Les grands royaumes d’Afrique.

L’Afrique Occidentale

Je sais que ça fait clicher, mais l’Afrique est le berceau de l’humanité, et elle a vu naître comme les autres continents, de grands royaumes !!!

Aussi il est important de savoir qu’avant les conquêtes coloniales, et pendant des siècles, le continent africain est décrit comme sombre et sauvage, alors que au contraire de grandes puissances africaine apparaissent riches, organisées, structurées et qui permettent aux populations de s’incarner à travers des royaumes connus, ou à d’autres peu connus comme celui du Royaume de Djanglanmey, dans l’ouest de l’Afrique par exemple.

Le moyen-âge est la période la plus faste de l’histoire africaine pendant laquelle celle-ci connu son apogée, et elle est marqué par ses peuples qui se sont battus pour le contrôle des routes commerciales transsahariennes.

Je démarre cette série d’articles  » Les grands royaumes d’Afrique », par l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Occidentale qui est un ensemble de pays aux influences et aux héritages communs. Eh oui, parce-que aussi vivant en Côte d’Ivoire, je me fais d’abord plaisir. 

 Tout à commencé par la civilisation Nok qui apparaît dans le centre du Nigeria vers 1500 av. J.-C.

Source : world story encyclopedia

Elle serait la 1er culture d’Afrique de L’ouest, la 1ere culture agricole sur les marges de la forêt vierge de l’ouest Africain et la plus célèbre culture pour ses sculptures en terre cuite.

Elle porte le nom du village de Nok, situé à Ham dans l’actuel État de Kaduna, au Nigeria, où ses célèbres sculptures en terre cuite ont été découvertes en 1928, pour certaines faisant 1.20 mètres entière.

Malheureusement il n’en existe que des fragments, et ils sont également connus pour leurs têtes en terre cuites et qui constitués des personnages différents de la vie quotidienne.

Source : icom.museum/fr/object/tete-humaine-en-terre-cuite-culture-nok-nigeria

Sa population est constituée de cultivateurs et de cueilleurs essentiellement, mais reste néanmoins très avancé dans la ferronnerie, l’art et les ornements.

Les Nok sont passés directement de l’âge de la pierre à l’âge du fer, sans passer par l’étape de l’âge du bronze, typique des évolutions observées ailleurs.

Cette civilisation décline vers 250 av.J-c sans en connaître les raisons.

500 ans après le déclin des Nok, apparaît chronologiquement, les trois plus grands empires médiévaux qui ont marqués l’Afrique, et plus précisément  l’Afrique Occidentale et qui sont :

– L’Empire du Ghana (VIIIe – XIIe siècle).

– L’Empire du Mali (XIIIe – XIVe siècle).

– L’Empire du Songhaï (XIIe – XVIe siècle).


Au départ, L’empire du Ghana ( “roi guerrier”) dont les origines sont mal connues, a constitué le premier grand empire d’Afrique noire.

La tradition orale, nous enseigne que la fondation du royaume du Ghana, aurait eu lieu par la domination vers le 5e siècle avant Jésus-Christ, d’un homme venu de l’Est nommé DINGA CISSE, ou Kaya Magan Cissé ou Kaya Maghan (qui signifie souverain d’or), et qui était un roi Soninké du Wagadou (Ouagadou), et fondateur de la dynastie Cissé Tounkara.


Dans les sources médiévales, rédigées par les chroniqueurs arabophones, et attestées par les historiens africains, le royaume aurait également été fondé par les Soninké ou Sarakollé vivant à la limite Sud du Sahara, et de part les écrits, on sait que le premier dirigeant de cet empire était le semi-divin Dingha Cissé, et que celui-ci était venu avec son peuple de « l’Est », d’Assouan, d’Égypte ou du Mali.

Il faut savoir que les Soninkés sont un peuple de l’Afrique de l’Ouest qui autrefois vivait dans un empire très riche et ca depuis le VI ème siècle, qui était organisé en confédérations régionales elles-mêmes composées de plusieurs clans. Le monarque, tunka , choisi parmi le clan chef au pouvoir, gouvernait la région assisté d’un conseil de notables qui représentaient leurs clans au sein de la fédération.

