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Les tentures en Afrique

6 tissus traditionnels africains hors du commun !!!

Au commencement…

Pour les pays d’afrique noire, les premières étoffes qui sont apparues étaient d’écorce battue, comme le raphia qui est un matériau aussi utilisé pour fabriquer des corbeilles et des matelas chez plusieurs peuples africains, mais également à partir de peaux d’animaux traités, de fourrures et de plumes.

Les traditions de production de vêtements et de conception de ses tissus sont dans la plupart des régions d’Afrique noire, antérieure au développement des textiles tissés. Et ce n’est qu’au début du XIème siècle que l’on observe l’ascension des tissages.

Pour le reste, les premières tentures tissés d’Afrique sont apparues moins de 2 000 ans avant J-C en Égypte, après la découverte de dessins de métiers à tisser et surtout grâce à des restes de linge datant de l’Égypte ancienne, et des coupons d’étoffe de coton datant du Vème siècle à Méroé, retrouvé dans le nord du Soudan.

Puis des morceaux de fibres tissées qui remontent au IXème siècle de notre ère ont été découverts au Nigeria, et un chiffon en coton tissé datant du XIe siècle a été retrouvé au Mali, ainsi que des preuves de l’utilisation de métiers à tisser en Mauritanie à la même période, et au quinzième siècle, les stands de teinture de Kano au nord du Nigeria ont bénéficié d’une renommée aussi loin que le nord que la côte méditerranéenne.

Pour vous dire l’importance historique et culturel de ses tentures qui sont de véritables langages visuels et qui racontent l’histoire d’une famille royale, d’une ethnie, d’un peuple, d’une région ou d’un pays à l’époque.

Ils seront d’ailleurs, jusqu’au XIXème siècle le privilège des rois et des dignitaires africains, signe d’appartenance sociale et de richesse. Aujourd’hui, il en est autrement car les tissus d’Afrique sont reproduits et portés par tous…..sauf pour une poignée d’entre eux, fabriqués toujours traditionnellement…

Les différentes tentures

Pour les plus connus, ils s’appellent Ndop, Korhogo, Bogolan, Faso dan Fani, Kente, Kita, le samakaka, le wax, le batik, et la simple évocation de leurs noms émoustille l’imaginaire des connaisseurs ou non.

Mais connaissez vous le Kuba, Le Kanvo, L’Avotita, le Ganda, la forêt sacrée ou même le Rabal ?

Je dirais que ce sont mais préférés, voilà pourquoi j’ai choisi de vous parler de ceux-là.

6 – On démarre par le dernier de ma liste, avec Le Kanvo du Bénin, qui est le seul tissu fabriqué au Bénin depuis des générations.

Il est principalement produit par deux ethnies : les bâatonu au Nord et les Fon au sud du Bénin. Le Kanvô a longtemps servi à habiller les rois ainsi que les nobles.

Fabriqué de manière artisanale, il est composé de coton, de lin et de chanvre. Son entiere fabrication est fait a la main et ses techniques de fabrication sont toujours inconnues à ce jour.

Plusieurs coloris et motifs sont ajoutés en fonction de l’épaisseur du pagne tissé, et chaque motif présent sur le tissu est en lien avec l’histoire et les croyances des différents peuples. En effet, aucune couleur n’est ajoutée au hasard. Chaque couleur a une signification particulière.

Le blanc est là pour représenter la pureté, l’innocence et la paix. Il rappelle le côté sacré et divin,.et bien que ce soit rare que on l’utilise sur le tissu, nous pouvons la voir sous forme de filigrane.

Le jaune signifie l’opulence, la santé, la fertilité et la richesse sous toutes ses formes.

La couleur or est le symbole de la royauté ou d’un statut social élevé.

Le noir, comme pour beaucoup d’autres tentures, est le symbole du deuil, de l’obscurité, du mal, du secret et du mystère, mais aussi de la maturité et de l’énergie spirituelle.

Cette couleur est généralement utilisée dans les cérémonies initiatiques et purificatrices, puisqu’il combine à la fois négativité et positivité, le noir est à la fois craint et vénéré.

5 – On continue avec le rabal, qui est un Tissage traditionnel des Manjacks du Sénégal et de Guinée-Bissau. On en trouve aussi en Gambie, au cap Vert et en Éthiopie.

Selon son age et d’ou l’on vient, ce tissu se porte différemment.

Le rabal est initialement fait à la main en coton. Ses motifs sont le plus souvent inspirés du baobab, du fromager, des jumeaux ou des poupées de fécondité. C’est une etoffe précieuse aux couleurs chatoyantes qui s’offre à des occasions très précises (mariage, naissance).

4.-L’Avotita” (toile appliquée chez les Fon) : un art multifonctionnel.

Je le place dans le milieu de mon choix, car je suis fasciné par cette manière de décrire l’histoire, de la dessiner. En effet L’art du « avotita » consiste en l’application d’une série de motifs ou dessins-images (pictogrammes ou iconogrammes) sur des supports textiles (étoffe, tissu, toile, etc.).

Cette agencement des iconogrammes vise à produire un effet purement esthétique ou à élaborer un message. Les dessins-pictogrammes utilisés sont figuratifs par nature, mais ils peuvent également présenter une forme de réalisme esthétique.

Les motifs représentent en général des hommes, des femmes, des animaux, des arbres, des fleurs et des objets de natures diverses. Ils font ainsi référence aux règnes humain, animal et végétal, et décrivent des scènes de vie.

3 – C’est de loin, un de mes préférés car au fil des temps, cette technique de teinture a perduré et c’est accommodé avec le temps, je vous parle de Forêt sacré en guinée conakri

«Forêt Sacrée» est une technique de teinture à base de décoctions d’écorces et de noix de kola.

Elle se pratique en Guinée Forestière et en 2 temps, d’abord la teinture de fond de l’étoffe ensuite sa décoration avec des impressions toujours noires faites au moyen de tampon.

Aujourd’hui, le métier de teinturier  « Forêt Sacrée » est l’un des petits métiers typiques de cette région, à la portée de tous, sans distinction ethnique, sociale ou de genre.

Il est pour tradition d’honorer les dignitaires et personnalités de passage en Guinée Forestière d’un boubou ou d’un pagne « Forêt Sacrée ».

2 – Avant dernier dans ma sélection, le Kuba ou velours du Kasaï du congo.

C’est un ancien TISSU ntshak fait de raphia tissé et de décor appliqué en teinte marron foncé sur fond écru. Il est composé de quatre panneaux cousus entre eux. Initialement le raphia est obtenu à partir de jeunes feuilles de palmier séchées, puis émincées en fils battu pour lui donner de la souplesse.

D’autres ethnies créent également le fil à partir de « liber », couche filandreuse située juste sous l’écorce.

Mais les tissus les plus travaillés sont les velours de raphia kuba du Kasaï qui sont des canevas presque carrées en raphia brodé, où sont insérés à chaque maille des picots très denses de raphia, qui lui confèrent son aspect velouté.

Ce long travail de broderie pouvait requérir jusqu’à un an de travail. L’usage de ces tissus à l’époque était cérémoniel, où comme monnaies d’échange ou pour ensevelir les morts. La complexité des parures augmentait avec le rang social… des cauris étant parfois insérés dans la fibre des plus belles, telles celles des rois Bushoong.

