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Nos nouveaux concepts stores 225.

Il fallait que je mette à jour mon ancien article Nos concepts stores 225 et mettre les nouvelles adresses !!!

Et vous allez vous régaler car nous sommes au top du top !!!

Voici les nouveaux temples du design et de la mode made in Africa !!

Les tendances luxe, la noblesse des matières, les modèles et styles de tout bords font leurs parts belles pour vous séduire et vous habillez le corps, l’esprit, les papilles et les yeux.

On démarre avec la boutique de l’hotel Tiama « YEMAYA« , où Alexandra la propriétaire a mis un choix méticuleux dans les produits et les articles vendus où représenté dans son store.

Un tour de l’Afrique pour une déco complète,  un souvenir de qualité et artisanale à offrir ou s’offrir…ou tous simplement s’acheter de magnifiques tenues stylisés localement aux tentures typique et riches africaine.

Informations : +2250768815488

Facebook : https://www.facebook.com/yemayadesign/

Instagram : https://instagram.com/yemayadesign?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Site.web : https://yemayadesign.com/

On continue avec « VILLA 76 BABI« , un écrin de décoration unique made in Africa. Une magnifique sélection art déco raffiné, chiné minutieusement et chic.

Situé aux II plateaux, cette boutique restaurant chic, vous propose aussi un espace vert  où déjeuner, faire du yoga, partager un moment d’échange.

Informations : +225 0594999217

Instagram : https://instagram.com/villa76_babi?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/Villa76babi/

« COULEUR CONCEPT » que j’avais cité dans mon précédent article, nous fait un retour d’étonnant aujourd’hui, après une rénovation moderne et sobre. Il est situé en plein cœur du sofitel Hôtel Ivoire.

Axé surtout sur les vêtements, la mode, la responsable met un point d’honneur sur les stylistes africains de renommée, de qualité et d’originalité. Vous trouverez également des articles de qualités en décoration ou en cosmétique pour promouvoir l’artisanat et le savoir faire africain et ivoirien.

Informations : +225 0708585848

Instagram : https://instagram.com/couleurconcept?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/couleurconcept/

Site Web : https://couleurconcept.com/

La boutique du Noom, toute nouvelle dans le monde des concepts stores « YARÊ« , axé sur la mode et l’élégance, elle regroupe le meilleur des tendances du continent.

Classique, tendance et chic, du made in africa luxe.

Instagram : https://instagram.com/yare_atnoom?igshid=YmMyMTA2M2Y=

« LA BOUTIQUE BY LA VILLA 100« , située aux 2 plateaux – les perles, est un concept unique, où ce regroupe une épicerie, un grand fleuriste de la place et des capsules éphémères de créateurs.

De l’art de la table, de la décoration, des livres, des accessoires modes, des vêtements..vous y retrouverez les articles les plus tendances. Une immersion entre l’Afrique, le moyen-orient et l’Europe.

Informations : +225 0709030405

Facebook : https://www.facebook.com/laboutiquebylavilla100/

Instagram : https://instagram.com/laboutiquebylavilla100?igshid=YmMyMTA2M2Y=

On termine par le « BUSH MAN » qui n’est plus à présenter car c’est un ancien comme on dit ici. Hôtel, restaurant, galerie d’art, je dirai même un musée de l’art, du design, de l’africa 100%.

Situé à la riviera M’pouto, c’est un lieu incontournable pour tous créateurs, artistes et stylistes africains.

Juste aller le visiter vaux le coup d’œil et le re-découvrir également!!!

Informations : +225 0759496651

Facebook : https://fb.watch/dglXHg_3x4/

Instagram : https://instagram.com/bushman.cafe?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Voilà, la boucle des concepts stores qui mettent en avant les artistes africain sur la Côte d’Ivoire est « bouclée « .

J’espère n’avoir oublié personnes dans les 2 articles, et reste à l’écoute si vous n’y êtes pas.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le liker, le partager et me laisser un commentaire.

L.E créations

Liliane Estievenart
Créatrice de la marque L.E créations,
spécialisé dans la confection de sacs, accessoires et vêtements

Aujourd’hui je vais vous faire découvrir ou re-découvrir une grande dame artisan sur Abidjan. Du goût,  des finitions,  des détails qui ont fait sa renommée.

Allez interview décryptage pour en apprendre plus sur elle.

L – « Le village » est le nom de votre boutique. Votre première boutique sur Abidjan, malgre un show room qui marchait du tonnerre. Qu’es-ce qui a motivé ce choix ? Et pourquoi ?

Une boutique je pense que c’est l’aboutissement de beaucoup d’année de travail et il était temps d’avoir pignon sur rue.


