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Nader Fakhry – L’ivoirien blanc

Petite présentation

« Créateur de contenus, aventurier, artiviste et amoureux de la Côte d’Ivoire, je parcours le pays depuis 2017 en quête des plus belles histoires, des plus beaux paysages que je partage sur les réseaux sociaux.

Depuis 2021, j’ai été nommé Ambassadeur des Eaux et Forêts en Côte d’Ivoire suite à mes actions de sensibilisation en faveur de l’environnement. »

Nader Fakhry

N – Nader Fakhry, votre carte d’identité c’est :

Ma carte, c’est mon pays, c’est la Côte d’Ivoire, c’est à travers elle que je m’inspire et par elle que je puise toute mon inspiration.

A – L’aventure a démarré comment et pourquoi ?

L’aventure a démarré le jour où j’ai décidé de sortir de ma zone de confort, en 2017 je pars dans un marché à Yopougon, plus précisément à kouté, où j’ai pris ma femme pour aller s’acheter des vêtements, mon appareil était mon téléphone, j’ai filmer grâce à lui. 

D – Destination. Comment les choisissez vous et pourquoi ?

Je n’ai pas réellement de préférence. Pour moi, L’idéal c’est de faire découvrir, faire connaître à tout le monde les trésors qui se cachent sur nos terres.

Il y’a des merveilles et des expériences à vivre partout, en voyageant j’apprends tous les jours des autres et de moi même

E – Éducation. Pensez-vous que il faut éduquer la jeunesse ivoirienne, pour la compréhension et la protection de notre environnement ?

Je ne dirais pas qu’il faut se limiter à l’éducation ivoirienne, il faut sensibiliser tout le monde.

L’environnement aujourd’hui, est une question d’ordre international, nous sommes tous des habitants de la même terre. Et nous devons en prendre soin.

R – Retour en arrière. C’était une évidence votre parcours ?

Une évidence ? Je ne saurais dire.

Ce que je sais, en revanche, c’est que j’ai toujours agi en suivant mon cœur et ma passion, je pense que je suis un artiste dans l’âme depuis toujours, et j’ai matérialiser mon art à travers la vidéo et la photo, c’est à travers celle ci que je raconte mes histoires.

F – Famille. Elle est importante pour vous ? Farah participe énormément dans toutes vos vidéos ?

Ma famille, mon fils et ma femme, sont mes piliers, mes premiers soutiens.

Mes principales sources de motivations, mais au delà de ça nous sommes une équipe, Farah, ma femme, et très souvent derrière la caméra c’est elle qui me guide et choisis les scènes que nous devons tourner.

C’est également elle qui crée de l’amour partout où nous allons, grâce à sa générosité et son humilité exemplaire. 

A – Ayden votre fils, vous accompagne beaucoup dans vos aventures, c’est important également pour vous ?

Mon fils ayden, un futur Robinson crusoe et défenseur de la planète, nous essayons de lui donner le maximum d’expérience pour qu’il puisse construire sa propre vie sur des valeurs auxquelles nous tenons.

K – Kamikaze. Pour nous faire découvrir la Côte d’Ivoire, vous n’hésitez pas à prendre des risques, escalader, descendre des fleuves, dormir en pleines brousses…considerez vous comme un aventurier ou un cinéaste ?

Nous sommes tous aventurier dans un certain sens.

Quand je suis dans la nature, je me sent davantage connecté que dans la ville, il est important de prendre autant soin de son esprit que de son corps, escalader des montagnes, partir à la recherche de l’éléphant, ou faire de longues randonnées, c’est pour moi un moyen d’être en parfaite harmonie avec toute chose.

Cela me rend certes aventurier, mais surtout sage.

H – Horizon 2023. Quels sont vos objectifs ?

Je pense beaucoup à demain tout en vivant aujourd’hui.

En 2023 j’espère contribuer davantage au service public, à mon pays, et continuer d’inspirer les autres.

Pour moi 2023 sera une année de concrétisation, pour pleins de mes projets en cours, en l’occurrence mon film, et d’autres projets sur lesquels je travaille à fin de toujours surprendre, et constamment rester en mouvement.

Mais c’est certain, le meilleur reste à venir

R – Rassembler les gens autour d’un projet, d’un idéal, d’une vision sur la nature, es-ce un leitmotiv pour vous ?

Sensibiliser les autres et ceux qui me suivent est pour moi nécessaire.

Je n’apporte qu’une goute d’eau pour éteindre l’incendie de la forêt alors que nous avons besoin d’un océan, et cet océan c’est l’éveil et le travail commun. 

Y – « Y’a foy, c est l’homme qui a peur sinon y a rien !!! ». Vous vous reconnaissez dans cette expression ? Vous êtes plutôt fonceur ?

Contrairement aux apparences, je suis quelqu’un de très réfléchi.