1 – Je termine par le plus beau, le plus traditionnel, le plus invraisemblable : Le Ganda d’Ouganda.

Fabriquer du tissus à partir de l’écorce interne de figuiers, c’est quelque chose de magnifique !!!

Inscrit en 2008, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la fabrication de tissus d’écorce est un artisanat ancien des Baganda, un peuple établi dans le royaume de Buganda, dans le sud de l’Ouganda.

Ce travail repose sur quelques-uns des savoir-faire les plus anciens de l’humanité, une technique préhistorique antérieure à l’invention du tissage, et qui est porté lors de danses rituelles et autres occasions où les ancêtres sont honorés.

Conclusion

En Afrique de l’Ouest, de nombreuses tribus se distinguent donc par l’originalité de leurs textiles, ou de leur rareté :

– Dans l’ancien royaume du Dahomey, les tapisseries et tentures de Fon imposaient déjà le respect.

– Les Manjack présents en Guinée Bissau et en Casamance au Sénégal fabriquent le rabal un tissu entièrement brodé à la main.

– Les Ewe et les Ashanti du Ghana produisent le kenté.

 Les Baoulé et les Senoufo de Côte d’Ivoire tissent le kita.

– Au Burkina Faso, on fabrique le faso dan fani.

 – Les Malinké du Mali fabriquent du bogolan. 

– Au Nigéria, les Yoruba et les Haoussa sont fiers de leur aso-oké.

– En Afrique du Nord, on a le Kilim et en Afrique du Sud, les tricots de laine Xhosa.

Pour terminer, j’expliquerai également que dans de nombreuses sociétés africaines, à la fois les hommes et les femmes sont responsables des différentes étapes de la production de tissu. La division sexuelle du travail, cependant, varie largement selon les régions, et dans beaucoup d’endroits, et elle a évolué au fil du temps. 

Par exemple, au Mali, la teinture du Bogolan (du Bamabara BOGO = argile, boue et LAN =  fait de) était autrefois réservée aux femmes âgées, mais désormais ce sont les jeunes hommes au chômage des zones urbaines qui, initiés à ces techniques, en sont devenus de véritables artistes, mêlant traditions et graphismes esthétiques.

La teinture Indigo demeure le travail des femmes chez les Yoruba et les Soninké d’Afrique de l’Ouest, mais chez les Haoussas, la production de ces tissus reste traditionnellement un artisanat réservé aux hommes.

En Tunisie, les tisserands et teinturiers s’organisaient dès le Xe siècle en association afin de protéger leur entreprise.

Au final, les royautés favorisaient le développement de tissus spéciaux de luxe. La cour du roi Njoya des Baumun dans l’actuel Cameroun, par exemple, a produit des modèles particulièrement fins de raphia cousus pour ses propres bseoins. Le tribunal de Kumasi Asante dans l’actuel Ghana a supervisé pendant longtemps la production de la soie kente.

Tous est relié pour finir, mais il nous reste encore tellement de choses à apprendre sur notre patrimoine, sur notre savoir faire….l’Afrique est merveilleuse et fantastique.

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Kélines

Aujourd’hui, je vais vous présenter une dame au grand cœur et une artisante passionnée.

Annie la créatrice a bien voulu répondre à mon interview décryptage, allez go !!!

K – Kélines, qu’elle est la signification ?

C’est le prénom de 2 de mes petites filles.

É – Études. Quelles sont les vôtres ?


J’ai fait des études en styliste et hautes coutures. Mais j’ai arrêté pour être maîtresse d école.

L – L’aventure a démarré comment et pourquoi ?


J ai voulu participer a la vie culturelle de la Côte d’ivoire, en montrant mon savoir faire et ma créativité.

I – Ivoirienne. Vous sentez vous ivoirienne en vivant ici ?


Totalement depuis 48 ans .

N – Novatrice. L’êtes-vous dans un domaine ?


J’ai su mettre en valeur la beauté du pagne.

E – Espoir. Qu’elles sont les vôtres, pour l’avenir, la jeunesse et le monde ?


Que ma production progresse et que je rencontre des gens toujours aussi sympathiques .

S – Spécialité. La vôtre c’est l’utilisation du Wax, dans toutes vos créations. D’ailleurs parlez nous de vos articles, que créez-vous en général ?


Je crée beaucoup d accessoires ,tel que des essuies mains, des lingettes, des vides poches, des doudous, des coussins, des blocs portes, et surtout des couettes, des sacs et des malles qui voyagent aux quatre coins du monde.

Merci beaucoup pour tes réponses, tu es quelqu’un d’entier, sans chichi et tellement sympathique !!! Je te souhaite une belle et longue continuation.

Pour plus d’information :

Facebook : https://www.facebook.com/K%C3%A9lin%C3%A8s-104881304462098/

Consommons et préparons avec les saisons !!!

Depuis ce 24 Février 2022, le premier ministre Monsieur Patrick Achi a interpellé les populations sur la cherté de la vie :

« Nous assistons ici et là à des renchérissements de prix de certaines denrées sur les marchés. Cette flambée de prix, due à des facteurs extérieurs, impacte de nombreux pays. Mais ce n’est pas pour autant que le gouvernement va rester indifférent aux souffrances des populations. Vous avez souhaité rencontrer le gouvernement afin d’échanger et trouver les voies et moyens nous permettant de trouver des solutions pour juguler ce phénomène et alléger les peines éprouvées par les ménages »

Monsieur le Premier ministre PATRICK ACHI

Pour ma part, je pense que nous devrions également varier nos menus alimentaires, mais aussi consommer plus local et de saisons.

Effectivement en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, nous avons l’habitude de manger toujours les mêmes plats, légumes et fruits par goût ou lassitude de changer le quotidien.

Des menus bien routinier, hors produits de saisons, comme : les grillades qui sont du mardi, le vendredi du poisson, le dimanche un bon foutou….Une routine qui n’est pas vraiment bonne pour notre santé, car notre corps pour être immunisé à besoins de vitamines et de nutriments différents pour fonctionner correctement.

Source : l’intelligent d’Abidjan

C’est pour cela que en consommant de saison, nous y gagnons sur 3 points très positifs qui sont économiques, nutritionnels et écologiques.

Tout d’abord les avantages nutritionnels :

– Plus de goûts

– Cueilli à maturité

– des fruits et des légumes gorgées d’eau

– des fruits et legumes plus riches en glucides et qui contiennent un peu plus de calories.

– des vitamines complètes, naturels, non congelés….

Avantages écologiques :

Des légumes et fruits produits sans apports de lumières, de chaleurs, d’engrais de croissance, car de saisons ils poussent avec le climat local et non dans des conditions de récoltes non mûrs, de serres, transportés par bateaux, ou avions….moins de pollution dans le transfert des produits.

Directement du producteurs aux consommateurs.

Et le dernier avantage et pas des moindres est économique :

Les fruits et légumes de saison coûtent moins chers à l’achat car ils sont produits naturellement et en grandes quantités quand c’est leur saison.

Hors saison s’ajoute des frais de transports, de productions beaucoup plus coûteuse.

L’offre étant largement supérieur à la demande, les prix des fruits et légumes de saisons restent toujours plus bas.

Quels sont nos produits de saisons ? Et quels sont les mois de productions de ses fruits et légumes ?

