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Dak’art 2022 – La biennale

On parle aujourd’hui de la Biennale de Dakar. Annulé en 2020 pour cause de pandémie mondiale, la 14ème édition de la Biennale de Dakar  « Ī NDAFFA#« , a bien débuté le 19 mai 2022 pour ce clôturer le 21 juin 2022.

Le mot Ĩ Ndaffa a été choisi cette annee, car il signifie « forger » en langue sérère parlée au Sénégal. Forger, c’est l’acte de transformer une ou des matières portées à incandescence dans un feu, afin de créer de nouvelles formes, textures et ainsi matérialités par ce geste un monde nouveau.

Cette exposition officielle internationale nous permet de découvrir 59 artistes et collectifs d’artistes, qui sont venus pour forger un nouveau destin commun autour de la thématique de cette année qui est :
Créer, imaginer et inventer.

Une belle palette de créations

La sélection des artistes visuels et collectifs d’Afrique et de sa diaspora, a été très minutieuse, pointu et exigente, car elle se devait d’être cohérente autant avec la thématique de l’exposition, que avec les orientations artistiques des œuvres mis en lumières.

La diversité des supports (dessin, installation, peinture, photographie, sculpture, son, tissage/textile, vidéo), des genres, la force des œuvres proposées a été les points marquants des choix artistiques qui ont été fait. Le grand jeu devait être dévoilé.

« Selon Dr El Hadji Malick Ndiaye, Directeur artistique de l’Edition 2022, le thème Ĩ Ndaffa# sonne comme une exhortation à créer un nouveau destin commun, un futur ensemble. » Source : Biennalededakar.org

La proportionnalité géographique entre également en compte :

Afrique de l’ouest avec 14 artistes visuels

Afrique australe avec 12 créateurs

Mo Laudi – artiste d’Afrique du Sud multidisciplinaire – Crédit photo : Instagram mo_laudi

Afrique du Nord avec 6 plasticiens

Mahmoud Bouchiba – plasticien tunisien –
crédit photo : rfi

Afrique de l’Est et centrale avec 6 artistes

Barthélémy Toguo – artiste peintre camerounais –
crédit photo : rfi

L’océan indien avec un créateur seychellois.

Georges Camille – artiste créateur Seychellois – crédit photo : Georgescamille.com

La diaspora avec 19 créateurs de Cuba, France, Usa….

Toubab Paris – créatrice de bijoux et accessoires-France – 
Crédit photo : toubab Paris

Se tiendra ainsi sur le site du Monument de la Renaissance Africaine, la première édition officielle du Marché International de l’Art Africain de Dakar (MIAD), après 2016, où l’artiste plasticien Kalidou KASSE en avais été le premier initiateur.

Ce marché international a pour ambition de contribuer à construire un environnement fertile où s’échangent des œuvres d’art sur des places physiques et numériques. Un environnement ouvert au monde entier.

Si vous êtes de passage ou que vous êtes au Sénégal, je vous invite à découvrir cette exposition magnifique qui a lieu encore pour 20 jours.

Allez y découvrir des artistes confirmés, décalés, avec des univers si différents et portant si proche.

Pour en apprendre plus sur l’exposition ou sur le marché des arts, c’est par ici : https://biennaledakar.org/

Nos nouveaux concepts stores 225.

Il fallait que je mette à jour mon ancien article Nos concepts stores 225 et mettre les nouvelles adresses !!!

Et vous allez vous régaler car nous sommes au top du top !!!

Voici les nouveaux temples du design et de la mode made in Africa !!

Les tendances luxe, la noblesse des matières, les modèles et styles de tout bords font leurs parts belles pour vous séduire et vous habillez le corps, l’esprit, les papilles et les yeux.

On démarre avec la boutique de l’hotel Tiama « YEMAYA« , où Alexandra la propriétaire a mis un choix méticuleux dans les produits et les articles vendus où représenté dans son store.

Un tour de l’Afrique pour une déco complète,  un souvenir de qualité et artisanale à offrir ou s’offrir…ou tous simplement s’acheter de magnifiques tenues stylisés localement aux tentures typique et riches africaine.