Certes un matin je peux avoir l’envie d’escalader le mon Nimba, mais avant tout je serai prévoyant, je calculerai les risques, et j’aurai la certitude d’avoir les capacités de réaliser mes projets.

Après, évidemment tout ne fonctionne pas comme ça.

Quand je dois découvrir un lieu, un endroit que je n’ai jamais vu, l’excitation et l’euphorie, la joie prennent le dessus sur la prévention.

Petit mot de fin

Malgré un emploi du temps très chargé, vous avez pu répondre en toute sincérité à mes questions, je vous en remercie.

On y découvre un homme passionné, pleins de simplicité, de natures vraies, ou la famille, le respect et la protection de l’environnement sont des priorités à sa vie.

Continuez à promouvoir la Côte d’Ivoire, la nature et la protection de celle-ci dans le monde.

Nous vous souhaitons également beaucoup de réussite pour la réalisation de votre film, et continuerons à vous suivre dans vos prochaines aventures.

Pour plus d’informations :

Site internet : naderfakhry

Instagram : fakhry_nader

Facebook : naderfakhryofficial

Chaîne YouTube : https://youtube.com/c/ToubabouTV

Dak’art 2022 – La biennale

On parle aujourd’hui de la Biennale de Dakar. Annulé en 2020 pour cause de pandémie mondiale, la 14ème édition de la Biennale de Dakar  « Ī NDAFFA#« , a bien débuté le 19 mai 2022 pour ce clôturer le 21 juin 2022.

Le mot Ĩ Ndaffa a été choisi cette annee, car il signifie « forger » en langue sérère parlée au Sénégal. Forger, c’est l’acte de transformer une ou des matières portées à incandescence dans un feu, afin de créer de nouvelles formes, textures et ainsi matérialités par ce geste un monde nouveau.

Cette exposition officielle internationale nous permet de découvrir 59 artistes et collectifs d’artistes, qui sont venus pour forger un nouveau destin commun autour de la thématique de cette année qui est :
Créer, imaginer et inventer.

Une belle palette de créations

La sélection des artistes visuels et collectifs d’Afrique et de sa diaspora, a été très minutieuse, pointu et exigente, car elle se devait d’être cohérente autant avec la thématique de l’exposition, que avec les orientations artistiques des œuvres mis en lumières.

La diversité des supports (dessin, installation, peinture, photographie, sculpture, son, tissage/textile, vidéo), des genres, la force des œuvres proposées a été les points marquants des choix artistiques qui ont été fait. Le grand jeu devait être dévoilé.

« Selon Dr El Hadji Malick Ndiaye, Directeur artistique de l’Edition 2022, le thème Ĩ Ndaffa# sonne comme une exhortation à créer un nouveau destin commun, un futur ensemble. » Source : Biennalededakar.org

La proportionnalité géographique entre également en compte :

Afrique de l’ouest avec 14 artistes visuels

Afrique australe avec 12 créateurs

Mo Laudi – artiste d’Afrique du Sud multidisciplinaire – Crédit photo : Instagram mo_laudi

Afrique du Nord avec 6 plasticiens

Mahmoud Bouchiba – plasticien tunisien –
crédit photo : rfi

Afrique de l’Est et centrale avec 6 artistes

Barthélémy Toguo – artiste peintre camerounais –
crédit photo : rfi

L’océan indien avec un créateur seychellois.

Georges Camille – artiste créateur Seychellois – crédit photo : Georgescamille.com

La diaspora avec 19 créateurs de Cuba, France, Usa….

Toubab Paris – créatrice de bijoux et accessoires-France – 
Crédit photo : toubab Paris

Se tiendra ainsi sur le site du Monument de la Renaissance Africaine, la première édition officielle du Marché International de l’Art Africain de Dakar (MIAD), après 2016, où l’artiste plasticien Kalidou KASSE en avais été le premier initiateur.

Ce marché international a pour ambition de contribuer à construire un environnement fertile où s’échangent des œuvres d’art sur des places physiques et numériques. Un environnement ouvert au monde entier.

Si vous êtes de passage ou que vous êtes au Sénégal, je vous invite à découvrir cette exposition magnifique qui a lieu encore pour 20 jours.

Allez y découvrir des artistes confirmés, décalés, avec des univers si différents et portant si proche.

Pour en apprendre plus sur l’exposition ou sur le marché des arts, c’est par ici : https://biennaledakar.org/

Nos nouveaux concepts stores 225.

Il fallait que je mette à jour mon ancien article Nos concepts stores 225 et mettre les nouvelles adresses !!!

Et vous allez vous régaler car nous sommes au top du top !!!

Voici les nouveaux temples du design et de la mode made in Africa !!

Les tendances luxe, la noblesse des matières, les modèles et styles de tout bords font leurs parts belles pour vous séduire et vous habillez le corps, l’esprit, les papilles et les yeux.