Avant tous, il faut savoir que en Côte d’Ivoire, nous avons 3 saisons :

Grande saison des pluies de Avril à Octobre :

Saison sèche de Fin Novembre à Fin Février

Les petites saisons des pluies ( qu’on surnommé aussi petite pluie des mangues) en Mars et en Novembre

Source : lepetijournal

Pour tous connaître, vous référez pour les différents fruits et légumes correspondants à chaques mois de l’annee sur l’affiche plus haut ⬆️. Cette liste restant exhaustive.

Voilà, j’espère que vous avez aimé cette article et que désormais vous consommerez plus de saison !!!

Écritures primitive et moderne OUEST-africaine

« Il y a une écriture et c’est aussi par elle que l’on pourra en savoir plus sur cette histoire de l’Afrique que l’on ne connaît pas, ou mal » Djian

Oufff, vous me direz…un sujet très intéressant, mais surement très long, avec des détails incompréhensible de tous.

Et oui vous avez raison, quand je me suis mis à faire mes recherches pour vous faire partager le plus facilement et le plus complet possible, l écriture primitives en Afrique et principalement l Afrique de L’ouest, je me suis lus des lignes et des lignes d’informations qui m’ont souvent rendu amorphe..mais ce sujet vaux vraiment la peine d’y aller pas à pas.

Donc on commence par L’ORIGINE de l’écriture. Allons y !!!

Pour expliquer rapidement le contexte, le continent Africain, Berceau présumé de l’humanité, est aussi un immense espace géographique et culturel.

Dans certaines de ses régions, des écritures réputées être parmi les plus ancienne, inventées sur la terre voient le jour.

Pour exemple : les hiéroglyphes d’Égypte ou l’écriture méroïtique de la haute vallée du Nil.

Cité d’Uruk – Source Google

Cette écriture serait apparue en Mésopotamie (actuellement, l’Irak et ses alentours) en 3400 avant J. -C , et c’est dans les restes des temples des cités d’Uruk et de Lagash (le Pays de Sumer) que l’on y trouve ses premières traces.

Wikipedia – Sumer

Ce sont précisément dans deux des régions qui la composent, Akkad et Sumer, que seraient nées les premières formes graphique ou les bases d’un premier système d’écriture appelée cunéiforme.

D’ailleurs, les sumériens qui en sont les inventeurs incontestés, utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les signes sur des tablettes d’argile.

Source : Dominique cardinal.free.fr
Source : Wikipedia

Ce système d’écriture est composée de dessins (pictogrammes) au départ, pour être remplacée peu à peu par des signes en forme de clous : l’écriture cunéiforme. Ce premier alphabet comporte une trentaine de signes.

Par la suite, d’autres peuples ont également développé leur propre système d’écriture moins de deux siècles plus tard, comme aux alentours de 3200-3000 avant JC, les Égyptiens qui développent les hiéroglyphes, qu’ils tracent sur des rouleaux de papyrus ou de cuir, et s’en suit :

  • Écriture élamite :  langue morte parlée en Elam jusqu’à l’époque d’Alexandre Le Grand. Son usage nous est connu à travers l’écriture élamite cunéiforme, adaptée des systèmes graphiques suméro-akkadiens à partir de 2500 av. J.-C. environ.
  • Écriture de l’Indus : Le terme écriture de l’Indus fait référence à des suites de symboles associées à la civilisation de la vallée de l’Indus de l’Inde et du Pakistan antiques, couvrant la période de -2600 à -1900. La plupart des signes ont été trouvés sur des sceaux, bien qu’ils soient présents aussi sur une douzaine d’autres supports.
  • Alphabets sémitiques anciens : L’écriture protosinaïtique de l’Égypte n’a pas encore été entièrement déchiffrée. Toutefois, elle peut être alphabétique et est probablement écrite en langue cananéenne. Les exemples les plus anciens sont des graffitis trouvés dans le Wadi el-Hol, datant d’environ 1850 av. J-C.
  • Caractères chinois : Les caractères chinois, ou sinogrammes, sont les unités logographiques qui composent l’écriture des langues chinoises. Ils sont appelés en chinois hànzì, s’écrivant, en chinois traditionnel : 漢字, et depuis le XXᵉ siècle en République populaire de Chine, en Malaisie et à Singapour, en chinois simplifié : 汉字.
  • Écritures crétoises et grecques : Les Hellènes, arrivés en Grèce à partir du début du Ier millénaire av. J. -C., essaient d’abord une écriture syllabique inspirée de ces systèmes crétois et mycénien ; mais c’est l’alphabet phénicien, mieux adapté à leur langue, qu’ils adoptent en définitive, vraisemblablement vers 800 av. J.
  • Mésoamérique : Cinq ou six systèmes d’écriture ont été découverts en Mésoamérique mais les limites dans la datation archéologique ne permettent pas d’établir lequel fut le plus ancien, à partir duquel les autres se seraient développés. Le système d’écriture le mieux déchiffré et le mieux connu est celui de l’écriture maya classique

L’adjami : ensemble d’alphabets dérivés de l’alphabet arabe, utilisés en Afrique. Ces alphabets ont été ou sont encore utilisés en Afrique de l’Ouest, pour l’écriture du haoussa, du peul, du wolof, du diola-fogny et de plusieurs langues mandingues comme le mandinka, le bambara et le dioula.

Source des alphabets : Wikipedia

Voilà ce qu’il en est des premières écritures et alphabets du monde. Vous aurez donc compris, que les premiers alphabets inventées en Afrique de l’ouest, découle principalement de « l’Adjami ».

Nous savons aussi que Les écritures des langues haoussa, peul, wolof, diola-fogny, mandinka, bambara ou dioula, cités plus haut, sont toujours perpétués, qu’elles continuent d’évoluer, et qu’elles continuent de développer tous ces alphabets écrits.

Début d’une grande évolution en Afrique de l’Ouest, où l’on compte en siècle pour avoir une grande variété de formes d’écritures, comme des pictogrammes, mythogrammes, gravures pariétales, symboles et des idéogrammes inscrits sur une variété de supports (textiles, objets domestiques, meubles, murs, objets rituels ou liturgiques), mais aussi pour l’écriture au sens plus traditionnel.

Pour ce que l ‘on connais pour celle-ci, il existe 2 groupes ethnolinguistique.

Le premier groupe étant : les écritures vai, mende, loma, kpelle et bassa qui s’observent aux Liberia et en Sierra Leone.

Et le deuxième groupe étant : les écritures bamoun, bagam et ibibio-efik Oberi Okaime, qui elles s’observent au Cameroun et à l’est du Nigeria, et l’écriture bété en Côte-d’Ivoire.

Petite précision, normalement nous pourrions affirmé que au Nigeria, Le Nsibidi serait le premier système d’écriture et de symbole d’Afrique noire qui serait apparu. Ils s’agit essentiellement d’idéogrammes ou de logogrammes.

Monolithique d’Ikom, découverte 1909 – Wikipedia

Mais aussi d’après l’excavation récente de poteries par l’archéologue nigérian Ekpo Eyodatées, qui daterait entre le 5ème et le 15ème siècles de notre ère.

Poterie Nsibidi – Wikipedia

 

Certains chercheurs ont autrefois suggéré une connexion entre hiéroglyphes égyptiens et Nsibidi.