Informations : +2250768815488

Facebook : https://www.facebook.com/yemayadesign/

Instagram : https://instagram.com/yemayadesign?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Site.web : https://yemayadesign.com/

On continue avec « VILLA 76 BABI« , un écrin de décoration unique made in Africa. Une magnifique sélection art déco raffiné, chiné minutieusement et chic.

Situé aux II plateaux, cette boutique restaurant chic, vous propose aussi un espace vert  où déjeuner, faire du yoga, partager un moment d’échange.

Informations : +225 0594999217

Instagram : https://instagram.com/villa76_babi?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/Villa76babi/

« COULEUR CONCEPT » que j’avais cité dans mon précédent article, nous fait un retour d’étonnant aujourd’hui, après une rénovation moderne et sobre. Il est situé en plein cœur du sofitel Hôtel Ivoire.

Axé surtout sur les vêtements, la mode, la responsable met un point d’honneur sur les stylistes africains de renommée, de qualité et d’originalité. Vous trouverez également des articles de qualités en décoration ou en cosmétique pour promouvoir l’artisanat et le savoir faire africain et ivoirien.

Informations : +225 0708585848

Instagram : https://instagram.com/couleurconcept?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/couleurconcept/

Site Web : https://couleurconcept.com/

La boutique du Noom, toute nouvelle dans le monde des concepts stores « YARÊ« , axé sur la mode et l’élégance, elle regroupe le meilleur des tendances du continent.

Classique, tendance et chic, du made in africa luxe.

Instagram : https://instagram.com/yare_atnoom?igshid=YmMyMTA2M2Y=

« LA BOUTIQUE BY LA VILLA 100« , située aux 2 plateaux – les perles, est un concept unique, où ce regroupe une épicerie, un grand fleuriste de la place et des capsules éphémères de créateurs.

De l’art de la table, de la décoration, des livres, des accessoires modes, des vêtements..vous y retrouverez les articles les plus tendances. Une immersion entre l’Afrique, le moyen-orient et l’Europe.

Informations : +225 0709030405

Facebook : https://www.facebook.com/laboutiquebylavilla100/

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On termine par le « BUSH MAN » qui n’est plus à présenter car c’est un ancien comme on dit ici. Hôtel, restaurant, galerie d’art, je dirai même un musée de l’art, du design, de l’africa 100%.

Situé à la riviera M’pouto, c’est un lieu incontournable pour tous créateurs, artistes et stylistes africains.

Juste aller le visiter vaux le coup d’œil et le re-découvrir également!!!

Informations : +225 0759496651

Facebook : https://fb.watch/dglXHg_3x4/

Instagram : https://instagram.com/bushman.cafe?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Voilà, la boucle des concepts stores qui mettent en avant les artistes africain sur la Côte d’Ivoire est « bouclée « .

J’espère n’avoir oublié personnes dans les 2 articles, et reste à l’écoute si vous n’y êtes pas.

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Les tentures en Afrique

6 tissus traditionnels africains hors du commun !!!

Au commencement…

Pour les pays d’afrique noire, les premières étoffes qui sont apparues étaient d’écorce battue, comme le raphia qui est un matériau aussi utilisé pour fabriquer des corbeilles et des matelas chez plusieurs peuples africains, mais également à partir de peaux d’animaux traités, de fourrures et de plumes.

Les traditions de production de vêtements et de conception de ses tissus sont dans la plupart des régions d’Afrique noire, antérieure au développement des textiles tissés. Et ce n’est qu’au début du XIème siècle que l’on observe l’ascension des tissages.

Pour le reste, les premières tentures tissés d’Afrique sont apparues moins de 2 000 ans avant J-C en Égypte, après la découverte de dessins de métiers à tisser et surtout grâce à des restes de linge datant de l’Égypte ancienne, et des coupons d’étoffe de coton datant du Vème siècle à Méroé, retrouvé dans le nord du Soudan.

