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Les vins d’Afrique.

Et oui nous sommes aussi un continent viticole !!!

Il faut savoir que la vigne etait présente bien avant les hommes sur la terre, et que c’est une de ses plus anciennes plantes .

Le 1er vin aurait été conçu par le passage progressif de la vigne sauvage, à la vigne cultivée, au septième millénaire avant notre ère, en Georgie dans le caucase tous d’abord ( nous sommes quasi unanime), et aussi en Mésopotamie, plus précisément dans l’ancien Irak, pour certains historiens, il y a environ 6 000 ans.

Néanmoins une théorie suggère que la production de vin a commencé en Chine il y a environ 9 000 ans. À vous de voir.


On savait également que la vigne été présent en Afrique du Nord dès – 3000 ans av JC en Egypte plus précisément (1 000 ans avant l’apparition des vignes en Grèce), ainsi qu’en Afrique du Sud depuis trois siècles.

Pour la petite histoire, sachez que ce sont les égyptiens qui ont appris aux grecs la culture des vignes, et que celle-ci deviendra essentielle par la suite pour leur agriculture.

Puis en Italie et en France, et dans une grande partie de l’Europe, avec un climat qui s’y prête, la culture de la vigne s’y développe très vite et très bien, et crée des habitudes de vies et de commerce.

Mais nous découvrons avec bonheur et surprise également que de nos jours, la carte de l’Afrique se couvre bel et bien de nouveaux pays “producteurs”, avec l’apparition ou la réapparition de la vigne sur leurs terres.

J’en compte une bonne dizaine à ce jour.

1 – Et pour démarrer cet article, je commence tous de suite par l’Afrique du Sud, mais étant le pays qui produits le plus de vins sur le continent, j’ai décidé de vous parler que du plus ancien et du plus connu du continent également.

Pour le plus ancien, il s’agit du « vin éternel » plus connu sous le nom de  » Constantia ».

Afrique du Sud, le mythique Vin de Constance (Klein Constantia)
Crédit photo – Wikipedia
Afrique du Sud, le mythique Vin de Constance (Klein Constantia)

Existe-il au monde une vigne aussi mythique que Constantia ?

Planté dans cette vallée de Constantia, berceau de la viticulture sud-africaine, elle est située entre Cape Town (capitale législative du pays) et Cape Point et le Cap de Bonne-Espérance à l’extrémité sud du continent africain.

Y aller, c’est emprunter la route des vins  qui passe au pied de la célèbre Montagne de la Table.

Mais ce qui contribua à la légende de Constantia n’est pas la qualité, souvent exceptionnelle de ces blancs secs (sauvignon, sémillon) ou de ces rouges prometteurs, mais plutôt que c’est un vin fantomatique qui est réapparu depuis une trentaine d’années ; un vin hors du commun dont la perfection extravagante, est proche d’un grand cru hongrois « l’eszencia » qui fit tourner bien des têtes au XIX ème siècles.

Au milieu d’une végétation exubérante, sur un terroir mythique, 2 ha furent replantés de pieds de muscat et de Frontignan, des clones de ceux importés de France en 1656.

Le temps (50 ans et plus) mettra sa légende en conformité, et espérons que le nouveau Constantia (Klein Constantia) devienne également un vin immortel.

Crédit photo – Wikipedia

On s’interresse également au PINOTAGE qui est « le cépage propre » à l’Afrique du Sud.

Le pinotage, emblématique cépage sud africain, couvre encore 7 % des vignobles. Il est aussi productif que rustique.

Il a été créé ici avec un croisement de 2 cépages, le Pinot noir et le Cinsault, réalisé par Abraham Herold en 1825, et repris en 1924 par le professeur Perold à l’Université de Stellenbosch.

Il s’accommode de la sècheresse et les grosses chaleurs et s’utilise en mono-cépage ou en assemblage avec le cabernet sauvignon.

Ce vin aromatique peut donner des vins virils, corpulents qui  se révèlent d’excellents vins de garde.

2 – Continuons notre route en Tanzanie.

Tous les vins Tanzanien proviennent de la région de Dodoma et sont produits par de petits agriculteurs locaux.

On y trouve un petit domaine a exactement à 5 heures de voiture à l’est d’Arusha : le Monastère de Sakarani, tenu par des Frères Bénédictins, qui est un très petit domaine de production viticole, et plutôt une ferme agricole. Leurs vins ne sont pas vraiment commercialisés dû au fait d’une production très minime et irrégulière.

Mais les plus connus sont : Dowico & Cetawico. Ce sont des vins légers et sans grande complexité, entre 11 et 8.5 degrés d’alcool.

La viticulture était jusqu’à nos jours très approximative, dû aux conditions climatiques difficiles pour cultiver la vigne. Hormis quelques résultats décevant par période, les variétés hybrides tels que syrah, aglianico, marzemino, bordeaux et teroldego, restent les plus fiable en terme de rendement et de ténacité climatique.

C’est le laboratoire officiel Tari-Makutora qui va être chargé de superviser la sélection des plants habilités et qui aura aussi la charge de la formation des producteurs à de nouvelles techniques dans le but d’obtenir les richesses en sucre minimales dans les raisins mais aussi d’améliorer la qualité globale des vins produits.

3 – Contrairement au Kenya, qui a réussi une grande performance viticole, réalisé par le Sud-Africain James Farquharson.

Il a créé le domaine de la Rift Valley Winery à 2 000 mètres d’altitude, pile au niveau de l’équateur, avec des conditions de culture et de production de cuvées destinées à faire entrer le pays dans le club des nations productrices de vin. Pour exemple : Leleshwa wines qui est la marque de Rift Valley Winery, se situe à Naivasha, où les températures ne montent jamais au-dessus de 32°C et où les nuits sont fraîches.

On y trouve du sauvignon blanc, du colombard, du chenin blanc et du muscat d’Alexandrie pour les blancs, du shiraz, du cabernet sauvignon, du merlot et de l’alphonse lavallée pour les rouges.

On trouve également le domaine Yatta Winery, qui est un assemblage de chenin, sauvignon blanc et colombard. Celui-ci est vendu en Tetra Pack, avec juste 13 hectares de vignes plantés, ils ne produisent que un modèle de blanc et un modèle de rouge.

Crédit photo – secondbootle

On sait que au Kenya, la consommation de vin connaît une croissance continue, grâce à l’émergence d’une classe moyenne qui se densifie. L’influence des vins sud-africains s’impose également comme référence du marché, en sachant que les kényans choisissent préférentiellement les vins en fonction du cépage plutôt que l’origine.

4 – Poursuivons notre article avec l’extraordinaire genèse du vignoble de la famille Bongo au Gabon, qui voulait avant de disparaître, léguer à son pays et à sa famille un “grand vin” !

Un grand cru équatoriale !!

C’est au domaine d’Assiami que s’épanouit le premier vin gabonais appelé Malymas. Celui ci est implanté au coeur des plateaux Batéké, dans le sud-est du Gabon, dans le Haut-Ogooué (sud-est du pays), province natale des Bongo, où l’ancien président repose.

Un projet fou au départ, qui était de réussir à planter et faire de la vigne sur la ligne de l’équateur. Sur 40 espèces tentés, seul 7 ont réussi.

Certaines années, il n’y a eu aucunes récoltes, les températures et le taux d’humidité ne permettent pas à la vigne de se reposer et c’est un véritable challenge qui s’est passé pendant plusieurs année avec certaines années aussi, la sortie de grandes bouteilles faites toutes mains.

Mais aujourd’hui avec la mort de président Bongo, la culture de la vigne, malgré presque 5 autres vignobles implantés au Gabon et toujours sur cette ligne équatoriale, reste très difficile et la production diminue de plus en plus.

Crédit photo – vin du Gabon – Malymas

5 – En Éthiopie, en 2007, le gouvernement décide de faire une révolution agricole, en misant sur le vin qui permettrait de moderniser son agriculture et rééquilibrer sa balance commerciale.

Il faut savoir que le pays possède une très ancienne tradition viticole remontant à l’Antiquité dans la période où il fut (brièvement) chrétien. Cette tradition vinicole remonte à la première moitié du XXe siècle, sous le règne de l’empereur Haile Selassie, qui régna de 1930 à 1974.

Ici les vignes profitent de conditions propices, d’un sol sablonneux et d’une saison des pluies courte, mais aussi d’une main d’oeuvre abondante et bon marché.

Les vendanges ont lieu deux fois par an, avec des quantités incroyables de raisins mûrs.

Très bien placé dans la faille du Rift, ce sont des pieds de syrah, chenin blanc et cabernet sauvignon qui poussent sous un soleil de plomb et fleuries pendant les vendanges. Nous sommes ici dans le centre de l’Ethiopie.

Crédit photo – Le Monde

Le pays possède aujourd’hui deux domaines viticoles produisant à eux deux 11 millions de bouteilles avec une population qui apprecie et consomme du vin depuis le début du XXe siècle.

Le domaine de Awash Winery (70 ans d’existence), est le plus ancien domaine viticole en activité du pays. Il est composé de 117 hectares, qui trône majestueusement sur un plateau montagneux s’élevant à 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer,

Et Castel Winery, le nouveau domaine d’Éthiopie qui possède 120 hectares de vigne plantés entre 2007 et 2009. Auparavant sa production était vendu en grande partie à Awash Winery, mais depuis 2014, ce domaine embouteille seul ses millésime.

6 – Notre route des vins Africain nous emmène en Namibie qui est une toute jeine nation depuis 1990 et qui est un territoire plus que méconnu.

Trois wineries y ont été créées à ce jour, malgré d’énormes difficultés par rapport au climat, par le manque d’eau, la pénurie de personnel compétent, des sols alcalins, et surtout la nécessité de tout importer à prix d’or, y compris les levures et le système d’embouteillage.

Pour la pionnière, on parle du domaine de Tonningii Wynkelder, créé en 1990 et dont les vignes furent plantées en 1998. Il est le plus vieux domaine d’Otavi. C’est également la ferme du Docteur Boshoff, qui est devenu une star locale dans la région, tous les africains le connaissent.

Un petit hectare de shiraz, qui donne une cuvée unique. Il possède également un peu de cabernet sauvignon, de pinotage, de merlot et de chardonnay qu’il expérimenté et ne produit pas encore en bouteille.

Le 2eme domaine, le Kristall Kellerei Winery s’étend sur 4.5 hectares, à 1 400 mètres d’altitude, à Omaruru, 200 km au nord ouest de Windhoek, la capitale. Il fut créé en 1990 par Helmuth Kluge, pionnier de la viticulture moderne en Namibie.

Crédit photo – Kristall Kellerei Winery

Celui à été repris en mars 2008 par Katrin et Michael Weder, où ils ont réussit a faire cohabiter, la production de vin a base de raisins et la distillation de brandy à base de plantes. Des cépages de colombard pour le blanc et du ruby cabernet, shiraz, malbec et pinotage pour le vin rouge. D’ailleurs le colombard est le cépage dominant du domaine, et sert à la production des deux.

