L’apparition de la lithographie dans le monde, à permis une plus large diffusion des savoirs.
L’écriture talismanique trouve ses racines dans les traditions islamiques introduites en Afrique de l’Ouest par les marchands et érudits arabes. Avec le temps, elle a été intégrée aux croyances locales, créant une fusion unique de pratiques islamiques et africaines.
Pour exemple, le Shams al-maʿārif (Le Soleil des connaissances) attribué à al-Būnī (m. 1225 ou 1232) est devenu un véritable manuel indispensable à tous les praticiens.
Les talismans de al-Būni étaient transcrit sur papier, confiés à un cordonnier qui les cousaient dans diverses sortes d’amulettes.
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Le client étant pour la plupart illettré en arabe, ne voyait jamais les écritures ou presque.
L’écriture talismanique en Afrique est une pratique ancestrale qui mêle spiritualité, art et protection.
Celui qui pratique le Talisman reçoit en consultation pour régler un problèmes, donner de la chance, de la richesse, soigner….
Ces inscriptions sont souvent associées à des rituels et des croyances spécifiques, visant à attirer la chance, repousser les mauvais esprits, ou encore renforcer la santé et le bien-être de l’individu.
Les talismans africains peuvent contenir des écritures provenant de diverses traditions religieuses et culturelles, y compris l’islam, le christianisme, et les croyances animistes locales.
Par exemple, dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest, les marabouts, des figures religieuses et spirituelles musulmanes, confectionnent des talismans en inscrivant des versets du Coran sur des morceaux de papier, qui sont ensuite enveloppés dans des amulettes en cuir.
Les talismans peuvent être fabriqués à partir de divers matériaux, tels que le cuir, le parchemin, le métal ou le bois. Ils sont souvent inscrits et gravés avec des encres spéciales, parfois mélangées avec des substances sacrées comme le safran ou l’eau bénite.
Et nous savons que le célèbre ouvrage « le Shams al-maʿārif » est un des ouvrages fondamentaux des fabricants de talismans en Afrique de l’Ouest, même si ils possèdent également d’autres modèles de talismans plus répandus.
Les talismans africains sont souvent ornés de signes cabalistiques qui possèdent des significations profondes et mystiques.
Voici sept de ces signes :
L’Ankh : Souvent appelé la clé de la vie, ce symbole égyptien antique représente l’immortalité et la vie éternelle. Il est couramment utilisé dans des talismans pour attirer la santé et la longévité.
Le Scarabée : Symbole de renaissance et de transformation, le scarabée était sacré dans l’Égypte ancienne. Il est censé apporter protection et renouveau à celui qui le porte.
Le Sankofa : Originaire du Ghana, ce symbole adinkra signifie « retourner et prendre ». Il enseigne l’importance d’apprendre du passé pour construire un avenir meilleur.
Le Nœud de Salomon : Ce symbole est associé à la sagesse et à la connaissance. Il est souvent présent dans les talismans pour apporter clarté mentale et compréhension.
Le Gye Nyame : Un autre symbole adinkra, représentant la suprématie de Dieu. Il est utilisé pour rappeler la foi et la protection divine.
Le Croissant et l’Étoile : Utilisé dans diverses cultures africaines, ce symbole est souvent associé à la guidance et la protection spirituelle. Le croissant représente la lune, tandis que l’étoile symbolise la lumière et la direction.
Le Djinn : Figure mythologique, le djinn représente des esprits puissants qui peuvent apporter des bénédictions ou des malédictions. Les talismans avec ce symbole sont censés offrir protection contre les énergies négatives et les mauvais esprits.
Ces signes cabalistiques, imprégnés de significations profondes, continuent d’être une source de fascination et de spiritualité dans de nombreuses cultures africaines.
Les talismans utilisent souvent des alphabets sacrés, comme l’alphabet arabe ou les caractères adinkra, pour conférer des pouvoirs protecteurs.
Chaque symbole ou lettre est choisi pour sa signification particulière et son énergie spirituelle.
Les couleurs des talismans sont très importante aussi autant que leurs formes, car elles possèdent des significations profondes et variées, souvent enracinées dans les traditions et les croyances ancestrales.
Voici quelques-unes des couleurs les plus courantes et leur symbolisme :
Rouge : Cette couleur est souvent associée à la vitalité, à l’énergie et à la protection. Le rouge peut également symboliser le courage et la force, et est parfois utilisé pour éloigner les mauvais esprits.
Noir : Le noir est une couleur puissante dans de nombreuses cultures africaines. Il peut représenter la fertilité, l’inconnu et le mystère. Parfois, il est utilisé pour la protection contre les forces négatives et pour attirer la richesse.
Blanc : Le blanc symbolise la pureté, la paix et la spiritualité. Les talismans blancs sont souvent utilisés dans des rituels de purification ou pour invoquer des esprits bienveillants.
Vert : Cette couleur est généralement associée à la nature, à la croissance et à la guérison. Les talismans verts peuvent être utilisés pour promouvoir la bonne santé et attirer la prospérité.
Bleu : Le bleu est souvent lié à la sagesse, à la tranquillité et à la protection contre les mauvais esprits. Les talismans bleus sont parfois portés pour apporter la sérénité et la clarté mentale.
Jaune : Le jaune représente souvent le soleil, la joie et l’optimisme. Il est utilisé pour attirer le bonheur et l’épanouissement personnel.
Les significations des couleurs peuvent varier d’une région à l’autre et d’une culture à l’autre, mais elles jouent toutes un rôle crucial dans le symbolisme et l’utilisation des talismans en Afrique.
La création d’un talisman n’est pas simplement un acte d’écriture; elle s’accompagne de prières, de chants et de rituels spécifiques.
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Ces cérémonies sont souvent dirigées par des marabouts ou des guérisseurs spirituels, qui invoquent des forces divines pour bénir et activer le talisman.
Aujourd’hui, bien que les pratiques modernisées aient émergé, l’écriture talismaniquereste vivante dans de nombreuses communautés. Les talismans sont encore utilisés pour protéger les maisons, améliorer la santé, attirer l’amour ou assurer le succès dans les affaires.
En somme, l’écriture talismanique en Afrique est une tradition riche et complexe qui continue de jouer un rôle vital dans la vie spirituelle et culturelle des peuples de cette région.
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Sur notre beau continent, l’Afrique de l’Ouest est particulièrement réputée pour ses produits de maroquinerie de haute qualité, fabriqués avec un savoir-faire exceptionnel et des matériaux locaux de premier choix.
Mais nous découvrirons que ailleurs en Afrique également il y a des artisans maroquiniers de luxe, dont les matières premières utilisées sont également choisi avec soins et d’une richesse culturelle unique.
N’arrivant pas à me decider et qui choisir parmi tous ses artisans du chic, ainsi que par pays, voici mes 12 références de quelques-uns des meilleurs maroquiniers de luxe du continent Africain.
Zaaf est une marque de maroquinerie éthiopienne renommée pour ses créations artisanales de haute qualité.
Fondée par Abai Schulze,Zaaf se distingue par son engagement à utiliser des matériaux locaux et à promouvoir l’artisanat éthiopien. Les sacs sont fabriqués à la main par des artisans talentueux, ce qui leur confère une touche unique et authentique.
Chaque sac est conçu avec soin, en utilisant des cuirs de première qualité et des tissus traditionnels éthiopiens.
Les collections de Zaaf incluent une variété de modèles, allant des sacs à main élégants, à d’autres plus pratiques, en passant par les sacs de voyage sophistiqués.
La marque met un point d’honneur à allier style contemporain et héritage culturel, offrant ainsi des pièces intemporelles qui racontent une histoire.
En achetant un sac, non seulement vous obtenez un produit de luxe durable et chic, mais vous soutenez également les artisans locaux et l’économie éthiopienne.
Zaaf est plus qu’une simple marque de maroquinerie; c’est une célébration de la richesse culturelle et du savoir-faire exceptionnel de l’Éthiopie.