Toutefois, ces comparaisons ne reposent pas sur grand chose, mais un fait est certain, c est que ce système reste aujourd’hui le plus répandu au sud-est du Nigeria, et qu’il est partagé aussi par des populations du Sud-Est du Nigeria comme les Ekoi, les Igbo ou les Efik.

nsibidi-b
Source – Wikipédia

Donc comme historiquement nous ne pouvons pas l’affirmer, nous démarrerons par ce qui est affirmé et prouvé.

On démarre alors comme suit :

1) La graphie Vai est la plus ancienne écriture découverte dans la zone Ouest de l’Afrique.

Elle apparaît aux confins du Liberia et de la Sierra Leone en 1833. D’après ce que l’on en sait, elle est révélée en songe par un « homme blanc » et transmis sous la forme d’un « livre » à son inventeur, Momolu Duwalu Bukele, qui lisait l’alphabet latin. Elle est composé de 212 caractères.

Écriture Vai – Wikipedia

2) L’écriture Bamoun ou bamoum du Cameroun, apparut à partir de 1903, serait le deuxième système d’écriture développé en Afrique noire. Souvent appelée l’écriture shü-mom, elle est beaucoup plus connue comme étant l’écriture propre du roi des Bamouns Ibrahim Njoya.

Celui-ci vivant au contact des Haussa et des Peuls lettrés en arabe, inventa un alphabet de 80 signes qui lui est inspirée par un songe prémonitoire.

Par ailleurs, la langue bamoun moderne, aujourd’hui parlée au Cameroun, et aussi écrite avec l’alphabet latin, mais également transcrite culturellement dans cet alphabet Bamoun, qui malgré tous a connu de nombreuses évolutions et simplifications, à partir d’une base de pictogrammes  naturels associés à des lettres d’un alphabet original, et qui s’est affiné avec le temps en même temps que les graphies qui se sont simplifiées et certaines lettres permutées, supprimées ou remplacées par d’autres.

Écriture Bamoun – Wikipedia

Quand à L’îlot dialectal bagam (tsogap) du Cameroun, appartenant à l’ensemble bamiléké, il s’inspire également de cet alphabet pour établir, autour de 1915, un alphabet qui lui est propre, le Bagam.

Écriture Bagam – Wikipedia

3) Puis en Sierra Leone, apparait Le kikakui, qui est une écriture de type alphasyllabaire, qui est inventée par Mohammed Turay à Maka dans la chefferie Barri vers 1917, et qui serait également la source de l’écriture mendé.

Ecritire Kikakui – Wikipedia

Celle-ci a été développée plus tard en 1921, par son beau-fils Kisimi Kamara, tailleur musulman d’origine mandinka, qui connaissait l’alphabet arabe et le vai. Pas moins de 195 caractères du mende lui sont inspirés. Elle s’écrit de droite à gauche.

À la même période au Liberia, un système de 35 signes, qui s’inspire du syllabique vai, le Bassa et qui transcrit les tons, est présenté par son inventeur, le Dr Thomas Flo Lewis, d’origine bassa, son ethnie.

Écriture Bassa – Wikipedia

4) Au Liberia, en 1930, Wido rêve que Dieu est auprès de lui et hésite à lui donner l’écriture, de crainte que les hommes ne s’éloignent de la tradition et ne négligent les rites secrets de l’initiation.

À la fin, Dieu accepte de donner l’écriture à Wido à condition qu’il ne la révèle pas aux femmes. Les 185 signes de l’alphabet loma lui apparaissent le lendemain.


1930, au Cameroun apparaît l’Oberi Okaime » qui est utilisée pour transcrire la « langue secrète » de la société du même nom. Cette écriture qui comporte 32 signes, apparaît en songe à Akpan Udofia, membre du Mouvement chrétien spirituel local, qui l’utilise pour des écrits religieux.

La même année, Gbili, chef traditionnel hanoye, expose, au sortir de sept années d’une maladie incurable, les 88 signes de l’écriture kpelle et retrouve le pouvoir.

Source – Afrikhepri

Au Mali, le masaba (ou massaba), aussi appelé écriture masaba ou écriture bambara, est un système de type syllabaire développé par Woyo Couloubayi en 1930 et perfectionné avec l’aide de Lamine Konaté.

Le masaba est utilisé par les Bambara-Masasi au Mali. Le nom masaba provient des trois premières syllabes utilisées dans l’apprentissage de l’écriture.

Source Google

5) Le Fon est une langue très importante au Bénin, mais également dans une partie du Togo et du Nigeria. Il est parlé par une partie non négligeable de la population, principalement dans le sud du pays.

A l’époque du royaume de Danxome en Fon (actuel Bénin) il y aurait eu une tentative d’écriture de la part des populations Fon. Quelques traces subsistent et même si cette pratique semble avoir disparu, il apparaît intéressant d’en rappeler la nature, élargissant le spectre visible des systèmes d’écriture du monde noir.

Ce système d’écriture pas assez développé, aurait permis de désigner des noms propres uniquement. L’alphabet Fon aujourd’hui n’a rien à voir avec les différentes tentatives d’écriture, et se réfère à l’alphabet latin.

Le mot de cette langue le plus connu sur le plan international est vodun qui a donné le français Vaudou et qui signifie « L’Esprit à part ».

Écriture Fon – Wikipedia

6) Le N’ko :  » je dis » en langue Bambara”, est le nom d’une écriture inventé le 14 avril 1949 par Solomana Kante, d’origine Malienne, né en Guinée, pour pouvoir transcrire les langues Mandingues en Afrique de l’Ouest. Elle reste paradoxalement méconnu aussi bien en Côte d’Ivoire, que sur le continent africain, à l’exception des pays comme la Guinée Conakry et le Mali.

Source – Wikipédia

Bien qu’il y ait eu auparavant d’autres essais pour créer une écriture africaine (lire plus haut ), la plupart ont été abandonnés en faveur des caractères latins peu commodes. Le succès de l’alphabet N’Ko est précisément le fait que c’est un alphabet, et non un syllabaire, ce qui lui donne une flexibilité, notamment dans la transcription de mots empruntés des langues européennes ou arabes, que les autres systèmes d’écriture n’ont pas.

Le N’Ko s’écrit de droite à gauche, à la manière de l’arabe. Pour développer son alphabet, Souleymane Kanté a fait des sondages auprès de villageois illettrés, leur demandant de dessiner des caractères sur le sol dans l’ordre qui leur semblait naturel. C’est comme cela, qu’Il en a conclu que l’écriture serait plus facile à propager si elle allait de droite à gauche.

Le N’ko aujourd’hui – Photographie d’Alexandre Magot

7) Je finirai par l’écriture Bété qui est la plus récent inventais d’Afrique de l’Ouest. Les bétés sont une ethnie très importante dans le centre-Ouest du pays. Les Wé et les Dida en sont également des sous groupes culturels.

  C’est dans la nuit du 11 mars 1948, que son inventeur, Frédéric Bruly Bouabré, ancien fonctionnaire coloniale, grand amoureux de la langue française, dessinateur et poète, eut un songe dans lequel les entités ancestrales le chargent d’offrir à son peuple une écriture propre à elle, afin que sa culture ne parte pas dans l’oubli.

Le lendemain, Il créa un syllabaire composé de 448 signes (syllabes) et constitué des figures géométriques découvertes sur des pierres d’un village du pays bété.