On démarre avec la boutique de l’hotel Tiama « YEMAYA« , où Alexandra la propriétaire a mis un choix méticuleux dans les produits et les articles vendus où représenté dans son store.

Un tour de l’Afrique pour une déco complète,  un souvenir de qualité et artisanale à offrir ou s’offrir…ou tous simplement s’acheter de magnifiques tenues stylisés localement aux tentures typique et riches africaine.

Informations : +2250768815488

Facebook : https://www.facebook.com/yemayadesign/

Instagram : https://instagram.com/yemayadesign?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Site.web : https://yemayadesign.com/

On continue avec « VILLA 76 BABI« , un écrin de décoration unique made in Africa. Une magnifique sélection art déco raffiné, chiné minutieusement et chic.

Situé aux II plateaux, cette boutique restaurant chic, vous propose aussi un espace vert  où déjeuner, faire du yoga, partager un moment d’échange.

Informations : +225 0594999217

Instagram : https://instagram.com/villa76_babi?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/Villa76babi/

« COULEUR CONCEPT » que j’avais cité dans mon précédent article, nous fait un retour d’étonnant aujourd’hui, après une rénovation moderne et sobre. Il est situé en plein cœur du sofitel Hôtel Ivoire.

Axé surtout sur les vêtements, la mode, la responsable met un point d’honneur sur les stylistes africains de renommée, de qualité et d’originalité. Vous trouverez également des articles de qualités en décoration ou en cosmétique pour promouvoir l’artisanat et le savoir faire africain et ivoirien.

Informations : +225 0708585848

Instagram : https://instagram.com/couleurconcept?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/couleurconcept/

Site Web : https://couleurconcept.com/

La boutique du Noom, toute nouvelle dans le monde des concepts stores « YARÊ« , axé sur la mode et l’élégance, elle regroupe le meilleur des tendances du continent.

Classique, tendance et chic, du made in africa luxe.

Instagram : https://instagram.com/yare_atnoom?igshid=YmMyMTA2M2Y=

« LA BOUTIQUE BY LA VILLA 100« , située aux 2 plateaux – les perles, est un concept unique, où ce regroupe une épicerie, un grand fleuriste de la place et des capsules éphémères de créateurs.

De l’art de la table, de la décoration, des livres, des accessoires modes, des vêtements..vous y retrouverez les articles les plus tendances. Une immersion entre l’Afrique, le moyen-orient et l’Europe.

Informations : +225 0709030405

Facebook : https://www.facebook.com/laboutiquebylavilla100/

Instagram : https://instagram.com/laboutiquebylavilla100?igshid=YmMyMTA2M2Y=

On termine par le « BUSH MAN » qui n’est plus à présenter car c’est un ancien comme on dit ici. Hôtel, restaurant, galerie d’art, je dirai même un musée de l’art, du design, de l’africa 100%.

Situé à la riviera M’pouto, c’est un lieu incontournable pour tous créateurs, artistes et stylistes africains.

Juste aller le visiter vaux le coup d’œil et le re-découvrir également!!!

Informations : +225 0759496651

Facebook : https://fb.watch/dglXHg_3x4/

Instagram : https://instagram.com/bushman.cafe?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Voilà, la boucle des concepts stores qui mettent en avant les artistes africain sur la Côte d’Ivoire est « bouclée « .

J’espère n’avoir oublié personnes dans les 2 articles, et reste à l’écoute si vous n’y êtes pas.

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Les tentures en Afrique

6 tissus traditionnels africains hors du commun !!!

Au commencement…

Pour les pays d’afrique noire, les premières étoffes qui sont apparues étaient d’écorce battue, comme le raphia qui est un matériau aussi utilisé pour fabriquer des corbeilles et des matelas chez plusieurs peuples africains, mais également à partir de peaux d’animaux traités, de fourrures et de plumes.

Les traditions de production de vêtements et de conception de ses tissus sont dans la plupart des régions d’Afrique noire, antérieure au développement des textiles tissés. Et ce n’est qu’au début du XIème siècle que l’on observe l’ascension des tissages.

Pour le reste, les premières tentures tissés d’Afrique sont apparues moins de 2 000 ans avant J-C en Égypte, après la découverte de dessins de métiers à tisser et surtout grâce à des restes de linge datant de l’Égypte ancienne, et des coupons d’étoffe de coton datant du Vème siècle à Méroé, retrouvé dans le nord du Soudan.

Puis des morceaux de fibres tissées qui remontent au IXème siècle de notre ère ont été découverts au Nigeria, et un chiffon en coton tissé datant du XIe siècle a été retrouvé au Mali, ainsi que des preuves de l’utilisation de métiers à tisser en Mauritanie à la même période, et au quinzième siècle, les stands de teinture de Kano au nord du Nigeria ont bénéficié d’une renommée aussi loin que le nord que la côte méditerranéenne.