Hommes Soninké. Source : Wikipedia

L’empire du Ghana, que d’autres appellent empire Wagadou ( qui signifie « ville des troupeaux » )  à cette époque, avait pour capitale  Kumbi Saleh.

Petite parenthèse : selon la légende, ce peuple disposait d’immenses richesses, grâce à un pacte lié avec un serpent.

Ainsi, les peuples d’Afrique se sont développés de façon comparable aux africains de la Vallée du Nil. Ils avaient une histoire réalité et une histoire connaissance qui leur a permis de bâtir des clans, des royaumes et des empires, bien structurés, politiquement, économiquement, socialement, culturellement et religieusement.

  L’exportation d’or et de sel qui s’étendait du moyen Sénégal à la région actuelle de Tombouctou, à aider à l’évolution du royaume, qui avec l’occupation du Maghreb par les arabes favorisait ce trafic de l’or et également des esclaves entre le Ghana et le Sijilmassa.

Cela a permit aux Royaumes du Ghana de jouir d’une rapide expansion  commerciale,  territoriale et de richesse.

Au XIe siècle, sous le règne du souverain KHAYA-MAGHAN CISSE, l’empire s’étendait jusqu’aux mines d’or de la Falème et du Bambouck, touchait les rives du Niger et atteignait la région du Tombouctou. A l’Ouest, il couvrait les parties orientales et centrales de la Mauritanie actuelle. Au Nord, il se perdait dans le Sahara.

Le royaume est alors à son apogée,  avec une organisation politique composé d’un gouvernement,  de ministres, d’un conseil impérial. L’organisation militaire était très précise aussi et chaque postes représentés.

Les activités économiques reposaient sur l’agriculture (mil, blé dur, riz), l’élevage (petit bétail) et le commerce particulièrement de l’or, du sel sahélien, du cuivre et des esclaves.


La société également était parfaitement organisée, la famille étant la cellule de base. Plusieurs familles formaient des clans organisés en tribus.

L’empire était composé de deux cités : l’une musulmane constituée d’arabo-berbères vivant à l’écart dans leurs propres quartiers et l’autre où résidait le TOUNKARA d’autochtones « animistes » adorait les phénomènes de la nature, le Ougadou Bida (python) et croyaient à l’immortalité de l’âme.

C’est de là qu’est partie le déclin de l’empire du Ghana. Les arabes qui venaient faire du commerce dans leurs quartiers, s’attaquèrent aux petits royaumes alentours, en pratiquant l’Islam, se qui fragilisa la stabilité de l’Empire, et s’ensuit l’envahissement de la capitale par les Almoravides en 1076 qui est dû au fait que KOUMBI SALE capitale de l’or fut convoité par ceux-ci qui en avaient besoin pour assurer leur politique d’expansion. 1200 après J-C, l’empire du Ghana n’existait plus.


Quasiment au même moment, Le royaume du Tekrour vois le jour grâce à La première dynastie peul de Dia Ogo ou des Diao, installée dans le Tekrour ( moyenne vallée du Sénégal) au IX e siècle. Elle aurait duré 130 ans d’après Siré Abbas Soh.

On ne sait pas grand chose quant à leur installation dans la region,  ni la cause de cette migration.

Ce peuple a apporté avec lui la métallurgie, étant des guerriers comme on le sait, ils portaient des sagaies, des sabres, des poignards, des couteaux en fer…..

Il faut savoir que à cette époque, ce royaume était la zone la plus peuplée de l’actuel Sénégal.

Ils gouvernèrent en parallèle, sous la souveraineté ou dépendance de l’empire du Ghana.

Tout en étant en concurrence à cause des routes pour le commerce de l’or, du sel d’Awlil, des céréales du Sahel, ou bien de la traite des noirs, qui longeaient l’atlantique, dans la vallée du fleuve Sénégal.