C’est vrai que j’avais un showroom mais c’était à domicile, ce n’était pas vraiment évident de recevoir les gens chez moi.

E – Éducation africaine ou libanaise ? Vous avez cette bi-culture en vous..c’est un plus pour vous cette double culture et éducation que vous avez eu et que vous donnez aujourd’hui à vos enfants ?

Je pense que ce métissage m’aide énormément dans ma créativité, je prends le bon des 2 cotés.

C – Création. Comment se transforme une idée de création ? Donnez-nous un exemple ?

Je m’inspire énormément de ce qui existe je rajoute ma touche personnelle.

Pour exemple, le tout premier sac que j’ai fais était Le cabas Vanessa Bruno.

À paillette, j’ai rajouté une doublure en pagne à l’intérieur, puis j’ai fais la anse plus longue pour pouvoir le mettre plus facilement à l’épaule.

R – Retour. Changeriez-vous quelques choses dans votre vie ou dans votre travail, si vous pouviez faire un bon en arrière ?

Je ne pense pas que je changerais grand chose.

Pour moi chaque chose arrive à point nommé.

E – Enfants. Vous êtes maman de deux grands enfants. Sont-ils une inspiration, une motivation dans votre travail d’artisan-créateur ? Prennent-ils part à vos créations ?

Oui énormément.


Sources d’inspirations je ne sais pas trop, quoi que ma fille me donne certaines idées.

J’espère qu’elle me succèdera,
mais je dirais plutôt que ma motivation, c’est eux qui me permettent de me lever tous les matins et d’aller bosser.

A – Artisanat. Vous avez démarré handmade et vous continuez encore handmade. C’est un résultat unique garantie. Vous y tenez à cette qualité de travail et pourquoi ?

Oui, je tiens à garder l’artisanat par ce qu’il n’y a rien de tel.

Je n’ai pas envie de me laisser débordé par l’industrialisation.

J’aime cette façon de rester au contact de ma clientèle.


Évidemment j’ai envie de m’agrandir mais sans pourtant oublier d’où je viens.

T – Le temps. Quels sont vos espoirs en l’avenir ?

Pouvoir mieux m’exporter vendre partout dans le monde.

I – International. Vous avez des articles vendus dans certains concepts stores européens et africains. Notre star nationale du chocolat, également vous encourage à chaque fois qu’il le peut…C’est quoi la force de L.E créations a l’international ?

Effectivement j’ai des distributeurs dans la sous régions et quelques particuliers qui revendent mes articles en Europe.

Je pense que ma force a l’étranger viens surtout de la qualité de mes finition, qui reste le standard international.

O – Organisation. Faites vous des actions sociales, humanitaires ? Quelle cause vous touche le plus.et pourquoi ?

Je ne suis pas réellement impliqué dans une association, mais à chaque fois que j’ai l’occasion de pouvoir aider je le fais volontairement.


Je le fais aussi au quotidien dans mon entourage.

N – New. Une nouvelle boutique, dans une nouvelle ville, l’envissagez-vous ?

Oui j’y réfléchis je cherche même une bonne opportunité dans la zone nord d’abidjan.

Je n’ai aucune idée pour une autre la ville.

Pour moi le plus important c’est d’avoir des représentants partout dans le monde, et si un jour je peux ouvrir une boutique ailleurs dans le monde, pourquoi pas.

S – Seller. C’est quoi le Best seller de votre marque, tous articles confondus ? Où si vous préférez, quel est l’article selon vous qui a fait votre renommée ?

Je vais dire que c’est le jute, car les gens me reconnaissent dans cette matière.

Après chaque mois mon top dix des ventes évoluent et j’aime ça par ce que je ne dépends pas que d’un seul article.

Un petit mot de fin


Je souhaite remercier toutes ses personnes qui me font confiance depuis ses nombreuses années que j’espère ne jamais décevoir.

Merci beaucoup liliane pour cet interview que tu as bien voulu m’accorder. J’y découvre une femme entière et pleines de tempérament.

Pour plus d’information :

Contact : +225 07 07 07 80 41

Facebook : https://www.facebook.com/LECREATIONS.ABIDJAN/

Instagram : https://instagram.com/l.e.creations?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Adresse mail : lecretions@hotmail.fr

Les tentures en Afrique

6 tissus traditionnels africains hors du commun !!!

Au commencement…

Pour les pays d’afrique noire, les premières étoffes qui sont apparues étaient d’écorce battue, comme le raphia qui est un matériau aussi utilisé pour fabriquer des corbeilles et des matelas chez plusieurs peuples africains, mais également à partir de peaux d’animaux traités, de fourrures et de plumes.