Parlons du dernier domaine, qui est le plus originale, c’est le domaine de Neuras.

C’est une extraordinaire synthèse entre un site de conservation animalier (il fait partie de la fondation Naankuse, qui aide à la préservation et à la réinsertion d’animaux sauvages comme le léopard) et une oasis de production de vin, un cas unique au monde.

Situé en plein milieu du désert namibien, perché à 1200m d’altitude, le domaine Neuras s’étend sur 2 hectares de vigne pour une production annuelle de 3000 bouteilles.

Ses vignes furent plantées en 1997 et le premier millésime date de 2001. Deux cuvées : Neuras Shiraz (100% shiraz) et Namib Red (un assemblage 80% shiraz, 20% merlot).

La Namibie nous promet de belles découvertes encore avec les années à venir.

7 – Nous continuons notre parcours en Afrique du Nord maintenant en commençant par le Maroc, où on y decouvre quatre domaines incontournables.


Tous d’abord Les celliers de Meknès (un des plus connus) qui est situé dans le Haut Atlas (Fès et Meknès). Grâce au businessman Brahim Zniber, ce domaine a ressuscité de belles étiquettes. (il pèse 80 % du marché local avec les Celliers de Meknès), et a suscité de nombreuses créations de wineries.

Une altitude élevée, les influences de l’Atlas, de l’Atlantique, de la Méditerranée et parfois du désert, et même le climat sont propices à de bonnes maturations, sous un soleil généreux.

Un domaine en pleine prospérité !!!


Pour le 2eme des plus grands domaines viticoles, on va parler de Thalvin (un acteur historique au Maroc).

Ce domaine historique a été fondé par un groupe belge depuis 1927, et il est entré dans le giron du groupe Zniber. Son domaine d’Ouled Thaleb est installé dans la région de Benslimane, à l’est de Rabat.

Avec 250 hectares en propre et l’apport de 800 hectares des vignerons de la région de Rommani, au sud de Rabat, le domaine élargit sa gamme et initie une politique de qualité développée par l’œnologue français Jacques Poulain.

La cave utilisé pour la fermentation est un témoin architectural de l’époque coloniale, aux cuves béton, mais modernisée avec l’apport des techniques les plus récentes.


Quand au Groupe Castel, il possède « le domaine » et « les deux Domaines ».

Le domaine qui est dirigé par le groupe Bourchanin, produit du vin marocain destinés à l’exportation et mis en bouteilles en Europe. Avec plus de 1 000 hectares et des unités de production ultra modernes dans les régions de Meknès et Boulaouane, le groupe fait le pari de la qualité.

Quand à « Les deux Domaines »,
Gérard Depardieu y produit une cuvée de luxe, en collaboration avec Bernard Magrez. Plus internationale que Marocain, c’est un petit vignoble de 8 hectares, qui assemble grenache-syrah élevé cinq mois en fûts de chêne et flirte avec le haut de gamme.

8 – Pour la Tunisie rien de plus simple, la culture du vin y remonte à l’antiquité, Phéniciens, Carthaginois, Romains et Byzantins l’ont toujours cultivée.

Pour un bon développement, Les vignerons de Carthage a été créée en 1948, cette union de neuf caves coopératives représente 65 % de la production nationale. C’est aujourd’hui un ensemble à la pointe des techniques viticoles et de vinification, sous l’impulsion de Belgacem D’Khili, docteur en viticulture, patron des Vignerons de Carthage, chargé par l’ancien pouvoir de moderniser l’antique vignoble du nord du pays et qui poursuit sa mission après la révolution et exporte ses cuvées du Brésil à Hong Kong (là aussi, le groupe Castel est venu s’implanter dans la foulée). 

La cave La Fontaine aux Mille Amphores est une ancienne unité de production de l’époque romaine et coloniale qui a été restaurée en centre de visite et dégustation, ainsi qu’un lieu d’élevage pour les grands vins rouges et le tout nouveau vin effervescent. Un véritable témoignage des pratiques d’autrefois dans un site à vocation œnotouristique.

Le domaine de NEFERIS est un domaine viticole tenue par des siciliens. Le vignoble est niché dans un bel amphithéâtre, sous influence de brises marines rafraîchissantes, et après une restructuration du vignoble, la construction d’une unité de vinification en plein air, nous pouvons dire que le domaine a pris son allure de croisière depuis sa première vendange en 2000.

9 – En Algérie, le sursaut n’a pas encore eu lieu, mais le potentiel est là et fera fatalement de ce pays un acteur majeur du développement viticole, même si les considérations géopolitiques masquent ces évolutions (l’omniprésent groupe Castel a d’ailleurs été également sollicité).

Il faut savoir que tous comme la Tunisie, l’Algérie produit et consomme du vin depuis l’antiquité, et fût 4eme producteurs mondiale dans la 1ere moitié du vingtième siècles.

Les préjugés religieux et communautaires ont ralentis et même stoppés pour certains domaines la progression de la production et de la consommation du vin.

Mais après le printemps arabe, la reprise de production et d’entretien des domaines suivant à été faite :

Les Côteaux de Mascara, les côteaux de Tiemcen, l’appellation Dahra et les monts du Tessalah. Tous situés dans l’ouest Algérien, ils produisent en grande partie des vins rouges de couleurs pourpre et de belles qualités. Des médailles sont d’ailleurs distribués sur certains crus pour valoriser le domaine et le travail du Fellah.

Donc suivons de prêt les belles promesses des vins algériens.

Crédit photo – La presse

10 – Pour terminer cette article, on revient au debut, en parlant de L’Égypte qui fut la 1ère nation de producteurs de vins dans la plus haute Antiquité, comme en témoignent les représentations de l’art des premières vinifications retrouvées sur d’antiques jarres. ( voir en début d’article.)

L’art de la viticulture, connu des Pharaons 3.000 ans avant notre ère, s’est en effet développé sous la colonisation britannique, avant de tomber en désuétude avec le coup d’État militaire de 1952 contre la monarchie.

Comme ailleurs, des projets privés et souvent culottés grâce aux évolutions politiques régionales, on permis au pays de retrouver un statut de nation viticole.

Un revirement qui à eu lieu au debut du 21eme siecle, en 2000 pour être plus precis, où le domaine Kouroum of the Nile qui produit des vins bio et le Domaine de Gianaclis ont décidé de ressusciter la viticulture égyptienne en important des cépages de France, d’Italie, mais aussi d’Espagne.

Aujourd’hui, le marché égyptien offre une dizaine de vins déclinés en rouge, blanc ou rosé, dont la qualité est très contrôlé.

Au pays où les défis ne manquent pas, il faut également gérer les températures caniculaires de plus de 50 degrés et compenser l’absence quasi-totale de pluie par des systèmes d’irrigation sophistiqués, pour éviter que la vigne ne pense qu’à survivre au lieu de produire des sucres.

Les efforts semblent avoir porté leurs fruits, puisque aujourd’hui certains vins locaux ont même été primés à l’international et remplissent agréablement leur fonction, tout en étant pas forcément des grands vins. Ce serait même les vins blancs qui seraient les plus réussis et les plus fruités.


D’ailleurs le domaine de Kouroum of the Nile, assure que son raisin et son vin sont bio ( comme cité plus haut), avec pour fierté de la maison le vin Beausoleil blanc, qui serait le seul fabriqué à partir d’une variété de raisin 100% égyptienne qu’on appele le Bannati et qui fût récompensé en 2016 par une médaille d’argent au concours mondial de Bruxelles.

Crédit photo – Vivino

Voilà, cette article est terminé, j’espère vous avoir donné plus d’indications et de détails sur nos vins africain, et j’espère vous avoir donné envie de les expérimenter…c’est ça aussi leurs donner une aide à l’exportation.

Malgré les difficultés climatiques, géopolitiques ou religieuse, la culture de la vigne reste ancestrale en.afrique et pas que en Europe, et suis les mouvements de ses producteurs et du futur.

Je vous propose pour un choix plus rapide de votre sélection, cette petite liste explicative :

– la Tanzanie et les cuvées d’Alko Vintages
– le Kenya et les vins commercialisés par la Rift Valley Winery sur le plateau du Yatta
– le Gabon et le domaine viticole de la famille Bongo
– l’Éthiopie et les vins produits par les marques Zeway et Heritage
– la Namibie et ses quelques vins de producteurs dont la winery Neuras
– le Maroc et sa zone viticole du Haut Atlas

Mon top 10 des fromages Africains

Comme vous le savais, je suis d’origine française, et un bon repas se termine toujours par un morceau de fromage chez nous ( en général).

Personnellement j’adore le fromage, j’en mange régulièrement et j’essaie à chaque voyage de me faire plaisir, en goûtant d’autres modèles, d’autres saveurs…..que je ne connais pas.

C’est pour cela que je vous fait découvrir aujourd’hui comment on consomme le fromage en Afrique, et vous verrez que c’est très différent de nos habitudes européennes.

Avant tous, il faut que vous sachiez que le lait (aliment noble) est un vrai patrimoine identitaire locale en Afrique et marque ses sociétés pastorales. Sa consommation et même sa fabrication sont encrés dans les traditions des differentes communautés du continent.

Souvent consommé sous ses différentes formes : frais, caillé, en crème de beurre, en huile de beurre, en boissons lactées, il est aussi consommé en fromages, en bouillies ou sous forme de couscous….

Je démarre donc cet article par les fromages africains les plus connus au plus insolite pour moi !

1. Le Wagashi

Ici je ne vous parle pas des bonbons japonais si savoureux que vous connaissez certainement, mais plutôt de fromage.

Le « gâteau boule de fromage » est appelé wagashi ou warangashi (wagashi en dendi, gasiigue en fulfuldé, amon dans le sud) ou « fromage peul » est un fromage mou, obtenu à partir du lait entier de vache.

Traditionnellement préparé par des femmes Peuls du Sahel, il prend son origine au nord du Bénin par ses mêmes femmes Peuls.

Aujourd’hui, il est fabriqué et consommé dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest, tels que le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire pour ne citer que ceux-là.

Ces caractéristiques sont : « C’est un fromage mou, sans croûte, fabriqué à partir de lait de vache entier. Il est de couleur crème à blanc. Il a de petits trous. Il est légèrement acide et salé. » Source Wiktionnaire.

Il ne fond pas facilement, il possède une saveur et une texture douce qui permet d’etre consommé en cuisine, frit ou cuit et servi dans une sauce. On le retrouve aussi avec une croûte de couleur rouge, qui est dû au trempage du fromage dans de l’eau tiède avec l’extrait de feuille de Calotropis procera.

Il est rarement mangé frais.

