C est la dernière semaine des courses et des cadeaux !!!! Vous n’avez plus le temps.??
Allez, Je vous propose ma petite sélection de cadeaux originaux, ludiques, à faire à de petits prix et vraiment sympathique.
1)Les éditions Nimba, vous propose ce livre de recettes écrit par notre célèbre chef de cuisine Prisca Gilbert. Autour de 8 000 frs, c est un cadeau ludique à partager en famille.
2) Le livre de coloriage de l’artisante OBABI, est en coton, réutilisable car lavable. Il est vendu avec ses feutres effaçables.Mais également ses magnifiques bandeaux pour fillette 😍
4) Le monde des tous petits aussi à ses cadeaux. WAX A DAY vous créez des mobiles handmade tricoté, patchworks….un beau cadeau qui donne un univers personnel à chaque enfant !!
5) Le petit margouillat, vous a concocté des t-shirts décalé pour les petits, avec des slogans et dessins bien de chez nous. Au prix de 8 000 frs, cela reste un petit cadeau rigolo.
7) Une boite BISCOUITE de sablés gourmands, sains, personnalisable, moi je dis oui !!! Qui n’aime pas les biscuits ? Tous les enfants et grands adorent et moi aussi. Un joli et bon cadeau à faire sans modération.
8) Le chapeau panama enfant ASSINIE de NAYS’BEACH WEAR est un cadeau frais, original, personnalisable!!! Un beau souvenir avec la possibilité de faireMum/children.
Voilà les petites idées que je pouvais vous soumettre si vous êtes en retard des cadeaux de Noël, où si le budget a été dépassé, c est des petits prix corrects. Car n’oubliez pas la valorisation du travail de tous les artisans cités plus haut et de surtout consommer un maximum où totalement local.
Passez de belles fêtes et on se retrouve l’année prochaine pour de nouvelles découvertes et suggestions !!!
Je vous propose aujourd’hui de partir à la découverte de cette créatice gourmande, équilibré et fraîche. On y va !!!
Je suis Frédérique Gueï, heureuse fondatrice de Sost.
Je m’astreint à travailler avec des ingrédients disponibles sur le continent noir afin que mes propositions soient locales et de saison.
Je vous laisse me découvrir au travers de ces quelques mots.
» What à wonderful and rich world we live in ! » Sost
S – Sost, quel est la signification et comment tout a démarré ?
C’est le chiffre « 3 » en amharique (langue éthiopienne).
Le chiffre 3 parce que mon équipe et moi développons des produits qui nourrissent le corps, l’esprit et l’âme.
Nous travaillons avec de bons ingrédients peu caloriques, sans sucre raffiné, et naturellement sans gluten.
L’aventure avec Sost démarre alors que je vis encore en France mais je ne le sais pas encore. Je suis colopathe et sensible au gluten et je m’amusais avec les farines alternatives existant en France (épeautre, avoine etc). J’essayais de reproduire des recettes appétissantes en excluant la farine de blé.
Quand je suis venue m’installer à Abidjan, j’ai réalisé que toutes les farines de céréales étaient naturellement sans gluten et accessibles.
J’ai commencé à créer des petites recettes (je continue à le faire sur le blog www.alatabledesorigines.com) et des petits snacks pour moi.
Je grignote énormément donc je les souhaitais peu caloriques et c’est comme ça que l’idée de transformer la noix de cajou en farine m’est venue. Je suis ingénieure en génie des procédés chimiques donc j’ai créé ma petite machine et voilà comment j’ai commencé.
J’ai fait le choix de proposer des cookies comme premier produit parce que c’est une format connu et je me suis dit que les gens s’intéresseraient plus facilement à la farine de noix de cajou. Les confiseries de noix de cajou sont venues ensuite.
O – Orientation Healthy, naturel, un choix ou une nécessité aujourd’hui pour vous ?
C’est une nécessité, chez Sost nous pensons que l’alimentation est la meilleure des préventions en terme de santé.
Nous avions vraiment envie de proposer une gamme de snacks sains mais pas de le faire au détriment du goût. Il n’y a rien de pire que la frustration ou le sentiment de culpabilité lorsque l’on mange.
Et pour cette raison que nous avons soigneusement sélectionné nos ingrédients et développé nos recettes.
Nous communiquons également sur les informations nutritives de chacun de nos produits pour informer nos consommateurs. C’est très important!
S – Saveurs. Votre concept tourne autour de snacks, pouvez-vous nous en parlez ? Et quelles sont les saveurs et produits que vous produisez ?
Nous avons deux univers produits pour l’instant:
⁃ les farines, des aides à la cuisine et à la pâtisserie sans gluten. La première disponible sur le marché est celle de noix de cajou : riche en graisses insaturées bonnes pour le cœur et le cerveau, elle est versatile et apporte du moelleux à toutes vos préparations. Enfin, c’est un excellent substitut aux farines d’amande et de noisette.
⁃ Les snacks, deux catégories:
– la biscuiterie : 5 parfums de cookies moelleux et nourrissants réalisés avec de la farine de noix de cajou : le chocolat intense, le Moringa et chocolat blanc, le spéculos et toffee, le deux chocolats et le nougatine. Des appellations gourmandes mais chaque cookie est compris entre 70 et 100 kcal.
– La confiserie : 2 parfums de confiserie de noix de cajou dont un pour l’apéritif (spicy cajou) et l’autre qui peut se grignoter ainsi ou servir de garniture pour gâteaux, glacés etc (les cajou caramélisées).
T – Traditionnels. Utilisez-vous des recettes de « grand-mère » comme on dit ? Où préférez-vous innover tout en utilisant des produits bien de chez nous ?
La recherche et le développement de produits innovants ont une grande place au sein de l’entreprise.
Nous avons de très jolies ressources agricoles, anti-inflammatoires et naturellement sans gluten. Il y a un mouvement « consommer ivoirien » qui grandit de jour en jour et il fallait absolument y prendre part en proposant des produits originaux et bien sûr réalisés avec des produits sourcés localement.
Nous avons démarré avec la noix de cajou sous deux formats originaux que sont la farine et les cookies mais nous comptons aller plus loin!
Nous vous préparons de jolies surprises gourmandes dans un futur proche.
Petit mot
Un grand merci au coin des artisans pour cette interview originale à laquelle j’ai pris plaisir à répondre.