Puis des morceaux de fibres tissées qui remontent au IXème siècle de notre ère ont été découverts au Nigeria, et un chiffon en coton tissé datant du XIe siècle a été retrouvé au Mali, ainsi que des preuves de l’utilisation de métiers à tisser en Mauritanie à la même période, et au quinzième siècle, les stands de teinture de Kano au nord du Nigeria ont bénéficié d’une renommée aussi loin que le nord que la côte méditerranéenne.

Pour vous dire l’importance historique et culturel de ses tentures qui sont de véritables langages visuels et qui racontent l’histoire d’une famille royale, d’une ethnie, d’un peuple, d’une région ou d’un pays à l’époque.

Ils seront d’ailleurs, jusqu’au XIXème siècle le privilège des rois et des dignitaires africains, signe d’appartenance sociale et de richesse. Aujourd’hui, il en est autrement car les tissus d’Afrique sont reproduits et portés par tous…..sauf pour une poignée d’entre eux, fabriqués toujours traditionnellement…

Les différentes tentures

Pour les plus connus, ils s’appellent Ndop, Korhogo, Bogolan, Faso dan Fani, Kente, Kita, le samakaka, le wax, le batik, et la simple évocation de leurs noms émoustille l’imaginaire des connaisseurs ou non.

Mais connaissez vous le Kuba, Le Kanvo, L’Avotita, le Ganda, la forêt sacrée ou même le Rabal ?

Je dirais que ce sont mais préférés, voilà pourquoi j’ai choisi de vous parler de ceux-là.

6 – On démarre par le dernier de ma liste, avec Le Kanvo du Bénin, qui est le seul tissu fabriqué au Bénin depuis des générations.

Il est principalement produit par deux ethnies : les bâatonu au Nord et les Fon au sud du Bénin. Le Kanvô a longtemps servi à habiller les rois ainsi que les nobles.

Fabriqué de manière artisanale, il est composé de coton, de lin et de chanvre. Son entiere fabrication est fait a la main et ses techniques de fabrication sont toujours inconnues à ce jour.

Plusieurs coloris et motifs sont ajoutés en fonction de l’épaisseur du pagne tissé, et chaque motif présent sur le tissu est en lien avec l’histoire et les croyances des différents peuples. En effet, aucune couleur n’est ajoutée au hasard. Chaque couleur a une signification particulière.

Le blanc est là pour représenter la pureté, l’innocence et la paix. Il rappelle le côté sacré et divin,.et bien que ce soit rare que on l’utilise sur le tissu, nous pouvons la voir sous forme de filigrane.

Le jaune signifie l’opulence, la santé, la fertilité et la richesse sous toutes ses formes.

La couleur or est le symbole de la royauté ou d’un statut social élevé.

Le noir, comme pour beaucoup d’autres tentures, est le symbole du deuil, de l’obscurité, du mal, du secret et du mystère, mais aussi de la maturité et de l’énergie spirituelle.

Cette couleur est généralement utilisée dans les cérémonies initiatiques et purificatrices, puisqu’il combine à la fois négativité et positivité, le noir est à la fois craint et vénéré.

5 – On continue avec le rabal, qui est un Tissage traditionnel des Manjacks du Sénégal et de Guinée-Bissau. On en trouve aussi en Gambie, au cap Vert et en Éthiopie.

Selon son age et d’ou l’on vient, ce tissu se porte différemment.

Le rabal est initialement fait à la main en coton. Ses motifs sont le plus souvent inspirés du baobab, du fromager, des jumeaux ou des poupées de fécondité. C’est une etoffe précieuse aux couleurs chatoyantes qui s’offre à des occasions très précises (mariage, naissance).

4.-L’Avotita” (toile appliquée chez les Fon) : un art multifonctionnel.

Je le place dans le milieu de mon choix, car je suis fasciné par cette manière de décrire l’histoire, de la dessiner. En effet L’art du « avotita » consiste en l’application d’une série de motifs ou dessins-images (pictogrammes ou iconogrammes) sur des supports textiles (étoffe, tissu, toile, etc.).