2. Le Bouhezaa

À l’origine, le bouhezza ou fromage suspendu « Tizi-ouzou » était un fromage traditionnel obtenu par la transformation du lait de chèvre et de brebis dans l’Est algérien (régions de l’Aurès).

De nos jours la tradition de l’utilisation des 2 laits cités plus haut se perd et à tendance à aller vers l’utilisation de lait de vache.

C’est un fromage qui est obtenu par une méthode traditionnel qui consiste à effectuer le salage, l’égouttage et l’affinage dans une outre artisanale suspendu faite à base de peau de chèvre, appelée Chekoua.

Le fromage Bouhezza a d’ailleurs été labellisé du fait qu’il est produit suivant une méthode très ancienne, dans une outre de peau de chèvre (aglilm n’Bouhezza), préparée, traitée spécialement par le sel et le genièvre, et devient par conséquent le seul fromage affiné ( de 30 à 200 jours) d’Algérie, produit dans la région d’Oum El-Bouaghi.

Il peut être tartiné, mais pour la majorité du temps il est ajouté aux plats traditionnels algériens. Au terme de sa maturation, il est pétri avec un ajout de poudre de piment.

3. Le Rumi

Le rumi est le principal fromage égyptien à pâte pressée, dure, à base de lait de vache ou d’une combinaison de lait de vache et de buffle d’eau.

De forme cylindre à paroi renflée, ce fromage pèse entre 10 kg et 20 kg.

C’est une pâte pressée non cuite possédant de petits trous irréguliers. Il a une odeur distinctive, piquante, et une saveur forte et salée (plus ou moins selon son degré d’affinage) et il est souvent rehaussé de grains de poivre.

On le laisse mûrir en cave à température naturelle durant 3 mois au minimum.

Lorsqu’elles sont servies, les meules de fromage sont généralement coupées en tranches longues et minces qui s’intègrent facilement dans le pain pita. Car ce fromage est le plus souvent consommé dans du pain, avec une tasse de thé par les Égyptiens.

Il existe trois types de base de rumi, en fonction de la période de maturation: le nouveau rumi n’est pas vieilli, le rumi moyen est vieilli pendant trois ans, tandis que le vieux rumi est vieilli de huit à douze ans afin de développer autant de saveur que possible.

4. Le Kwaito

Le Kwaito ou Kesti est un fromage à pâte mi-dure, sud-africain de type gouda fabriqué à partir de lait de vache.

Il a une texture crémeuse et une saveur douce au lait sucré. Outre les variétés nature et fumées, il existe également d’autres variétés de kwaito, chacune d’elles aromatisées avec différents ingrédients tels que les grains de poivre vert, les grains de poivre noir fumé, les poivrons carnaval et aux herbes du jardin.

Il est apprécié par les Sud-africains sur un sandwich grillé ou simplement mangé sur un craquelin.

Sa fabrication n’est pas traditionnelle, mais une partie importante du processus reste manuel.

5 – Le fromage de Masisi

Fromage a pâte pressée mi-cuite, au lait de vache, il est produit dans le territoire de Masisi, en province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.

Surnommé le « Gouda » du Congo, il est apprécié par tous les Congolais en général jusqu’à la capitale Kinshasa.

Sa fabrication a été amené par les missionnaires belges en 1970.

Elle reste rudimentaire dans les fermes locales, puisque fabriqué aux feux de bois, essoré, moulé et mis sous presse manuellement. Le lendemain, il est trempé dans un bain de saumure, affiné environ pendant 3 semaines. Il en ressort un fromage rond à la croûte de couleur jaune-brun.

De nos jours, ce fromage requiert l’implication de grands entrepreneurs pour son procédé de fabrication, et par la forte demande locale.

6 – L’Ayibe

L’ayibe ou ayib est un fromage frais maison éthiopien à la texture proche du fromage Fêta déchiqueté. Il a peu ou pas de saveur distinctif.

Le fromage est traditionnellement servi en accompagnement de divers plats épicés Éthiopiens. En raison de son peu de saveur, il est souvent combiné avec une variété d’épices douces ou chaudes.

Il est principalement fabriqué dans les maisons éthiopiennes.

Ci-dessous la recette du Ayibe :

Ingrédients

  • 2 litres de lait entier
  • 45 cl de jus de citron
  • Sel et poivre

Préparation

  • Dans une casserole, porter le lait à ébullition à feu fort. Diminuer le feu et ajouter le jus de citron. Remuer continuellement jusqu’à ce que le lait caille complètement. Retirer du feu et essorer avec une étamine.
  • Rincer à l’eau froide et essorer à nouveau. Disposer la préparation dans un bol et laisser égoutter une nuit au réfrigérateur.
  • Éliminer le liquide et assaisonner de sel et de poivre.

Source – dumplingsandmore.fr

7 – Le Caravane

Le fromage Caravane est née parmi des pâturages arrosés par la pluie, mais aussi dans l’aridité du désert mauritanien.

C’est dans la capitale, Nouakchot, où un ingénieur industriel d’origine britannique a fondé à la fin des années 1980, la société Tiviski, le premier lait laitier africain de Chamelle.

12 ans après, Caravane a été lancé, et a été bientôt surnommé «Camelbert», en raison de sa ressemblance avec le camembert.

Il faut dire que c’est un fromage unique en Mauritanie.

Fabriqué à partir de lait de chamelle pasteurisé, la caravane possède une pâtes douce, crémeuse et tendre, recouverte d’un cortex moisi de couleur blanche, mais avec un goût quelque peu plus salé qui rappelle les fromages de chèvre. Il est commercialisé sous la forme d’un carré plat de 250 g.

Sa saveur est légèrement salée et délicatement sucrée. On le consomme souvent dans les trempettes, les gâteaux et les apéritifs, tandis que sa saveur inhabituelle en fait un accompagnement idéal pour un verre de vin rouge.

Le fromage peut être consommé frais pendant les trois premiers jours de sa fabrication ou bien séché.

À certains endroits, comme en Mauritanie, c’est un symbole de l’hospitalité et est traditionnellement offert aux invités.

Possédant jusqu’à trois fois plus de vitamine C et dix fois plus que de fer, il pourrait constituer un aliment complet pour la population dans des zones arides et pauvres. En outre, cela servirait de subsistance pour les bergers de chameaux, de la Mauritanie à la Mongolie.

8 – Le tchoukou 

    

On parle ici d’une feuille de fromage

Ce fromage est originaire du Niger, et il est généralement produit par les femmes  peules et touaregs, des populations traditionnellement  éleveurs  de bétails.  

Ce qui fait la particularité de la fabrication d’une feuille de fromage est que le caillé obtenu est égoutté en l’étalant à la main, en faconnant une forme carree ou rectangulaire sur une petite natte faite en fibres de panicum.

Puis on rabat les 2 cotés sur la partie centrale et on presse légèrement pour faciliter l’égouttage.  Une fois le caillé bien égoutté, il est mis à sécher au soleil sur des nattes qui une fois le fromage sec lui laisseront les marques de leurs tiges .

Finalement le tchoukou se présente sous forme de feuille sèche striée, carrée ou rectangulaire, d’une vingtaine de cm de longueur. Son poids moyen avoisine 200g .

Le temps de séchage dépend des saisons allant de 4 heures en saison sèche, à une journée entière pendant l’hivernage.

Sa couleur est jaune clair du fait de la matière grasse qu’il contient, et fonce avec le temps ce qui s’accompagne d’un renforcement du goût.

On peut consommer le tchoukou tel quel à la mode touareg avec du thé, dans la boule ou, dans la bouillie  de mil et dans bien d’ autres préparations culinaires du pays.

9 – Le tikammarin

Merveille de transformation et de transmission dans la fabrication traditionnelle de ce fromage.

Pour faire des Tikammarins, les touaregs conservent des estomacs séchés de jeunes chevreaux, qui ont fait abondamment téter avant de les sacrifier. Les morceaux séchés d’estomac servent de présure et sont mélangés à du lait frais dans un grand vase en bois. Le lait coagule et prend la forme d’une masse pâteuse, appelée akrou. 

On dépose ensuite une louche d’akrou sur une natte, on la pétrit avec les mains pour en faire égoutter l’eau et on lui donne la forme d’un petit fromage plat qu’on laisse sécher sur un chassis ou plus traditionnellement sur des branches d’arbres. L’épaisseur du fromage se situe entre 0,5 et 1 cm.

Le séchage complet des fromages retournés tous les deux jours, est obtenu au bout d’une semaine.

Après quelques jours, le fromage est manipulable et consommable: croqué tel quel quand il n’est pas trop dur ou pilé et consommé avec des dattes, de la viande séchée ou bien de la crème de mil dont il améliore le goût et la qualité.

A noter que le fromage séché à l’ombre est plus doux que celui séché au soleil.

Au bout d’un mois, on peut croquer ces petits fromages très secs. Par contre quand ils sont laissés à sécher plus longtemps, ils deviennent si durs qu’il faut les réduire en poudre avant de les mêler à d’autres aliments pour pouvoir les manger.

10 – Le toulsan

Contrairement au fromage également fabriqué par les touaresgs, le Toulsan est un fromage de lait baratté acidifié.

Après avoir barraté le lait, on extrait le beurre et on garde le petit lait qu’on chauffe jusqu’à ébullition. Le coagulum est ensuite filtré sur un panier de paille tressé appelé faisselle. A partir du coagulum, on forme des fromages cylindriques de 6 à 8 cm de diamètre sur 2 cm d’épaisseur.

Ils sont mis à sécher, et deviennent vite aussi durs que les cailloux du désert.

Ils sont toujours réduits en poudre avant d’être consommés car vraiment trop trop dur. En plus de leur consistance extrêmement sèche, ces fromages ont pour autre spécificité d’être peu salés.

En effet, on ne sale jamais les fromages au Sahara.

Sa consommation l’a plus connu, consiste à mélanger cette poudre de fromage à des boulettes de dattes.

Cette technique de fabrication permet d’obtenir un produit qui se conserve longtemps, et qui, utilisé comme ingrédient dans la cuisine, fournit un apport non négligeable de protéines et de matières grasses aux habitants du Sahara.

Pour terminer cet article, je dirai que le lait, ainsi que tous ses produits dérivés, fabriqués dans les traditions ou non, est un aliment très important dans toutes les communautés en Afrique.

De part ses valeurs nutritives des mammifères dont il est tiré, il devient indispensable pour certaines cultures pastorales et dans le quotidien bien encré pour d’autres.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à me le faire savoir.

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Consommons et préparons avec les saisons !!!