Merci de nous offrir une si jolie lucarne, je vous souhaite une très belle continuation.
À vous les lecteurs du blog, je vous invite à découvrir ou re-découvrir notre joyeux univers. À bientôt !
Merci Frédéric pour vous êtes prêtés au jeu de mon décryptage. J’y découvre une femme bien dans son corps et dans son esprit. Une belle harmonie avec votre concept si équilibré et si sain.
Je vous souhaite une belle continuation, et espére que cela donnera envie également à nos lecteurs de vous découvrir et changer leurs façons de se nourrir.
« Il y a une écriture et c’est aussi par elle que l’on pourra en savoir plus sur cette histoire de l’Afrique que l’on ne connaît pas, ou mal » Djian
Oufff, vous me direz…un sujet très intéressant, mais surement très long, avec des détails incompréhensible de tous.
Et oui vous avez raison, quand je me suis mis à faire mes recherches pour vous faire partager le plus facilement et le plus complet possible, l écriture primitives en Afrique et principalement l Afrique de L’ouest, je me suis lus des lignes et des lignes d’informations qui m’ont souvent rendu amorphe..mais ce sujet vaux vraiment la peine d’y aller pas à pas.
Donc on commence par L’ORIGINE de l’écriture. Allons y !!!
Pour expliquer rapidement le contexte, le continent Africain, Berceau présumé de l’humanité, est aussi un immense espace géographique et culturel.
Dans certaines de ses régions, des écritures réputées être parmi les plus ancienne, inventées sur la terre voient le jour.
Pour exemple : les hiéroglyphes d’Égypte ou l’écriture méroïtique de la haute vallée du Nil.
Cité d’Uruk – Source Google
Cette écriture serait apparue en Mésopotamie (actuellement, l’Irak et ses alentours) en 3400 avant J. -C , et c’est dans les restes des temples des cités d’Uruk et de Lagash (le Pays de Sumer) que l’on y trouve ses premières traces.
Wikipedia – Sumer
Ce sont précisément dans deux des régions qui la composent, Akkad et Sumer, que seraient nées les premières formes graphique ou les bases d’un premier système d’écriture appelée cunéiforme.
D’ailleurs, les sumériens qui en sont les inventeurs incontestés, utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les signes sur des tablettes d’argile.
Source : Dominique cardinal.free.fr
Source : Wikipedia
Ce système d’écriture est composée de dessins (pictogrammes) au départ, pour être remplacée peu à peu par des signes en forme de clous : l’écriture cunéiforme. Ce premier alphabet comporte une trentaine de signes.
Par la suite, d’autres peuples ont également développé leur propre système d’écriture moins de deux siècles plus tard, comme aux alentours de 3200-3000 avant JC, les Égyptiens qui développent les hiéroglyphes, qu’ils tracent sur des rouleaux de papyrus ou de cuir, et s’en suit :
Écriture élamite : langue morte parlée en Elam jusqu’à l’époque d’Alexandre Le Grand. Son usage nous est connu à travers l’écriture élamite cunéiforme, adaptée des systèmes graphiques suméro-akkadiens à partir de 2500 av. J.-C. environ.
Écriture de l’Indus : Le terme écriture de l’Indus fait référence à des suites de symboles associées à la civilisation de la vallée de l’Indus de l’Inde et du Pakistan antiques, couvrant la période de -2600 à -1900. La plupart des signes ont été trouvés sur des sceaux, bien qu’ils soient présents aussi sur une douzaine d’autres supports.
Alphabets sémitiques anciens : L’écriture protosinaïtique de l’Égypte n’a pas encore été entièrement déchiffrée. Toutefois, elle peut être alphabétique et est probablement écrite en langue cananéenne. Les exemples les plus anciens sont des graffitis trouvés dans le Wadi el-Hol, datant d’environ 1850 av. J-C.
Caractères chinois : Les caractères chinois, ou sinogrammes, sont les unités logographiques qui composent l’écriture des langues chinoises. Ils sont appelés en chinois hànzì, s’écrivant, en chinois traditionnel : 漢字, et depuis le XXᵉ siècle en République populaire de Chine, en Malaisie et à Singapour, en chinois simplifié : 汉字.
Écritures crétoises et grecques : Les Hellènes, arrivés en Grèce à partir du début du Ier millénaire av. J. -C., essaient d’abord une écriture syllabique inspirée de ces systèmes crétois et mycénien ; mais c’est l’alphabet phénicien, mieux adapté à leur langue, qu’ils adoptent en définitive, vraisemblablement vers 800 av. J.
Mésoamérique : Cinq ou six systèmes d’écriture ont été découverts en Mésoamérique mais les limites dans la datation archéologique ne permettent pas d’établir lequel fut le plus ancien, à partir duquel les autres se seraient développés. Le système d’écriture le mieux déchiffré et le mieux connu est celui de l’écriture maya classique
L’adjami : ensemble d’alphabets dérivés de l’alphabet arabe, utilisés en Afrique. Ces alphabets ont été ou sont encore utilisés en Afrique de l’Ouest, pour l’écriture du haoussa, du peul, du wolof, du diola-fogny et de plusieurs langues mandingues comme le mandinka, le bambara et le dioula.
Source des alphabets : Wikipedia
Source Wikipedia
Voilà ce qu’il en est des premières écritures et alphabets du monde. Vous aurez donc compris, que les premiers alphabets inventées en Afrique de l’ouest, découle principalement de « l’Adjami ».
Nous savons aussi que Les écritures des langues haoussa, peul, wolof, diola-fogny, mandinka, bambara ou dioula, cités plus haut, sont toujours perpétués, qu’elles continuent d’évoluer, et qu’elles continuent de développer tous ces alphabets écrits.
Début d’une grande évolution en Afrique de l’Ouest, où l’on compte en siècle pour avoir une grande variété de formes d’écritures, comme des pictogrammes, mythogrammes, gravures pariétales, symboles et des idéogrammes inscrits sur une variété de supports (textiles, objets domestiques, meubles, murs, objets rituels ou liturgiques), mais aussi pour l’écriture au sens plus traditionnel.
Pour ce que l ‘on connais pour celle-ci, il existe 2 groupes ethnolinguistique.
