ils ?Et quels sont vos espérances pour 2021 ?

L’outil inévitable et incontestable est le smartphone. Au travers du smartphone on accède au vaste univers des réseaux sociaux qui sont les outils principaux de communication : Facebook, Instagram, LinkedIn, Whatsapp..


Les ordinateurs sont essentiels pour le suivi du projet et des tâches administratives et créatives comme la création des étiquettes et des supports de communication.


Nos deux véhicules nous coûtent beaucoup d’argent en frais d’entretien mais nous ne pourrions absolument rien réaliser sans eux.


Nous avons besoin de participer à des événements, des expositions pour nous faire connaitre et dynamiser les ventes.


Les plateformes de vente en ligne comme mamafrica.net et lepicerieafricaine.fr, nous permettent d’atteindre de nouveaux segments de clientèle et d’être visible aussi à l’étranger.

Pour 2021 nous espérons une présence plus importante dans les supermarchés locaux et une entrée sur le marché Français.

Et ayant presque une dizaine d’employés dans ma petite structure, j’espère une évolution de la classe moyenne ivoirienne, les conditions de vie en générales.

J’espère également une baisse des prix des denrées de première nécessité et surtout le plus important, un système éducatif renforcé pour éduquer les générations de demain.

O – Ozone. La protection de la nature et de l’environnement en général, au delà de votre travail, va vous touche personnellement ? Et que fait Mando Food pour y contribuer à sa manière ?

La Nature, nous en faisons partie, il faut en prendre soin.

Il est très important d’avoir une réelle prise de conscience afin de changer nos modes de productions et de consommations.

Nous recyclons tous les packagings qu’on nous ramène à la boutique avec Corydoras CleanUp, nous réutilisons tous le verre, nous donnons nos invendus alimentaires à une entreprise qui les redistribue au nécessiteux FoodWaste et je fais partie de l’association AKATIA qui se bat pour la création d’un sanctuaire de Chimpanzés en CI.

Avec MANDOP Healthy, nous produisons des légumes et fruits naturels et nous avons créé un fort réseau de partenaires qui partagent nos valeurs de protection et de respect de la nature. Nous livrons des produits frais une fois par semaine à nos clients sur Abidjan.

D – Donation. En faites vous ? Participez vous aux actions caritatives, où vous même faites vous quelques choses avec votre marque ?

Nous sommes toujours une petite structure, nous nous battons pour survivre et donc nous donnons ce que nous pouvons dans la mesure de nos moyens : produits alimentaires, légumes, matériel.

S – Style. Avec l ouverture cette année de votre concept store, vous vous êtes donné une image d artisan moderne. C est dans votre esprit de rapprocher tradition et modernité ?

Nous aimons les traditions, les histoires qui nous rattachent à notre passé, à nos racines, à nos origines, mais nous devons vivre avec notre temps et nous adapter afin de tenter de faire passer notre message au travers de notre travail.

Ce concept store est, nous l’espérons, le premier d’une longue série de nos point de vente qui fleuriront à travers le monde dans le hit de faire connaître le travail de nos mamans et notre beau pays.

Merci Alain, pour avoir répondu à toutes nos questions, malgré que nous n’avons pas pu connaitre trop qui se cache derrière l’homme, mais nous en savons mieux sur tes convictions personnels et professionnels qui sont vraiment imbriqués dans ton concept novateur.

Pour plus d informations :

Contact : 00 (225) 77773950

Facebook : https://www.facebook.com/mandofoods/

Instagram : https://instagram.com/mandofoodsandco?igshid=b9x8yneigckj

Site Web : https://www.mandofoods.com/