Depuis ce 24 Février 2022, le premier ministre Monsieur Patrick Achi a interpellé les populations sur la cherté de la vie :

« Nous assistons ici et là à des renchérissements de prix de certaines denrées sur les marchés. Cette flambée de prix, due à des facteurs extérieurs, impacte de nombreux pays. Mais ce n’est pas pour autant que le gouvernement va rester indifférent aux souffrances des populations. Vous avez souhaité rencontrer le gouvernement afin d’échanger et trouver les voies et moyens nous permettant de trouver des solutions pour juguler ce phénomène et alléger les peines éprouvées par les ménages »

Monsieur le Premier ministre PATRICK ACHI

Pour ma part, je pense que nous devrions également varier nos menus alimentaires, mais aussi consommer plus local et de saisons.

Effectivement en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, nous avons l’habitude de manger toujours les mêmes plats, légumes et fruits par goût ou lassitude de changer le quotidien.

Des menus bien routinier, hors produits de saisons, comme : les grillades qui sont du mardi, le vendredi du poisson, le dimanche un bon foutou….Une routine qui n’est pas vraiment bonne pour notre santé, car notre corps pour être immunisé à besoins de vitamines et de nutriments différents pour fonctionner correctement.

Source : l’intelligent d’Abidjan

C’est pour cela que en consommant de saison, nous y gagnons sur 3 points très positifs qui sont économiques, nutritionnels et écologiques.

Tout d’abord les avantages nutritionnels :

– Plus de goûts

– Cueilli à maturité

– des fruits et des légumes gorgées d’eau

– des fruits et legumes plus riches en glucides et qui contiennent un peu plus de calories.

– des vitamines complètes, naturels, non congelés….

Avantages écologiques :

Des légumes et fruits produits sans apports de lumières, de chaleurs, d’engrais de croissance, car de saisons ils poussent avec le climat local et non dans des conditions de récoltes non mûrs, de serres, transportés par bateaux, ou avions….moins de pollution dans le transfert des produits.

Directement du producteurs aux consommateurs.

Et le dernier avantage et pas des moindres est économique :

Les fruits et légumes de saison coûtent moins chers à l’achat car ils sont produits naturellement et en grandes quantités quand c’est leur saison.

Hors saison s’ajoute des frais de transports, de productions beaucoup plus coûteuse.

L’offre étant largement supérieur à la demande, les prix des fruits et légumes de saisons restent toujours plus bas.

Quels sont nos produits de saisons ? Et quels sont les mois de productions de ses fruits et légumes ?

Avant tous, il faut savoir que en Côte d’Ivoire, nous avons 3 saisons :

Grande saison des pluies de Avril à Octobre :

Saison sèche de Fin Novembre à Fin Février

Les petites saisons des pluies ( qu’on surnommé aussi petite pluie des mangues) en Mars et en Novembre

Source : lepetijournal

Pour tous connaître, vous référez pour les différents fruits et légumes correspondants à chaques mois de l’annee sur l’affiche plus haut ⬆️. Cette liste restant exhaustive.

Voilà, j’espère que vous avez aimé cette article et que désormais vous consommerez plus de saison !!!

Mawa MC Queen – Créatrice culinaire

Et bien en voilà une découverte !!!

Et oui nos qualités, cultures et cuisines s’exportent internationalement, mais également dans le luxe made in USA😍 plus que notre accueil et notre personnalité, tous notre art réside dans une simplicité logique.

Aujourd’hui je vais vous présenter une chef cuisinière d’exception, Mawa MC Queen.

Source Instagram

D’origine ivoirienne, elle est Aujourd’hui à la tête de ses propres cuisines dans les montagnes rocheuses du Colorado.

Son histoire est faite de passion et le don du hasard. 

Née en Côte d’Ivoire en Afrique et élevé à Paris, en France, la première introduction de Mawa au monde culinaire s’est faite très tôt en tant qu’aînée de 11 frères et sœurs.

Avec pour exemple maternelle le besoin du travail sans relâche, elle est aujourd’hui propriétaire de 3 restaurants dans le colorado, dont une crêperie, d’un service de restauration en vol sur des jets privés au départ d’Aspen et d’autres aéroports à proximité, des cours de restauration et de cours de cuisine privés, ainsi qu’un service de prise en charge et de dépose des repas au restaurant.

Une réussite fulgurante et magnifique de simplicité et de logique finalement, qui aujourd’hui à permis à Mawa de lancer sa propre gamme de granola végétaliens et sans gluten appelée Mawa’s GrainFreeNola. 

Dans chacune des trois saveurs alléchantes, Mawa n’utilise que des noix et des graines biologiques et les adoucit avec des dattes Medjool et du sirop d’érable pur du Vermont. En plus de la faible teneur en sucre.

Pris sur M6

Ayant vécu sur trois continents : l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord, ses influences culinaires dans chacun des lieux où elle a vécu sans ressente.

Mawa décrit sa cuisine comme  » une fusion du monde avec un héritage français et africain. »

Commençant en tant qu’employé dans une chaîne de restaurants américain, elle est muté à Aspen. Pendant 10 ans, elle travaille sans relâche sans réellement s’épanouir dans la cuisine qui est son leitmotiv principal dans la vie.

C’est par le plus grand des hasards, lors d’un repas privé, où elle a sauvé les meubles comme on dit, qu’elle se fait remarqué, et s’ensuit d’autres repas en chef privé, pour ouvrir à la fin, 1, puis, 2 et tous ce que on lui connaît aujourd’hui.

Pourquoi j ai décidé de vous parlez d’elle aujourd’hui ?

Elle vient d’être sacré Meilleur chef de la région des montagnes du Colorado. Et il faut savoir également que c est la seule entrepreneur noir américaine possédant des restaurants à Aspen, d’où une double victoire pour cette girl power qui rêvait des U.S.A.

Instagram

Mawa’s Kitchen sert des plats inspirés du monde.

 D’une salade de nouilles thaïlandaises à des trempettes artisanales du Moyen-Orient, c’est l’un des endroits les plus populaires de la région. Il a vu des tonnes de célébrités, et Mawa a même révélé qu’elle était répertoriée comme l’un des meilleurs restaurants d’Aspen par un guide de voyage asiatique super exclusif. En plus de tout cela, ses prix sont très raisonnables.

Ses crêpes à emporter sont devenus également le must to be de Aspen, avec des compositions simples ou raffinés on approche des 120 dollars pour la plus luxe.

Toujours avec une qualité irréprochable de qualité, c’est comme cela que toutes ses aventures ont commencé….et on lui souhaite encore plus de réussite pour l’avenir.

Instagram

Pour plus d’informations :

Instagram : https://instagram.com/mawaskitchen?utm_medium=copy_link

Site Web : Mawa kitchen

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Alors n’hésitez pas à le partager, le liker, et me donner vos commentaires. Merci à ceux qui le feront et bonne lecture.

Nos grands chefs de cuisine Africaine

Aujourd’hui, je vous propose de faire un petit tour culinaire sur notre continent l’Afrique, et plus précisément en passant par ses grands chefs de l’Ouest, du centre et du Sud.

Je vais vous parler d’eux, vous présenter leurs plats signatures ou leurs desserts signatures ( si j’en trouve car ils ne sont pas nombreux), dans un top 6.

Comme dans mes précédents articles sur la cuisine Africaine, je le répète encore et encore, que nous regorgeons de produits naturels, sains, et surtout très riche en bienfaits santé !!! Un atout majeur à ne pas négliger.

Jusqu’y ici assez méconnus ( sauf pour la cuisine d’Afrique du nord, comme le Maroc qui est assez connus du monde ), elle gravie petit à petit les marches de l’excellence, en mêlant tradition et modernité, avec des produits goûteux aux saveurs méconnus d’un large public.

Au-delà du Mafé, du Ndolé, ou de l’Attiéké, pour ne cités que ceux-là, vous allez entrer dans un véritable univers de sensations de découvertes, de revisites de classiques plats Africain, d’une Afrique mystérieuse qui laisse entrouvrir ses saveurs subtiles et une magnifique maîtrise de ses produits.

Sources photos : http://www.beeso.fr et Africa Top Success

Pour le Top 3, le classement est très serré, avec des génies culinaire tels que Mory Sacko, Loïc Dablé et Dieuviel Malongo.

Commençons par Mory Sacko🇲🇱🇲🇫🇸🇳, qui c’est fait remarquer dans l’émission culinaire « Top chef » lors de sa onzième édition. N’ayant pas gagné cette saison 2020, il ouvre malgré tous son 1er restaurant le MOSUKE en référence au 1er et unique samouraï noir du japon !!!

« Français, d’origine Malienne et passionné du Japon, le Chef souhaite vous faire découvrir son univers à travers un voyage culinaire entre l’Afrique, le Japon et la France. Avec MoSuke, Mory Sacko propose la cuisine qu’il aime : plurielle, délicate, créative, à la croisée des influences et des territoires qui sont les siens. » Mosuke restaurant.

Cela lui a valu de décrocher sa 1 ère étoile au guide Michelin du haut de ses 21 ans, avec un plat signature : «  Le plat qui a marqué nos inspecteurs : Picanha de bœuf, sauce maté au Tamarin
Une pointe de rumsteak de bœuf macéré au beurre de karité, moelleuse et juteuse, légèrement marbrée et cuite saignante a cœur, garnie de fins pétales d’arachide croustillant et servie dans une sauce soyeuse au goût de maté doux, entre thé et café, donnant une légère amertume torréfiée… Le tout est complété d’arômes de tamarins acidulé. Le produit est bien mis en valeur : une vraie réussite.
 » Le guide Michelin

Le voici ci-dessous, le plat signature :

La médaille d’argent reviens à notre ivoirien de cœur Loïc Dablé🇨🇮💯 !!!

Avec son parcours tumultueux, qui lui a fait passer par des écoles prestigieuse, des cuisines d’hôtels, des restaurants réputés, un détour par Londres et au Gabon, où il fût un des membres du jury de l’émission « Star chef » qui est un concours de cuisine panafricaine, il reste qu’il se distingue par sa créativité, son perfectionnisme et son talent à proposer une nouvelle définition de la gastronomie africaine.

Précurseurs des associations inédites comme le mariage subtil du bissap et des trompettes de la mort, où de un de ses plats vedettes  » ignames farcis à la sardine tomatée, huile d’olive au cacao en pipette «  … , Loïc Dablé n’hésite pas à aller là où on ne l’attend pas.

Aujourd’hui à 37 ans, il reste avec son groupe Loïc Dablé, un précurseur pour mettre en avant les saveurs d’Afrique avec les subtilités de la gastronomie française, et même si il lui arrive d’enfiler son costume de Business Man, il reste que la cuisine sera toujours sa 1ere passion.

Je vous propose de découvrir sa recette de « Caille rôtie au bissap blanc farcie aux trompettes de la mort » que vous pouvez essayer de réaliser.

recette-du-chef-loic-dable-caille-rotie-au-bissap-blanc-farcie-aux-trompettes-de-la-mort/

Le prophète ( comme le surnomme Mme LeFigaro) de la cuisine Afro-fusion et qui arrive en 3ème position, n’est plus à présenter, c est Dieuviel Malonga.