Le royaume fut renverser en 1285 par le roi  Koli Tenguella, du Royaude du Fouta-Toro qui régnait déjà sur le sud de la Mauritanie, et qui fût un grand royaume, mais nous en parlerons plus tard dans l’article.

La fondation du royaume de NRI ( igboland dans l’actuel Nigéria) au 12 ème siècle est attribué à ERI, un être céleste, qui serait descendu sur terre afin d’y établir la civilisation.

Le royaume est un refuge pour les rejetés de leurs communautés, un lieu pour les esclaves affranchis.

Ce royaume existe sous forme religieuse et sous forme politique/économique en deux sièges différents, mais dirigé par un roi prêtre.

La population de ce royaume qui existat du 12ème siècles à 1911, lors de l’établissement du Nigeria colonial, était principalement des commerçants, des chasseurs et des cultivateurs.

L’un des vestiges les plus connus de la civilisation NRI se manifeste dans les artefacts d’Igbo Ukuwo qui sont en bronze, fer, des perles en verre, du cuir, des poteries, des textiles, des cornes d’Ivoire…..

les artefacts d’Igbo Ukuwo – Source : Things Nigéria

Les artefacts en bronze sont les plus anciens connus en Afrique de l’ouest et sont fabriqués des siècles avant l’émergence d’autres centres de production ouest africain connus.

Vers la fin, le commerce avec les européens se dégradent fortement,  du au fait que le royaume NRI ne participe pas au commerce triangulaire de la Traite des esclaves. Un conflit interne aux dirigeants éclate, et plusieurs états et chefferies refusent progressivement de respecter les règles en matières de la traite des esclaves. Avec le temps, cela conduira inévitablement à la fin du royaume,  à cause des divisions.

La capitale religieuse aujourd’hui nommé NRI comme le nom du royaume, est considéré aujourd’hui comme une terre sainte pour les igbo, malgré la fin du royaume en 1911, le culte persista et persiste encore de nos jours.

Il est enraciné dans l’exploitation d’idéologies, de doctrines et de symboles religieux au travers des tabous qui peuvent être absolus par le simple fait d’y rentrer.

C’est de là, que Le royaume du Bonoman débute au XI ème siècle, par une migration forcé provenant de l empire du Ghana ( l’actuel Sahel), dû à l importation de l’islam au sein de l’empire.

Il faut savoir qu’à l’époque l’empire du Ghana subie énormément de conflits,  ce qui aide à la migration.

Le peuple Bono entrepris cette migration pour créer le royaume de Bono entre les états Akan et les états Mossi. A connaître, le terme Bono signifie « Pionnier « , malgré que la tradition orale nous apprend que le terme de Bono provient de « Boo » qui veut dire trou en Akan, et la légende raconte que les fondateurs du royaume de Bono serait sortie d’un trou dans le sol de Amuowi ( actuel ville de Amoaku au Ghana).

Il faut savoir que le peuple Bono est un peuple Matrillineaire.

Divers aspects de la culture Akan d’oú le peuple Ashanti, proviennent également de l’État de Bono, notamment le parapluie utilisé pour les rois, les épées de la nation, les tabourets, l’orfèvrerie, la forge, le tissage du tissu Kente, les symboles adinkra et la pesée de l’or.

Les Ashanti virent leurs apogée après le XII ème siècles.

Source : Wikipedia


Mais avant ça,  découvrons l’Empire du MALI dont l’origine reste obscure, et qui existe vraisemblablement depuis le Xe siècle lorsque le Ghana avait la suprématie dans la zone sahélienne et connu sa chute.

Le mot « Mali » qui veut dire « Hippopotame » en Mandingue Bambara et Dioula serait venu de la tradition, qui dit que le père fondateur SOUNDIATA KEITA se serait noyé dans le Sankani et serait donc devenu un « hippopotame ».