Akosua Afriyie-Kumi est une créatrice talentueuse qui a fondé la marque de maroquinerie AAKS, spécialisée dans les sacs en cuir et en raphia.
Ses créations se distinguent par leur artisanat méticuleux, leur esthétique unique et leur engagement envers le développement durable.
Les sacs en cuir de la marque AAKS sont fabriqués à la main par des artisans qualifiés au Ghana, utilisant des techniques traditionnelles de tissage et de travail du cuir.
Chaque sac est une œuvre d’art en soi, mettant en valeur des motifs vibrants et des couleurs qui reflètent la richesse culturelle africaine.
En plus de leur beauté esthétique, les sacs sont conçus pour être durables et fonctionnels. Ils allient élégance et praticité, offrant des options variées pour différentes occasions, que ce soit pour une sortie décontractée ou un événement plus formel.
L’engagement de cette marque envers la durabilité se manifeste également dans le choix des matériaux et des pratiques de production.
Elle privilégie les matériaux naturels et respectueux de l’environnement, et s’efforce de minimiser l’impact écologique de ses créations.
En somme, les sacs en cuir AAKS sont plus que de simples accessoires de mode; ils sont une célébration de l’artisanat africain, de la durabilité et de l’innovation.
Que vous soyez un amateur de mode ou un défenseur de la durabilité, les créations de cette marque ne manqueront pas de vous séduire.
Shekudo est une marque de maroquinerie qui se distingue par son approche unique de la mode et son engagement envers l’artisanat africain.
Fondée par Sheki Hayes et cofondée par Akudo Iheanacho, cette marque fusionne des influences culturelles diverses pour créer des sacs à main et des accessoires authentiques et élégants.
Chaque sac Shekudo est fabriqué à la main en utilisant des matériaux locaux et des techniques artisanales traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, notamment le tissage, la teinture et le travail du cuir.
Les artisans qui collaborent avec Shekudo apportent leur savoir-faire ancestral, ce qui donne à chaque pièce un caractère unique et une qualité exceptionnelle.
Les designs sont souvent inspirés par les motifs, les couleurs et les textures riches de la culture africaine, ce qui leur confère un style distinctif et vibrant.
En plus de mettre en avant l’artisanat local, Shekudo s’engage également dans des pratiques de production éthiques et durables. La marque valorise le commerce équitable et veille à ce que les artisans soient rémunérés de manière juste et travaillent dans des conditions respectueuses.
Les sacs Shekudo ne sont pas seulement des accessoires de mode, mais aussi des pièces d’art qui racontent une histoire et célèbrent le patrimoine culturel africain.
En choisissant un sac Shekudo, les consommateurs soutiennent non seulement une mode éthique et durable, mais aussi la préservation et la promotion de l’artisanat traditionnel.
En résumé, c’est une marque qui allie élégance, tradition et éthique, offrant des produits uniques qui reflètent la richesse et la diversité de la culture africaine.
Minku est une marque de maroquinerie de luxe qui se distingue par son raffinement et son authenticité.
Fondée en 2011 par Kunmi Otitoju, une créatrice nigériane, Minku se spécialise dans la fabrication de sacs et d’accessoires en cuir de haute qualité, tout en intégrant des éléments de l’artisanat africain traditionnel.
Les sacs Minku sont conçus avec une attention méticuleuse aux détails et un souci de l’esthétique qui évoquent le riche patrimoine culturel de l’Afrique. Chaque pièce est unique, réalisée à la main par des artisans qualifiés utilisant des techniques ancestrales.
Les matériaux utilisés, principalement du cuir et des tissus africains, sont soigneusement sélectionnés pour leur durabilité et leur beauté.
La marque se distingue également par son engagement envers une production éthique et durable.
En soutenant les artisans locaux et en utilisant des méthodes de production respectueuses de l’environnement, Minku contribue au développement économique des communautés africaines tout en offrant des produits de luxe qui séduisent les consommateurs du monde entier.
Les sacs Minku ne sont pas seulement des accessoires de mode, mais aussi qui racontent une histoire. Ils incarnent la fusion parfaite entre tradition et modernité, offrant une touche d’élégance intemporelle à ceux qui les portent.
En résumé, Minku représente le luxe africain dans toute sa splendeur, alliant savoir-faire artisanal, matériaux de qualité et un profond respect pour le patrimoine culturel.
C’est une marque qui célèbre la richesse et la diversité de l’Afrique, tout en répondant aux exigences des clients les plus exigeants.
Osei Duro est une marque de mode qui s’inspire des riches traditions artisanales d’Afrique, notamment en matière de maroquinerie.
Fondée par Maryanne Mathias et Molly Keogh, cette marque se distingue par son engagement envers des pratiques durables et éthiques également.
Les sacs Osei Duro sont souvent fabriqués à la main en utilisant des techniques traditionnelles telles que la teinture à l’indigo, le batik et le tissage à la main.
Ces méthodes ancestrales donnent aux produits une qualité unique et une esthétique authentique qui reflète la richesse culturelle du continent africain.
En plus de leur engagement envers la durabilité, Osei Duro travaille en étroite collaboration avec des artisans locaux au Ghana et dans d’autres régions africaines.
Cela permet non seulement de soutenir les communautés locales, mais aussi de préserver et de promouvoir des techniques artisanales qui pourraient autrement disparaître.
Ainsi, posséder un sac Osei Duro, c’est non seulement faire un choix de mode élégant et unique, mais aussi participer à un mouvement plus large de soutien à la durabilité et à l’artisanat traditionnel africain.
Maison Élie Kuame est une marque de maroquinerie renommée qui se distingue par ses créations uniques et élégantes.
Fondé par Élie Kuame spécialisée dans la fabrication de sacs de haute qualité, la marque utilise des matériaux exquis et des techniques artisanales pour produire des pièces qui allient fonctionnalité et esthétisme.
Les sacs de Maison Élie Kouame sont conçus pour répondre aux besoins des consommateurs modernes tout en conservant une touche de sophistication intemporelle.
Que ce soit un sac à main ou une pochette, chaque pièce est méticuleusement confectionnée pour offrir durabilité et élégance.
La marque met un point d’honneur à utiliser des cuirs de première qualité, souvent issus de sources durables, et à travailler avec des artisans talentueux qui maîtrisent l’art de la maroquinerie.
Zashadu est une marque de maroquinerie de luxe basée au Nigeria, en Afrique.
Fondée par Zainab Ashadu, la marque est réputée pour ses sacs à main élégants et uniques, qui marient design moderne et techniques artisanales traditionnelles africaines.
Les sacs Zashadu sont fabriqués à la main en utilisant des cuirs locaux de grande qualité, souvent tannés de manière végétale, ce qui est plus respectueux de l’environnement.
En plus des cuirs, la marque incorpore également des matériaux exotiques comme la peau de python, toujours en respectant les normes de durabilité et d’éthique.
L’un des aspects les plus fascinants de Zashadu est son engagement envers l’artisanat local.
En collaborant avec des artisans nigérians, la marque soutient l’économie locale et préserve des techniques ancestrales. Chaque sac est donc non seulement un accessoire de mode, mais aussi une pièce d’artisanat authentique.
Les sacs Zashadu se distinguent par leurs designs innovants et leurs couleurs vibrantes, souvent inspirées par la riche culture et les paysages diversifiés de l’Afrique.
Que ce soit pour un usage quotidien ou pour des occasions spéciales, un sac Zashadu apporte une touche de sophistication et d’exclusivité.
En résumé, la marque représente le mariage parfait entre tradition et modernité, faisant de chaque sac une expression unique de l’artisanat africain et du luxe contemporain.
Anima Iris est une marque de maroquinerie de luxe qui célèbre l’artisanat africain à travers des sacs élégants et sophistiqués.
Fondée par Wilglory Tanjong, une jeune entrepreneure d’origine camerounaise, Anima Iris met en avant des créations uniques, confectionnées à la main par des artisans qualifiés en Afrique de l’Ouest.