Pour vous dire l’importance historique et culturel de ses tentures qui sont de véritables langages visuels et qui racontent l’histoire d’une famille royale, d’une ethnie, d’un peuple, d’une région ou d’un pays à l’époque.

Ils seront d’ailleurs, jusqu’au XIXème siècle le privilège des rois et des dignitaires africains, signe d’appartenance sociale et de richesse. Aujourd’hui, il en est autrement car les tissus d’Afrique sont reproduits et portés par tous…..sauf pour une poignée d’entre eux, fabriqués toujours traditionnellement…

Les différentes tentures

Pour les plus connus, ils s’appellent Ndop, Korhogo, Bogolan, Faso dan Fani, Kente, Kita, le samakaka, le wax, le batik, et la simple évocation de leurs noms émoustille l’imaginaire des connaisseurs ou non.

Mais connaissez vous le Kuba, Le Kanvo, L’Avotita, le Ganda, la forêt sacrée ou même le Rabal ?

Je dirais que ce sont mais préférés, voilà pourquoi j’ai choisi de vous parler de ceux-là.

6 – On démarre par le dernier de ma liste, avec Le Kanvo du Bénin, qui est le seul tissu fabriqué au Bénin depuis des générations.

Il est principalement produit par deux ethnies : les bâatonu au Nord et les Fon au sud du Bénin. Le Kanvô a longtemps servi à habiller les rois ainsi que les nobles.

Fabriqué de manière artisanale, il est composé de coton, de lin et de chanvre. Son entiere fabrication est fait a la main et ses techniques de fabrication sont toujours inconnues à ce jour.

Plusieurs coloris et motifs sont ajoutés en fonction de l’épaisseur du pagne tissé, et chaque motif présent sur le tissu est en lien avec l’histoire et les croyances des différents peuples. En effet, aucune couleur n’est ajoutée au hasard. Chaque couleur a une signification particulière.

Le blanc est là pour représenter la pureté, l’innocence et la paix. Il rappelle le côté sacré et divin,.et bien que ce soit rare que on l’utilise sur le tissu, nous pouvons la voir sous forme de filigrane.

Le jaune signifie l’opulence, la santé, la fertilité et la richesse sous toutes ses formes.

La couleur or est le symbole de la royauté ou d’un statut social élevé.

Le noir, comme pour beaucoup d’autres tentures, est le symbole du deuil, de l’obscurité, du mal, du secret et du mystère, mais aussi de la maturité et de l’énergie spirituelle.

Cette couleur est généralement utilisée dans les cérémonies initiatiques et purificatrices, puisqu’il combine à la fois négativité et positivité, le noir est à la fois craint et vénéré.

5 – On continue avec le rabal, qui est un Tissage traditionnel des Manjacks du Sénégal et de Guinée-Bissau. On en trouve aussi en Gambie, au cap Vert et en Éthiopie.

Selon son age et d’ou l’on vient, ce tissu se porte différemment.

Le rabal est initialement fait à la main en coton. Ses motifs sont le plus souvent inspirés du baobab, du fromager, des jumeaux ou des poupées de fécondité. C’est une etoffe précieuse aux couleurs chatoyantes qui s’offre à des occasions très précises (mariage, naissance).

4.-L’Avotita” (toile appliquée chez les Fon) : un art multifonctionnel.

Je le place dans le milieu de mon choix, car je suis fasciné par cette manière de décrire l’histoire, de la dessiner. En effet L’art du « avotita » consiste en l’application d’une série de motifs ou dessins-images (pictogrammes ou iconogrammes) sur des supports textiles (étoffe, tissu, toile, etc.).

Cette agencement des iconogrammes vise à produire un effet purement esthétique ou à élaborer un message. Les dessins-pictogrammes utilisés sont figuratifs par nature, mais ils peuvent également présenter une forme de réalisme esthétique.

Les motifs représentent en général des hommes, des femmes, des animaux, des arbres, des fleurs et des objets de natures diverses. Ils font ainsi référence aux règnes humain, animal et végétal, et décrivent des scènes de vie.

3 – C’est de loin, un de mes préférés car au fil des temps, cette technique de teinture a perduré et c’est accommodé avec le temps, je vous parle de Forêt sacré en guinée conakri

«Forêt Sacrée» est une technique de teinture à base de décoctions d’écorces et de noix de kola.

Elle se pratique en Guinée Forestière et en 2 temps, d’abord la teinture de fond de l’étoffe ensuite sa décoration avec des impressions toujours noires faites au moyen de tampon.

Aujourd’hui, le métier de teinturier  « Forêt Sacrée » est l’un des petits métiers typiques de cette région, à la portée de tous, sans distinction ethnique, sociale ou de genre.

Il est pour tradition d’honorer les dignitaires et personnalités de passage en Guinée Forestière d’un boubou ou d’un pagne « Forêt Sacrée ».