Cette agencement des iconogrammes vise à produire un effet purement esthétique ou à élaborer un message. Les dessins-pictogrammes utilisés sont figuratifs par nature, mais ils peuvent également présenter une forme de réalisme esthétique.

Les motifs représentent en général des hommes, des femmes, des animaux, des arbres, des fleurs et des objets de natures diverses. Ils font ainsi référence aux règnes humain, animal et végétal, et décrivent des scènes de vie.

3 – C’est de loin, un de mes préférés car au fil des temps, cette technique de teinture a perduré et c’est accommodé avec le temps, je vous parle de Forêt sacré en guinée conakri

«Forêt Sacrée» est une technique de teinture à base de décoctions d’écorces et de noix de kola.

Elle se pratique en Guinée Forestière et en 2 temps, d’abord la teinture de fond de l’étoffe ensuite sa décoration avec des impressions toujours noires faites au moyen de tampon.

Aujourd’hui, le métier de teinturier  « Forêt Sacrée » est l’un des petits métiers typiques de cette région, à la portée de tous, sans distinction ethnique, sociale ou de genre.

Il est pour tradition d’honorer les dignitaires et personnalités de passage en Guinée Forestière d’un boubou ou d’un pagne « Forêt Sacrée ».

2 – Avant dernier dans ma sélection, le Kuba ou velours du Kasaï du congo.

C’est un ancien TISSU ntshak fait de raphia tissé et de décor appliqué en teinte marron foncé sur fond écru. Il est composé de quatre panneaux cousus entre eux. Initialement le raphia est obtenu à partir de jeunes feuilles de palmier séchées, puis émincées en fils battu pour lui donner de la souplesse.

D’autres ethnies créent également le fil à partir de « liber », couche filandreuse située juste sous l’écorce.

Mais les tissus les plus travaillés sont les velours de raphia kuba du Kasaï qui sont des canevas presque carrées en raphia brodé, où sont insérés à chaque maille des picots très denses de raphia, qui lui confèrent son aspect velouté.

Ce long travail de broderie pouvait requérir jusqu’à un an de travail. L’usage de ces tissus à l’époque était cérémoniel, où comme monnaies d’échange ou pour ensevelir les morts. La complexité des parures augmentait avec le rang social… des cauris étant parfois insérés dans la fibre des plus belles, telles celles des rois Bushoong.

1 – Je termine par le plus beau, le plus traditionnel, le plus invraisemblable : Le Ganda d’Ouganda.

Fabriquer du tissus à partir de l’écorce interne de figuiers, c’est quelque chose de magnifique !!!

Inscrit en 2008, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la fabrication de tissus d’écorce est un artisanat ancien des Baganda, un peuple établi dans le royaume de Buganda, dans le sud de l’Ouganda.

Ce travail repose sur quelques-uns des savoir-faire les plus anciens de l’humanité, une technique préhistorique antérieure à l’invention du tissage, et qui est porté lors de danses rituelles et autres occasions où les ancêtres sont honorés.

Conclusion

En Afrique de l’Ouest, de nombreuses tribus se distinguent donc par l’originalité de leurs textiles, ou de leur rareté :

– Dans l’ancien royaume du Dahomey, les tapisseries et tentures de Fon imposaient déjà le respect.

– Les Manjack présents en Guinée Bissau et en Casamance au Sénégal fabriquent le rabal un tissu entièrement brodé à la main.

– Les Ewe et les Ashanti du Ghana produisent le kenté.

 Les Baoulé et les Senoufo de Côte d’Ivoire tissent le kita.

– Au Burkina Faso, on fabrique le faso dan fani.

 – Les Malinké du Mali fabriquent du bogolan. 

– Au Nigéria, les Yoruba et les Haoussa sont fiers de leur aso-oké.

– En Afrique du Nord, on a le Kilim et en Afrique du Sud, les tricots de laine Xhosa.