Le premier groupe étant : les écritures vai, mende, loma, kpelle et bassa qui s’observent aux Liberia et en Sierra Leone.
Et le deuxième groupe étant : les écritures bamoun, bagam et ibibio-efik Oberi Okaime, qui elles s’observent au Cameroun et à l’est du Nigeria, et l’écriture bété en Côte-d’Ivoire.
Petite précision, normalement nous pourrions affirmé que au Nigeria, Le Nsibidi serait le premier système d’écriture et de symbole d’Afrique noire qui serait apparu. Ils s’agit essentiellement d’idéogrammes ou de logogrammes.
Monolithique d’Ikom, découverte 1909 – Wikipedia
Mais aussi d’après l’excavation récente de poteries par l’archéologue nigérian Ekpo Eyodatées, qui daterait entre le 5ème et le 15ème siècles de notre ère.
Poterie Nsibidi – Wikipedia
Certains chercheurs ont autrefois suggéré une connexion entre hiéroglyphes égyptiens et Nsibidi.
Toutefois, ces comparaisons ne reposent pas sur grand chose, mais un fait est certain, c est que ce système reste aujourd’hui le plus répandu au sud-est du Nigeria, et qu’il est partagé aussi par des populations du Sud-Est du Nigeria comme les Ekoi, les Igbo ou les Efik.
Source – Wikipédia
Donc comme historiquement nous ne pouvons pas l’affirmer, nous démarrerons par ce qui est affirmé et prouvé.
On démarre alors comme suit :
1) La graphie Vai est la plus ancienne écriture découverte dans la zone Ouest de l’Afrique.
Elle apparaît aux confins du Liberia et de la Sierra Leone en 1833. D’après ce que l’on en sait, elle est révélée en songe par un « homme blanc » et transmis sous la forme d’un « livre » à son inventeur, Momolu Duwalu Bukele, qui lisait l’alphabet latin. Elle est composé de 212 caractères.
Écriture Vai – Wikipedia
2)L’écriture Bamoun ou bamoum du Cameroun, apparut à partir de 1903, seraitle deuxième système d’écriture développé en Afrique noire. Souvent appelée l’écriture shü-mom, elleest beaucoup plus connue comme étant l’écriture propre duroi des Bamouns Ibrahim Njoya.
Celui-ci vivant au contact des Haussa et des Peuls lettrés en arabe, inventa un alphabet de 80 signes qui lui est inspirée par un songe prémonitoire.
Par ailleurs, la langue bamoun moderne, aujourd’hui parlée au Cameroun, et aussi écrite avec l’alphabet latin, mais également transcrite culturellement dans cet alphabet Bamoun, qui malgré tous a connu de nombreuses évolutions et simplifications, à partir d’une base de pictogrammes naturels associés à des lettres d’un alphabet original, et qui s’est affiné avec le temps en même temps que les graphies qui se sont simplifiées et certaines lettres permutées, supprimées ou remplacées par d’autres.
Écriture Bamoun – Wikipedia
Quand à L’îlot dialectal bagam (tsogap) du Cameroun, appartenant à l’ensemble bamiléké, ils’inspire également de cet alphabet pour établir, autour de 1915, un alphabet qui lui est propre, le Bagam.
Écriture Bagam – Wikipedia
3) Puis en Sierra Leone, apparait Lekikakui, qui est une écriture de type alphasyllabaire, qui est inventée par Mohammed Turay à Maka dans la chefferie Barri vers 1917, et qui serait également la source de l’écriture mendé.
Ecritire Kikakui – Wikipedia
Celle-ci a été développée plus tard en 1921, par son beau-fils Kisimi Kamara, tailleur musulman d’origine mandinka, qui connaissait l’alphabet arabe et le vai. Pas moins de 195 caractères du mende lui sont inspirés. Elle s’écrit de droite à gauche.
Ecriture Mende – Wikipedia
À la même période au Liberia, un système de 35 signes, qui s’inspire du syllabique vai, le Bassa et qui transcrit les tons, est présenté par son inventeur, le Dr Thomas Flo Lewis, d’origine bassa, son ethnie.
Écriture Bassa – Wikipedia
4) Au Liberia, en 1930, Wido rêve que Dieu est auprès de lui et hésite à lui donner l’écriture, de crainte que les hommes ne s’éloignent de la tradition et ne négligent les rites secrets de l’initiation.
À la fin, Dieu accepte de donner l’écriture à Wido à condition qu’il ne la révèle pas aux femmes. Les 185 signes de l’alphabet loma lui apparaissent le lendemain.
1930, au Cameroun apparaît l’Oberi Okaime » qui estutilisée pour transcrire la « langue secrète » de la société du même nom. Cette écriture qui comporte 32 signes, apparaît en songe à Akpan Udofia, membre du Mouvement chrétien spirituel local, qui l’utilise pour des écrits religieux.
La même année, Gbili, chef traditionnel hanoye, expose, au sortir de sept années d’une maladie incurable, les 88 signes de l’écriturekpelleet retrouve le pouvoir.
Source – Afrikhepri
Au Mali, le masaba (ou massaba), aussi appelé écriture masaba ou écriture bambara, est un système de type syllabaire développé par Woyo Couloubayi en 1930 et perfectionné avec l’aide de Lamine Konaté.
Le masaba est utilisé par les Bambara-Masasi au Mali. Le nom masaba provient des trois premières syllabes utilisées dans l’apprentissage de l’écriture.
Source Google
5) Le Fon est une langue très importante au Bénin, mais également dans une partie du Togo et du Nigeria. Il est parlé par une partie non négligeable de la population, principalement dans le sud du pays.
A l’époque du royaume de Danxome en Fon (actuel Bénin) il y aurait eu une tentative d’écriture de la part des populations Fon. Quelques traces subsistent et même si cette pratique semble avoir disparu, il apparaît intéressant d’en rappeler la nature, élargissant le spectre visible des systèmes d’écriture du monde noir.
Ce système d’écriture pas assez développé, aurait permis de désigner des noms propres uniquement. L’alphabet Fon aujourd’hui n’a rien à voir avec les différentes tentatives d’écriture, et se réfère à l’alphabet latin.
Le mot de cette langue le plus connu sur le plan international est vodun qui a donné le français Vaudou et qui signifie « L’Esprit à part ».