2 – Avant dernier dans ma sélection, le Kuba ou velours du Kasaï du congo.

C’est un ancien TISSU ntshak fait de raphia tissé et de décor appliqué en teinte marron foncé sur fond écru. Il est composé de quatre panneaux cousus entre eux. Initialement le raphia est obtenu à partir de jeunes feuilles de palmier séchées, puis émincées en fils battu pour lui donner de la souplesse.

D’autres ethnies créent également le fil à partir de « liber », couche filandreuse située juste sous l’écorce.

Mais les tissus les plus travaillés sont les velours de raphia kuba du Kasaï qui sont des canevas presque carrées en raphia brodé, où sont insérés à chaque maille des picots très denses de raphia, qui lui confèrent son aspect velouté.

Ce long travail de broderie pouvait requérir jusqu’à un an de travail. L’usage de ces tissus à l’époque était cérémoniel, où comme monnaies d’échange ou pour ensevelir les morts. La complexité des parures augmentait avec le rang social… des cauris étant parfois insérés dans la fibre des plus belles, telles celles des rois Bushoong.

1 – Je termine par le plus beau, le plus traditionnel, le plus invraisemblable : Le Ganda d’Ouganda.

Fabriquer du tissus à partir de l’écorce interne de figuiers, c’est quelque chose de magnifique !!!

Inscrit en 2008, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la fabrication de tissus d’écorce est un artisanat ancien des Baganda, un peuple établi dans le royaume de Buganda, dans le sud de l’Ouganda.

Ce travail repose sur quelques-uns des savoir-faire les plus anciens de l’humanité, une technique préhistorique antérieure à l’invention du tissage, et qui est porté lors de danses rituelles et autres occasions où les ancêtres sont honorés.

Conclusion

En Afrique de l’Ouest, de nombreuses tribus se distinguent donc par l’originalité de leurs textiles, ou de leur rareté :

– Dans l’ancien royaume du Dahomey, les tapisseries et tentures de Fon imposaient déjà le respect.

– Les Manjack présents en Guinée Bissau et en Casamance au Sénégal fabriquent le rabal un tissu entièrement brodé à la main.

– Les Ewe et les Ashanti du Ghana produisent le kenté.

 Les Baoulé et les Senoufo de Côte d’Ivoire tissent le kita.

– Au Burkina Faso, on fabrique le faso dan fani.

 – Les Malinké du Mali fabriquent du bogolan. 

– Au Nigéria, les Yoruba et les Haoussa sont fiers de leur aso-oké.

– En Afrique du Nord, on a le Kilim et en Afrique du Sud, les tricots de laine Xhosa.

Pour terminer, j’expliquerai également que dans de nombreuses sociétés africaines, à la fois les hommes et les femmes sont responsables des différentes étapes de la production de tissu. La division sexuelle du travail, cependant, varie largement selon les régions, et dans beaucoup d’endroits, et elle a évolué au fil du temps. 

Par exemple, au Mali, la teinture du Bogolan (du Bamabara BOGO = argile, boue et LAN =  fait de) était autrefois réservée aux femmes âgées, mais désormais ce sont les jeunes hommes au chômage des zones urbaines qui, initiés à ces techniques, en sont devenus de véritables artistes, mêlant traditions et graphismes esthétiques.

La teinture Indigo demeure le travail des femmes chez les Yoruba et les Soninké d’Afrique de l’Ouest, mais chez les Haoussas, la production de ces tissus reste traditionnellement un artisanat réservé aux hommes.

En Tunisie, les tisserands et teinturiers s’organisaient dès le Xe siècle en association afin de protéger leur entreprise.

Au final, les royautés favorisaient le développement de tissus spéciaux de luxe. La cour du roi Njoya des Baumun dans l’actuel Cameroun, par exemple, a produit des modèles particulièrement fins de raphia cousus pour ses propres bseoins. Le tribunal de Kumasi Asante dans l’actuel Ghana a supervisé pendant longtemps la production de la soie kente.

Tous est relié pour finir, mais il nous reste encore tellement de choses à apprendre sur notre patrimoine, sur notre savoir faire….l’Afrique est merveilleuse et fantastique.

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Consommons et préparons avec les saisons !!!

Depuis ce 24 Février 2022, le premier ministre Monsieur Patrick Achi a interpellé les populations sur la cherté de la vie :

« Nous assistons ici et là à des renchérissements de prix de certaines denrées sur les marchés. Cette flambée de prix, due à des facteurs extérieurs, impacte de nombreux pays. Mais ce n’est pas pour autant que le gouvernement va rester indifférent aux souffrances des populations. Vous avez souhaité rencontrer le gouvernement afin d’échanger et trouver les voies et moyens nous permettant de trouver des solutions pour juguler ce phénomène et alléger les peines éprouvées par les ménages »

Monsieur le Premier ministre PATRICK ACHI

Pour ma part, je pense que nous devrions également varier nos menus alimentaires, mais aussi consommer plus local et de saisons.