Les traditions de production de vêtements et de conception de ses tissus sont dans la plupart des régions d’Afrique noire, antérieure au développement des textiles tissés. Et ce n’est qu’au début du XIème siècle que l’on observe l’ascension des tissages.

Pour le reste, les premières tentures tissés d’Afrique sont apparues moins de 2 000 ans avant J-C en Égypte, après la découverte de dessins de métiers à tisser et surtout grâce à des restes de linge datant de l’Égypte ancienne, et des coupons d’étoffe de coton datant du Vème siècle à Méroé, retrouvé dans le nord du Soudan.

Puis des morceaux de fibres tissées qui remontent au IXème siècle de notre ère ont été découverts au Nigeria, et un chiffon en coton tissé datant du XIe siècle a été retrouvé au Mali, ainsi que des preuves de l’utilisation de métiers à tisser en Mauritanie à la même période, et au quinzième siècle, les stands de teinture de Kano au nord du Nigeria ont bénéficié d’une renommée aussi loin que le nord que la côte méditerranéenne.

Pour vous dire l’importance historique et culturel de ses tentures qui sont de véritables langages visuels et qui racontent l’histoire d’une famille royale, d’une ethnie, d’un peuple, d’une région ou d’un pays à l’époque.

Ils seront d’ailleurs, jusqu’au XIXème siècle le privilège des rois et des dignitaires africains, signe d’appartenance sociale et de richesse. Aujourd’hui, il en est autrement car les tissus d’Afrique sont reproduits et portés par tous…..sauf pour une poignée d’entre eux, fabriqués toujours traditionnellement…

Les différentes tentures

Pour les plus connus, ils s’appellent Ndop, Korhogo, Bogolan, Faso dan Fani, Kente, Kita, le samakaka, le wax, le batik, et la simple évocation de leurs noms émoustille l’imaginaire des connaisseurs ou non.

Mais connaissez vous le Kuba, Le Kanvo, L’Avotita, le Ganda, la forêt sacrée ou même le Rabal ?

Je dirais que ce sont mais préférés, voilà pourquoi j’ai choisi de vous parler de ceux-là.

6 – On démarre par le dernier de ma liste, avec Le Kanvo du Bénin, qui est le seul tissu fabriqué au Bénin depuis des générations.

Il est principalement produit par deux ethnies : les bâatonu au Nord et les Fon au sud du Bénin. Le Kanvô a longtemps servi à habiller les rois ainsi que les nobles.

Fabriqué de manière artisanale, il est composé de coton, de lin et de chanvre. Son entiere fabrication est fait a la main et ses techniques de fabrication sont toujours inconnues à ce jour.

Plusieurs coloris et motifs sont ajoutés en fonction de l’épaisseur du pagne tissé, et chaque motif présent sur le tissu est en lien avec l’histoire et les croyances des différents peuples. En effet, aucune couleur n’est ajoutée au hasard. Chaque couleur a une signification particulière.

Le blanc est là pour représenter la pureté, l’innocence et la paix. Il rappelle le côté sacré et divin,.et bien que ce soit rare que on l’utilise sur le tissu, nous pouvons la voir sous forme de filigrane.

Le jaune signifie l’opulence, la santé, la fertilité et la richesse sous toutes ses formes.

La couleur or est le symbole de la royauté ou d’un statut social élevé.

Le noir, comme pour beaucoup d’autres tentures, est le symbole du deuil, de l’obscurité, du mal, du secret et du mystère, mais aussi de la maturité et de l’énergie spirituelle.

Cette couleur est généralement utilisée dans les cérémonies initiatiques et purificatrices, puisqu’il combine à la fois négativité et positivité, le noir est à la fois craint et vénéré.

5 – On continue avec le rabal, qui est un Tissage traditionnel des Manjacks du Sénégal et de Guinée-Bissau. On en trouve aussi en Gambie, au cap Vert et en Éthiopie.

Selon son age et d’ou l’on vient, ce tissu se porte différemment.

Le rabal est initialement fait à la main en coton. Ses motifs sont le plus souvent inspirés du baobab, du fromager, des jumeaux ou des poupées de fécondité. C’est une etoffe précieuse aux couleurs chatoyantes qui s’offre à des occasions très précises (mariage, naissance).

4.-L’Avotita” (toile appliquée chez les Fon) : un art multifonctionnel.

Je le place dans le milieu de mon choix, car je suis fasciné par cette manière de décrire l’histoire, de la dessiner. En effet L’art du « avotita » consiste en l’application d’une série de motifs ou dessins-images (pictogrammes ou iconogrammes) sur des supports textiles (étoffe, tissu, toile, etc.).

Cette agencement des iconogrammes vise à produire un effet purement esthétique ou à élaborer un message. Les dessins-pictogrammes utilisés sont figuratifs par nature, mais ils peuvent également présenter une forme de réalisme esthétique.