Frédéric Bruly Bouabré est considéré en Occident comme un artiste. Ses dessins, agrémentés de maximes, ont séduit les collectionneurs d’art du monde entier. Ils ont été présentés au public lors de grandes expositions comme « Les Magiciens de la terre », en 1989, ou « Africa Remix », en 2005.

Nous pouvons donc finir en disant que l’alphabet Bété, reconnus à l’U.N.E.S.C.O, est un véritable succès, et une fierté de la reconnaissance de la culture Bété et africaine dans son ensemble.

Source – Médium.com

Pour conclure ce sujet très riche historiquement, et je ne vous ai parlé que de l’Afrique de l’Ouest, je dirai qu’il apparaît que dans l’ensemble, la civilisation africaine maîtrise beaucoup plus l’art de l’écriture que ne l’ont laissé croire les premiers explorateurs et observateurs.

Le terme « initiée » a longtemps été utilisé malheureusement, dû au caractère initiatique de ces écritures, mais aussi de l’esprit qui a présidé ces systèmes graphiques qui s’insèrent dans des rituels existants, et cela les a laissés inaperçus.

À ce titre, on parle d’une véritable « éthique du secret » qui marque les conditions de création des systèmes graphiques africains. Effectivement, sous le signe du secret, les inventeurs de ses écritures occupent principalement une position sociale haute au sein de leur groupe, ils sont lettrés et ont accès aux alphabets occidentaux ou musulmans, ce qui leurs a permis d’élaborer des systèmes originaux d’écritures, toujours assistés de collaborateurs – des artisans généralement, tisserands ou tailleurs.

Et malgré le côté surnaturels et magiques des différentes révélations, inspirations, rêves et apparitions, qui atteignent l’inventeur, hors de la sphère de sa réalité, cela a permis de faire découvrir une nouvelle manière de gérer les êtres et objets.

La plupart de ces écritures se lisent de gauche à droite et sont riches en signes dont l’origine pictographique semble évidente. La nature profonde des écritures a pu ralentir leurs diffusions, car elles sont utilisées pour la traduction du Coran ou de la Bible, dans cette zone de transition entre la côte et l’intérieur, là où s’exercent simultanément deux courants culturels, celui du monde chrétien et celui de l’islam.

Manuscrit Bamoun – Wikipedia

Pour plus d’informations sur les différentes écritures et alphabets Africains, je vous partage, la liste de Wikipédia :

A

B

C

D

E

G

I

K

L

M

N

O

S

T

V

W

Z

J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager, ou à m’écrire votre ressenti. A très bientôt !!!

PELEBE

P – PELEBE. Pouvez-vous nous expliquer la signification et pourquoi ce choix ?

Pelebe en ethnie Senoufo, dont je suis originaire, signifie la fraternité, une fratrie, une fusion de Frères. 

Nous avons avec mon équipe opté pour ce nom car notre mode se veut être une fusion de culture, d’histoire et d’époque. 

E – Ethnique. Vos collections le sont-elles et quelles sont vos références en générale dans la mode ?

Ethnique, n’est pas le terme approprié car nous faisons des collections inspiré de tout. 

Autant de notre époque, que de celles déjà passées. Nous essayons avant tout de mettre en avant l’élégance… 

Tout peut être une référence en matière de mode. Nous nous inspirons de tout très sincèrement.

L – Liberté. Liberté de création, d’esprit, de corps….Quels en sont l’importance et l’enjeu aux 21ème siecle selon vous ?

Je crois que c’est tellement primordial, que nos constatons à notre ère une réel révolution de toutes les formes de liberté en plus …. 

Après il serait aussi important de retenir quelque chose de fondamental :

«Notre liberté commence ou s’arrête celles des autres ».

E – Elegance. Il y a une fluidité, une légèreté dans vos créations…vous imaginez la mode comme ça ?

On parlait tant tôt de liberté et bien pour moi la mode c’est ça… 

L’élégance tout en légèreté, libérer le corps. 

Le laisser donner vie aux vêtement et non le contraire.

B – Beauté. Qu’est-ce que la beauté selon vous ?

Il n’y a pas vraiment d’idéal de beauté M, tout cela est relatif, par contre je pense la réelle beauté est vraiment de s’assumer, d’aimer le reflet qu’un miroir donne de nous, si nous nous  acceptons et choisissons d’être heureux avec ce que nous sommes, le reste du monde ne verra que le beau qui émane de nous.

E – Espoir. Quels sont les vôtres pour votre activité,  la jeunesse ivoirienne et le monde en général ?

Ouvrir des boutiques Pelebe. D’abord dans mon pays puis dans ma sous région, en Afrique et dans les grandes métropoles, etc. 

Pour la jeunesse ivoirienne, j’ai espoir qu’elle soit de plus en plus travailleuse et ambitieuse…que nous visions en toute chose l’excellence et que nous oublions la facilité. Autant les hommes que les femmes.

Pour le monde j’ai espoir qu’après cette cris sanitaire, notre monde soit meilleur, plus beau, plus tolérant et surtout plus responsable. 

Tout d’abord, merci Monsieur koné pour m’avoir accordé cet interview décryptage de votre marque.

C’est une réelle découverte de votre personnalité et de votre travail.

J’y découvre un homme, une équipe talentueuse, pleins de foutues et d’envies d’aller plus loin dans la création et dans l’identité individuelle.

Pour plus d’informations :

Contact : 07 67 05 98 24

Facebook : https://www.facebook.com/Pelebe-201670416566830/

Instagram : https://instagram.com/pelebe?utm_medium=copy_link

Côté-café

Bonjour. Je m’appelle Danielle Braud-Mensah. Je suis la fondatrice de la marque Côté Café.

Je suis très fière de partager mon parcours d’entrepreneure avec vous.

CCôté-café, Quand et comment avez-vous démarré ?

Côté Café a démarré en 2017. L’idée m’est venue des gouters que je faisais pour mes enfants lorsque j’étais mère au foyer.

J’ai transformé ma passion pour la pâtisserie en aventure professionnelle.


Ô – Origine. Quel est la vôtre ?

Je suis Ivoirienne. Je suis née et j’ai grandi en CI.

La Côte d’Ivoire et ses valeurs font partie de ma marque. Le fait que le café en soit le produit phare n’est pas une coïncidence.

Mon père avait une société de torréfaction de café.

Ce produit m’a toujours été familier.

Avec Côté Café j’ai pu allier deux de mes passions, le café et la pâtisserie.


T – Tisane au gingembre, votre 1ère infusion et 100% bio, c est un choix d’élargissement de votre gamme ? Et il y aura-t-il d’autres parfums ?

Le bio est effectivement un choix d’élargissement de ma gamme.

Il y a un manque de produits locaux bio en Côte d’Ivoire et j’ai voulu y remédier.


Je suis une grande fan de thé et de tisane, mais le marché ne proposait pas de produits que je trouvais gouteux. Je n’y retrouvais pas le gout du gingembre, un parfum que j’affectionne.

J’ai donc décidé de me lancer et d’en proposer à mes clients.

D’autres parfums seront disponibles très prochainement. Nous sommes en plein test.


É – Études. Quelles sont les vôtres ? Votre parcours ?

Je suis diplômée de l’Institut Supérieure des Arts Appliquées (Paris).

Je suis styliste textile de formation.