Les sacs se distinguent par leur esthétique audacieuse et leur qualité exceptionnelle.
Chaque pièce est fabriquée avec des matériaux de première qualité, souvent issus de sources locales et durables, ce qui reflète l’engagement de la marque envers une mode éthique et responsable.
En mettant l’accent sur l’authenticité et l’originalité, Anima Iris offre une gamme variée de sacs, allant des pochettes élégantes aux sacs à main structurés, tous conçus pour répondre aux besoins des consommateurs modernes tout en honorant les riches traditions artisanales africaines.
La marque est également reconnue pour son approche inclusive, cherchant à redéfinir le luxe en mettant en avant la diversité et en donnant une voix aux talents souvent sous-représentés dans l’industrie de la mode.
En somme, Anima Iris n’est pas seulement une marque de maroquinerie; c’est une célébration de la culture, de l’artisanat et de l’innovation africaine, apportant une touche de raffinement et d’authenticité à chaque création.
La marque Khokho est un exemple remarquable de la maroquinerie artisanale en provenance d’Eswatini (anciennement connu sous le nom de Swaziland).
Fondée par Thabisa Mjo et Nonhlanhla Dlamini, Khokhocombine des techniques de tissage traditionnelles avec un design contemporain, créant ainsi des articles de mode uniques et élégants.
Les sacs Khokho sont fabriqués à la main par des artisans locaux hautement qualifiés. Chaque pièce est méticuleusement tissée en utilisant des fibres naturelles comme l’herbe lutindzi, qui est durable et respectueuse de l’environnement.
Les poignées et les détails en cuir sont souvent ajoutés pour un contraste sophistiqué et une durabilité accrue.
En achetant un sac Khokho, non seulement vous obtenez un produit de haute qualité, mais vous soutenez également l’économie locale et la préservation des techniques artisanales traditionnelles.
Khokho symbolise parfaitement l’harmonie entre l’artisanat traditionnel et le design moderne, tout en valorisant les ressources et le savoir-faire d’Eswatini.
Que vous soyez à la recherche d’un accessoire chic pour compléter votre tenue ou d’un objet artisanal authentique, les sacs Khokho représentent un choix à la fois esthétique et éthique.
Okapi est une marque de maroquinerie de luxe originaire d’Afrique du Sud, qui se distingue par ses sacs et accessoires élégants et raffinés.
Fondée en 2008 par Hanneli Rupert, Okapi a pour mission de combiner le savoir-faire artisanal traditionnel avec un design moderne et sophistiqué.
Les sacs Okapi sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité, notamment des cuirs exotiques tels que le cuir d’autruche et de springbok, tous sourcés de manière éthique et durable en Afrique du Sud.
Chaque pièce est confectionnée à la main par des artisans locaux, ce qui rend chaque sac unique et d’une qualité exceptionnelle.
La marque tire son nom de l’okapi, un animal rare et élégant originaire des forêts tropicales d’Afrique centrale, symbolisant la rareté et l’exclusivité de ses produits.
Les sacs Okapi sont connus pour leur design intemporel et leur attention aux détails, faisant d’eux des pièces incontournables pour les amateurs de mode et de luxe.
En mettant en avant le talent et les ressources locales, Okapi contribue également au développement économique et social de l’Afrique du Sud, tout en promouvant une mode éthique et durable à l’échelle internationale.
La collection de maroquinerie « Bush Princesse » est une véritable ode à l’élégance et à l’artisanat africain.
Fondée par Charlotte Lefebvre et originaire du Kenya, la marque combine avec raffinement, classiques intemporels et couleurs fabuleuses des paysages africains. Ce qui en fait des sacs uniques, faits à la main avec des matériaux locaux de haute qualité.
Chaque sac raconte une histoire, mêlant tradition et modernité, reflet des paysages et des cultures diversifiés du Kenya.
Les sacs de Bush Princesse sont conçus pour allier esthétique et fonctionnalité. Les matériaux utilisés, tels que le cuir localement sourcé, les perles traditionnelles et les tissus africains colorés, sont soigneusement sélectionnés pour garantir durabilité et style.
La marque met un point d’honneur à travailler avec des artisans locaux, soutenant ainsi l’économie et les talents du pays.
Que vous soyez à la recherche d’un sac à main élégant pour une soirée ou d’un sac plus décontracté pour une journée en ville, Bush Princesse offre une variété de modèles pour répondre à tous les besoins.
Chaque pièce est unique, reflétant l’âme et la beauté du Kenya, tout en apportant une touche d’exotisme et de sophistication à votre garde-robe.
En choisissant un sac de Bush Princesse, vous ne faites pas seulement l’acquisition d’un accessoire de mode exceptionnel, mais vous soutenez également une initiative éthique et responsable, respectueuse des traditions et des communautés locales.
Yeba est une marque de maroquinerie béninoise qui allie tradition et modernité.
Fondée par de talentueux artisans locaux, Yeba met en avant le savoir-faire ancestral du Bénin tout en intégrant des designs contemporains.
Chaque sac Yeba est une pièce unique, fabriquée à la main avec des matériaux de haute qualité, tels que le cuir véritable et des tissus traditionnels africains.
Les sacs se distinguent par leur esthétique élégante et leur robustesse. Ils sont conçus pour durer et accompagner les utilisateurs dans leur vie quotidienne, tout en apportant une touche d’originalité et de culture africaine.
Que ce soit pour une sortie en ville, une journée de travail, ou une occasion spéciale, les sacs Yeba offrent une variété de styles et de tailles pour répondre à tous les besoins.
En choisissant un sac Yeba, vous soutenez non seulement l’artisanat local, mais vous contribuez également à la valorisation du patrimoine culturel béninois.
C’est un choix qui allie l’élégance à l’éthique, en faisant un geste pour la durabilité et le commerce équitable.
Alors pourquoi ne pas ajouter une touche d’Afrique à votre garde-robe avec un sac Yeba? C’est l’occasion parfaite de porter une pièce unique qui raconte une histoire et fait une différence.
Pour terminer cet article, je constate que ces marques illustrent parfaitement la richesse et la diversité de l’artisanat de la maroquinerie en Afrique.
En investissant dans leurs produits, vous soutenez non seulement l’économie locale, mais aussi des initiatives éthique et responsable, respectueuses des traditions et des communautés locales.
Vous obtenez aussi des pièces uniques et de haute qualité qui racontent une histoire.
J’espère que cet article vous a intéressé et que dorénavant vous saurez acheter et investir Made in Africa.
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Vous connaissez mon amour pour l’art, l’artisanat et tous autres formes d’expression africaine en générale. Aujourd’hui j’avais envie de vous parlez des coiffures africaines qui sont faites pour la plupart avec des tresses qui serait la plus veille forme de coiffure du monde !
Il faut savoir que de nombreuses cultures ont voulu s’attribuer le mérite exclusif de la tresse, mais que nous ne pouvons pas attribuer cette invention à un seul peuple, puisque elle est apparue sous différentes formes dans plusieurs endroits du globe et à des périodes également identiques et différentes aussi.
En effet, les premières tresses ont été identifiées à la période préhistorique, comme le témoignent les statuettes de La Vénus de Willendorf (30000 av. JC) et de La Dame de Brassempouy (23000 av. J).
La Vénus de WillendorfLa Dame de BrassempouySource : Wikipedia
La tresse est liée au symbolismedu trois et à l’énergie féminine sacrée. Le dessin d’une natte évoque aussi celui d’un épi de blé, prolongement de la colonne vertébrale.
La tresse est alors symbole de fertilité, mais aussi de beauté et de sagesse.
Pendant l’âge du bronze et l’âge du fer, plusieurs peuples du Proche-Orient, d’Asie Mineure, du Caucase, de l’Est de la Méditerranée et aussi d’Afrique du Nord sont également représentés dans l’art avec des cheveux et des barbes tressées. De même, cette pratique est constatée en Europe, en Inde, en Chine, au Japon, en Australie et en Asie centrale.