Il s’est fait connaître du grand public en participant à l’édition 2014 de l’émission « Top Chef » sur TF1, par la suite un enchaînement de réussite , finaliste du Basque Culinary World Prize en 2018 et lauréat Forbes 30 under 30 !!!

Sa cuisine est une fusion de cuisine allemande, africaine et française

Celui-ci nous dit :

« MON AMBITION EST D’ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE LA GASTRONOMIE AFRICAINE. » ce confiait-il à Jeune Afrique.

Malonga a débuté sa carrière dans trois restaurants étoilés Michelin en Allemagne: Schote, Life et Aqua et en 2016, il lance « Chefs in Africa », un réseau professionnel numérique. Et en 2020, il se confie au journal  » le monde » pour l’ouverture de son 1er restaurant à Kigali au Rwanda :

«  Ce n’est pas un restaurant, c’est un « laboratoire culinaire ». Dieuveil Malonga, 28 ans, insiste sur la nuance. »

Son talent n’étant plus à démonter, je vous propose de découvrir son plat signature et son dessert signature, qui sont :

Homeland Crevettes de l’île Maurice marinées dans un mélange d’épices malienne, caviar du Kenya à base de quinoa, mangue, brioche d’herbes vertes, gingembre, avocat et sauce zoulouJeune Afrique

Un plat assez puissant avec le fumé très marqué du quinoa qui s’apaise sous l’effet acidulé/sucré et chargé de parfums des condiments à la mangue, à l’avocat sans oublier la sauce zoulou à base de tomate séchées et d’épices.

la-talentueuse-cuisine-afro-fusion-de-dieuveil-malonga

Une véritable découverte gustative avec ce plat signature.

Et pour son dessert signature des explosions de saveurs avec son « My African Dream ».

« C’est un mélange de saveurs et de couleurs,où le crumble de farine de manioc rencontre la vanille du Nord-Kivu,les mangues camerounaises,les fruits de la passion, les cacahuètes et le fonio blanc du Fouta-Djalon(le fonio est une céréale cultivée en Afrique de l’ouest). Ce plat imite les courbes du continent africain. » Jeune Afrique.

On continue notre article avec notre top 4,5 et 6, et des talents encore et encore!!!

Une ivoirienne 🇨🇮 (et oui ) pour notre 4ème position, Chef Christelle Vougo-Anet aussi appelé ici à Abidjan la « Celebrity chef »,

Ayant baigné dans la restauration toute sa vie, elle était prédestiné à être comptable, de par sa formation professionnelle. Pourtant la passion, la curiosité et sa sensibilité naturelle pour la gastronomie ont pris le dessus sur tous. Venant d’une famille de restaurateur, elle confirme pendant 5 ans, son engouement à la cuisine,dans le restaurant familiale.

Forte de sa petite expérience, elle s’envole avec son époux le Chef Anet, pour les États-Unis, où elle y fait ses armes dans les cuisines et salles de restaurants à travers tous le pays. En 2016, elle ouvre avec son mari avec qui elle s’associe, son 1er restaurant à Atlanta, et en 2011, démarre l’aventure ivoirienne, et ouvrent 3 superbes restaurants sur Abidjan :

le NORIMA ( meilleur restaurant américain), le SAAKAN ( envoûtante découvertes gustative africaine) et Le MONDIAL ( gastronomie, élégance dans les plats et une belle explosion de saveurs en bouche).

Le SAAKAN et le MONDIAL placent le couple d’artistes culinaires en plein cœur de la rigueur dans l’art d’innover pour offrir un voyage sensationnel, où les saveurs et les goûts se mélangent, vous pourrez trouver des plats uniques, comme la célèbre queue de bœuf braisée ou encore son célèbre mille-feuilles d’igname et de thon, (en photo ci-dessous) qui est un de ses plats signature.

Chefs in Africa

Dans le peloton, on arrive au 5ème plus grand chef de cuisine Africaine, j’ai nommé Chef Christian Abegan, ce camerounais avec son parcours de 30 ans à travers le continent et en dehors également, milite pour une cuisine Africaine forte qui prenne sa place parmi les plus goûteuse au monde, en enlevant le gras, les cubes, et en y intégrant des produits laitiers comme substituts (malgré que l’Afrique ne possède pas de grands producteurs laitiers) !!!

Chef, formateur, gérant de restaurants, consultant en ouverture d’établissements et juré de « Star Chef », l’émission culinaire panafricaine à succès, le cuisinier camerounais est devenu, en quelques années, une figure incontournable de la gastronomie africaine. Mais il ne s’arrête pas là, car il sort un beau livre de recettes qui s’appelle  » Le Patrimoine culinaire africain « .

« Ce livre est un travail de recherche, dit-il. Ma générosité, c’est de faire que les recettes de Côte d’Ivoire puissent être réalisées ailleurs qu’en Côte d’Ivoire. On ne peut pas non plus imposer à quelqu’un d’aller à Dakar pour manger un vrai thieboudiène ! » Jeune Afrique

N’ayant pas de réel plats signature, malgré des plats comme la soupe de boa à la citronnelle, ou la charcuterie de porc-épic qui ont fait sa réputation, je vous propose ci-dessous, quelques photos de certaines de ses recettes et revisites.

On termine ce Top 6, avec la talentueuse Chef Anto, une gabonaise hyperactive et passionnée, qui n’est plus à présenter également. Fondatrice du « WE EAT AFRICA » qui est un festival de la gastronomie Africaine qui permet de promouvoir, les richesses culinaire de notre continent.

Dans un interview au magasine Atabula, elle confiait : « Je déplore que les grands chefs fassent comme si la cuisine africaine n’existait pas. »

Ce seront des études d’ingénierie ou de médecine qu’elle devait faire, comme ses frères et sœur car, la cuisine, son père ne veut pas en entendre parler. Mais elle ne lâche pas son rêve et culottée comme jamais, après avoir suivi des cours en France et aux États-Unis, et avoir travaillé dans des maisons prestigieuse, elle se met à son propre compte.

La cuisine traditionnelle, elle s’y rattache car c’est la base de notre continents, les sublimer, adapter le visuel et le goût. Elle ne parle pas de plats Africain, mais plutôt de ses produits, qui non pas de frontières pré-écrites, mais plutôt d’une transmission de savoir préparer et de saveurs. Pour elle, qu’elle dommage de fusionner un plat si on en connait pas le goût de départ.

« Depuis 2019, c’est sur la chaine Canal Plus Afrique que l’on peut la retrouver en tant que présentatrice de l’émission « Rendez-vous avec Le Chef Anto ». À chaque épisode, elle fait découvrir un pays du continent au travers de sa cuisine. L’occasion de révéler au grand public des cultures culinaires africaines variées ; riches en saveurs et en senteurs. Bien loin des préjugés de plats trop gras, trop sucrés, trop salés ou encore trop pimentés. » Chef Anto Biographie

N’ayant pas un plat signature ou un dessert signature, je vous propose également ci-dessous, quelques photos de ses plats stars .

J’espère que ce petit tour culinaire africain vous aura fait plaisir, et que vous aurai apprécier cet article.

N’hésitez pas à me le faire savoir, en commentaire, en inbox, partagez le, et si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues !!!

Petit cadeau de fin : TOP 10 des plats emblématiques de la Côte d’Ivoire !

  • Le garba.
  • Le poisson sauce claire.
  • Le foutu banane.
  • L’alloco.
  • L’akpessi d’igname.
  • L’attiéké
  • Le kedjenou de poulet.
  • Le placali.

Noêl 2020 : Notre sélection des plus belles et des plus originales bûches d’Abidjan

Nos pâtissiers locaux proposent cette année, aux gourmands et aux gourmets une jolie sélection de bûches de Noël 2020.

Après une année tumultueuse, ils y ont mis toutes leurs bonnes volontés pour vous faire plaisir, et mettre des étoiles sur vos papilles et dans vos yeux. Aux amoureux des goûts traditionnels, où pour les amateurs de saveurs originales… Nous avons choisi pour vous les plus goûteux et les plus talentueux….

C’est simple, vous y trouverez forcément votre bonheur ! 

Ma préférence numéro un va sans aucun doute, à La pâtisserie fine « Nougatine » qui m’a émerveillée avec sa bûche « Guirlande« . leur chef amoureux des gâteaux, vous propose de composer vous même vos saveurs en choisissant les boules de Noël, aux goûts subtils de Litchi, de marron, de cheesecake, de citron, chocolat blanc et tonka….allez je ne vais pas tous vous dire aussi,… une réelle découverte à la commande.

Et bien sûr également des bûches plus classiques, pour les affectionnados des traditions, avec toujours des saveurs revisités et des formes gourmandes.

Bûche de Nougatine pâtisserie fine

Je met en coup de cœur number one également la pâtisserie « Pistache&chocolat » , qui a fait une bûche 100% locale et 100% naturelle comme toujours. Moi qui valorise en générale le fait-main et la créativité, je fais entièrement confiance à cette artisan pâtissier pour un voyage gustatif garanti aux saveurs de la Côte d’Ivoire, avec sa bûche 1,2,3, Soleil, à la mangue, passion, bissap….. Petit info intéressante : Pour toutes commandes de bûches passées avant le 15 décembre, 10% de remise sur les prix !!! Noël magique

La Bûche Pistache&Chocolat : 1.2.3. Soleil

Mais aussi dans un même esprit plus oriental ( que j’aime beaucoup aussi), la bûche Nuit d’Orient, qui nous fait voyager au pays Des cèdres… Glace artisanale parfumée à la rose et à la fleur d’oranger, chantilly et ses éclats de pistache du Liban, hummmmm

La bûche Nuit d’Orient de Pistache&Chocolat

Mon 2ème prix ( hi hi, oui comme pour une compétition) est pour la cake designer Laura Coppetti  » Cake design by Laura », qui m’a bluffée avec son « village de Noël«  composé de génoise, mousse, chantilly et ses petits sablés. Un univers festif et qui donne envie d’y croquer sans modération.

Pour sa bûche, elle nous propose « un chalet Tiramisu«  qui donne vraiment envie avec ses petits boudoirs bien alignés.

Chalet Tiramisu de Cake design by Laura

Deuxième à égalité, j’ai choisi la pâtisserie Zes’t, qui nous propose de faire pour ce mois de décembre, des escales de Noël pour chaque saison de l’année. Ce jeune pâtissier, nous fais découvrir depuis 2 ans, son univers gourmand, contemporain et épuré, avec des saveurs originales, des biscuits imbibés, des glaçages à la rose…..et pleines d’autres associations de gourmandises . Cela vaut bien un coup de cuillère.