Ce savoir faire que j’ai acquis (en art) m’a été très utile pour la création du contenant de mes biscuits et continue de me servir lorsque j’ai des compositions des paniers cadeaux (qu’il m’arrive de faire pour certains de Côté Café).


C – Café. C’est la base, le concept de vos biscuits, proposez vous d’autres saveurs ? Lesquelles?

Alors, en plus des biscuits au café, nous proposons trois autres saveurs: café-gingembre, café-pépite de chocolat, café-poivre (parfait pour les apéro!).

Nos nouveaux biscuits, saveur nappé-chocolat seront disponibles bientôt.


A – Afrique. Votre continent de sang, mais que représente t-elle aussi pour vous ?

Quand je pense Afrique, je pense ouverture, richesses et échanges.

Je crois au potentiel de mon continent et j’ai hâte de pouvoir faire grandir mon entreprise et échanger mes produits et mes idées avec nos pays voisins.


F – Fabrication. Pouvez-vous nous dire quels produits privilégiez-vous, et es-ce vous même qui les fabriquez ?

Je n’utilise que des produits locaux et je suis fière de mettre en avant le savoir-faire ivoirien.

Les produits qui font l’essence de ma marque sont le café (le robusta), le gingembre, le cacao et le poivre. Je n’en fabrique aucun mais j’accorde une grande importance à la traçabilité des produits.

Mes biscuits sont faits dans ma propre cuisine, là où l’aventure Côté Café a commencé.


É – Espoir. Après une année 2020 difficile pour tous, pouvez-vous m’en dire plus sur vos attentes, vos espoirs pour 2021, en tant que femme, que entrepreneuse, pour notre pays et sa jeunesse ?

Comme toutes les entreprises, Côté Café a été sévèrement touché par le COVID-19.

Ma clientèle était préoccupée par la pandémie et dépensait moins dans les extras.

Pendant deux-trois mois je n’ai presque pas vendu. Je me demandais même si j’allais pouvoir continuer.

J’espère vraiment que tout va repartir comme avant. Ce n’est pas encore le cas mais j’ai de l’espoir, je crois en mes produits.

Un message pour les Ivoiriennes: j’aimerais qu’elles osent, qu’elles se lancent dans l’entreprenariat, cela commence tout doucement.

L’ entreprenariat est une aventure palpitante dans laquelle je m’épanouis. C’est aussi un moyen de gagner en indépendance.

Je souhaite que la situation s’améliore pour la jeunesse ivoirienne professionnellement parlant.

La pandémie mondiale a fait de notre jeunesse une génération sacrifiée et je trouve ça bien dommage.

Je souhaite à notre pays la paix et une bonne santé économique.

Merci Danielle pour cet interview décryptage. Tu nous y fais découvrir ton concept et tes motivations, nous te souhaitons une longue et belle continuation. Et nous espérons toujours goûter tes nouvelles saveurs en biscuits et en thés également.

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 07 58 13 20 80

Facebook : https://www.facebook.com/C%C3%B4t%C3%A9-caf%C3%A9-2107248829354187

Instagram : https://www.instagram.com/cote_cafe/?hl=fr

SIKKA L’apéritif

Je suis Aurelle, 49 ans , maman d’un petit garçon et une épicurienne passionnée.

La créatrice de SIKKA

S – Sikka, l’aventure a démarré quand et pourquoi ?

L’aventure a démarré en 2015 .

J’avais une crêperie à Bassam et pour apporter une touche originale à notre offre, j’ai commencé à produire des liqueurs de fruits.


A ma grande surprise , les liqueurs attiraient plus de monde que les crêpes. J’ai donc décidé d’en faire un réel métier.

I – Itinéraire. Racontez-nous le vôtre et celui de votre marque, son évolution ?

De retour au pays en 2013, après plusieurs années en occident, j’ai constaté un engouement pour les produits locaux et j’ai eu envie de participer à ce mouvement.


Je me suis donc formée et avec l’appui d’une ONG, l’IECD, j’ai créé la marque SIKKA et développé l’entreprise qui s’est spécialisée dans la production de liqueurs de fruits.


Quelques années plus tard, la gamme s’est élargie par la création de préparations sucrées et salées d’épicerie fine.

K – Concept. Quel est le votre ?

( oups, je vous laisse deviner qu’il n’est pas évident de poser des questions commençant par k, donc on va se l’a jouer sur la prononciation)

Notre concept: SIKKA est une épicerie fine locale avec des produits naturels et authentiques

K – Catégorie apéritif. C’est un moment que vous appréciez personnellement?

Le moment de l’apéritif est un moment de partage et de convivialité, que j’adore !

A – Afrique. Utilisez-vous des produits locaux ? Es-ce que c’est important pour vous de promouvoir les produits du terroir ivoirien ? Et qu-es ce qui vous tiens vraiment à cœur dans cette valorisation ?

Quoi de plus naturel que de vouloir valoriser les trésors dont regorge cette terre?

Il me tenait à cœur, non seulement de les valoriser, mais surtout d’amener nos produits à un niveau international appréciable par tous les palais.

Petit mot de fin

Mon travail est ma passion, mon moteur.

Merci Aurelle pour toutes ses réponses, on en apprend plus sur toi, et on y apprend également que tu mets un point d’honneur à faire les choses correctement et y mettre du goût, des traditions et du moderne, tous ça mipour l’apéritif.

Plus d’information :

Contact : 00225 0748700594

Facebook : https://www.facebook.com/sikkalaperitif/

Instagram : https://www.instagram.com/sikka.aperitif/?hl=fr

AFIDI Atelier

Petite présentation

Les créatrices – Les sœurs BOUS

Bonjour, nous sommes les sœurs BOUS, fondatrices de la marque AFIDI Atelier et honorées de présenter notre univers à travers cette interview.

A – AFIDI, début de l’aventure, et signification de votre marque ?

Tout a commencé en 2012 dans notre collocation Parisienne. Nous avions pris pour habitude de recycler les perles de colliers que nous ne mettions plus en réalisant des boucles d’oreilles.

En parallèle nous tenions un blog sur lequel nous partagions des astuces de beauté, nos créations et nos différents projets de récupération/ customisation.

Le nom AFIDI ACCESSORIES (aujourd’hui AFIDI ATELIER) a été choisi en hommage à notre mère partie trop tôt, qui nous a assurément transmis sa passion pour l’artisanat, les belles matières et les objets distinctifs.

Le mot AFIDI signifie confiance et espoir en langue Béti (dialecte du centre du Cameroun).


A l’origine, AFIDI Accessories c’était des bijoux et accessoires de mode commercialisés en France lors de foires et expositions, puis en ligne.

Arrivées à Abidjan en 2018, nous avons continué notre aventure avec AFIDI Accessories en participant à de nombreuses expositions artisanales, ensuite nous avons élargi notre présence en collaborant avec des concepts stores à Abidjan.

Inspirées par notre nouvel écosystème, nous avons lancé AFIDI ATELIER en 2020. Désormais, nous sommes un concept store qui donne un aperçu plus large de notre univers au de la création de bijoux.

F – Fabrication. Parlez-nous de vos créations,  votre concept, vos collections ?

AFIDI Atelier valorise l’artisanat grâce à la diversité des matières premières utilisées.

Entre bijoux classiques et créations pleines de fantaisie, nous associons les matières premières en provenance du Cameroun, Ghana, Afrique du Sud, Nigéria, de la Côte d’Ivoire et de l’Occident pour donner du caractère et une touche unique à chaque accessoire.