Écriture Fon – Wikipedia
6) Le N’ko : » je dis » en langue Bambara”, est le nom d’une écriture inventé le 14 avril 1949 par Solomana Kante, d’origine Malienne, né en Guinée, pour pouvoir transcrire les langues Mandingues en Afrique de l’Ouest. Elle reste paradoxalement méconnu aussi bien en Côte d’Ivoire, que sur le continent africain, à l’exception des pays comme la Guinée Conakry et le Mali.
Source – Wikipédia
Bien qu’il y ait eu auparavant d’autres essais pour créer une écriture africaine (lire plus haut ), la plupart ont été abandonnés en faveur des caractères latins peu commodes. Le succès de l’alphabet N’Ko est précisément le fait que c’est un alphabet, et non un syllabaire, ce qui lui donne une flexibilité, notamment dans la transcription de mots empruntés des langues européennes ou arabes, que les autres systèmes d’écriture n’ont pas.
Le N’Ko s’écrit de droite à gauche, à la manière de l’arabe. Pour développer son alphabet, Souleymane Kanté a fait des sondages auprès de villageois illettrés, leur demandant de dessiner des caractères sur le sol dans l’ordre qui leur semblait naturel. C’est comme cela, qu’Il en a conclu que l’écriture serait plus facile à propager si elle allait de droite à gauche.
Le N’ko aujourd’hui – Photographie d’Alexandre Magot
7) Je finirai par l’écriture Bété qui est la plus récent inventais d’Afrique de l’Ouest. Les bétés sont une ethnie très importante dans le centre-Ouest du pays. Les Wé et les Dida en sont également des sous groupes culturels.
C’est dans la nuit du 11 mars 1948, que son inventeur, Frédéric Bruly Bouabré, ancien fonctionnaire coloniale, grand amoureux de la langue française, dessinateur et poète, eut un songe dans lequel les entités ancestrales le chargent d’offrir à son peuple une écriture propre à elle, afin que sa culture ne parte pas dans l’oubli.
Le lendemain, Il créa un syllabaire composé de 448 signes (syllabes) et constitué des figures géométriques découvertes sur des pierres d’un village du pays bété.
Frédéric Bruly Bouabré est considéré en Occident comme un artiste. Ses dessins, agrémentés de maximes, ont séduit les collectionneurs d’art du monde entier. Ils ont été présentés au public lors de grandes expositions comme « Les Magiciens de la terre », en 1989, ou « Africa Remix », en 2005.
Nous pouvons donc finir en disant que l’alphabet Bété, reconnus à l’U.N.E.S.C.O, est un véritable succès, et une fierté de la reconnaissance de la culture Bété et africaine dans son ensemble.
Source – Médium.com
Pour conclure ce sujet très riche historiquement, et je ne vous ai parlé que de l’Afrique de l’Ouest, je dirai qu’il apparaît que dans l’ensemble, la civilisation africaine maîtrise beaucoup plus l’art de l’écriture que ne l’ont laissé croire les premiers explorateurs et observateurs.
Le terme « initiée » a longtemps été utilisé malheureusement, dû au caractère initiatique de ces écritures, mais aussi de l’esprit qui a présidé ces systèmes graphiques qui s’insèrent dans des rituels existants, et cela les a laissés inaperçus.
À ce titre, on parle d’une véritable « éthique du secret » qui marque les conditions de création des systèmes graphiques africains. Effectivement, sous le signe du secret, les inventeurs de ses écritures occupent principalement une position sociale haute au sein de leur groupe, ils sont lettrés et ont accès aux alphabets occidentaux ou musulmans, ce qui leurs a permis d’élaborer des systèmes originaux d’écritures, toujours assistés de collaborateurs – des artisans généralement, tisserands ou tailleurs.
Et malgré le côté surnaturels et magiques des différentes révélations, inspirations, rêves et apparitions, qui atteignent l’inventeur, hors de la sphère de sa réalité, cela a permis de faire découvrir une nouvelle manière de gérer les êtres et objets.
La plupart de ces écritures se lisent de gauche à droite et sont riches en signes dont l’origine pictographique semble évidente. La nature profonde des écritures a pu ralentir leurs diffusions, car elles sont utilisées pour la traduction du Coran ou de la Bible, dans cette zone de transition entre la côte et l’intérieur, là où s’exercent simultanément deux courants culturels, celui du monde chrétien et celui de l’islam.
Manuscrit Bamoun – Wikipedia
Pour plus d’informations sur les différentes écritures et alphabets Africains,je vous partage, la liste de Wikipédia :
P – PELEBE. Pouvez-vous nous expliquer la signification et pourquoi ce choix ?
Pelebe en ethnie Senoufo, dont je suis originaire, signifie la fraternité, une fratrie, une fusion de Frères.
Nous avons avec mon équipe opté pour ce nom car notre mode se veut être une fusion de culture, d’histoire et d’époque.
E – Ethnique. Vos collections le sont-elles et quelles sont vos références en générale dans la mode ?
Ethnique, n’est pas le terme approprié car nous faisons des collections inspiré de tout.
Autant de notre époque, que de celles déjà passées. Nous essayons avant tout de mettre en avant l’élégance…
Tout peut être une référence en matière de mode. Nous nous inspirons de tout très sincèrement.
L – Liberté. Liberté de création, d’esprit, de corps….Quels en sont l’importance et l’enjeu aux 21ème siecle selon vous ?
Je crois que c’est tellement primordial, que nos constatons à notre ère une réel révolution de toutes les formes de liberté en plus ….
Après il serait aussi important de retenir quelque chose de fondamental :
«Notre liberté commence ou s’arrête celles des autres ».
E – Elegance. Il y a une fluidité, une légèreté dans vos créations…vous imaginez la mode comme ça ?
On parlait tant tôt de liberté et bien pour moi la mode c’est ça…
L’élégance tout en légèreté, libérer le corps.
Le laisser donner vie aux vêtement et non le contraire.
B – Beauté. Qu’est-ce que la beauté selon vous ?
Il n’y a pas vraiment d’idéal de beauté M, tout cela est relatif, par contre je pense la réelle beauté est vraiment de s’assumer, d’aimer le reflet qu’un miroir donne de nous, si nous nous acceptons et choisissons d’être heureux avec ce que nous sommes, le reste du monde ne verra que le beau qui émane de nous.