Chez les tribus amérindiennes, beaucoup considéraient le tressage comme un acte spirituel. Chaques tribus avaient sa propre relation avec les tresses, mais pour la plupart les trois brins représentaient le corps, l’esprit et l’âme.
Plus tard, à la naissance des premières grandes civilisations africaines (Egypte antique et Nok), il a été remarqué que les hommes et les femmes, membres desdites civilisations, avaient un véritable engouement à porter aussi diverses formes de tresses. Certains ajoutaient même des fils d’or dans leurs coiffures pour les accessoiriseret les sublimer.
Source : le blog de Cameline
En Afrique noire, les tresses avaient une importance capitale, tresser les cheveux était un acte d’amour, de soin et de transmission culturelle.
Un art ancestral, transmis de génération en générations et qui avaient diverses significations.
À cette époque, la tresse était un signe de pouvoir et l’on pouvait immédiatement reconnaître le rang social ou la caste d’une personne à partir du style de coiffure qu’elle porte.
Pour réaliser leurs tresses, les africains d’antan faisaient preuve d’ingéniosité et d’une grande créativité. Ils avaient la possibilité de réaliser plusieurs figures géométriques à partir de leurs cheveux.
Source : google
Toute cette ingéniosité leur a d’ailleurs servi d’instrument de libération lors de la traite négrière.
En effet, pour échapper aux tortionnaires, les esclaves noirs se servaient de leurs cheveux pour réaliser des tresses de façon à obtenir un plan d’évasion.
Pour exemple : un cercle représenté une montagne, une vague représenté une rivière, une plus grosse tresse représenté des soldats, etc….
Ainsi, leurs tresses représentaient des plans de route à suivre pour s’évader afin de minimiser le risque de se faire rattraper.
D’où leurs importance cat elles servaient non seulement de plan d’évasion, de transmissions, de carte d’identité, de look, mais aussi elles servaient aussi à protéger la tête des maladies du cuir chevelu, des poux, des démangeaisons et de bien d’autres maux.
Aujourd’hui, porter des tresses, c’est aussi une manière de se réapproprier une identité.
Chaque coiffure affirme une personnalité, un style unique, une reconnection aux racines.
Le style de tressage en Afrique Noire reste reconnaissable grâce à 6 coiffures traditionnelles qui sont :
L’Amasunzu – coiffure traditionnelle principalement portée par les Tutsi et les Hutu du Rwanda. La coiffure Amasunzu représentait différents rôles et étapes dans la vie des femmes et des hommes. Lorsque les guerriers portaient le style, il symbolisait la force et la bravoure. Porté par les femmes, il marquait généralement l’état matrimonial et la virginité. La jeune femme portait l’amasunzu avant son mariage. Après le mariage, certaines femmes laissaient pousser leurs cheveux librement.
Les Nœuds Bantou – coiffure traditionnelle d’Afrique Australe des peuples qui parlaient la langue Bantou. Du mot “bantu” faisant référence aux peuples situés en Afrique subsaharienne et de l’anglicisme “knot” signifiant nœuds, les bantu knots sont des tresses enroulées sur elles-mêmes dans le but de former des choux. Il y également une autre méthode qui consiste à tortiller la mèche puis à les enrouler. Les femmes bantu portaient cette coiffure pour tous types d’occasions, notamment lors de cérémonies religieuses.
Source : Google
Tresses Fulani – cette coiffure tire son origine d’Afrique de l’Ouest. Le terme Fulani est utilisé pour désigner les peulhs. Les tresses Fulani sont originaires du peuple peul ou Fula. C’est une communauté nomade, présente au Sahel et en Afrique de l’Ouest (Mali, Niger, Sénégal, etc.). Ces tresses sont ornées le plus souvent de perles, de pièces d’argent ou de cauris. Signe de créativité, mais le plus souvent de beauté.
Source Google
Fils africains – cette coiffure traditionnelle existe depuis des siècles, et peut-être porte par des femmes, mais aussi par des hommes. La coiffure tire son nom des fils utilisés pour la créer. La méthode consiste à tresser les cheveux, puis à les entrelacer avec des fils pour créer une structure en forme de maille. On réaliser avec cette coiffure des bandeaux et des turbans.
Source : afroculture.net
Le Topknots Zoulou – Essentiellement porté par les hommes, cette coiffure traditionnelle est très populaire chez les Zulu, les Xhosa, les Ndebele et les Mpondo d’Afrique du Sud. Quasiment identique à la technique des fils africains, mais avec un style autre.
Coiffures hommes Zulu – source : Google
Et pour la dernière coiffure, il s’agit de la couronne tressée – cette coiffure traditionnelle à pour origine le peuple Mangbetu du Congo. Elle permet de mettre en évidence la beauté de l’allongement du crâne, qui est un signe distinctif de beauté chez ce peuple.
Je ne peux pas finir cette article sans parler d’une grande artiste activiste, féministe, Ivoirienne Mademoiselle Laeticia Ki, qui a fait de ses coiffures une mise en scène de ses combats, de ses idées, de sa personnalité.
Toutes ses coiffures sont tressés avec de la laine, du fils de fer et une partie de ses cheveux.
Auteure du livre « Love & Justice : a journey of empowerment, activism and embracing black beauty », un ouvrage illustré de ses photographies où elle partage son expérience personnelle sur le chemin de l’amour de soi et de l’activisme, et dans lesquel, elle espère transmettre de la bienveillance, de la paix et de l’amitié.
La féminité fait également partie de ses combats, l’image que l’on donne à la femme, la grossesse, les relations…
En dehors de passer des messages par les tresses, elle utilise également la peinture comme moyen d’expression et de lutte pour les droits des femmes.
Une belle artiste que je vous invite à suivre.
J espère que cet article vous en a appris un peu plus et surtout vous aura intéressé.
Le concept store tendance du moment à Babi. J avais fait l interview de Isabelle ( créatrice de Bodhi création) il y a quelques temps, est il se trouve que c’est une des créatrices de cette villa de partage.
On démarre cet interview avec tous d’abord une petite présentation des 2 têtes pensantes et créatives de cette villa.
Présentation
La Villa76 est le fruit des visions conjuguées de deux femmes d’origines africaines au parcours international et métissé qui se sont rencontrées à Abidjan en 2020.
Oumou Khairy Tall, décoratrice d’intérieur et Isabelle Pistone Zesiger créatrice de bijoux d’inspiration nomade.
POURQUOI AVOIR OUVERT UN CONCEPT STORE ET QUELLES SONT LES MOTIVATIONS ?
Nous avons souhaité réunir nos deux savoir-faire et des univers que nous trouvions complémentaires pour offrir une vitrine aux artisans et autres créatifs africains tout en gardant une ouverture sur les savoirs faires des autres continents et ce qui nous enrichit dans un mouvement perpétuel :
l’interculturalité des imaginaires, des matières et des motifs.
EN 4 MOTS, QUELS SERAIENT LES THEMATIQUES DE VOTRE CONCEPT ?
Savoir-faire africains, bijoux d’inspiration nomade, décoration et aménagements sur mesure, prêt à porter africain mixé à des éléments de la mode internationale. (Bien plus que 4 mots😅🤣)
COURS DE YOGA, HEALTHY FOOD, MATIERES NATURELLES, VOUS NAVIGUEZ DANS UN CONCEPT EGALEMENT ENVIRONNEMENTAL, RESPONSABLE ET HOLISTIQUE DANS LE CHOIX DE VOS CREATEURS, EST-CE VRAIMENT SI IMPORTANT POUR VOUS ?
La Villa76 est encore jeune et nous avons presque à chaque fois suivi notre instinct plus qu’un cahier des charges précis dans notre manière d’intégrer créatifs, matières et collaborations.