Les motifs représentent en général des hommes, des femmes, des animaux, des arbres, des fleurs et des objets de natures diverses. Ils font ainsi référence aux règnes humain, animal et végétal, et décrivent des scènes de vie.

3 – C’est de loin, un de mes préférés car au fil des temps, cette technique de teinture a perduré et c’est accommodé avec le temps, je vous parle de Forêt sacré en guinée conakri

«Forêt Sacrée» est une technique de teinture à base de décoctions d’écorces et de noix de kola.

Elle se pratique en Guinée Forestière et en 2 temps, d’abord la teinture de fond de l’étoffe ensuite sa décoration avec des impressions toujours noires faites au moyen de tampon.

Aujourd’hui, le métier de teinturier  « Forêt Sacrée » est l’un des petits métiers typiques de cette région, à la portée de tous, sans distinction ethnique, sociale ou de genre.

Il est pour tradition d’honorer les dignitaires et personnalités de passage en Guinée Forestière d’un boubou ou d’un pagne « Forêt Sacrée ».

2 – Avant dernier dans ma sélection, le Kuba ou velours du Kasaï du congo.

C’est un ancien TISSU ntshak fait de raphia tissé et de décor appliqué en teinte marron foncé sur fond écru. Il est composé de quatre panneaux cousus entre eux. Initialement le raphia est obtenu à partir de jeunes feuilles de palmier séchées, puis émincées en fils battu pour lui donner de la souplesse.

D’autres ethnies créent également le fil à partir de « liber », couche filandreuse située juste sous l’écorce.

Mais les tissus les plus travaillés sont les velours de raphia kuba du Kasaï qui sont des canevas presque carrées en raphia brodé, où sont insérés à chaque maille des picots très denses de raphia, qui lui confèrent son aspect velouté.

Ce long travail de broderie pouvait requérir jusqu’à un an de travail. L’usage de ces tissus à l’époque était cérémoniel, où comme monnaies d’échange ou pour ensevelir les morts. La complexité des parures augmentait avec le rang social… des cauris étant parfois insérés dans la fibre des plus belles, telles celles des rois Bushoong.

1 – Je termine par le plus beau, le plus traditionnel, le plus invraisemblable : Le Ganda d’Ouganda.

Fabriquer du tissus à partir de l’écorce interne de figuiers, c’est quelque chose de magnifique !!!

Inscrit en 2008, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la fabrication de tissus d’écorce est un artisanat ancien des Baganda, un peuple établi dans le royaume de Buganda, dans le sud de l’Ouganda.

Ce travail repose sur quelques-uns des savoir-faire les plus anciens de l’humanité, une technique préhistorique antérieure à l’invention du tissage, et qui est porté lors de danses rituelles et autres occasions où les ancêtres sont honorés.

Conclusion

En Afrique de l’Ouest, de nombreuses tribus se distinguent donc par l’originalité de leurs textiles, ou de leur rareté :

– Dans l’ancien royaume du Dahomey, les tapisseries et tentures de Fon imposaient déjà le respect.

– Les Manjack présents en Guinée Bissau et en Casamance au Sénégal fabriquent le rabal un tissu entièrement brodé à la main.

– Les Ewe et les Ashanti du Ghana produisent le kenté.

 Les Baoulé et les Senoufo de Côte d’Ivoire tissent le kita.

– Au Burkina Faso, on fabrique le faso dan fani.

 – Les Malinké du Mali fabriquent du bogolan. 

– Au Nigéria, les Yoruba et les Haoussa sont fiers de leur aso-oké.

– En Afrique du Nord, on a le Kilim et en Afrique du Sud, les tricots de laine Xhosa.

Pour terminer, j’expliquerai également que dans de nombreuses sociétés africaines, à la fois les hommes et les femmes sont responsables des différentes étapes de la production de tissu. La division sexuelle du travail, cependant, varie largement selon les régions, et dans beaucoup d’endroits, et elle a évolué au fil du temps. 

Par exemple, au Mali, la teinture du Bogolan (du Bamabara BOGO = argile, boue et LAN =  fait de) était autrefois réservée aux femmes âgées, mais désormais ce sont les jeunes hommes au chômage des zones urbaines qui, initiés à ces techniques, en sont devenus de véritables artistes, mêlant traditions et graphismes esthétiques.

La teinture Indigo demeure le travail des femmes chez les Yoruba et les Soninké d’Afrique de l’Ouest, mais chez les Haoussas, la production de ces tissus reste traditionnellement un artisanat réservé aux hommes.

En Tunisie, les tisserands et teinturiers s’organisaient dès le Xe siècle en association afin de protéger leur entreprise.