Il était impossible de ne pas avoir sur le podium, la pâtisserie, chocolaterie, brasserie Kayser, internationalement connu, pour sa qualité de produits, son irréprochable régularité et les goûts soigneusement choisis et équilibrés. Cette année encore un ravissement des papilles et des yeux !!! Avec des formes épurés et modernes, Sous les palmiers, avec la bûche glacée des tropiques à la coco et passion, ou dans la savane avec la bûche Léopard et son biscuit Joconde sublimé par le cacao,

les bûches Kayser trôneront fièrement sur votre table de Noël, pour finir tout en beauté ce réveillon.

Et pour finir cette sélection, mon choix c est porté sur la Pâtisserie Abidjanaise, qui reste une valeur sûre de la pâtisserie sur la Côte d’Ivoire, et qui nous régale depuis 1960. Cette véritable institution boulangère et pâtissière, vous a concocté des goûts simples mais assurés. La bûche Abidjanaise gourmande à souhait avec des goûts de caramel, poires et amande, et la bûche Royal Fraisier aux parfums et saveurs de fraises bien sûr, mais aussi d une ganache chocolat blanc et un craquant aux pistaches..

Voilà, j’espère que cette sélection vous aura aidé, et comme on dit, « Tous les goûts sont dans la nature », alors à vous votre choix, vos envies, et surtout prenez soins de vous, faites vous plaisir surtout et je vous souhaite de passer d’excellentes et belles fêtes de Noël et de fin d’année.

Les supers aliments de l’Afrique

La tendance culinaire et alimentaire de cette année 2020

La cuisine de l’Afrique de l’Ouest

Ces dernières années, la cuisine asiatique a été la vedette des cuisines internationales. Elle le reste toujpurs avec ses accessoires des plus pratiques et ses saveurs inégalable.

Mais, c’est maintenant au tour de la cuisine de l’Afrique de l’Ouest de se tailler une place grâce à ses super aliments tels que le moringa, ses saveurs riches et exotiques telles que l’hibiscus et la citronnelle et ses plats relevés.

S’éloigner des recettes traditionnelles africaines tout en intégrant des produits africains dans des recettes européennes, tel est le cheval de bataille de Loic Dablé, jeune chef français d’origine ivoirienne, avec Café Dapper, son restaurant situé non loin du Trocadéro à Paris.

Une nouvelle cuisine africaine aux influences diverses désormais connue sous le nom d’afro-fusion.

Aux chaînes de fast-food comme Afrik’N’Fusion, née en 2010, s’ajoutent aujourd’hui des cantines afro très recommandables comme BMK (14, rue de la Fidélité, Xe arrondissement), où l’on peut s’offrir un plat du jour à moins de 13 euros.

Et Comme le dit également Dieuveil Malonga, jeune chef congolais de 24 ans qui définit l’afro-fusion comme un « pont culinaire entre la gastronomie africaine et la cuisine du monde ». Mais aussi et surtout comme une façon de réconcilier, dans l’assiette, toutes les cuisines africaines.

Selon le Chef Danny Smiles qui à livrer son opinion pour la nouvelle année, « la cuisine ouest-africaine va apporter sa touche à la gastronomie mondiale ».

On voit une plus grande variété de farines arriver sur les menus. On connait déjà les farines au quinoa, de maïs, mais on retrouve maintenant celles au chanvre, à la noix de coco et même aux fruits et légumes comme la farine de chou-fleur ou la farine de bananes.

Gourmandise de Papilles exotiques

Cette dernière verra certainement son apogée dans son utilisation culinaire en salé et en sucré au cours de cette année 2020.

Parce que le lait de vaches industriel est particulièrement indigeste et peu intéressant d’un point de vue nutritif, ses alternatives végétales n’en finissent plus de gagner aussi du gallon. A base d’amande, de coco, de riz, d’avoine… Ils s’imposent à la maison comme sur la carte des cafés.

Nous avons la chance ici de bénéficier de produits naturels ou naturellement transformés localement.

La nature ici nous permet également de pouvoir avoir un petit potager, de faire pousser, nos légumes, fruits, aromates, racines ou plantes toute l année à l’extérieur.

100% Locale!!! Jus frais naturel et sirop…

Quand je vous dit jus Frais naturel vous pensez naturellement, au jus d’ananas, eau de coco, jus de pastèque……….

Et pour les sirop de fruits un régal je vais vous laisser découvrir des jus de fruits concentré naturel que beaucoup d’artisans vous propose sur la Côte d’Ivoire et surtout handmade naturel et bio.

Allez c est partie !!!!

Jus de fruits naturel

Nous avons la chance de vivre dans un pays tropical, où la nature nous offre des fruits , des légumes et des racines fraiches, qui nous permettent d’avoir toute l’année des jus, des sirops, un pleins de vitamines essentiels à notre corps et à notre organisme.

Si vous n’êtes pas un ou une adepte d’aller acheter dans des petits marchés, aux vendeurs de fruits et légumes, certains artisans peuvent vous livrer ou vous concoctez des jus frais, des smoothies, du détox et même des glaces pour savourer pleinement les fruits de saisons.

A acheter en petite bouteille en verre ( on préfère pour l’environnement), nous trouvons, les merveilleux jus de mangue nature de AKADI, à diluer ou pas et sans additifs chimiques. Et Mando Food , qui vous propose plusieurs modèles de jus aux saveurs locales, avec ou sans sucres.

http://www.jusakadi.com/?fbclid=IwAR3cxQPA9B_WHijx1YhaP_Zoogt5i-BEUtbN-nH1jkU6lwzKNTX4jOGQsZo http://mandofoods.com/?fbclid=IwAR2QIuPmsyYNa3FXOP6M3reC9RNnXPxcgh7FZVKC2rUVnIRD1aAtvF_PbBQ

Pour les bouteilles de jus naturel de fruits, de légumes (en plastique malheureusement) de plus grand conditionnement, de smoothies, de détox, ou à votre goût, les artisans Fruitizz et Nectar nature tropical, confectionnent pour vous, au gré des saisons, vos natures ou cocktails de vitamines 100% locale et naturelle.

http://fruitizz.ci/?fbclid=IwAR2JTWPVfiQ-0rBYoUf3awfCGg0grfbyxoCuPccGxMwDFSuGPEt_D9cqQGo https://www.facebook.com/nectarnaturetropical/

Sorbet

Et si vous préférer le jus glacé, même en sorbet, WE LOVE PALETA, nous fait découvrir ses esquimaux au bon gout de fruits naturel, car il n’utilise ni de nectar ; ni de purée etc. …. mais que des fruits entiers et des produits simples: Les fruits + de l’eau et peu de sucre.

https://welovepaleta.wixsite.com/welovepaleta?fbclid=IwAR3LUGlQU3BnaXXnrPA4ZXzj5SOmZR-deCpf1sJd8YNc8Rhn0A0JfEuVDA4

Les sirops

Pour les sirops de fruits, j ai sélectionné pour vous Freeandiz, un artisan plus connu pour ses pattes de fruits, mais pas seulement car elle vous propose aussi ses sirops naturels, sans alcools, au bon goût de gingembre-ananas, menthe-citron ou mangue-passion. Tous cela au gré de vos envies.

L’éléphant gourmand quant a lui, propose des sirops de gingembre, de tamarin ou de fleurs d’hibiscus……

Tous ses sirops sont sans alcools et à diluer dans de l’eau, ou pour agrémenter vos smoothies ou cocktails….

https://www.facebook.com/freeandiz/ https://www.facebook.com/lelephantgourmand/

Et ne ratez rien de nos nouveaux articles, en vous abonnant au site internet http://www.lecoindesartisans.com.

Prochain article également 100% locale, sur nos artisans des liqueurs, vins……..de Côte d’Ivoire.

Le naturel 100% Locale !!! Gourmandises….

Miel, confitures, chocolats, fruits sec ou confis, gâteaux sucrés et salés,…..Que de beaux souvenirs d enfance et de gourmandises bien présente encore.

Les bonbons et le chocolat, sont vraiment mes péchés mignon et je ne peux pas passer une journée sans croquer un petit bout de chocolat. Donc je vous invite à découvrir les artisans locaux qui nous proposent des plaisirs gourmands naturels, sains, et 100% handmade et Ivoirien !!!

Les confitures et les pâtes à tartiner

En cuisine traditionnelle, la confiture c’est des fruits, du sucre (beaucoup de sucre !), parfois des gélifiants.

En cuisine « bio », on y met des fruits aussi, mais beaucoup moins de sucre, parfois des épices, des plantes, des fruits secs, des huiles essentielles, du miel, des oléagineux (noisettes, pignons…) et tant d’autres choses encore.

Bref, de quoi faire vibrer les papilles tout en chouchoutant sa santé !!!

Trop de sucre tue le goût

Il ne faut surtout pas tenir compte du mythe selon lequel il faudrait un minimum de 50% de sucre pour 50% de fruits !

Pareille pour les pâtes aux chocolat à étaler.

Il faut aussi savoir choisir des fruits mûrs à point, parfaitement de saison, et ne pas trop les cuire pour les confitures, et préféré un chocolat de qualité aux arômes affirmés, et des assaisonnements qui le mette en valeur gustative, pour les pâtes à tartiner.

Notre number ONE ivoirien, est CAROL’S, ses confitures sont une tuerie comme on le dit familièrement. Elle a su marier les saveurs locale, tout en ajoutant sa touche artisanal, et son sucre modéré. ON ADORE !!!!

Elle travaille exclusivement avec des produits et ressources locaux, sans additifs, en laissant l’empreinte environnementale la moins lourde possible, créant une valeur ajoutée à l’utilisation des matières premières naturelles et contribuant au développement d’une production de qualité en Côte d’Ivoire.

« Les Délices de JOSY » sont également un enchantement pour les papilles, avec une fabrication de confitures de fruits exotiques, faîtes maison, sans additifs ni conservateurs et selon les saisons.

So Love it !!!

Pour les pâtes aux chocolats, nous sommes séduits par 2 artisans qui nous font découvrir des tartines au chocolat saveur noix de cajou, où noix de cajou et miel !!! J’avoue que mon cœur balance .

Ce sont les artisans MONCHOCO artisan chocolatier et MANDOFOODS &CO, mais il y en d’autres également qui se lance dans la production de ses sucreries comme l’artisan FREEANDIZ  qui nous propose 2 suggestions à tartiner. Goûtez et faîtes votre choix !!!

Miel, agave, sucre de coco pour remplacer le sucre

On remplace alors le sucre par un sucrant sain et naturel comme du miel, du sirop d’agave, du sucre de bouleau, du sucre de coco, du sirop d’érable, par exemple. Voire du sucre intégral de type muscovado, qui présente certes un parfum très typé, mais qui s’accorde bien avec certaines saveurs exotiques (banane, ananas, mangue, kiwi, cannelle…) et qui n’a pas les propriétés acidifiantes et dé – minéralisantes du sucre raffiné.