Effectivement en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, nous avons l’habitude de manger toujours les mêmes plats, légumes et fruits par goût ou lassitude de changer le quotidien.

Des menus bien routinier, hors produits de saisons, comme : les grillades qui sont du mardi, le vendredi du poisson, le dimanche un bon foutou….Une routine qui n’est pas vraiment bonne pour notre santé, car notre corps pour être immunisé à besoins de vitamines et de nutriments différents pour fonctionner correctement.

Source : l’intelligent d’Abidjan

C’est pour cela que en consommant de saison, nous y gagnons sur 3 points très positifs qui sont économiques, nutritionnels et écologiques.

Tout d’abord les avantages nutritionnels :

– Plus de goûts

– Cueilli à maturité

– des fruits et des légumes gorgées d’eau

– des fruits et legumes plus riches en glucides et qui contiennent un peu plus de calories.

– des vitamines complètes, naturels, non congelés….

Avantages écologiques :

Des légumes et fruits produits sans apports de lumières, de chaleurs, d’engrais de croissance, car de saisons ils poussent avec le climat local et non dans des conditions de récoltes non mûrs, de serres, transportés par bateaux, ou avions….moins de pollution dans le transfert des produits.

Directement du producteurs aux consommateurs.

Et le dernier avantage et pas des moindres est économique :

Les fruits et légumes de saison coûtent moins chers à l’achat car ils sont produits naturellement et en grandes quantités quand c’est leur saison.

Hors saison s’ajoute des frais de transports, de productions beaucoup plus coûteuse.

L’offre étant largement supérieur à la demande, les prix des fruits et légumes de saisons restent toujours plus bas.

Quels sont nos produits de saisons ? Et quels sont les mois de productions de ses fruits et légumes ?

Avant tous, il faut savoir que en Côte d’Ivoire, nous avons 3 saisons :

Grande saison des pluies de Avril à Octobre :

Saison sèche de Fin Novembre à Fin Février

Les petites saisons des pluies ( qu’on surnommé aussi petite pluie des mangues) en Mars et en Novembre

Source : lepetijournal

Pour tous connaître, vous référez pour les différents fruits et légumes correspondants à chaques mois de l’annee sur l’affiche plus haut ⬆️. Cette liste restant exhaustive.

Voilà, j’espère que vous avez aimé cette article et que désormais vous consommerez plus de saison !!!

Nos grands chefs de cuisine Africaine

Aujourd’hui, je vous propose de faire un petit tour culinaire sur notre continent l’Afrique, et plus précisément en passant par ses grands chefs de l’Ouest, du centre et du Sud.

Je vais vous parler d’eux, vous présenter leurs plats signatures ou leurs desserts signatures ( si j’en trouve car ils ne sont pas nombreux), dans un top 6.

Comme dans mes précédents articles sur la cuisine Africaine, je le répète encore et encore, que nous regorgeons de produits naturels, sains, et surtout très riche en bienfaits santé !!! Un atout majeur à ne pas négliger.

Jusqu’y ici assez méconnus ( sauf pour la cuisine d’Afrique du nord, comme le Maroc qui est assez connus du monde ), elle gravie petit à petit les marches de l’excellence, en mêlant tradition et modernité, avec des produits goûteux aux saveurs méconnus d’un large public.

Au-delà du Mafé, du Ndolé, ou de l’Attiéké, pour ne cités que ceux-là, vous allez entrer dans un véritable univers de sensations de découvertes, de revisites de classiques plats Africain, d’une Afrique mystérieuse qui laisse entrouvrir ses saveurs subtiles et une magnifique maîtrise de ses produits.

Sources photos : http://www.beeso.fr et Africa Top Success

Pour le Top 3, le classement est très serré, avec des génies culinaire tels que Mory Sacko, Loïc Dablé et Dieuviel Malongo.

Commençons par Mory Sacko🇲🇱🇲🇫🇸🇳, qui c’est fait remarquer dans l’émission culinaire « Top chef » lors de sa onzième édition. N’ayant pas gagné cette saison 2020, il ouvre malgré tous son 1er restaurant le MOSUKE en référence au 1er et unique samouraï noir du japon !!!

« Français, d’origine Malienne et passionné du Japon, le Chef souhaite vous faire découvrir son univers à travers un voyage culinaire entre l’Afrique, le Japon et la France. Avec MoSuke, Mory Sacko propose la cuisine qu’il aime : plurielle, délicate, créative, à la croisée des influences et des territoires qui sont les siens. » Mosuke restaurant.