Je pense que les fils rouges sont ceux qui nous permettent de maintenir un équilibre entre le fait-main d’une multitude d’artisans, la nécessité d’offrir un renouvellement régulier dans un espace à vocation commerciale, l’envie d’insérer la créativité africaine au sein d’un paysage international plus large, et puis bien sûr le développement et l’entretien de collaborations cohérentes avec des porteurs de projets en phase avec notre vision du Bien-être et du Bien-vivre.
L’aventure Yoga à la Villa vient de toucher à sa fin et nous réfléchissons actuellement aux potentialités complémentaires de la notre que nous pourrons très bientôt accueillir à la Villa76 :
petite restauration légère et saine, co-working en plein air, espace ouvert pour des échanges et talks, ateliers créatifs valorisant les matières végétales locales (fibres, poteries, teintures végétales) etc…
QUELS TYPES DE CLIENTELES AVEZ-VOUS ?
Une clientèle très cosmopolite, majoritairement féminine mais pas uniquement, aimant le beau, soucieuse de consacrer un temps de qualité à se faire plaisir ou offrir dans un écrin agréable sans être poussée à une consommation frénétique.
EXPLIQUEZ NOUS VOTRE LOGO ? POURQUOI LE CHOIX D’UNE CASE ?
Je cherchais quelque chose qui évoquerait l’accueil et la bienveillance « à l’africaine » autant pour les clients que les créatifs qui nous rejoindraient dans l’aventure.
En Thaïlande, pays magnifique s’il en est, riche d’un artisanat remarquable, les portes des maisons ne s’ouvrent que très peu facilement aux étrangers.
Il me semble qu’ici en CI, on invite plus volontiers l’étranger chez soi, pour apprendre à le connaître et partager avec lui ce que l’on a.
COMMENT CHOISISSEZ VOUS VOS ARTISANS CREATEURS ? PAR CRITERES ? PAR GOÛT, OU PAR CONVICTION ?
Je dirais que c’est un mélange de tout cela à des degrés divers :
coups de cœurs pour une démarche ou des matières ou un design, fabrication africaine ou au-delà si le profil créatif nous semble harmonieux avec l’esprit de la Villa.
A titre d’exemple, depuis le mois de février nous avons fait entrer une sélection de vêtement de marques de prêt à porter international de saisons antérieurs pour réintégrer dans le marché des articles qui seraient autrement stockés ou détruits par ces marques pour en produire de plus récents.
Je conçois la mixité de l’offre vestimentaire à la Villa76 comme une manière d’alléger la pression sur nos petits créatifs locaux qui peuvent continuer de nous fournir leur slow fashion à leur rythme tout en garantissant une offre constante dans le showroom.
Ponctuellement également nous faisons rentrer des meubles d’importation en bois FSC car la forêt ivoirienne est soumise à une déforestation dramatique que nous aimerions limiter à notre toute petite échelle.
VOTRE ACTUALITE DANS LES MOIS A VENIR : DEVOILEZ NOUS QUELQUES DATES…
Côté des créatifs, il s’agit d’une mise en lumière de certaines marque en particuliers via une scéno mettant le focus sur leurs pièces en tirant partie de nos terrasses.
En mai, notre JOY market « Spring Edition » se déroulera sur deux jours dont une nocturne pour fêter nos 2 ans d’existence !
D’autres dates sont en préparation pour la Fête des Pères…mais nous ne pouvons pas déjà tout dévoiler 😉 !
VOS ESPOIRS POUR LE TRAVAIL FAIT MAIN, QUELS SONT-ILS ?
Qu’il persiste, qu’il se pérennise, se renouvelle et se modernise pour séduire les jeunes générations.
Être artisan est trop souvent perçu par la jeunesse comme une perte de temps, un secteur professionnel dévalorisé.
Si l’on offre de véritables formations aux artisans et que l’on revalorise leurs savoir-faire, la transmission et les revenus qu’ils en tirent, nous voulons espérer que ces métiers continueront d’exister.
Julie – La pétillante créatrice de « Jour de pluie »
J. Vos créations sont présentées sous la marque « Jour de Pluie », c’est un jeu de mot avec votre identité ?
Oui, en partie!
Je m’appelle Julie PERRET et ma marque reprend les même initiales.
Mais son nom est aussi issu d’une boutade de mes frères et soeurs me taquinant sur le fait que j’apprécie les activités que l’on pratique en général quand il pleut, comme la peinture, le dessin, le tricot, le crochet,…
J’aime énormément l’ambiance lente et cocooning qui s’installe lors des jours de pluie.
O. Origines. Quelles sont les vôtre ?
Je suis une Provençale, une fille du Sud de la France. J’ai grandi à Eygalières, un merveilleux petit village de la région des Alpilles.
Mes parents étaient également tous deux provençaux, avec des racines montagnardes dans les Alpes.
Ils m’ont transmis l’amour pour la nature et le goût d’une vie simple remplie de plaisirs rustiques: sentir l’odeur de la lavande sur l’oreiller, écouter le chant des cigales faiblir au crépuscule, goûter un morceau de pain imbibé d’huile d’olive.
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U. Décrivez nous l’univers de vos dessins.
Mes illustrations sont nées de la volonté d’immortaliser mon quotidien vécu à Abidjan.
Je dessine tout simplement et principalement ce que je voie, ce qui me marque, afin d’en garder un souvenir pour toujours. J’aime ajouter une touche humoristique un peu décalée, et conserver un style simple et lisible.
Mes dessins racontent une histoire, celle de la découverte et de l’expérience d’une vie dans la mégalopole ivoirienne.
Au détour d’une rue, d’un trajet, je me dis plusieurs fois par jour: « Tiens je dois dessiner ça, c’est tellement Abidjan! ». Le temps me manque pour concrétiser la multitude d’idées que cette ville me propose.
R. Retour en arrière sur votre parcours de vie.
Depuis l’enfance, ma personnalité se partage entre un sens artistique développé et un esprit scientifique indéniable.
Je suis à la fois une touche à tout créative qui aime faire de ses mains et une intello qui croit en A+B.
Encouragée par ma famille, j’ai étudié la physique fondamentale à l’université et obtenu un diplôme de qualification en physique radiologique et médicale.
J’ai toujours continuer à créer, de diverses manières, mais c’est réellement ici, à Abidjan, que j’ai pu m’épanouir dans ma pratique de l’illustration.
A présent, mes deux passions se côtoient et je me sens de jour en jour plus en phase avec moi même.
D. Doutes. En avez-vous souvent dans vos créations ?
Ceux qui me connaissent savent que le doute fais partie de moi depuis toujours.
Sur tous les sujets, je peux même passer 15 minutes pour choisir entre deux paquets de pâtes!
Alors biensûr le doute est là aussi lors de mon processus créatif et les questions me submergent souvent.
Ai-je choisi la bonne couleur?
Dois-je rajouter encore quelque chose?
Est ce que ce dessin va plaire?
Et puis au final, je me laisse guider par mon instinct, je me fie à mon oeil, et à celui de mon conjoint qui me conseille beaucoup.
E. Enfant, quels étaient vos rêves?
Oulà, ils étaient nombreux!
Devenir styliste de mode, écrire et dessiner un livre pour enfants, cuisiner une soupe au pistou aussi bonne que celle de ma mère, faire le tour du monde en van, être bien dans ma peau.
Certains persistent encore et c’est tant mieux car je ne veux jamais cesser de rêver.
Je ne suis pas une personne ambitieuse, ni utopiste, j’ai des rêves simples pour moi et mes proches.
P. Profession?
J’exerce le métier de physicienne médicale dans le domaine de la radiothérapie.
Le physicien médical est le spécialiste garant de la dose de rayonnement ionisant délivrée au patient dans le cadre d’un traitement, généralement contre le cancer.
En collaboration avec les médecins radiothérapeutes, j’élabore les plans de traitement techniques pour les patients et suis également responsable de la calibration et du contrôle des appareils d’irradiation et de calcul.
C’est un métier passionnant, en perpétuelle évolution et mutation.