Pour le sucre de coco, notre choix va pour notre artisan local COCOSHOP, avec son sucre de Coco, naturel et handmade.

Le miel, c’est une affaire que l’on connait bien également chez nous, avec notre artisan de Katiola, LE MIEL PUR DE CÔTE D’IVOIRE, reste une valeur sur de handmade et de fabrication saine et naturel.

Mais aussi d’autres artisans dans le domaine de la cosmétique et de l’alimentation, commencent à produire du miel et du sucre de Coco de manières également traditionnel et artisanal…….Ce qui nous fait croire à encore plus de découverte gustative dans les prochains mois et années.

Les Fruits secs, déshydratés et Bonbons

Certains fruits sont secs naturellement, comme les noix (notamment les noix à cerneaux) et les noisettes, tandis que d’autres doivent être déshydratés : abricots, fraises, raisins ou encore bananes, mangues, papayes. Chacun conserve le goût de son fruit d’origine… en plus concentré.

Ils sont bons pour la santé et délicieux en plus ! Toutefois, ils sont très riches en glucides. Évitez donc de les consommer en trop grande quantité. Par ailleurs, leur consommation ne remplace pas celle des pommes et autres oranges gorgées d’eau.

Nous avons la chance en Côte d’Ivoire d’avoir une nature tropical, qui nous permet d’avoir des ananas, des mangues, des papayes, des bananes, corrossol, gingembre……et de pouvoir gardé toutes les saveurs de ses fruits en les transformants handmade, artisanalement et naturellement pour votre plaisir.

Des artisans locaux s’en sont fait une priorité, un savoir faire inimitable et artisanal, dans la confection de pâte de fruits, de bonbons….. Nous avons sélectionné pour vous, le plus connu de tous pour les pâtes de fruits, FREEANDIZ,
ayant pour ambition de faire redécouvrir le goût des fruits avec des recettes familiales simples et naturelles. Leurs produits sont de grandes qualités gustatives , naturels et artisanaux utilisant exclusivement de vrais fruits .

MANDOFOODS&CO, quand à lui, nous fait découvrir des saveurs de noix de cajou caramélisés et de pastilles de gingembre piquante et provocante, produits par des coopératives de femmes !!

Et pour les plus gourmand, l’artisan TOFFIS&CO, va vous surprendre avec ses toffis, cocos grillés, biscuits de baobab, arachide caramélisé (caramel), …tous handmade et 100% LOCALE, aux saveurs d’Afrique.

Les gâteaux secs, sucrés et salés

Miam miam !!!! Qui ne craque pas pour des petits bouts de bonheurs !!!! Moi je dis OUI chaque jours !!!

Des biscuits traditionnels aux goûts d’antan, où revisités aux goûts du jour.

des gâteaux, à la banane plantain, à la patate douce, manioc et chocolat par notre artisan MANDOFOODS&CO, et des goûters 100% africains, avec son mode de vente inédite, découvrez AFRO-GOÛTER, qui vous embarque dans des saveurs bien locale, des vrais goûters africain et vous allez adorer !!!

Le chocolat

Le Chocolat en Côte d’Ivoire est fabriqué de manière artisanale, 100% Bio,sans lécithine de soja (pas d’OGM), sans huile de palme, sans gluten, sans huile essentielle, ni arômes artificiels, sans aucun colorant ou décoration chimique pour la plupart de nos artisans chocolatier.

Le plus connu de tous reste Axel Emmanuel chocolatier, dont la gamme réunit une douzaine de saveur, tels que le piment, les chips de banane plantain, les fraises de Dakar, le bissap, pour ne citer que cela. Et du pur beurre de cacao.

Il a fait également le choix d’utiliser un emballage qui fait la part belle aux tissus africains comme le Kenté Ghanéen, le Faso Dan Fani et le Lwili Pendé Burkinabé, le Kita Ivoirien ou le Samakaka Angolais.

C ‘est une révolution en terme de reconnaissance du chocolat Africain

L’artisan chocolatier MONCHOCO, confectionne à la main et avec soin des produits artisanaux reflétant le goût exceptionnel du terroir ivoirien. Les fèves de cacao, ainsi que l’ensemble des matières premières, sont issues des plantations biologiques et équitables de Cote d’Ivoire.

Avec plusieurs saveurs également de chocolats différents, il vous propose également des infusions de cacao et des fèves, broyés et torréfiés .

Le Café

Nous avons le meilleur café du monde (sans être chauvine, bien sur) !!!

Vous me direz, le meilleur, c’est celui que l’on boit direct chez le producteur, séché et torrifié locale, traditionnellement……Une explosion de parfums et de goûts !!! C’est possible de l’avoir chez vous…

La boutique CAFFE DEL MONDO, vous propose son Espresso TOPMAN sous format capsules made in côte d’ivoire!!! Provenance région Man et Biankouma, 100 % Robusta, 100% espresso Ivoirien !!!

L’incontournable IVORYBLUE, Le 1er Espresso en capsules 100% Made in Côte d’Ivoire, avec sa dosette Koofy, individuelle de café Arabusta et son
IVchoco, les carrés de chocolat à l’Arabusta

Et pour faire plus typique, IKAKENEDAFRIQUE, vous propose au CAVA ( centre artisanal de la ville d’Abidjan), du café moulu, 100% naturel, handmade et artisanal.

Nous terminerons dans un prochain article, sur les jus de fruits frais, les liqueurs fabriqués par des artisans locaux passionnés !!!

Donc restez à l’écoute !!!

Et n’oubliez pas que manger des aliments locaux, non traités, et produits par des artisans de Côte d’Ivoire, vous donne un bénéfice garanti pour votre santé, mais également un plus pour le développement durable, équitable des ressources naturels de notre beau pays !!!

 » Le Naturel revient dans nos cuisines » 2

Les graines, céréales, racines, tubercules, noix, fruits ou légumes Leurs bienfaits et leurs transformations

L’alimentation ne s’appuie pas que sur la viande, le poisson, les légumes ou les fruits. Il existe beaucoup de produits végétaux comestibles à l’état brut, comme les algues, où certaines fleurs par exemple pour ne cité que ceux là, et d’autre transformable sous divers aliments, que l’on utilise déjà, et certainement une petit partie, qui seront l’avenir alimentaire, que nous découvrons petit à petit.

Bien au-delà de leurs qualités gustatives, les épices qui sont un des produits transformable, présentent de très nombreux bienfaits pour la santé, et font parfois l’objet d’une utilisation ancestrale pour leurs propriétés médicinales. Elles proviennent pour la plus part de graines ou de racines, transformés naturellement pour en gardé toutes les vertus.

Les farines quant à elles, souvent à base de céréales, sont aujourd’hui également fabriqués avec des fruits, des légumes, des racines et tubercules et nous permettent de faire des plats sans gluten, sains, riche en matière grasse et en vitamines.

1 – Il faut savoir que en Côte d’Ivoire, les principaux tubercules , racines et rhizomes alimentaire, sont :

Le manioc

Le manioc est principalement utilisé pour la consommation humaine, sous de nombreuses formes telles que le manioc frais bouilli, le manioc transformé sous forme de farine, ou en fécule (comme le tapioca) . Les racines de manioc constituent une source importante de glucide et ses feuilles, consommées en tant que légume, sont une bonne source de protéines et de vitamines . On retrouve le manioc dans quelques recettes typiques africaines comme le couscous de manioc, le foufou, le cassave ou le chikwangue mais aussi dans la composition de certaines bières artisanales.
Bien que moins nourrissant que le taro, l’igname, la patate douce, la banane ou le fruit de l’arbre à pain, le tubercule de manioc a une certaine valeur nutritive. Il est plus énergétique que la pomme de terre car il contient beaucoup de glucides qui apportent des calories à l’organisme. Il est tout aussi pauvre en lipides et plus riche en fibres ainsi que en vitamines C et potassium.

L igname

Il existe des centaines de variétés d’ignames, mais seulement quelques-unes d’entre elles sont comestibles1. L’igname entière, telle que consommée, a fait l’objet de peu de recherches, malgré les quelques propriétés médicinales qui lui sont attribuées. Bien qu’il soit considéré avant tout comme une source de glucides (sucres), ce légume contient plusieurs vitamines et minéraux importants, de même que des protéines.  Il remplace de façon originale la pomme de terre ou la patate douce. L’igname possède une écorce coriace, difficile à peler, mais qui s’attendrit à la cuisson. La chair est tendre, blanche ou jaune, rose si le légume est très mûr. En tranches épaisses grillées au barbecue ou dorées à la poêle. Les antioxydants qu’elle contient procureraient aussi plusieurs bienfaits sur la santé. L’igname est un gros tubercule farineux, riche en amidon. Comme la patate douce, elle se prête aux mêmes usages culinaires que la pomme de terre. Nettement plus sucrée que la pomme de terre, sa chair permet également d’en faire des entremets, des marmelades, des poudings, des biscuits, des gâteaux, des glaces, des crêpes et d’autres dessert

    Le gingembre


Selon la médecine chinoise et indienne, ce merveilleux rhizome soigne à peu près tous les maux. Il redonne l’appétit aux estomacs les plus austères, facilite la digestion des plus voraces et apporte tonus et vitalité à tous… Sans oublier ses effets aphrodisiaques qui lui confèrent une réputation sulfureuse. Pourtant, cette plante médicinale en rebute certains.  Le gingembre peut être utilisé sous différentes formes, comme en capsules, en poudre, en tisanes, frais ou en sirop.  Gingembre, ail et oignon
En consommant du gingembre avec de l’ail ou de l’oignon (ou mieux encore, les deux) on créerait une synergie entre leurs différents composés antioxydants. Ce qui leur permettrait de surpasser leurs effets antioxydants individuels. Leurs  propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes sont bien connues et leur potentiel anticancer est démontré in vitro . Le gingembre moulu est une excellente source de manganèse et Le gingembre cru est une source de cuivre.  L’africain du Nigeria et du Sierra Leone, plus corsé, possède une puissante saveur camphrée qui en fait un produit de choix pour la production d’huile essentielle et d’oléorésine, dont on tire des arômes employés en cuisine, en parfumerie ou dans les médecines de l’Extrême-orient. La manière la plus facile de consommer le gingembre est le thé au gingembre, frais dans un muesli ou rappé dans une salade, en jus
 pour bien digérer après un repas copieux… surtout si elle s’accompagne de quelques cubes de gingembre confit , en poudre idéale pour apporter un goût parfumé à des sablés au gingembre et au chocolat, ou encore pour transformer un gâteau basique en un délicieux cake au gingembre et mariné, très souvent utilisé dans la cuisine japonaise, vous devrez néanmoins vous armer de patience pour le déguster sous cette forme… pas moins de deux à trois semaines !!