E – Espoir. Quels sont les vôtres pour votre activité, la jeunesse ivoirienne et le monde en général ?
Ouvrir des boutiques Pelebe. D’abord dans mon pays puis dans ma sous région, en Afrique et dans les grandes métropoles, etc.
Pour la jeunesse ivoirienne, j’ai espoir qu’elle soit de plus en plus travailleuse et ambitieuse…que nous visions en toute chose l’excellence et que nous oublions la facilité. Autant les hommes que les femmes.
Pour le monde j’ai espoir qu’après cette cris sanitaire, notre monde soit meilleur, plus beau, plus tolérant et surtout plus responsable.
Tout d’abord, merci Monsieur koné pour m’avoir accordé cet interview décryptage de votre marque.
C’est une réelle découverte de votre personnalité et de votre travail.
J’y découvre un homme, une équipe talentueuse, pleins de foutues et d’envies d’aller plus loin dans la création et dans l’identité individuelle.
Bonjour. Je m’appelle Danielle Braud-Mensah. Je suis la fondatrice de la marque Côté Café.
Je suis très fière de partager mon parcours d’entrepreneure avec vous.
La créatrice de Côté Café
C – Côté-café, Quand et comment avez-vous démarré ?
Côté Café a démarré en 2017. L’idée m’est venue des gouters que je faisais pour mes enfants lorsque j’étais mère au foyer.
J’ai transformé ma passion pour la pâtisserie en aventure professionnelle.
Ô – Origine. Quel est la vôtre ?
Je suis Ivoirienne. Je suis née et j’ai grandi en CI.
La Côte d’Ivoire et ses valeurs font partie de ma marque. Le fait que le café en soit le produit phare n’est pas une coïncidence.
Mon père avait une société de torréfaction de café.
Ce produit m’a toujours été familier.
Avec Côté Café j’ai pu allier deux de mes passions, le café et la pâtisserie.
T – Tisane au gingembre, votre 1ère infusion et 100% bio, c est un choix d’élargissement de votre gamme ? Et il y aura-t-il d’autres parfums ?
Le bio est effectivement un choix d’élargissement de ma gamme.
Il y a un manque de produits locaux bio en Côte d’Ivoire et j’ai voulu y remédier.
Je suis une grande fan de thé et de tisane, mais le marché ne proposait pas de produits que je trouvais gouteux. Je n’y retrouvais pas le gout du gingembre, un parfum que j’affectionne.
J’ai donc décidé de me lancer et d’en proposer à mes clients.
D’autres parfums seront disponibles très prochainement. Nous sommes en plein test.
É – Études. Quelles sont les vôtres ? Votre parcours ?
Je suis diplômée de l’Institut Supérieure des Arts Appliquées (Paris).
Je suis styliste textile de formation.
Ce savoir faire que j’ai acquis (en art) m’a été très utile pour la création du contenant de mes biscuits et continue de me servir lorsque j’ai des compositions des paniers cadeaux (qu’il m’arrive de faire pour certains de Côté Café).
C – Café. C’est la base, le concept de vos biscuits, proposez vous d’autres saveurs ? Lesquelles?
Alors, en plus des biscuits au café, nous proposons trois autres saveurs: café-gingembre, café-pépite de chocolat, café-poivre (parfait pour les apéro!).
Nos nouveaux biscuits, saveur nappé-chocolat seront disponibles bientôt.
A – Afrique. Votre continent de sang, mais que représente t-elle aussi pour vous ?
Quand je pense Afrique, je pense ouverture, richesses et échanges.
Je crois au potentiel de mon continent et j’ai hâte de pouvoir faire grandir mon entreprise et échanger mes produits et mes idées avec nos pays voisins.
F – Fabrication. Pouvez-vous nous dire quels produits privilégiez-vous, et es-ce vous même qui les fabriquez ?
Je n’utilise que des produits locaux et je suis fière de mettre en avant le savoir-faire ivoirien.
Les produits qui font l’essence de ma marque sont le café (le robusta), le gingembre, le cacao et le poivre. Je n’en fabrique aucun mais j’accorde une grande importance à la traçabilité des produits.
Mes biscuits sont faits dans ma propre cuisine, là où l’aventure Côté Café a commencé.
É – Espoir. Après une année 2020 difficile pour tous, pouvez-vous m’en dire plus sur vos attentes, vos espoirs pour 2021, en tant que femme, que entrepreneuse, pour notre pays et sa jeunesse ?
Comme toutes les entreprises, Côté Café a été sévèrement touché par le COVID-19.
Ma clientèle était préoccupée par la pandémie et dépensait moins dans les extras.
Pendant deux-trois mois je n’ai presque pas vendu. Je me demandais même si j’allais pouvoir continuer.
J’espère vraiment que tout va repartir comme avant. Ce n’est pas encore le cas mais j’ai de l’espoir, je crois en mes produits.
Un message pour les Ivoiriennes: j’aimerais qu’elles osent, qu’elles se lancent dans l’entreprenariat, cela commence tout doucement.
L’ entreprenariat est une aventure palpitante dans laquelle je m’épanouis. C’est aussi un moyen de gagner en indépendance.
Je souhaite que la situation s’améliore pour la jeunesse ivoirienne professionnellement parlant.
La pandémie mondiale a fait de notre jeunesse une génération sacrifiée et je trouve ça bien dommage.
Je souhaite à notre pays la paix et une bonne santé économique.
Merci Danielle pour cet interview décryptage. Tu nous y fais découvrir ton concept et tes motivations, nous te souhaitons une longue et belle continuation. Et nous espérons toujours goûter tes nouvelles saveurs en biscuits et en thés également.
L’alternative pour un retour au vert dans nos capitales ?
L’agriculture en ville est une solution 100 % locale, pour subvenir aux besoins en légumes et autres produits maraîchers des citadins et prend de plus en plus de place dans l’économie des pays du monde et aussi sur le continent africain.
Ce concept, par ailleurs est très apprécié des entrepreneurs africains, qui dans une vision d’amener la jeunesse vers l’agriculture, voient une vraie porte de sortie du chômage.
Petite précision tout de même, en Afrique, le jardin potager (appelé parfois jardin d’arrière-cour ou jardin de cuisine) fait partie des habitudes et représente l’un des différents systèmes de culture utilisés par le ménage rural et de plus en plus par le ménage urbain qui y voit une économie et une manière de consommer sainement.