A Abidjan, j’évolue depuis trois ans au sein du Centre National d’Oncologie médicale et Radiothérapie Alassane Ouattara, afin d’appuyer l’équipe locale suite à l’ouverture du centre en 2018.
L. Liberté. Quel est le sens de ce mot pour vous ?
J’aime les grands principes et je m’attache à vivre quotidiennement en essayant d’être au plus proche de ce que j’appelle le « bons sens ».
Parmi mes valeurs, l’idée de tolérance, de partage et de respect.
Je suis une grande optimiste et la liberté compte beaucoup.
Liberté d’être qui l’on est, de penser ce que l’on pense, de croire comme l’on croit.
Du moment que l’Autre à droit à la même place dans ce monde.
U. Utile. De quoi avez vous besoin dans votre vie ?
La réponse peut paraitre bateau, mais réellement de pas grand chose!
J’ai besoin de me sentir utile dans ce que je fais. J’ai besoin d’exprimer ma créativité et ma personnalité à travers le dessin et l’aquarelle, j’ai besoin de solitude.
Le silence et l’isolement me ressourcent beaucoup quand je me sens dépassée.
Je trouve que notre monde va trop vite, trop fort, trop loin et j’ai très souvent besoin de ralentir.
I. Ivoire. Pourquoi et comment êtes vous arrivée dans notre beau pays, la Côte d’Ivoire ?
Adolescente, je me projetais déjà dans une expérience de vie sur le continent Africain.
Attirée par l’inconnu, la différence et avide de mieux connaitre l’Autre, je n’ai donc pas hésité à quitter mon boulot à Marseille lorsque mon mari a été muté à Abidjan.
Tout était aligné à ce moment là de notre vie. Son poste touchait à sa fin en France et moi j’avais envie de découvertes.
Ma démission tout juste posée, j’apprenais que mes compétences de physicienne seraient bienvenues ici dans le centre de radiothérapie.
Le choix de partir était le bon, j’étais à ma place.
E. Environnement. Sa protection vous parait-elle importante ? Y faites vous attention dans votre quotidien ?
E comme évidemment!
L’état actuel des connaissances sur les sujets climatiques etenvironnementaux ne laisse plus de place au doute.
Je fais de petits gestes, qui sont bien peu de choses mais il faut bien commencer quelque part. Savons et shampoings solides à la maison, gourdes, sacs réutilisables, la base.
Je dois avouer que ce fut un choc lors de mon arrivée en Côte d’Ivoire.
La nature est ici un vrai Paradis, mais le chemin est encore long pour éveiller les consciences et garantir sa préservation pour les générations futures.
L’environnement doit devenir pour tous une priorité, au même titre que la santé et l’éducation.
Petit mot de fin
Anitié ( merci en dioula) pour ta spontanéité, ta fraîcheur, et ton tempérament joyeux de partage et de découverte.
On te découvre aimante, emphatique, famille, et solitaire….mais ce qui peut paraître contradictoire, finalement ce complète parfaitement dans ta recherche de fixer les souvenirs avec ton toi et ton environnement.
J ai beaucoup aimé faire cet interview avec toi, et que te souhaiter de plus que de continuer à dessiner, à peindre pour notre plus grande plaisir.
Entre nous, je suis déjà une bonne collectionneuse de ses illustrations A4😉
Ninon la créatrice et son compagnon d’atelier Auguste
Je vous fait découvrir aujourd’hui une artisan de la terre. Des créations sorties de son imaginaire une double culture qui colore sa vie, son univers, ses partages…
Allez hop, on entre dans son monde à travers cet interwiew.
N – Le nom de vos créations portent le nom de Ninon et Auguste. Pouvez-vous nous expliquer ce choix.
Ninon est mon second prénom, donné par ma très chère grand-mère maternelle et Auguste est mon adorable bouledogue anglais, mon fidèle compagnon d’atelier depuis 7 ans maintenant.
I – Comment vous est venue l’idée de pratiquer dans cet artisanat ?
J’ai découvert le travail de la terre dans le cadre de mes études artistiques à Paris et j’en suis tombée amoureuse.
N – Nouveauté. Combien de collection sortez-vous par année ?
Il y’a officiellement 3 collections par an.
O – Original. Vos créations le sont de par les motifs et les formes. Y a t-il un motif signature, qui vous définis, qui soit reconnaissable à votre marque ?
Nous sommes nombreux à illustrer des animaux, la particularité des miens est : les sourcils !
Tous mes animaux ont des sourcils.
N – Native. Vous êtes de quelle origine ?
Je suis franco-malienne, née à Abidjan.
A – Afrique. Qu’es ce qui vous a amené sur notre continent ?
Après la fin de mes études en France, l’ouverture de mon atelier 1 mois avant la pandémie en 2020 et la naissance de ma fille, cela me semblait parfaitement logique de revenir sur mes terres d’origines et de saisir la chance de transmettre cette culture à ma fille.
U – Univers, quel est le vôtre ?
Mon univers s’inspire principalement du quotidien, de la vie urbaine mais aussi de l’imaginaire.
G – Green. L’êtes-vous sur certains côtés de votre vie, de votre environnement ?
La céramique n’est pas la matière la plus écologique mais en consommant chez un artisan nous participons moins à la production de masse, c’est un point positif.
U – Uluberlu. Dans votre entourage, cette reconversion a été ressentie de quelles manières ?
Après mes études en décoration d’intérieur, ma formation en céramique me semblait logique et correspondait également à la vision que mes proches avait pour moi.
Depuis 2017, je ne me consacre que à la céramique.
S – Souhaits. Qu’elles sont les vôtres pour l’avenir ?
Mon souhait pour l’avenir est de continuer à m’épanouir dans le travail de la terre et de l’illustration tout en continuant à transmettre cette passion aux élèves de mon atelier.
T – Terre. On y viens….vous l’avez dans la peau ?
Oh oui !
J’ai le travail de la terre dans la peau, je suis heureuse de faire un métier passion et d’apprendre encore tous les jours sur celui-ci.
Extension. Vos activités le sont sur 2 continents et particulièrement sur Paris et Abidjan. Ateliers, expositions, ventes privées…Es-ce-que c’est facile de jongler entre vie d’artisan et vie de famille ?
Ninon et Auguste est né à Paris et je suis très contente de maintenir le lien avec ma clientèle parisienne, Abidjan est pour moi une belle opportunité de travail et de rencontres.
Une grande source d’inspiration.
Il n’est pas toujours facile d’allier la vie de céramiste/illustratrice et la vie de famille, être à son compte signifie parfois ne pas compter ses heures mais signifie également avoir la possibilité de pouvoir prendre du temps quand on le veut/peut.
C’est un équilibre précieux à trouver.
Encore merci de me donner la parole ! A très bientôt
Petits mots de fin
Merci de nous avoir entrouvert votre cocoon, vos émotions et votre passion.
On y découvre de la beauté, des essaies, des imaginations, de la couleur !!!
Ninon vous propose de faire cours en atelier pour vous transmettre son univers de céramique. Alors on va direct sur réseaux sociaux pour en apprendre plus sur les conditions d’apprentissage.
Des mots doux comme un souffle d’air, une goutte de pluie sur une feuille, un joli soleil et des fleurs…voilà toute la sensation et la poésie que nous inspire cette artiste.
Elle a bien voulu répondre à mes questions afin de mieux découvrir sa créativité. Allez on démarre.
Yasmine Taan – Créatrice de OH PRINTED
Oh printed ? What else ?
Oh printed, C’est le titre sous lequel j’ai décidé de dévoiler mes conceptions.
Ça implique tout simplement l’art et le plaisir de concrétiser toutes vos idées et vos envies en apportant un peu de votre monde et du mien.
Happy. On ressent de la joie, de l’amour dans vos mots, dans les messages que vous inscrivez sur vos supports. C’est votre état d’esprit ?
J’ai toujours aimé les jolis mots, ceux qui font du bien au cœur.
Je tente comme je peux d’apporter un peu de bonheur et de joie à travers ce que je fais.