Au final, les royautés favorisaient le développement de tissus spéciaux de luxe. La cour du roi Njoya des Baumun dans l’actuel Cameroun, par exemple, a produit des modèles particulièrement fins de raphia cousus pour ses propres bseoins. Le tribunal de Kumasi Asante dans l’actuel Ghana a supervisé pendant longtemps la production de la soie kente.

Tous est relié pour finir, mais il nous reste encore tellement de choses à apprendre sur notre patrimoine, sur notre savoir faire….l’Afrique est merveilleuse et fantastique.

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Kélines

Aujourd’hui, je vais vous présenter une dame au grand cœur et une artisante passionnée.

Annie la créatrice a bien voulu répondre à mon interview décryptage, allez go !!!

K – Kélines, qu’elle est la signification ?

C’est le prénom de 2 de mes petites filles.

É – Études. Quelles sont les vôtres ?


J’ai fait des études en styliste et hautes coutures. Mais j’ai arrêté pour être maîtresse d école.

L – L’aventure a démarré comment et pourquoi ?


J ai voulu participer a la vie culturelle de la Côte d’ivoire, en montrant mon savoir faire et ma créativité.

I – Ivoirienne. Vous sentez vous ivoirienne en vivant ici ?


Totalement depuis 48 ans .

N – Novatrice. L’êtes-vous dans un domaine ?


J’ai su mettre en valeur la beauté du pagne.

E – Espoir. Qu’elles sont les vôtres, pour l’avenir, la jeunesse et le monde ?


Que ma production progresse et que je rencontre des gens toujours aussi sympathiques .

S – Spécialité. La vôtre c’est l’utilisation du Wax, dans toutes vos créations. D’ailleurs parlez nous de vos articles, que créez-vous en général ?


Je crée beaucoup d accessoires ,tel que des essuies mains, des lingettes, des vides poches, des doudous, des coussins, des blocs portes, et surtout des couettes, des sacs et des malles qui voyagent aux quatre coins du monde.

Merci beaucoup pour tes réponses, tu es quelqu’un d’entier, sans chichi et tellement sympathique !!! Je te souhaite une belle et longue continuation.

Pour plus d’information :

Facebook : https://www.facebook.com/K%C3%A9lin%C3%A8s-104881304462098/

AFRIQUE – ORIGINE

Pour vous parlez de l’Afrique, il faut tous d’abord revenir à l’origine des continents.

Au tous début, il y avait la Pangée qui est le super continent, ayant regroupé presque la totalité des terres immergées, que connus la terre, il y a entre 335 000 000 d’années et 225 000 000 d’années.

Source : géologiesimple

Ce super continent mettra 200 000 000 d’années pour se transformer en 6 continents, qui sont séparés par des mers et des océans.

Notre sujet d’aujourd’hui  parle de l’Afrique, donc je vais tous d’abord vous donnez quelques notions de géographie en chiffres :

 – L’Afrique couvre 6 % de la surface de la terre et 20 % de la surface des terres immergées.

– Superficie : 30 415 873 km2 avec les îles.

Troisième plus grand continent en superficie

– Population :  1,3 milliard d’habitants,

Deuxième continent le plus peuplé après l’Asie.

Mais ce qui m’interresse, c’est de connaître l’origine du nom de notre continent.

Pourquoi « AFRIQUE » ?

Il faut savoir tous d’abord que le nom AFRIQUE, n’a aucune signification dans aucunes de nos langues africaines traditionnelles.

Malheureusement aussi il existe plusieurs hypothèses quand à son origine….

1 – Le mot Africa pourrait avoir pour origine une tribu Berbère, et venir du latin Afer (au pluriel, Ifri), qui veut dire : qualificatif.

Du philistin Ifrikos, mais pourrait être aussi à l’origine découler du nom du fils du Goliath de la Bible, qui, selon certains mythes, serait l’ancêtre des Berbères.

Un mélange de mots avec le terme punique faraqa qui voulait dire colonie est aussi envisageable.

Par contre, ce qui est établi, c’est que ce mot était utilisé déjà utilisé par les Carthaginois pour désigner les régions autour de leur cité depuis très longtemps.

2 – Les Arabes, ensuite, baptiseront Ifrîqiyya l’ensemble territorial formé par la Tunisie actuelle et l’Algérie orientale.

C’est le nom latin Africa qui en ai à l’origine, avant que ce nom soit étendu, au Moyen Âge, à la totalité de la région située au sud de la Méditerranée

  Ce que l’on comprend, c’est que le terme Afrique désigna longtemps la partie nord du continent africain.