Cela lui a valu de décrocher sa 1 ère étoile au guide Michelin du haut de ses 21 ans, avec un plat signature : «  Le plat qui a marqué nos inspecteurs : Picanha de bœuf, sauce maté au Tamarin
Une pointe de rumsteak de bœuf macéré au beurre de karité, moelleuse et juteuse, légèrement marbrée et cuite saignante a cœur, garnie de fins pétales d’arachide croustillant et servie dans une sauce soyeuse au goût de maté doux, entre thé et café, donnant une légère amertume torréfiée… Le tout est complété d’arômes de tamarins acidulé. Le produit est bien mis en valeur : une vraie réussite.
 » Le guide Michelin

Le voici ci-dessous, le plat signature :

La médaille d’argent reviens à notre ivoirien de cœur Loïc Dablé🇨🇮💯 !!!

Avec son parcours tumultueux, qui lui a fait passer par des écoles prestigieuse, des cuisines d’hôtels, des restaurants réputés, un détour par Londres et au Gabon, où il fût un des membres du jury de l’émission « Star chef » qui est un concours de cuisine panafricaine, il reste qu’il se distingue par sa créativité, son perfectionnisme et son talent à proposer une nouvelle définition de la gastronomie africaine.

Précurseurs des associations inédites comme le mariage subtil du bissap et des trompettes de la mort, où de un de ses plats vedettes  » ignames farcis à la sardine tomatée, huile d’olive au cacao en pipette «  … , Loïc Dablé n’hésite pas à aller là où on ne l’attend pas.

Aujourd’hui à 37 ans, il reste avec son groupe Loïc Dablé, un précurseur pour mettre en avant les saveurs d’Afrique avec les subtilités de la gastronomie française, et même si il lui arrive d’enfiler son costume de Business Man, il reste que la cuisine sera toujours sa 1ere passion.

Je vous propose de découvrir sa recette de « Caille rôtie au bissap blanc farcie aux trompettes de la mort » que vous pouvez essayer de réaliser.

recette-du-chef-loic-dable-caille-rotie-au-bissap-blanc-farcie-aux-trompettes-de-la-mort/

Le prophète ( comme le surnomme Mme LeFigaro) de la cuisine Afro-fusion et qui arrive en 3ème position, n’est plus à présenter, c est Dieuviel Malonga.

Il s’est fait connaître du grand public en participant à l’édition 2014 de l’émission « Top Chef » sur TF1, par la suite un enchaînement de réussite , finaliste du Basque Culinary World Prize en 2018 et lauréat Forbes 30 under 30 !!!

Sa cuisine est une fusion de cuisine allemande, africaine et française

Celui-ci nous dit :

« MON AMBITION EST D’ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE LA GASTRONOMIE AFRICAINE. » ce confiait-il à Jeune Afrique.

Malonga a débuté sa carrière dans trois restaurants étoilés Michelin en Allemagne: Schote, Life et Aqua et en 2016, il lance « Chefs in Africa », un réseau professionnel numérique. Et en 2020, il se confie au journal  » le monde » pour l’ouverture de son 1er restaurant à Kigali au Rwanda :

«  Ce n’est pas un restaurant, c’est un « laboratoire culinaire ». Dieuveil Malonga, 28 ans, insiste sur la nuance. »

Son talent n’étant plus à démonter, je vous propose de découvrir son plat signature et son dessert signature, qui sont :

Homeland Crevettes de l’île Maurice marinées dans un mélange d’épices malienne, caviar du Kenya à base de quinoa, mangue, brioche d’herbes vertes, gingembre, avocat et sauce zoulouJeune Afrique

Un plat assez puissant avec le fumé très marqué du quinoa qui s’apaise sous l’effet acidulé/sucré et chargé de parfums des condiments à la mangue, à l’avocat sans oublier la sauce zoulou à base de tomate séchées et d’épices.

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Une véritable découverte gustative avec ce plat signature.

Et pour son dessert signature des explosions de saveurs avec son « My African Dream ».

« C’est un mélange de saveurs et de couleurs,où le crumble de farine de manioc rencontre la vanille du Nord-Kivu,les mangues camerounaises,les fruits de la passion, les cacahuètes et le fonio blanc du Fouta-Djalon(le fonio est une céréale cultivée en Afrique de l’ouest). Ce plat imite les courbes du continent africain. » Jeune Afrique.

On continue notre article avec notre top 4,5 et 6, et des talents encore et encore!!!

Une ivoirienne 🇨🇮 (et oui ) pour notre 4ème position, Chef Christelle Vougo-Anet aussi appelé ici à Abidjan la « Celebrity chef »,

Ayant baigné dans la restauration toute sa vie, elle était prédestiné à être comptable, de par sa formation professionnelle. Pourtant la passion, la curiosité et sa sensibilité naturelle pour la gastronomie ont pris le dessus sur tous. Venant d’une famille de restaurateur, elle confirme pendant 5 ans, son engouement à la cuisine,dans le restaurant familiale.