En Côte d’Ivoire, grâce à ses micros entreprises, les particuliers, les restaurants, les supérettes et les supermarchés, peuvent s’approvisionner en légumes, fruits et produits agricoles frais toute l’année.
L’hôtel Novotel est d’ailleurs un précurseur dans le fait de créer son potager urbain, afin d’apporter aux clients toutes les saveurs authentique de produits frais et bio.
Il faut également saluer, le quartier de Cocody, que l’on surnomme » Beverly Hills Africain « , qui en 2016, a été le 1er quartier d’Abidjan a planté 2 000 arbres pour lutter contre le réchauffement climatique et lutter également contre la déforestation. Le future devrait y voir d’ici 2030, mille fois plus d’arbres plantés.
Ce qui me laisse à penser que l’agriculture et le reboisement contribuent et contribueront à rendre nos villes plus accueillantes, plus respirable et plus verte surtout !!!
A Abidjan, ceux qui ci-sont mis :
« Le maraîcher de Babi »https://www.facebook.com/Babimaraichers/« A tous ceux qui veulent manger autrement….Nous proposons des légumes naturels issus d une culture raisonnée. » Tel: 88388858. Piervuat@hotmail.com
« Mando heathly »https://www.facebook.com/mandofoods/ « MANDO Helathy est un page qui est dédiée aux livraisons de légumes et frais« . Tel : 07 78 11 11 47
« Agrolight » https://www.facebook.com/agrolightgroup/ « Agrolight SARL est une Start-Up ivoirienne qui fait la promotion de l’agriculture urbaine biologique. » Tel : 07 09 37 70 41
Dans les zones maraîchères de Babi en bordure de lagune, des jardiniers y font des cultures de légumes frais et locaux.
Mais depuis quelques années, à cause du bateau le PROBO KOALA, qui a déversé dans la nuit du 19 au 20 août 2006 à Abidjan des déchets toxiques, causant la mort d’au moins 17 personnes, la confiance des consommateurs a été mise à rude épreuve.
D’où un engouement encore plus important pour le bio, le cultivé maison…du vert dans l’assiette mais pas n’importe lesquels.
Tous le monde ou presque ce met à cultiver ses propres légumes chez lui, sur un balcon, dans un jardin, dans un petit coin de la maison, pour une garantie de produits sains et riches en vitamines. C’est mon prochain défi de cette année.
Si vous avez apprécié cette article, n’hésitez pas à liker, partager, et surtout si vous avez des suggestions, je suis preneuse.
Je suis Aurelle, 49 ans , maman d’un petit garçon et une épicurienne passionnée.
La créatrice de SIKKA
S – Sikka, l’aventure a démarré quand et pourquoi ?
L’aventure a démarré en 2015 .
J’avais une crêperie à Bassam et pour apporter une touche originale à notre offre, j’ai commencé à produire des liqueurs de fruits.
A ma grande surprise , les liqueurs attiraient plus de monde que les crêpes. J’ai donc décidé d’en faire un réel métier.
I – Itinéraire. Racontez-nous le vôtre et celui de votre marque, son évolution ?
De retour au pays en 2013, après plusieurs années en occident, j’ai constaté un engouement pour les produits locaux et j’ai eu envie de participer à ce mouvement.
Je me suis donc formée et avec l’appui d’une ONG, l’IECD, j’ai créé la marque SIKKA et développé l’entreprise qui s’est spécialisée dans la production de liqueurs de fruits.
Quelques années plus tard, la gamme s’est élargie par la création de préparations sucrées et salées d’épicerie fine.
K – Concept. Quel est le votre ?
( oups, je vous laisse deviner qu’il n’est pas évident de poser des questions commençant par k, donc on va se l’a jouer sur la prononciation)
Notre concept: SIKKA est une épicerie fine locale avec des produits naturels et authentiques
K – Catégorie apéritif. C’est un moment que vous appréciez personnellement?
Le moment de l’apéritif est un moment de partage et de convivialité, que j’adore !
A – Afrique. Utilisez-vous des produits locaux ? Es-ce que c’est important pour vous de promouvoir les produits du terroir ivoirien ? Et qu-es ce qui vous tiens vraiment à cœur dans cette valorisation ?
Quoi de plus naturel que de vouloir valoriser les trésors dont regorge cette terre?
Il me tenait à cœur, non seulement de les valoriser, mais surtout d’amener nos produits à un niveau international appréciable par tous les palais.
Petit mot de fin
Mon travail est ma passion, mon moteur.
Merci Aurelle pour toutes ses réponses, on en apprend plus sur toi, et on y apprend également que tu mets un point d’honneur à faire les choses correctement et y mettre du goût, des traditions et du moderne, tous ça mixé pour l’apéritif.
Bonjour, nous sommes les sœurs BOUS, fondatrices de la marque AFIDI Atelier et honorées de présenter notre univers à travers cette interview.
A – AFIDI, début de l’aventure, et signification de votre marque ?
Tout a commencé en 2012 dans notre collocation Parisienne. Nous avions pris pour habitude de recycler les perles de colliers que nous ne mettions plus en réalisant des boucles d’oreilles.
En parallèle nous tenions un blog sur lequel nous partagions des astuces de beauté, nos créations et nos différents projets de récupération/ customisation.
Le nom AFIDI ACCESSORIES (aujourd’hui AFIDI ATELIER) a été choisi en hommage à notre mère partie trop tôt, qui nous a assurément transmis sa passion pour l’artisanat, les belles matières et les objets distinctifs.
Le mot AFIDI signifie confiance et espoir en langue Béti (dialecte du centre du Cameroun).
A l’origine, AFIDI Accessories c’était des bijoux et accessoires de mode commercialisés en France lors de foires et expositions, puis en ligne.
Arrivées à Abidjan en 2018, nous avons continué notre aventure avec AFIDI Accessories en participant à de nombreuses expositions artisanales, ensuite nous avons élargi notre présence en collaborant avec des concepts stores à Abidjan.
Inspirées par notre nouvel écosystème, nous avons lancé AFIDI ATELIER en 2020. Désormais, nous sommes un concept store qui donne un aperçu plus large de notre univers au de la création de bijoux.