Source : Wikipedia

3 – Selon d’autres hypothèses arbitraires, le nom « Afridi« , qui désigne une tribu qui vivait en Afrique du Nord près de Carthage, ou encore le mot berbère Taferka qui veut dire terre et propriété terrienne pourraient être à l’origine du nom AFRIQUE.

4 – L’Afrique subsaharienne a était appelée aussi l’Éthiopie : un terme dont l’origine est très intéressante puisque le mot grec Aithiops  qui désigne littéralement le pays où les gens ont le visage brûlé par le soleil.

On voit par là que les Grecs, eux-mêmes influencés par les Égyptiens, avaient parfaitement compris que l’humanité était originaire d’Éthiopie (un fait confirmé par la science) et que la couleur de peau sombre s’expliquait pas les rayons du soleil (un fait également confirmé scientifiquement) et nom pas du fait de l’existence de prétendues « races ».

Notre continent aurait été ainsi appelé par de nombreux noms, y compris la Libye, Corphye, Ortegia et l’Éthiopie, l’Afrique étant le dernier en date.

5 – L’origine du mot Afrique révèlerait la profonde unité du continent.

Africus désignait en latin un vent soufflant sur la région de Carthage. Il viendrait d’une tribu berbère, les Banou Ifren. Et oui on en revient encore aux tribus Berbères.

Source : Wikipedia

6 – On finit avec le nom de Alkebulan, qui veut dire Alkebu-lan “mère de l’humanité” ou “jardin d’eden”, et qui est pour énormément de personnes vivant sur notre continent : le vrai est seul nom de l’Afrique !!!

Il s’agirait du nom le plus ancien d’origine africaine.

Il a été utilisé par les Maures, les Nubiens, les Numides, les peuples de l’Empire carthaginois (Khart-Haddans) et enfin les Ethiopiens.

Source : afrikhepri

Pour conclure, je dirais qu’on ne peut pas définir avec certitude de l’origine du nom « AFRIQUE« .

Et je n’arrive pas également à me faire une certitude quand à l’origine du nom « AFRIQUE »…comme son continent, il reste encore beaucoup de mystères à découvrir.

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Nos grands chefs de cuisine Africaine

Aujourd’hui, je vous propose de faire un petit tour culinaire sur notre continent l’Afrique, et plus précisément en passant par ses grands chefs de l’Ouest, du centre et du Sud.

Je vais vous parler d’eux, vous présenter leurs plats signatures ou leurs desserts signatures ( si j’en trouve car ils ne sont pas nombreux), dans un top 6.

Comme dans mes précédents articles sur la cuisine Africaine, je le répète encore et encore, que nous regorgeons de produits naturels, sains, et surtout très riche en bienfaits santé !!! Un atout majeur à ne pas négliger.

Jusqu’y ici assez méconnus ( sauf pour la cuisine d’Afrique du nord, comme le Maroc qui est assez connus du monde ), elle gravie petit à petit les marches de l’excellence, en mêlant tradition et modernité, avec des produits goûteux aux saveurs méconnus d’un large public.

Au-delà du Mafé, du Ndolé, ou de l’Attiéké, pour ne cités que ceux-là, vous allez entrer dans un véritable univers de sensations de découvertes, de revisites de classiques plats Africain, d’une Afrique mystérieuse qui laisse entrouvrir ses saveurs subtiles et une magnifique maîtrise de ses produits.

Sources photos : http://www.beeso.fr et Africa Top Success

Pour le Top 3, le classement est très serré, avec des génies culinaire tels que Mory Sacko, Loïc Dablé et Dieuviel Malongo.

Commençons par Mory Sacko🇲🇱🇲🇫🇸🇳, qui c’est fait remarquer dans l’émission culinaire « Top chef » lors de sa onzième édition. N’ayant pas gagné cette saison 2020, il ouvre malgré tous son 1er restaurant le MOSUKE en référence au 1er et unique samouraï noir du japon !!!

« Français, d’origine Malienne et passionné du Japon, le Chef souhaite vous faire découvrir son univers à travers un voyage culinaire entre l’Afrique, le Japon et la France. Avec MoSuke, Mory Sacko propose la cuisine qu’il aime : plurielle, délicate, créative, à la croisée des influences et des territoires qui sont les siens. » Mosuke restaurant.

Cela lui a valu de décrocher sa 1 ère étoile au guide Michelin du haut de ses 21 ans, avec un plat signature : «  Le plat qui a marqué nos inspecteurs : Picanha de bœuf, sauce maté au Tamarin
Une pointe de rumsteak de bœuf macéré au beurre de karité, moelleuse et juteuse, légèrement marbrée et cuite saignante a cœur, garnie de fins pétales d’arachide croustillant et servie dans une sauce soyeuse au goût de maté doux, entre thé et café, donnant une légère amertume torréfiée… Le tout est complété d’arômes de tamarins acidulé. Le produit est bien mis en valeur : une vraie réussite.
 » Le guide Michelin

Le voici ci-dessous, le plat signature :

La médaille d’argent reviens à notre ivoirien de cœur Loïc Dablé🇨🇮💯 !!!