Ne voir que le positif dans tout ce qu’on entreprend, l’optimisme et la candeur, c’est l’état d’esprit que je décide d’adopter.
P – Parlez nous un peu de votre parcours, vos études, vos origines ?
D’origine libanaise, je suis née à Abidjan et j’ai grandi ici entourée de ma famille.
Passionnée de la vie et des petits moments bonheur, j’ai toujours porté une grande importance à la santé émotionnelle.
Après avoir suivi un parcours scolaire normal, je me suis lancée dans une formation en Event Planning afin de me projeter dans le domaine.
J’ai toujours aimé l’art de la table et pouvoir faire ressortir cet esprit ambitieux m’a permis en fin de compte de me diriger vers un univers propre à ce que je désirais.
C’est ainsi que « Print boutique » a fait son apparition, j’ai alors décidé de partager ce qui me fait le plus rêver, un univers créatif, des idées de messages sympas à l’infini.
Petit à petit, j’ai réussi à créer une petite communauté qui me poussait toujours vers l’avant. Alors, j’ai décidé de voir plus grand, « Oh printed » a donc vu le jour.
R – Retour en arrière. Votre plus beau souvenir professionnel, quel est-il ?
Mon plus beau souvenir, c’est SOROR.
Soror c’est quoi ?
Un groupe de femmes qui se retrouvent pour partager leur univers. Un concept mis en place par une créatrice de talent au grand cœur, que j’admire beaucoup d’ailleurs.
C’est un concept qui rassemble des femmes indépendantes et qui leur permet d’exprimer qui elles sont en toute liberté et à travers ce qu’elles font.
Une expérience incroyable avec de belles âmes qui m’a permis de partager ma passion.
I – Inspiration. Qu’est-ce qui vous inspire dans vos créations ?
Ce qui m’inspire le plus, c’est le son de la nature, le chant des oiseaux, le soleil effleurant ma peau.
Toutes ces petites choses de la vie m’apaisent et me donnent l’envie de créer afin de rappeler à quel point la vie peut être belle et pleine de surprises.
N – Non dis. Y-en-a-t-il dans vos créations ?
Chaque pièce transmet en parrallèle à la beauté, une histoire, une philosophie ou encore une cause que je défends et qui me tient à cœur.
La valeur féminine dans la société d’aujourd’hui est un trait qui définit certaines de mes créations.
Outre les messages rapportés, derrière ces gestes qui renvoient aux petits plaisirs de la vie, se cachent également des heures de travail, d’acharnement et de patience.
T – Thérapie. Pensez-vous que les mots sont une Thérapie pour l’âme et l’esprit ?
Guérir les maux à travers des mots est l’un de mes passe-temps favoris.
La thérapie des mots est bel et bien l’une des thérapies de l’âme.
Un compliment, de beaux mots, un poème ont la magie de créer des sourires et d’embellir des journées.
E – Espoirs. Quels sont les vôtres? Et pour le monde ?
De grands espoirs pour de grands projets, de grands espoirs pour un monde meilleur.
S’accrocher à ses espoirs c’est être optimiste, c’est voir loin et grand.
J’ai de l’espoir pour aujourd’hui, pour demain et pour toujours.
J’ai de l’espoir dans la réalisation de mes projets futures et pour la témérité de mes ambitions.
J’ai de l’espoir pour des jours plus beaux, pour un monde plus juste, un monde où la joie règne, où la femme a sa place, où la paix apaise les esprits.
D – Doutes. Vous arrive-t-il d’en avoir quand vous démarrez un nouveau projet, une nouvelle route, …..?
Avoir des doutes, cela est un peu fort.
Savoir ce que je veux et où je vais me rassure dans ce que j’entreprends.
L’appréhension de vouloir réussir, atteindre mes objectifs, le stress du processus sont des ressentiments que je côtoie souvent mais avec le soutien que je reçois, la relève des défis est toujours au rendez-vous.
Petit mot de fin
Cette interwiew est un vrai souffle de fraîcheur, de douceur et de sensations !!!
J’ai adoré découvrir l’univers de Yasmine, qui se veux pétillante, percutante et tellement vraie. Un vrai bol d’air !!
Au finale, pourquoi se compliquer les choses quand de simples mots ou de simples phrases, servent comme leitmotiv à n’importe quel moment de la journée et arrivent à vous rendre positive et pleins d’espoirs.
Merci à yasmine pour sa simplicité et sa gentillesse, je te souhaite beaucoup de mots, de phrases et de rêves.
Pleins feux sur une artisan qui avait pris ses quartiers au Sénégal, mais qui vient de s’installer sur Abidjan, après plusieurs allez retour, et nous faire découvrir encore plus son artisanat pendant des pops up ou dans des concepts stores en vogue.
Véritable intermédiaire entre l’art du bogolan et sa vision du fait main, je vous laisse découvrir Gaëlle à travers cet interview.
Gaëlle, Fondatrice des gaZëlles de Dakar, Styliste/Créatrice de mode, Infirmière bénévole
On démarre d’abord par vos origines et votre parcours de vie avant les gazelles de Dakar, quels sont ils ?
D’origine franco brésilienne, de père français et de mère brésilienne, j’ai un pied dans chaque culture.
Je suis infirmière de formation et en arrivant au Sénégal c’est tout naturellement vers le poste de santé de Gorée que je me suis tournée afin d’y travailler .
ÎLE DE GORÉE – SÉNÉGAL
Au fur et à mesure de mon immersion en terre sénégalaise, j’observais les pratiques médicinales et cette nature omniprésente.
J’ai ainsi découvert le bogolan et suis tombée amoureuse de ce tissu qui est le lien entre la nature et la santé !
En effet ce tissu est teint avec des décoctions de plantes que l’on peut appliquer sur les jeunes accouchées ou sur les jeunes circoncis en guise de cataplasme.
D’où vous est venue l’idée de démarrer cette aventure d’entreprenariat ? Pourquoi ce choix ? Et le nom de votre marque, expliquez nous ?
Les couleurs, l’odeur, la signification, la valeur, la beauté de ce tissu, m’ont bouleversé et c’est ainsi que je me suis dit que je voulais en porter chaque jour par petite touche .
Au Sénégal, les artisans de Dakar ont des doigts en or je me suis dit qu’offrir du travail était une façon de soigner.
Ce qui avait du sens également dans ma démarche.
Et afin de personnaliser et de d’adapter les bogolans de notre marque j’ai dessiné moi même mes motifs.
C’est ainsi que sont nées les gaZëlles de Dakar.
Je m’appelle Gaëlle et le pluriel enveloppe l’équipe des artisans qui la compose.
Parlons du bogolan. Vous le sublimez dans toutes vos créations. Plus qu’une tenture, que représente il pour vous ?
Le « bogolan « des gaZëlles allie le savoir faire ancestral malien, au travail des artisans sénégalais et ivoiriens qui, grâce à des matières naturelles chinées dans chaque pays le mettent en valeur .
Ainsi nous obtenons un objet émanant de la nature africaine mis en valeur par des artisans aux doigts en or.
Des pièces rares et magnifiques.
« Notre coton porte le label ECOCERT, les pigments utilisés sont entièrement naturels, soit d’origine végétale ou d’origine minérale.
Les plantes, une fois infusées, servent à fabriquer du compost, et les écorces, une fois les couleurs extraites, servent de combustible.
Enfin, les eaux usagées servent à l’arrosage des plantes. Le procédé est entièrement écologique. » Extrait du site web
Pouvez vous nous donner une petit résumé de la fabrication avec ce tissu, de vos articles ? Comment les concevez-vous ?
Je dessine mes dessin sur papier avec une pièce de 100 frs qui sert d échelle à l’artisan peintre.
J envoie ainsi mes dessins qui suivent mon histoire de vie, les motifs de la plage d’Ipanema à Rio de Janeiro sur lesquels j’ai appris à marcher, la nature omniprésente dans ma vie, en imprimant des bogolans unis, le bleu indigo de la mer, le vert uni de la forêt , le gris éléphant de la robe de l’éléphant, puis tous les animaux de la savane. Le zèbre, la girafe , le lion.