Aussi, Les créations de l’atelier sont le résultat d’un long processus de recherche, de sélection et d’élaboration.

I – Inspiration. Quelle est-elle et comment vient-elle ?

Nos créations naissent de nos envies et répondent à des besoins qui évoluent au gré des étapes nos vies.

Aussi, notre offre est en renouvellement constant et notre positionnement est de proposer des articles distinctifs à des prix abordables.

D – Destin. Quels sont vos espoirs pour l’avenir, dans votre vie personnelle, votre activité professionnelle, la jeunesse en général ?

Le projet AFIDI ATELIER est la concrétisation d’une passion et la valorisation d’un style de vie basé sur un retour à l’authenticité des choses et la noblesse des matières.

Nous espérons continuer de grandir et satisfaire notre clientèle tout en préservant nos valeurs.

Nous espérons avoir un impact positif sur la jeunesse désireuse de se lancer dans l’entrepreneuriat par notre persévérance car le chemin est long et difficile mais la satisfaction est grande lorsqu’il porte des fruits.

I – Identité culturelle. Pensez-vous en avoir une pour la marque, si oui laquelle ? Et pensez-vous que c’est important de la revendiquer ?

En tant que fondatrices, nous sommes profondément ancrées dans notre culture africaine (Afrique Centrale plus précisément) mais à travers AFIDI ATELIER, nous ne revendiquons aucune identité culturelle car ce projet est avant tout le fruit de nos influences diverses et variées.

Elles évoluent avec notre temps, nos envies et nous sommes à chaque fois agréablement surprises de constater à quel point notre clientèle est éclectique et qu’en définitive toutes les cultures s’y retrouvent et c’est une joie pour nous.

Petit mot de fin

Nous vous remercions pour cette belle plateforme de promotion de l’artisanat qu’est « le coin des artisans d’Abidjan CI » qui offre une belle opportunité d’expression et favorise la visibilité des entrepreneurs.

Malgré le contexte sanitaire actuel et l’impact sur l’économie, nous espérons motiver et inspirer des jeunes à se lancer dans cette aventure et de persévérer.

Merci à vous les sœurs BOUS, grâce à cet interview, j’en ai appris un peu plus sur votre vision, votre concept !!!

Il n’y a rien de plus beau également que de travailler en famille, véritablement moments de partages, de joies

Pour plus d’informations :

Contact : +225 07 66 93 07 30

Facebook : https://www.facebook.com/AFIDI-Accessories-142874969193662/

Instagram : https://instagram.com/afidiatelier?igshid=11r50yxuv2s0a

Site Web : https://www.afidi-atelier.com/

Nos grands chefs de cuisine Africaine

Aujourd’hui, je vous propose de faire un petit tour culinaire sur notre continent l’Afrique, et plus précisément en passant par ses grands chefs de l’Ouest, du centre et du Sud.

Je vais vous parler d’eux, vous présenter leurs plats signatures ou leurs desserts signatures ( si j’en trouve car ils ne sont pas nombreux), dans un top 6.

Comme dans mes précédents articles sur la cuisine Africaine, je le répète encore et encore, que nous regorgeons de produits naturels, sains, et surtout très riche en bienfaits santé !!! Un atout majeur à ne pas négliger.

Jusqu’y ici assez méconnus ( sauf pour la cuisine d’Afrique du nord, comme le Maroc qui est assez connus du monde ), elle gravie petit à petit les marches de l’excellence, en mêlant tradition et modernité, avec des produits goûteux aux saveurs méconnus d’un large public.

Au-delà du Mafé, du Ndolé, ou de l’Attiéké, pour ne cités que ceux-là, vous allez entrer dans un véritable univers de sensations de découvertes, de revisites de classiques plats Africain, d’une Afrique mystérieuse qui laisse entrouvrir ses saveurs subtiles et une magnifique maîtrise de ses produits.

Sources photos : http://www.beeso.fr et Africa Top Success

Pour le Top 3, le classement est très serré, avec des génies culinaire tels que Mory Sacko, Loïc Dablé et Dieuviel Malongo.

Commençons par Mory Sacko🇲🇱🇲🇫🇸🇳, qui c’est fait remarquer dans l’émission culinaire « Top chef » lors de sa onzième édition. N’ayant pas gagné cette saison 2020, il ouvre malgré tous son 1er restaurant le MOSUKE en référence au 1er et unique samouraï noir du japon !!!

« Français, d’origine Malienne et passionné du Japon, le Chef souhaite vous faire découvrir son univers à travers un voyage culinaire entre l’Afrique, le Japon et la France. Avec MoSuke, Mory Sacko propose la cuisine qu’il aime : plurielle, délicate, créative, à la croisée des influences et des territoires qui sont les siens. » Mosuke restaurant.

Cela lui a valu de décrocher sa 1 ère étoile au guide Michelin du haut de ses 21 ans, avec un plat signature : «  Le plat qui a marqué nos inspecteurs : Picanha de bœuf, sauce maté au Tamarin
Une pointe de rumsteak de bœuf macéré au beurre de karité, moelleuse et juteuse, légèrement marbrée et cuite saignante a cœur, garnie de fins pétales d’arachide croustillant et servie dans une sauce soyeuse au goût de maté doux, entre thé et café, donnant une légère amertume torréfiée… Le tout est complété d’arômes de tamarins acidulé. Le produit est bien mis en valeur : une vraie réussite.
 » Le guide Michelin

Le voici ci-dessous, le plat signature :

La médaille d’argent reviens à notre ivoirien de cœur Loïc Dablé🇨🇮💯 !!!

Avec son parcours tumultueux, qui lui a fait passer par des écoles prestigieuse, des cuisines d’hôtels, des restaurants réputés, un détour par Londres et au Gabon, où il fût un des membres du jury de l’émission « Star chef » qui est un concours de cuisine panafricaine, il reste qu’il se distingue par sa créativité, son perfectionnisme et son talent à proposer une nouvelle définition de la gastronomie africaine.

Précurseurs des associations inédites comme le mariage subtil du bissap et des trompettes de la mort, où de un de ses plats vedettes  » ignames farcis à la sardine tomatée, huile d’olive au cacao en pipette «  … , Loïc Dablé n’hésite pas à aller là où on ne l’attend pas.

Aujourd’hui à 37 ans, il reste avec son groupe Loïc Dablé, un précurseur pour mettre en avant les saveurs d’Afrique avec les subtilités de la gastronomie française, et même si il lui arrive d’enfiler son costume de Business Man, il reste que la cuisine sera toujours sa 1ere passion.

Je vous propose de découvrir sa recette de « Caille rôtie au bissap blanc farcie aux trompettes de la mort » que vous pouvez essayer de réaliser.

recette-du-chef-loic-dable-caille-rotie-au-bissap-blanc-farcie-aux-trompettes-de-la-mort/

Le prophète ( comme le surnomme Mme LeFigaro) de la cuisine Afro-fusion et qui arrive en 3ème position, n’est plus à présenter, c est Dieuviel Malonga.

Il s’est fait connaître du grand public en participant à l’édition 2014 de l’émission « Top Chef » sur TF1, par la suite un enchaînement de réussite , finaliste du Basque Culinary World Prize en 2018 et lauréat Forbes 30 under 30 !!!