Avec son parcours tumultueux, qui lui a fait passer par des écoles prestigieuse, des cuisines d’hôtels, des restaurants réputés, un détour par Londres et au Gabon, où il fût un des membres du jury de l’émission « Star chef » qui est un concours de cuisine panafricaine, il reste qu’il se distingue par sa créativité, son perfectionnisme et son talent à proposer une nouvelle définition de la gastronomie africaine.

Précurseurs des associations inédites comme le mariage subtil du bissap et des trompettes de la mort, où de un de ses plats vedettes  » ignames farcis à la sardine tomatée, huile d’olive au cacao en pipette «  … , Loïc Dablé n’hésite pas à aller là où on ne l’attend pas.

Aujourd’hui à 37 ans, il reste avec son groupe Loïc Dablé, un précurseur pour mettre en avant les saveurs d’Afrique avec les subtilités de la gastronomie française, et même si il lui arrive d’enfiler son costume de Business Man, il reste que la cuisine sera toujours sa 1ere passion.

Je vous propose de découvrir sa recette de « Caille rôtie au bissap blanc farcie aux trompettes de la mort » que vous pouvez essayer de réaliser.

recette-du-chef-loic-dable-caille-rotie-au-bissap-blanc-farcie-aux-trompettes-de-la-mort/

Le prophète ( comme le surnomme Mme LeFigaro) de la cuisine Afro-fusion et qui arrive en 3ème position, n’est plus à présenter, c est Dieuviel Malonga.

Il s’est fait connaître du grand public en participant à l’édition 2014 de l’émission « Top Chef » sur TF1, par la suite un enchaînement de réussite , finaliste du Basque Culinary World Prize en 2018 et lauréat Forbes 30 under 30 !!!

Sa cuisine est une fusion de cuisine allemande, africaine et française

Celui-ci nous dit :

« MON AMBITION EST D’ÉCRIRE UNE NOUVELLE PAGE DE LA GASTRONOMIE AFRICAINE. » ce confiait-il à Jeune Afrique.

Malonga a débuté sa carrière dans trois restaurants étoilés Michelin en Allemagne: Schote, Life et Aqua et en 2016, il lance « Chefs in Africa », un réseau professionnel numérique. Et en 2020, il se confie au journal  » le monde » pour l’ouverture de son 1er restaurant à Kigali au Rwanda :

«  Ce n’est pas un restaurant, c’est un « laboratoire culinaire ». Dieuveil Malonga, 28 ans, insiste sur la nuance. »

Son talent n’étant plus à démonter, je vous propose de découvrir son plat signature et son dessert signature, qui sont :

Homeland Crevettes de l’île Maurice marinées dans un mélange d’épices malienne, caviar du Kenya à base de quinoa, mangue, brioche d’herbes vertes, gingembre, avocat et sauce zoulouJeune Afrique

Un plat assez puissant avec le fumé très marqué du quinoa qui s’apaise sous l’effet acidulé/sucré et chargé de parfums des condiments à la mangue, à l’avocat sans oublier la sauce zoulou à base de tomate séchées et d’épices.

la-talentueuse-cuisine-afro-fusion-de-dieuveil-malonga

Une véritable découverte gustative avec ce plat signature.

Et pour son dessert signature des explosions de saveurs avec son « My African Dream ».

« C’est un mélange de saveurs et de couleurs,où le crumble de farine de manioc rencontre la vanille du Nord-Kivu,les mangues camerounaises,les fruits de la passion, les cacahuètes et le fonio blanc du Fouta-Djalon(le fonio est une céréale cultivée en Afrique de l’ouest). Ce plat imite les courbes du continent africain. » Jeune Afrique.

On continue notre article avec notre top 4,5 et 6, et des talents encore et encore!!!

Une ivoirienne 🇨🇮 (et oui ) pour notre 4ème position, Chef Christelle Vougo-Anet aussi appelé ici à Abidjan la « Celebrity chef »,

Ayant baigné dans la restauration toute sa vie, elle était prédestiné à être comptable, de par sa formation professionnelle. Pourtant la passion, la curiosité et sa sensibilité naturelle pour la gastronomie ont pris le dessus sur tous. Venant d’une famille de restaurateur, elle confirme pendant 5 ans, son engouement à la cuisine,dans le restaurant familiale.