La tradition nous apprend que le 1er empereur mandingue BARAMANDANA se convertit a l’islam sur les conseils des Almoravides  suite à une sécheresse qui accablait son royaume et ainsi conjurer ce fléau.

La croissance définitive de l’empire, toujours d’après la tradition orale est dû à MAREFAMAGHAN dont les 11 fils lui succédèrent sur le trône et furent successivement tués par SOUMANGOUROU KANTE ( roi sorcier, intouchable, du royaume de Sosso), excepté un fils SOUNDIATA qui n’eut la vie sauvée que grâce à son infirmité.

Plus tard SOUNDIATA prit la revanche et devint ainsi le fondateur réel de l’empire. Vainqueur prodigieux, il est proclamé roi des rois Mansa.


C’est SOUNDIATA KEITA qui en battant son puissant rival SOUMANGOUROU en 1235, inaugura l’ère de puissance du nouvel empire qui englobera alors une bonne partie des territoires entre le Sahara et la forêt équatoriale, l’océan atlantique et la boucle du Niger soit les actuels Mali, Sénégal, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie et une grande partie de la Côte d’Ivoire.

L’empereur appelé MANSA était respecté pour sa sagesse.

Il mit en place une organisation militaire et administrative et établit aussi une charte appelé Charte Mandingue. Celle-ci contenait 7 paroles ressortant le respect de la vie humaine, la liberté et la justice.

Il repartit la population en 30 clans : 16 clans composés de nobles et d’hommes libres, 4 clans composés de griots ou Nasa Nani, 5 clans de Marabouts gardiens de la foi ou Nori Kanando Kulu et 5 clans d’artisans.


L’économie était basée sur l’agriculture, l’artisanat, l’exploitation des mines d’or et le commerce de l’ivoire vers le bassin méditerranéen.


SOUNDIATA KEITA meurt en 1255 et son règne fut considéré comme une période de paix, liberté et de prospérité.

Après sa mort, le Mali qui connait sa plus grande extension du Cap Vert à Agadès, du Sud de la Mauritanie à la forêt, se fait internationalement connaitre sous le règne de KANKOU MOUSSA qui succède en 1322 à son père ABOUBAKAR II.

Souverain intelligent et très pieux, il entreprit un pèlerinage à la Mecque entre 1324 et 1325.

Le Mali mena une politique de bon voisinage, s’ouvrit au grand commerce méditerranéen et remboursa les prêts d’or contractés.

L’islam se rénova, se répandit et permit l’installation des arabes et berbères lettrés au Mali. Il fit construire des mosquées- écoles et des bibliothèques dans la plupart des grandes villes comme Tombouctou, Diaka, Oualata, Niani la capitale.

Après la mort de MANSA SOULEYMANE, des querelles de succession affaiblirent l’empire ainsi que sa stabilité vers 1400 à 1465, le Songhaï indépendant depuis le règne de MAGHAN, annexe les provinces de la région du Niger et domine les provinces du Nord.
Le déclin se fit avec l’attaque des Touaregs, caravaniers liés aux Arabes.

Sans suivis la naissance de L’empire Songhaï qui fut considéré comme tel lorsqu’il débuta des conquêtes et l annexions de petits royaumes au XIV eme siecle, pour éclore au XVe siècle inéluctablement  avec la chute de l’empire du Ghana, dont il était le vassal jusqu’à maintenant. La dynastie ASKIA pris alors toute son importance !!

Le Songhaï était un mélange de peuples nommés Sorkos qui étaient des pêcheurs, des nomades qui se mélangèrent aux agriculteurs pour former le Songhaï.

C’est sous le règne de SONNI ALI BER (1464-1492) autrefois appelé ALI GOLON employé à des opérations militaires pour le compte du Mali qui s’enfuit vers le Songhaï son pays d’origine et qui s’empara du pouvoir sous le titre de SONNI qui veut dire « Sauveur », que cet empire va connaître son apogée.


Il constitua une puissante armée de cavaliers avec une flotte. Maître de la magie et fin tacticien, il employait la méthode de rapidité d’attaque. Il utilisa la technique d’embargo pour conquérir la ville de Djenné (7ans).