Forte de sa petite expérience, elle s’envole avec son époux le Chef Anet, pour les États-Unis, où elle y fait ses armes dans les cuisines et salles de restaurants à travers tous le pays. En 2016, elle ouvre avec son mari avec qui elle s’associe, son 1er restaurant à Atlanta, et en 2011, démarre l’aventure ivoirienne, et ouvrent 3 superbes restaurants sur Abidjan :

le NORIMA ( meilleur restaurant américain), le SAAKAN ( envoûtante découvertes gustative africaine) et Le MONDIAL ( gastronomie, élégance dans les plats et une belle explosion de saveurs en bouche).

Le SAAKAN et le MONDIAL placent le couple d’artistes culinaires en plein cœur de la rigueur dans l’art d’innover pour offrir un voyage sensationnel, où les saveurs et les goûts se mélangent, vous pourrez trouver des plats uniques, comme la célèbre queue de bœuf braisée ou encore son célèbre mille-feuilles d’igname et de thon, (en photo ci-dessous) qui est un de ses plats signature.

Chefs in Africa

Dans le peloton, on arrive au 5ème plus grand chef de cuisine Africaine, j’ai nommé Chef Christian Abegan, ce camerounais avec son parcours de 30 ans à travers le continent et en dehors également, milite pour une cuisine Africaine forte qui prenne sa place parmi les plus goûteuse au monde, en enlevant le gras, les cubes, et en y intégrant des produits laitiers comme substituts (malgré que l’Afrique ne possède pas de grands producteurs laitiers) !!!

Chef, formateur, gérant de restaurants, consultant en ouverture d’établissements et juré de « Star Chef », l’émission culinaire panafricaine à succès, le cuisinier camerounais est devenu, en quelques années, une figure incontournable de la gastronomie africaine. Mais il ne s’arrête pas là, car il sort un beau livre de recettes qui s’appelle  » Le Patrimoine culinaire africain « .

« Ce livre est un travail de recherche, dit-il. Ma générosité, c’est de faire que les recettes de Côte d’Ivoire puissent être réalisées ailleurs qu’en Côte d’Ivoire. On ne peut pas non plus imposer à quelqu’un d’aller à Dakar pour manger un vrai thieboudiène ! » Jeune Afrique

N’ayant pas de réel plats signature, malgré des plats comme la soupe de boa à la citronnelle, ou la charcuterie de porc-épic qui ont fait sa réputation, je vous propose ci-dessous, quelques photos de certaines de ses recettes et revisites.

On termine ce Top 6, avec la talentueuse Chef Anto, une gabonaise hyperactive et passionnée, qui n’est plus à présenter également. Fondatrice du « WE EAT AFRICA » qui est un festival de la gastronomie Africaine qui permet de promouvoir, les richesses culinaire de notre continent.

Dans un interview au magasine Atabula, elle confiait : « Je déplore que les grands chefs fassent comme si la cuisine africaine n’existait pas. »

Ce seront des études d’ingénierie ou de médecine qu’elle devait faire, comme ses frères et sœur car, la cuisine, son père ne veut pas en entendre parler. Mais elle ne lâche pas son rêve et culottée comme jamais, après avoir suivi des cours en France et aux États-Unis, et avoir travaillé dans des maisons prestigieuse, elle se met à son propre compte.

La cuisine traditionnelle, elle s’y rattache car c’est la base de notre continents, les sublimer, adapter le visuel et le goût. Elle ne parle pas de plats Africain, mais plutôt de ses produits, qui non pas de frontières pré-écrites, mais plutôt d’une transmission de savoir préparer et de saveurs. Pour elle, qu’elle dommage de fusionner un plat si on en connait pas le goût de départ.

« Depuis 2019, c’est sur la chaine Canal Plus Afrique que l’on peut la retrouver en tant que présentatrice de l’émission « Rendez-vous avec Le Chef Anto ». À chaque épisode, elle fait découvrir un pays du continent au travers de sa cuisine. L’occasion de révéler au grand public des cultures culinaires africaines variées ; riches en saveurs et en senteurs. Bien loin des préjugés de plats trop gras, trop sucrés, trop salés ou encore trop pimentés. » Chef Anto Biographie

N’ayant pas un plat signature ou un dessert signature, je vous propose également ci-dessous, quelques photos de ses plats stars .

J’espère que ce petit tour culinaire africain vous aura fait plaisir, et que vous aurai apprécier cet article.

N’hésitez pas à me le faire savoir, en commentaire, en inbox, partagez le, et si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues !!!

Petit cadeau de fin : TOP 10 des plats emblématiques de la Côte d’Ivoire !

  • Le garba.
  • Le poisson sauce claire.
  • Le foutu banane.
  • L’alloco.
  • L’akpessi d’igname.
  • L’attiéké
  • Le kedjenou de poulet.
  • Le placali.