Le curcuma

La couleur ocre égaie déjà l’assiette. Connu pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes, le curcuma vient aussi activer l’hormone de la bonne humeur, la sérotonine. Il saupoudre largement la cuisine indienne et la cuisine thaïe qui l’associe souvent au lait de coco pour les currys de poisson. On oublie souvent de le glisser dans les desserts à base de fruits mais son parfum agrémente agréablement les recettes sucrées. Pour les puristes, on choisit le curcuma provenant de la région du Kerala en Inde. Sa teneur en curcumine est la plus dense. Le curcuma peut etre utilisé frais: souvent utilisé haché dans des recettes, contient de nombreuses huiles essentielles, et il peut être utilisé cuit ou sous forme fraîche dans des salades, jus ….Pour le curcuma en poudre, La poudre de curcuma séché : son utilisation et la plus courante, bien que certains ingrédients actifs soient perdus par le séchage, la plupart sont conservés. Se servir d’huile d’olive, d’huile de coco ou d’autres matières grasses améliore la biodisponibilité du curcuma. Par conséquent, la poudre de curcuma ou le rhizome de curcuma râpé devrait être utilisé aussi souvent que possible mélangé à des recettes telles que la vinaigrette, mayonnaise…Pourquoi : l’épice se mélange mieux à l’huile que si il était avalé ou ajouté au plat en dernière minute. De plus, lors de l’utilisation de rhizome de curcuma frais, les huiles végétales naturelles aident à l’absorption de la curcumine.
Afin d’utiliser au mieux le curcuma dans vos recettes chaudes, préférez les huiles saturées et résistantes à la chaleur telles que l’huile de noix ou de coco, évitez les huiles végétales riches en graisses mono-insaturées telle que l’huile d’olive.

Le Souchet


Le souchet, également appelé la noix tigréeou encore chufa, est un tubercule qui est utilisé depuis des siècles pour ses vertus curatives et régénératrices. Il est considéré comme un aliment complet et très intéressant au niveau nutritionnel grâce à ses apports en vitamines, minéraux et oligo-éléments, fibres solubles et insolubles ou en bonnes graisses. Il est une source de protéines végétales d’excellente qualité en plus d’être extrêmement facile à digérer en comparaison avec d’autres sources de fibres. Mais le souchet est surtout reconnu pour ses effets bénéfiques sur la santé de l’estomac et de l’intestin grâce à sa teneur élevée en fibres insolubles, qui est supérieure à la teneur en fibres bien connue du son d’avoine, des prunes ou des graines de chia .Il est tout particulièrement conseillé dans le cadre d’un régime pour les diabétiques. On le consomme Entier, avec ou sans la peau. Pelé, il est plus tendre. Non pelé, on le trempe quelques heures dans de l’eau pour l’attendrir. Il forme un en-cas sain et donne un petit côté « healthy » à l’apéro. On le trouve sous forme de farine, ou boullie, qui s’utilise sans cuisson, pour agrémenter un muesli ou épaissir un smoothie, et permet de réaliser des pâtisseries sans gluten avec d’autres farines (riz, millet…). Parsemée sur un fond de tarte, elle évite aux fruits de détremper la pâte. Plus rare, l’huile de souchet se distingue par sa richesse en oméga-9 et sa saveur toute douce.

Le Moringa

Le jus tiré des feuilles du Moringa produit une hormone de croissance végétale applicable à la plupart des cultures, avec une augmentation de la production d’au moins 25%. Les graines sèches réduites en poudre peuvent être utilisées en cuisine, pour assaisonner les sauces. Les racines des jeunes plants peuvent également être séchées et réduites en poudre pour relever l’assaisonnement, avec un goût proche de celui du raifort. Mais c’est la consommation des feuilles du moringa qui fait le plus parler d’elle, offrant une richesse nutritionnelle rarement observée. Les analyses montrent en effet une grande concentration de vitamines A et C, un complexe de vitamines B , du fer, du calcium, des protéines, du magnésium, du zinc et du sélénium. Les feuilles de moringa rapportent les 9 acides aminés essentiels* à l’être humain, phénomène peu commun pour une plante, et 9 acides aminés supplémentaires. Comme les feuilles séchées sont plus concentrées, leurs teneurs sont plus élevées pour la plupart de ces nutriments. 100 grammes de poudre de moringa apportent autant de protéines qu’un œuf, et plus de fer qu’un steak ! Le moringa a déjà été utilisé par les programmes de lutte contre la malnutrition des enfants dans les pays en développement. Il suffit en effet de 30 grammes de poudre de moringa pour assurer les besoins quotidiens d’un enfant en vitamine A, 80% de ses besoins quotidiens en calcium, 60% de ses besoins en fer, et près de 40% de ses besoins en protéines.

2 – Quand aux graines, céréales, écorces, noix utilisés le plus communément sont :

Les écorces, et les graines de Néré ,

Parkia Biglobosa de son nom scientifique), plante présente dans toutes les savanes africaines, se reconnait surtout par ses fruits qui sont de longues gousses contenant de nombreuses graines noires enrobées de pulpe jaune. De ses fleurs à ses grains, en passant par ses feuilles et ses fruits secs, le néré est l’une des plantes les plus prisées en Côte d’Ivoire (pays où il ne pousse que dans le Nord) pour ses nombreuses vertus. Le nectar des fleurs est sucé, les fruits verts sont consommés grillés, la pulpe de fruit est consommée brute et/ou rentre dans la préparation de boissons et de gâteaux. Le néré a des graines qui rentrent dans la préparation du « soumbara », traditionnellement utilisé comme arôme d’assaisonnement des repas – communément appelé « Soumbara » obtenu après transformation de ses graines. Il présente également des propriétés médicinales Très commune, localement abondante, l’espèce a comme habitat les sols limoneux et sableux profonds. 

Le Sorgho ou Le mil


Le sorgho est une céréale sans gluten, riche en protéines et en amidon. Très nourrissant, c’est la céréale du 21ème siècle, elle est parmi les céréales majeures, qui a le plus grand potentiel de développement. Sa contribution à l’alimentation des peuples du monde en fait la cinquième céréale, vitale pour un demi milliard de personnes, mais loin derrière le quatuor de choc maïs-riz – blé- orge.
Le mil est une désignation de céréale africaine réputée pour ses qualités nutritionnelles. Associé à un autre aliment riche en protéines végétales, il convient parfaitement à l’alimentation végétarienne.
À ceci près que le sorgho reste le préféré, et de loin, pour les repas du quotidien. Et pas n’importe lequel, plutôt les variétés locales que les sorghos hybrides à grand rendement.
Presque à égalité avec le mil, il supporte les grandes chaleurs, ce qui sera précieux face au réchauffement climatique. Le sorgho est une céréale nourrissante qui répond aussi bien aux besoins du bétail que des hommes. Le mil associé au riz ou aux lentilles permet aux végétariens de ne pas souffrir de carences. Le mil et le sorgho sont décortiqués au pilon, réduit en farine ou en semoule.
On peut cuisiner les deux, décortiqués mais entier, comme du riz, ou bien extraire la farine pour des bouillies ou des porridges , des pains plats, des galettes ou des pancakes, appelés marsa au Ghana. La boule de mil par exemple, peut être accommodée de lait, de sucre, de piment… On peut aussi griller ses graines, un peu comme du pop-corn : elles n’éclatent pas mais prennent un goût délicieux, Il ne reste plus qu’à l’ajouter à une salade composée ou à une farce .

Le Fonio

C’est une céréale cultivée depuis des millénaires en Afrique de l’Ouest et longtemps considérée comme un aliment de pauvre, gagne les étals de nos magasins spécialisés. Sans gluten et riche en nutriments, il fait regorge de bienfaits. Riche en sels minéraux et en acides aminés, le fonio constitue une alternative alimentaire intéressante pour les intolérants au gluten. Sa composition, proche de celle du sorgho ou du riz est adaptée au régime alimentaire des personnes atteinte de la maladie cœliaque. Ses petits grains se préparent généralement sous forme de couscous ou de bouillie et accompagnent tous types de plats
Proche du quinoa, le fonio fait montre d’une grande richesse nutritionnelle  . Le fonio ne fait jamais honte à la cuisinière.» Comme l’exprime l’adage populaire, le fonio a de grandes qualités gustatives. En Afrique de l’Ouest où on le cuisine comme de la semoule, il est un met particulièrement apprécié et compose les menus de fêtes.

La noix de Coco

La noix de coco qui est le noyaux d’un fruit, est le fruit exotique par excellence. Dans le commerce, on la trouve sous diverses formes : entière, râpée, en copeaux, en lait, en crème ou encore en eau. Elle se cuisine aussi bien dans des plats salés que sucrés. Elle est riche en matières grasses.
La noix de coco contient une quantité élevée de fibres alimentaires,
L’huile de noix de coco a gagné en popularité dans les dernières années. Certains lui attribuent des bienfaits allant même jusqu’à contribuer à la perte de poids et c’est vraisemblablement le plus ancien des corps gras à avoir servi en cuisine, le lait de noix de coco est une excellente source de fer et la crème de coco peuvent remplacer leurs équivalents d’origine animale dans toutes les préparations, tandis que la noix de coco desséchée est une bonne source de fer pour l’homme et une source pour la femme, leurs besoins étant différents. De son côté, la noix de coco crue est une source de fer. Outre l’eau de coco, la chair et l’huile obtenues du fruit, on tire du cocotier divers autres produits alimentaires : la sève des fleurs se consomme fraîche ou est transformée en sirop par ébullition et en sucre par cristallisation. Fermentée, elle donne du vin et du vinaigre et, distillée, de l’alcool. On consomme également le pollen, le cœur du palmier et les jeunes pousses fraîches.

Néanmoins, beaucoup de légumes, fruits, fleurs et plantes aromatiques, sont utilisés comme la Patate douce, la banane plantain pour la fabrication de farines nourrissante, le fruit du Baobab, transformé en poudre au vertu tonique ou des épices ou condiments faites avec du piment, des oignons verts, fleurs d’hibiscus,etc….

A travers cette article, j’ai essayé de vous faire connaitre d’autres facons de consommer, et pour la fin, voici quelques produits que nos artisans locaux transforment de manières naturel ou artisanal, et qui font des packages qui valorisent le produit et donnent une touche en plus de notre Afrique.

Les différents artisans en visuel du dessus sont :

Nota Bene, Eburny Food, Mandofood&co, La boutique paysanne, Carol’s, Alloua Sweet, L’Eléphant Gourmand…..

Beaucoup encore à découvrir sur nos marchés et petits magasins locaux ou les concepts stores ethnique africain, je n’ai fait qu’entre ouvrir les portes de nos merveilles culinaires africaine.

Pour la derniere partie de notre article « Le Naturel revient dans nos cuisines », je vous parlerez des douceurs, gourmandes, sucrés, locale, handmade et naturel !!!! Donc à très vite !!!