Il avait un tempérament très puissant et était dur de cœur. Il était comparé à César, Néron. Il existait un ministre de l’argent KALISA FARMA, un ministre des eaux, etc…


La société était structurée comme les autres sociétés, basée sur le commerce transsaharien, l’agriculture, l’élevage et la pêche.

Mais c’est sous le règne de l’ASKIA MOHAMMED, à partir de 1493 que l’empire Songhaï connut son « âge d’or ».

L’ASKIA empereur décidait de tout. L’empire était divisé en provinces, à la tête de laquelle se trouvaient des gouverneurs (Fan, Balama) et des villes importantes (Djenné, Tombouctou). Plusieurs royaumes comme celui du Dahomey virent le jour au même moment.

L’activité commerciale de type moderne (import-export) : existait déjà dans l’empire Songhaï et était facilitée par l’existence des voies de communications maritimes et terrestres. La monnaie utilisée était l’or, le cuivre, les barres de sel.
L’organisation judiciaire était linaire et le Coran était le code civil et pénal. Il existait également une justice religieuse rendue par le Cadi (juge religieux) et la justice royale.


Mais avant tous, La puissance économique du royaume était basée sur le commerce.

Il y avait également une grande portée intellectuelle car L’empire comptait de nombreuses universités à l’intérieur des mosquées.

Ce qui fit dire à LEVY-BRAHL dans La rédaction de la mentalité primitive que : « A cette époque, la ville était remplie d’étudiants soudanais, gens de l’Ouest pleins d’ardeur pour la science et pour la vertu ».


Malgré une organisation quasi infaillible, deux causes vont contribuer à la ruine de cet empire :

La 1ere cause est que l’empire est immense et hétérogène. Cela entraina vers 1526, des rebellions et des luttes internes entre héritiers à la succession, ce qui affaiblis énormément l’empire.


La 2eme cause réside dans la prospérité de l’empire. Effectivement après la conquête des mines de sel de Teghaza, les placers d’or, le contrôle des voies commerciales Nord-Sud, Est-Ouest par l’Empire Songhaï, l’Empire marocain qui convoitait cette puissance, va annexer l’empire le 12 Mars 1591 sous le commandement de l’eunuque espagnol DJOUDER instruit à l’utilisation des armes à feu et la complicité d’un réfugié Songhaï en détruisant les forces de l’ASKIA ISHAQ II à Tondibi, et firent ainsi éclater l’Empire du Songhaï.

L’empire très affaiblis, éclata en une douzaine de principautés et dès lors entra en décadence dans le milieu de XVI ème siècles.

Il faut savoir que à son apogée, l’empire Songhaï était l’un des plus importants de l’histoire africaine. Il a été formé au XVe siècle et englobait ce qui serait aujourd’hui la Mauritanie, le Sénégal, le Nigéria et le Mali (équipe). L’empire a maintenu son pouvoir dans la région tout au long du XVIe siècle.

En termes de taille, peu d’États dans l’histoire de l’Afrique peuvent se comparer à l’ empire Songhaï . Formé au XVe siècle à partir de certaines des anciennes régions de l’empire du Mali, ce royaume d’Afrique de l’Ouest était plus grand que l’Europe occidentale et comprenait des parties d’une douzaine de nations modernes.

D’autres royaumes et empires virent le jour par la suite, comme l’empire Ashanti ou le royaume du Dahomey pour exemple, mais avec l’abolition progressive de l’esclavage dans les empires coloniaux européens au cours du XIXe siècle, la traite des esclaves est redevenue moins lucrative et les empires d’Afrique de l’Ouest sont entrés dans une période de déclin et se sont en grande partie effondrés à la fin du XIXe siècle.

Voilà notre article sur les grands empires d’Afrique de l’Ouest est fini, la suite de notre article très bientôt avec les grands Empires d’Afrique Centrales, du Sud et du Nord.

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