F – Fabrication. Parlez-nous de vos créations, votre concept, vos collections ?
AFIDI Atelier valorise l’artisanat grâce à la diversité des matières premières utilisées.
Entre bijoux classiques et créations pleines de fantaisie, nous associons les matières premières en provenance du Cameroun, Ghana, Afrique du Sud, Nigéria, de la Côte d’Ivoire et de l’Occident pour donner du caractère et une touche unique à chaque accessoire.
Aussi, Les créations de l’atelier sont le résultat d’un long processus de recherche, de sélection et d’élaboration.
I – Inspiration. Quelle est-elle et comment vient-elle ?
Nos créations naissent de nos envies et répondent à des besoins qui évoluent au gré des étapes nos vies.
Aussi, notre offre est en renouvellement constant et notre positionnement est de proposer des articles distinctifs à des prix abordables.
D – Destin. Quels sont vos espoirs pour l’avenir, dans votre vie personnelle, votre activité professionnelle, la jeunesse en général ?
Le projet AFIDI ATELIER est la concrétisation d’une passion et la valorisation d’un style de vie basé sur un retour à l’authenticité des choses et la noblesse des matières.
Nous espérons continuer de grandir et satisfaire notre clientèle tout en préservant nos valeurs.
Nous espérons avoir un impact positif sur la jeunesse désireuse de se lancer dans l’entrepreneuriat par notre persévérance car le chemin est long et difficile mais la satisfaction est grande lorsqu’il porte des fruits.
I – Identité culturelle. Pensez-vous en avoir une pour la marque, si oui laquelle ? Et pensez-vous que c’est important de la revendiquer ?
En tant que fondatrices, nous sommes profondément ancrées dans notre culture africaine (Afrique Centrale plus précisément) mais à travers AFIDI ATELIER, nous ne revendiquons aucune identité culturelle car ce projet est avant tout le fruit de nos influences diverses et variées.
Elles évoluent avec notre temps, nos envies et nous sommes à chaque fois agréablement surprises de constater à quel point notre clientèle est éclectique et qu’en définitive toutes les cultures s’y retrouvent et c’est une joie pour nous.
Petit mot de fin
Nous vous remercions pour cette belle plateforme de promotion de l’artisanat qu’est « le coin des artisans d’Abidjan CI » qui offre une belle opportunité d’expression et favorise la visibilité des entrepreneurs.
Malgré le contexte sanitaire actuel et l’impact sur l’économie, nous espérons motiver et inspirer des jeunes à se lancer dans cette aventure et de persévérer.
Merci à vous les sœurs BOUS, grâce à cet interview, j’en ai appris un peu plus sur votre vision, votre concept !!!
Il n’y a rien de plus beau également que de travailler en famille, véritablement moments de partages, de joies
La mode Africaine a connu une très belle progression depuis ses débuts, jusqu’à devenir aujourd’hui, une bouffée d’air dans l’univers très fermé de la mode internationale.
On assiste alors, à l’émergence d’une nouvelle génération sur notre continent, de créateurs très inspirés, de stylistes véritablement doués, qui proposent des collections contemporaines et décomplexées, tout en gardant aussi leur touche unique, mixant l’ethnique, le traditionnelle, le moderne et le futur.
Aujourd’hui les grandes stars internationales n’hésitent plus à acheter des créations africaines, et les valorisent ainsi de plus en plus.
En Côte d’Ivoire, beaucoup de nos stylistes ont gagné leurs places dans le haut monde de la mode, nous ne pouvons que être fier de ses parcours et essayons tous à notre manière de les encourager et les propulser, en achetant leurs collections et en partageant leurs publications et créations !!!
Je vous parle aujourd’hui de mes stylistes-créateurs ivoiriens que je préfère, mais je ne pouvais pas citer tous le monde, donc pardon pour ceux qui ne sont pas cités dans cet article, mais qui n’en reste pas moins talentueux.
Sa vision : Une vision contemporaine du chic et de l’urbain conçue par des Africains. Habiller l’élégance naturelle des femmes toutes générations confondus. Et surtout cultiver son identité Africaine
Articles signature : Le chasuble unisexe et la robe-chemise en soie imprimée
Sa vision : Situé entre la mode et l’art, ses créations sont comme de véritables objets culturels, pour redonner son sens originel aux cauris, et cela va bien au-delà de sa simple perception de la mode
Article signature : Le masque en cauris du nom de « Lagbaja« , créé pour la chanteuse mondialement connue Beyoncé.
Style : Des créations aux couleurs délicates et des coupes raffinées. Un style nouveau chic, classe, tendance et avant-gardiste, où l’urbain et l’ethno fusionnent pour refléter les couleurs de l’Afrique.
Sa vision : magnifier le corps de la femme africaine, à travers les matières utilisées.
Articles signature : la jupe Ablakon et la chemise imprimée
Crédit photos : Ibrahim Fernandez
Ma numéro 4, et qui n est plus à présenter également Loza Maléombho
Créateur : Loza Maléombho
Style : Customisation des vêtements, créer un univers unique.
Sa vision : Créer pour elle, c’est aussi un engagement, une prise de position claire contre le racisme qui prévaut aux États-unis , où elle a grandi entre la Côte d’ivoire aussi. Une double culture dont-elle s’inspire. Et le développement durable, l’autonomie de la femme sont également une philosophie de la créatrice.
Article signature : Des silhouettes amples, des touches asymétriques et l’accessoire traditionnel en bronze ajouté à toutes ses tenues.
Style : Remettre les vêtements traditionnels aux goûts du jour, avec des matières riches et diverses. Leurs créations ont des formes intemporelles, aux couleurs uniques et vives.
Sa vision : Sublimer l’élégance de la femme en toutes occasions et rendre hommage à sa féminité.
Article signature : Leur signature est plutôt visuelle, car elle est reconnaissable aux motifs de femmes africaine et de fleurs, faits à la peinture, qu’elles apposent sur toutes leurs créations .
Crédit photos : Afrikréa
La créativité n’a aucune limite et cet article n’est que une infime partie des talents de notre belle Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général.
Les années passées et à venir nous montrent que nos cultures, nos modes de vie, nos styles sont mis en avant dans plusieurs domaines autres que la mode, comme par exemple, la décoration, la cuisine, la cosmétique….