Pour terminer, j’expliquerai également que dans de nombreuses sociétés africaines, à la fois les hommes et les femmes sont responsables des différentes étapes de la production de tissu. La division sexuelle du travail, cependant, varie largement selon les régions, et dans beaucoup d’endroits, et elle a évolué au fil du temps. 

Par exemple, au Mali, la teinture du Bogolan (du Bamabara BOGO = argile, boue et LAN =  fait de) était autrefois réservée aux femmes âgées, mais désormais ce sont les jeunes hommes au chômage des zones urbaines qui, initiés à ces techniques, en sont devenus de véritables artistes, mêlant traditions et graphismes esthétiques.

La teinture Indigo demeure le travail des femmes chez les Yoruba et les Soninké d’Afrique de l’Ouest, mais chez les Haoussas, la production de ces tissus reste traditionnellement un artisanat réservé aux hommes.

En Tunisie, les tisserands et teinturiers s’organisaient dès le Xe siècle en association afin de protéger leur entreprise.

Au final, les royautés favorisaient le développement de tissus spéciaux de luxe. La cour du roi Njoya des Baumun dans l’actuel Cameroun, par exemple, a produit des modèles particulièrement fins de raphia cousus pour ses propres bseoins. Le tribunal de Kumasi Asante dans l’actuel Ghana a supervisé pendant longtemps la production de la soie kente.

Tous est relié pour finir, mais il nous reste encore tellement de choses à apprendre sur notre patrimoine, sur notre savoir faire….l’Afrique est merveilleuse et fantastique.

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Consommons et préparons avec les saisons !!!

Depuis ce 24 Février 2022, le premier ministre Monsieur Patrick Achi a interpellé les populations sur la cherté de la vie :

« Nous assistons ici et là à des renchérissements de prix de certaines denrées sur les marchés. Cette flambée de prix, due à des facteurs extérieurs, impacte de nombreux pays. Mais ce n’est pas pour autant que le gouvernement va rester indifférent aux souffrances des populations. Vous avez souhaité rencontrer le gouvernement afin d’échanger et trouver les voies et moyens nous permettant de trouver des solutions pour juguler ce phénomène et alléger les peines éprouvées par les ménages »

Monsieur le Premier ministre PATRICK ACHI

Pour ma part, je pense que nous devrions également varier nos menus alimentaires, mais aussi consommer plus local et de saisons.

Effectivement en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, nous avons l’habitude de manger toujours les mêmes plats, légumes et fruits par goût ou lassitude de changer le quotidien.

Des menus bien routinier, hors produits de saisons, comme : les grillades qui sont du mardi, le vendredi du poisson, le dimanche un bon foutou….Une routine qui n’est pas vraiment bonne pour notre santé, car notre corps pour être immunisé à besoins de vitamines et de nutriments différents pour fonctionner correctement.

Source : l’intelligent d’Abidjan

C’est pour cela que en consommant de saison, nous y gagnons sur 3 points très positifs qui sont économiques, nutritionnels et écologiques.

Tout d’abord les avantages nutritionnels :

– Plus de goûts

– Cueilli à maturité

– des fruits et des légumes gorgées d’eau

– des fruits et legumes plus riches en glucides et qui contiennent un peu plus de calories.

– des vitamines complètes, naturels, non congelés….

Avantages écologiques :

Des légumes et fruits produits sans apports de lumières, de chaleurs, d’engrais de croissance, car de saisons ils poussent avec le climat local et non dans des conditions de récoltes non mûrs, de serres, transportés par bateaux, ou avions….moins de pollution dans le transfert des produits.

Directement du producteurs aux consommateurs.

Et le dernier avantage et pas des moindres est économique :

Les fruits et légumes de saison coûtent moins chers à l’achat car ils sont produits naturellement et en grandes quantités quand c’est leur saison.

Hors saison s’ajoute des frais de transports, de productions beaucoup plus coûteuse.

L’offre étant largement supérieur à la demande, les prix des fruits et légumes de saisons restent toujours plus bas.

Quels sont nos produits de saisons ? Et quels sont les mois de productions de ses fruits et légumes ?