L’artisan bogolan part cueillir, filer, tisser le coton, puis prépare ses décoctions de plantes d’écorces d’arbre de fleur et dessine à main levée nos dessins selon le procédé ancestral du bogolan.
Nous recevons ensuite à Dakar et Abidjan les pagnes de tissu que nous partageons entre chaque artisan, pour qu il puisse ainsi œuvrer .
Afin de mettre en valeur ce tissu magique et magnifique je cherche des matières premières propres à chaque pays .
A savoir selon les pays les bois sont différents.
Nous cherchons des chutes de bois spécifiques au pays , chutes de bois rouge au Sénégal et chutes de cocotiers en Côte d’Ivoire.
Et je suis en lien avec une coopérative de terre cuite de Katiola pour un nouvel objet spécifique à la Côte d’Ivoire:) .
Quels sont vos espoirs pour l’avenir de la transmission des savoirs faire ?
Dans nos ateliers cela fourmille de monde et les anciens sont à la manœuvre, mais entre chacun de mes passages je découvre des jeunes visages en formation.
L’artisanat reste pour nous ce qu’il y a de plus noble puisqu’il allie la nature africaine au travers du bogolan des matières premières chinées , et le travail des mains qui va magnifier cet alliage!
Quand on promeut l’artisanat, on valorise le travail des mains un savoir faire ancestral et le temps passé sur chaque pièce.
Chaque pièce sera unique et nous nous efforçons de nous améliorer à chaque collection.
Quels sont vos projets pour le future des gaZëlles de Dakar ?
Mon projet serait de trouver en Côte d’Ivoire du cuir végétal.
Ouvrir une école d’artisans, afin de former les générations futures et ouvrir ce workshop aux artisans du monde entier afin d’en faire un lieu d échange et de transmission de savoir.
Petit mot de fin
Merci Gaëlle pour le temps que tu m’as accordé pour répondre à mes questions. Cet interview me permet et nous permet d’en connaître plus sur toi et sur tes motivations dans ton projet.
On y découvre, une artisan très engagée dans la continuité des savoirs artisanaux sur le bogolan, la transmission des gestes, d’où « Les gaZëlles de Dakar » qui met en lumière cette tradition ancestrale, tout en le sublimant et en le mettant en valeur à travers des accessoires modes ou par des objets de décoration.
Aujourd’hui, une jolie interwiew très colorés et authentique !!!
À travers mes questions, nous allons essayer d’en apprendre plus sur Emma, cette artisan passionné par le fait mains, la transmission du savoir, etc….
Mais chut, je ne vous en dit pas plus et vous laisse la lire !!!
Emma la créatrice de la marque ALWEN
A – Alwen. Parlez nous de votre univers et donnez nous la signification de ce mot, et pourquoi l’avoir choisi ?
Alwen signifie les couleurs en arabe.
Lorsque j’ai eu l’idée de créer des Foutas, il me fallait un nom universel et en lien avec ce magnifique produit.
J’ai tout de suite pensé aux multitudes de couleurs et nuances de mes futurs créations. Alwen ….c’était une évidence !
L – Letmotive et liberté. Quelle est le votre quand vous créez ? Et êtes-vous libre dans le choix des fabrications, de la mise en place des nouvelles collections ?
Je créée mes propre design depuis la Côte d’ivoire, ce pays dans lequel je vie et qui inspire mes créations.
Je développe 3 collections par an autour d’un thème.
Afin de les différentier, j’utilise des nuances, textures et techniques de tissages différentes, ce qui me permet d’élargir ma gamme de produits.
Chaque pièce est produite en quantité limitée.
Je dois aussi tenir compte du temps nécéssaire pour la production.
Le tissage manuel est très long.
Il faut en moyenne 6 heures pour tisser une pièce.
W – What’s else ?C’était une évidence votre reconversion dans l’artisanat ?
J’ai toujours été fascinée par l’artisanat.
Quand j’habitais en Tunisie, j’avais déjà pour projet de collaborer avec des artisans dans l’optique de proposer des créations originales.
Et en septembre 2020, j’ai décidé de démissioner de mon poste dans le domaine du bien être.
Après environ 4 mois de réflexion j’ai décidé de me lancer dans ce projet dans lequel j’avais la certitude de m’épanouir.
E – Équitable.Vos produits le sont et c’est un point d’honneur pour vous. Expliquez nous cette importance ?
Je propose des Foutas entièrement tissées main uniques et authentiques.
Ma mission est de contribuer à préserver l’art du tissage manuel et eco-responsable.
Seule la force humaine est nécessaire pour actionner les métiers à tisser.
Une expertise de plus en plus rare dans ce monde moderne, où la mécanisation des processus de fabrication est entrain d’anéantir ce patrimoine culturel immatériel.
Toutes les fibres textiles sont garanties 100 % naturelle sans aucun additif synthétique.
N – Native
Cette volonté de découvrir est inée.
En effet, depuis plus jeune âge, j’étais curieuse de découvrir d’autres cultures et traditions. Mes parents d’origine italienne nous emmenés chaque année dans le sud de l’Italie. Je suis néee à Grenoble et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 21 ans.
Avec mon mari, nous avons décidé de parcourir le monde et de s’expatrier à l’infinie. Glasgow (Royaume Uni), Valencia (Espagne), Tunis (Tunsie), et Abidjan (Côte d’Ivoire).
Mon métier me permettait de trouver du travail et à m’intégrer rapidement et rencontrer beaucoup de personnes.
À présent, je suis à la tête de ma micro-entreprise.
Ma marque de Fouta haut de gamme est présente dans des concept store à Abidjan et Dakar.
Je n’ai pas encore de boutique physique, mais ma boutique en ligne www.alwen.shop donne la possibilité de visualiser et commander les produits Alwen.
J’essaye d’être présente lors des ventes pop-up organisées à Abidjan pour qu’on puisse venir me rencontrer, découvrir mon histoire et mes pièces uniques.
Je suis complètement épanouie dans ce nouveau domaine.
Petit mot de fin sur le présent et le futur
Mon objectif sur les mois/années à venir et de proposer davantage de nouveautés (avec des mix de matières, textures et nuances) et participer à des événements artistiques pour présenter mes créations.
Faire le choix de changer de carrière n’est jamais facile et il faut se donner le temps nécessaire de réflexion.
Il y a toujours un premier pas, le tout et d’innover de créer sa propre voie et non pas de dupliquer. Parlez de votre projet à vos proches, demandez des conseils. Il y aura un jour où tout prendra forme.
Une histoire ne s’écrit pas du jour au lendemain et demande du temps et de la réflexion.
Merci Emma pour ta générosité d’âme. On y découvre une créatrice globe trotteur et inspirée.
L’importance de la transmission, l’importance de faire perdurer un art, un savoir faire ancestrale, voilà ce que l’on ressent à travers tes foutas.
Tradition, qualité et équitable sont les 3 mots qui pour moi, résument ta motivation et ton investissement personnel, et plus qu’une marque, Alwen permet une visibilité internationale aux artisans tunisiens. Merci pour ce que tu fais.
Cet artisan nous propose cette fois ci des robes et des ensembles ethnique pleins de sens par rapport à ses tuniques et ponchos tissés en textiles africains traditionnels.
On craque totalement pour cette créatrice qui a du goût, qui sublime le corps des femmes. De belles couleurs et des lignes modernes et légère font la touche de cette marque handmade.
J’adore !!! Pour hommes et femmes, vous allez adoré les coupes modernes alliés aux tissus ethnique. Un look urbain classe et décontractée pour tous les jours.
« Avant j’étais un drap !! ». Voilà comment expliquer au plus court le concept de cette artisan engagé et passionné. Des véritables merveilles confectionnés par ses soins handmade !!!
Voilà j’espère que cette sélection vous aura plus…
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un message.