Sa cuisine est une fusion de cuisine allemande, africaine et française

Celui-ci nous dit :

« MON AMBITION EST D’ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE LA GASTRONOMIE AFRICAINE. » ce confiait-il à Jeune Afrique.

Malonga a débuté sa carrière dans trois restaurants étoilés Michelin en Allemagne: Schote, Life et Aqua et en 2016, il lance « Chefs in Africa », un réseau professionnel numérique. Et en 2020, il se confie au journal  » le monde » pour l’ouverture de son 1er restaurant à Kigali au Rwanda :

«  Ce n’est pas un restaurant, c’est un « laboratoire culinaire ». Dieuveil Malonga, 28 ans, insiste sur la nuance. »

Son talent n’étant plus à démonter, je vous propose de découvrir son plat signature et son dessert signature, qui sont :

Homeland Crevettes de l’île Maurice marinées dans un mélange d’épices malienne, caviar du Kenya à base de quinoa, mangue, brioche d’herbes vertes, gingembre, avocat et sauce zoulouJeune Afrique

Un plat assez puissant avec le fumé très marqué du quinoa qui s’apaise sous l’effet acidulé/sucré et chargé de parfums des condiments à la mangue, à l’avocat sans oublier la sauce zoulou à base de tomate séchées et d’épices.

la-talentueuse-cuisine-afro-fusion-de-dieuveil-malonga

Une véritable découverte gustative avec ce plat signature.

Et pour son dessert signature des explosions de saveurs avec son « My African Dream ».

« C’est un mélange de saveurs et de couleurs,où le crumble de farine de manioc rencontre la vanille du Nord-Kivu,les mangues camerounaises,les fruits de la passion, les cacahuètes et le fonio blanc du Fouta-Djalon(le fonio est une céréale cultivée en Afrique de l’ouest). Ce plat imite les courbes du continent africain. » Jeune Afrique.

On continue notre article avec notre top 4,5 et 6, et des talents encore et encore!!!

Une ivoirienne 🇨🇮 (et oui ) pour notre 4ème position, Chef Christelle Vougo-Anet aussi appelé ici à Abidjan la « Celebrity chef »,

Ayant baigné dans la restauration toute sa vie, elle était prédestiné à être comptable, de par sa formation professionnelle. Pourtant la passion, la curiosité et sa sensibilité naturelle pour la gastronomie ont pris le dessus sur tous. Venant d’une famille de restaurateur, elle confirme pendant 5 ans, son engouement à la cuisine,dans le restaurant familiale.

Forte de sa petite expérience, elle s’envole avec son époux le Chef Anet, pour les États-Unis, où elle y fait ses armes dans les cuisines et salles de restaurants à travers tous le pays. En 2016, elle ouvre avec son mari avec qui elle s’associe, son 1er restaurant à Atlanta, et en 2011, démarre l’aventure ivoirienne, et ouvrent 3 superbes restaurants sur Abidjan :

le NORIMA ( meilleur restaurant américain), le SAAKAN ( envoûtante découvertes gustative africaine) et Le MONDIAL ( gastronomie, élégance dans les plats et une belle explosion de saveurs en bouche).

Le SAAKAN et le MONDIAL placent le couple d’artistes culinaires en plein cœur de la rigueur dans l’art d’innover pour offrir un voyage sensationnel, où les saveurs et les goûts se mélangent, vous pourrez trouver des plats uniques, comme la célèbre queue de bœuf braisée ou encore son célèbre mille-feuilles d’igname et de thon, (en photo ci-dessous) qui est un de ses plats signature.

Chefs in Africa

Dans le peloton, on arrive au 5ème plus grand chef de cuisine Africaine, j’ai nommé Chef Christian Abegan, ce camerounais avec son parcours de 30 ans à travers le continent et en dehors également, milite pour une cuisine Africaine forte qui prenne sa place parmi les plus goûteuse au monde, en enlevant le gras, les cubes, et en y intégrant des produits laitiers comme substituts (malgré que l’Afrique ne possède pas de grands producteurs laitiers) !!!

Chef, formateur, gérant de restaurants, consultant en ouverture d’établissements et juré de « Star Chef », l’émission culinaire panafricaine à succès, le cuisinier camerounais est devenu, en quelques années, une figure incontournable de la gastronomie africaine. Mais il ne s’arrête pas là, car il sort un beau livre de recettes qui s’appelle  » Le Patrimoine culinaire africain « .

« Ce livre est un travail de recherche, dit-il. Ma générosité, c’est de faire que les recettes de Côte d’Ivoire puissent être réalisées ailleurs qu’en Côte d’Ivoire. On ne peut pas non plus imposer à quelqu’un d’aller à Dakar pour manger un vrai thieboudiène ! » Jeune Afrique

N’ayant pas de réel plats signature, malgré des plats comme la soupe de boa à la citronnelle, ou la charcuterie de porc-épic qui ont fait sa réputation, je vous propose ci-dessous, quelques photos de certaines de ses recettes et revisites.

On termine ce Top 6, avec la talentueuse Chef Anto, une gabonaise hyperactive et passionnée, qui n’est plus à présenter également. Fondatrice du « WE EAT AFRICA » qui est un festival de la gastronomie Africaine qui permet de promouvoir, les richesses culinaire de notre continent.

Dans un interview au magasine Atabula, elle confiait : « Je déplore que les grands chefs fassent comme si la cuisine africaine n’existait pas. »

Ce seront des études d’ingénierie ou de médecine qu’elle devait faire, comme ses frères et sœur car, la cuisine, son père ne veut pas en entendre parler. Mais elle ne lâche pas son rêve et culottée comme jamais, après avoir suivi des cours en France et aux États-Unis, et avoir travaillé dans des maisons prestigieuse, elle se met à son propre compte.

La cuisine traditionnelle, elle s’y rattache car c’est la base de notre continents, les sublimer, adapter le visuel et le goût. Elle ne parle pas de plats Africain, mais plutôt de ses produits, qui non pas de frontières pré-écrites, mais plutôt d’une transmission de savoir préparer et de saveurs. Pour elle, qu’elle dommage de fusionner un plat si on en connait pas le goût de départ.

« Depuis 2019, c’est sur la chaine Canal Plus Afrique que l’on peut la retrouver en tant que présentatrice de l’émission « Rendez-vous avec Le Chef Anto ». À chaque épisode, elle fait découvrir un pays du continent au travers de sa cuisine. L’occasion de révéler au grand public des cultures culinaires africaines variées ; riches en saveurs et en senteurs. Bien loin des préjugés de plats trop gras, trop sucrés, trop salés ou encore trop pimentés. » Chef Anto Biographie

N’ayant pas un plat signature ou un dessert signature, je vous propose également ci-dessous, quelques photos de ses plats stars .

J’espère que ce petit tour culinaire africain vous aura fait plaisir, et que vous aurai apprécier cet article.

N’hésitez pas à me le faire savoir, en commentaire, en inbox, partagez le, et si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues !!!

Petit cadeau de fin : TOP 10 des plats emblématiques de la Côte d’Ivoire !

  • Le garba.
  • Le poisson sauce claire.
  • Le foutu banane.
  • L’alloco.
  • L’akpessi d’igname.
  • L’attiéké
  • Le kedjenou de poulet.
  • Le placali.