On a donc pas fini d’entendre parler de nos talentueux créateurs africains.
Décryptage aujourd’hui de cet artisan parfumeur d’ambiance et plus, Akram Mroué est le créateur olfactif de cet univers…
Allez il nous en dit plus ci-dessous :
A – Atelier des parfums, racontez-nous comment et pourquoi tout a débuté ?
L’ATELIER DES PARFUMS est un atelier de création et de diffusion de parfums de luxe made in Côte d’Ivoire.
Nous avons commencé notre activité en 2016, en créant et en diffusant des signatures olfactives exclusives pour les hôtels de luxe d’Abidjan et de l’Afrique de l’ouest (Sofitel, Radisson Blu, Pullman, Azalai, Tiama, Palm Club, etc…).
L’idée m’est venue quand j’ai constaté, en arrivant à Abidjan après de nombreuses années d’absence, que les bons et délicieux parfums de l’Afrique ne sont pas mis en valeur.
Quand je visitais des hôtels ou des boutiques à travers le monde, j’étais marqué par leur signature olfactive unique. Et je me suis donc dit que ce serait super de développer ce concept et de diffuser les belles senteurs quand cela est possible.
Fort de son succès et pour répondre à la demande des clients, L’ATELIER DES PARFUMS a créé en 2019 une gamme de parfum d’ambiance qualitative pour le grand public.
Cette gamme de diffuseurs à bâtons et de sprays se décline en une cinquantaine de senteurs bien concentrées et fabriquées en Côte d’Ivoire (création de l’identité, mélange, embouteillage et emballage réalisés en Côte d’Ivoire).
De nouvelles fragrances sont proposées régulièrement et viennent enrichir la collection. L’ATELIER DES PARFUMS Parfume également toutes sortes d’évènements (mariage, exposition, soirée spéciale, etc.).
Le marketing olfactif peut s’appliquer partout !
T – Touche, quel est la vôtre ou votre particularité ?
A notre connaissance, nous sommes les seuls créateurs de senteurs haut de gamme sur mesure en Côte d’Ivoire, avec en plus, des prix abordables et accessibles au grand public.
C’est-à-dire que le client peut venir nous voir et nous travaillerons ensemble sur le choix et la composition de la fragrance.
Notre orgue à parfum propose plus de 300 senteurs inédites, composées à partir d’ingrédients de qualité, rares et authentiques, développés en collaboration avec notre équipe de nez à Grasse, la capitale mondiale du parfum.
Crédit photo : Mon passeport pour le monde
E – Ethnique. L’êtes-vous ou pas du tous ?
Nous essayons de l’être en tout cas. L’ATELIER DES PARFUMS s’efforce de sélectionner autant que possible des huiles essentielles BIO et est fier d’utiliser celles fabriquées en Côte d’Ivoire (huile essentielle de gingembre, de vétiver, d’orange amère, de bergamote et de moult de cacao par exemple), la mettant ainsi à l’honneur en créant des fragrances luxueuses et uniques (‘Fleur de Gingembre et Lys blanc’, ‘Thé, Coco, Citron’, etc…).
Nous y travaillons là-dessus pour développer davantage ce côté ethnique.
L – Liberté de créations des senteurs ( peut-on tous mélanger ) ?
Oui, chaque personne est sensible à différents parfums.
L’objectif des mélanges est d’avoir un parfum équilibré ; pour cela il faudra prendre en compte la pyramide olfactive du parfum qui se partage en trois notes :
Nous avons la note de tête, c’est la note la plus volatile que l’on sent juste après la vaporisation du parfum. C’est une note fraîche et verte qui peut durer jusqu’à 2 heures.
Ensuite vient la note de cœur qui se développe pendant plusieurs heures et constitue l’odeur caractéristique du parfum (des notes fleuries en général).
Et enfin la note de fond qui persiste le plus longtemps et qui s’évapore lentement. C’est elle qui fixe le parfum.
Je me souviens de deux mélanges exquis de chez Jo Malone à Londres, le Blue Agava and Cocoa et le Black Pomegranate.
De là est née mon envie de mélanger des parfums pour en créer des notes uniques.
I – Inspirations. Les idées de formes de vous parfums, de vos diffuseurs, de vos senteurs à créer, cela vous vient comment ?
Il suffit juste que l’odeur d’un arbre, d’un fruit ou d’un lieu me plaise et je me lance dans des essais et des mélanges.
En ce moment, c’est l’Afrique qui m’inspire et je voudrais capter autant que possible ses odeurs agréables d’épices, de gingembre, de vétiver, de curcuma, de cacao, de noix de coco, de café, de piment, de vanille, de passion, d’ananas, etc.
E – Espoir pour vous, pour la marque, pour la jeunesse ?
La richesse des essences africaines est un atout que nous devons célébrer.
On espère dans l’avenir pouvoir l’exporter et permettre au reste du monde d’acheter du luxe africain.
R – Responsabilité, en avez-vous une avec vos emballages, vos contenants, et les produits utilisés dans la conception des senteurs, par rapport à l’environnement ? Et pensez-vous être un artisan engagé ?
Quand nous pouvons utiliser des huiles essentielles BIO nous le faisons et nous privilégions les huiles essentielles fabriquées en Côte d’Ivoire comme je l’ai déjà dit.
Nous n’utilisons pas de bouteilles en plastique qui polluent énormément mais des bouteilles en verre que le client peut réutiliser.
Nous essayons également de limiter au maximum les éléments de notre emballage.
Concernant l’émission de carbone, elle est assez faible puisque tous nos produits sont conçus et fabriqués ici à Abidjan (création, mélange, embouteillage et emballage réalisés en Côte d’Ivoire).
Petit mot de fin
Pour finir, nous sommes en train de collaborer avec une entreprise de livraison afin de faciliter l’accès au parfum et permettre aux Abidjanais de se faire livrer nos senteurs où qu’ils soient à Abidjan.
Nous espérons que vous parfumeriez votre bureau, maison ou chambre avec L’Atelier des Parfums.
Sur ce, nous vous souhaitons une bonne expérience.
Merci pour vos réponses, nous en avons appris plus sur la création des flagrances et surtout votre concept. Bonne continuation à vous, et c’est la Côte d’Ivoire qui gagne !!!