Forte de sa petite expérience, elle s’envole avec son époux le Chef Anet, pour les États-Unis, où elle y fait ses armes dans les cuisines et salles de restaurants à travers tous le pays. En 2016, elle ouvre avec son mari avec qui elle s’associe, son 1er restaurant à Atlanta, et en 2011, démarre l’aventure ivoirienne, et ouvrent 3 superbes restaurants sur Abidjan :

le NORIMA ( meilleur restaurant américain), le SAAKAN ( envoûtante découvertes gustative africaine) et Le MONDIAL ( gastronomie, élégance dans les plats et une belle explosion de saveurs en bouche).

Le SAAKAN et le MONDIAL placent le couple d’artistes culinaires en plein cœur de la rigueur dans l’art d’innover pour offrir un voyage sensationnel, où les saveurs et les goûts se mélangent, vous pourrez trouver des plats uniques, comme la célèbre queue de bœuf braisée ou encore son célèbre mille-feuilles d’igname et de thon, (en photo ci-dessous) qui est un de ses plats signature.

Chefs in Africa

Dans le peloton, on arrive au 5ème plus grand chef de cuisine Africaine, j’ai nommé Chef Christian Abegan, ce camerounais avec son parcours de 30 ans à travers le continent et en dehors également, milite pour une cuisine Africaine forte qui prenne sa place parmi les plus goûteuse au monde, en enlevant le gras, les cubes, et en y intégrant des produits laitiers comme substituts (malgré que l’Afrique ne possède pas de grands producteurs laitiers) !!!

Chef, formateur, gérant de restaurants, consultant en ouverture d’établissements et juré de « Star Chef », l’émission culinaire panafricaine à succès, le cuisinier camerounais est devenu, en quelques années, une figure incontournable de la gastronomie africaine. Mais il ne s’arrête pas là, car il sort un beau livre de recettes qui s’appelle  » Le Patrimoine culinaire africain « .

« Ce livre est un travail de recherche, dit-il. Ma générosité, c’est de faire que les recettes de Côte d’Ivoire puissent être réalisées ailleurs qu’en Côte d’Ivoire. On ne peut pas non plus imposer à quelqu’un d’aller à Dakar pour manger un vrai thieboudiène ! » Jeune Afrique

N’ayant pas de réel plats signature, malgré des plats comme la soupe de boa à la citronnelle, ou la charcuterie de porc-épic qui ont fait sa réputation, je vous propose ci-dessous, quelques photos de certaines de ses recettes et revisites.

On termine ce Top 6, avec la talentueuse Chef Anto, une gabonaise hyperactive et passionnée, qui n’est plus à présenter également. Fondatrice du « WE EAT AFRICA » qui est un festival de la gastronomie Africaine qui permet de promouvoir, les richesses culinaire de notre continent.

Dans un interview au magasine Atabula, elle confiait : « Je déplore que les grands chefs fassent comme si la cuisine africaine n’existait pas. »

Ce seront des études d’ingénierie ou de médecine qu’elle devait faire, comme ses frères et sœur car, la cuisine, son père ne veut pas en entendre parler. Mais elle ne lâche pas son rêve et culottée comme jamais, après avoir suivi des cours en France et aux États-Unis, et avoir travaillé dans des maisons prestigieuse, elle se met à son propre compte.

La cuisine traditionnelle, elle s’y rattache car c’est la base de notre continents, les sublimer, adapter le visuel et le goût. Elle ne parle pas de plats Africain, mais plutôt de ses produits, qui non pas de frontières pré-écrites, mais plutôt d’une transmission de savoir préparer et de saveurs. Pour elle, qu’elle dommage de fusionner un plat si on en connait pas le goût de départ.

« Depuis 2019, c’est sur la chaine Canal Plus Afrique que l’on peut la retrouver en tant que présentatrice de l’émission « Rendez-vous avec Le Chef Anto ». À chaque épisode, elle fait découvrir un pays du continent au travers de sa cuisine. L’occasion de révéler au grand public des cultures culinaires africaines variées ; riches en saveurs et en senteurs. Bien loin des préjugés de plats trop gras, trop sucrés, trop salés ou encore trop pimentés. » Chef Anto Biographie

N’ayant pas un plat signature ou un dessert signature, je vous propose également ci-dessous, quelques photos de ses plats stars .

J’espère que ce petit tour culinaire africain vous aura fait plaisir, et que vous aurai apprécier cet article.

N’hésitez pas à me le faire savoir, en commentaire, en inbox, partagez le, et si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues !!!

Petit cadeau de fin : TOP 10 des plats emblématiques de la Côte d’Ivoire !

  • Le garba.
  • Le poisson sauce claire.
  • Le foutu banane.
  • L’alloco.
  • L’akpessi d’igname.
  • L’attiéké
  • Le kedjenou de poulet.
  • Le placali.