Avant tous, il faut savoir que en Côte d’Ivoire, nous avons 3 saisons :

Grande saison des pluies de Avril à Octobre :

Saison sèche de Fin Novembre à Fin Février

Les petites saisons des pluies ( qu’on surnommé aussi petite pluie des mangues) en Mars et en Novembre

Source : lepetijournal

Pour tous connaître, vous référez pour les différents fruits et légumes correspondants à chaques mois de l’annee sur l’affiche plus haut ⬆️. Cette liste restant exhaustive.

Voilà, j’espère que vous avez aimé cette article et que désormais vous consommerez plus de saison !!!

Mon top 8 des créateurs-stylistes africains de luxe à l’international

Le luxe made in Africa !!!

L’Afrique est depuis moins de 3 ans sur le plan de la mode et, sur le continent, l’eldorado potentiel de la mode, de la création, grâce à la présence des marques africaines de haut standing qui inondent l’international.

Leurs produits, souvent issus de productions locales, séduisent, s’imposent et s’exportent. Ils sont désormais courtisés par les stars et personnalités du show-business qui affichent de plus en plus leur création.

Zoom sur huit marques africaines de luxe qui font rêver le continent.

1 – Duro Olowu, le designer de Michel Obama

Duro Olowu est un créateur de mode britannique d’origine nigériane. Il a lancé sa marque basée à Londres en 2004, et a remporté le prix du « Nouveau créateur de l’année » aux British Fashion Awards en 2005.

Ses combinaisons innovantes de motifs, de textiles, des coupes pointues et des tissus luxueux dans des combinaisons d’imprimés décalés sont la signature d’Olowu, qui s’inspirent de son parcours international.

Ce créateur attire les femmes qui recherchent des pièces modernes et élaborées pour la vie urbaine et de villégiature.

Instagram : Duro Olowu

2 – Maki Oh, l’élite de la mode à ses pieds

Amaka Osakwe, née en 1987, a étudié à l’Université des Arts de Bournemouth où elle a obtenu un BA en études de mode. C’est une styliste, créatrice de mode Nigériane qui a créé son label MAKI OH en 2010, à partir de Lagos et qui le dirige depuis.

Elle a été découverte par la scène de la mode américaine en 2012, lorsqu’elle a présenté ses créations à la Fashion Week de New York.

Mondialement reconnue aujourd’hui parmi les grandes marques Nigérianes, tenue en plus par une femme, ses vêtements sont portés par une très grande diversité d’artistes, des stars de la diaspora et d’autres passionnés de l’histoire des vêtements.

C’est sa technique de peinture à l’indigo, appelée adire, et qui trouve ses racines dans des traditions textiles nigérianes séculaires : considérant que chacun des motifs employés symbolisent quelque chose de différent, qui a fait sa renommée.

Décoder le langage secret de ses imprimés est la moitié du plaisir de le porter.

Instagram : Maki Oh

3 – Tongoro, la jeune marque qui habille Beyonce

Sarah Diouf, rédactrice de magazine, styliste et entrepreneure basée à Paris, est la créatrice de la marque TONGORO qui signifie « étoile » dans la langue sango parlée en République centrafricaine.

Fruit d’un métissage culturel ( élevé en Côte d’Ivoire par des parents d’origine sénégalaise, congolaise et centrafricaine), elle a une ouverture d’esprit qui influence aujourd’hui, et vend ses vêtements quasiment exclusivement en ligne.

Aujourd’hui ses créations sont réalisées sur Dakar au Sénégal.

TONGORO s’associe à des tailleurs et des artisans locaux et les forme pour qu’ils répondent aux normes internationales afin de contribuer à l’avancement de la production au détail en Afrique de l’Ouest.

Instagram : TONGORO

4 – Christie Brown

Christie Brown est une marque de luxe ghanéenne, créé par Aisha Obuobi en mars 2008 à Accra, et qui se veux fiers de rendre la mode du Ghana pertinente au niveau international. 

Avec sa parfaite maîtrise des imprimés, Aisha propose toujours des associations surprenantes : crêpe de soie, crêpe de chine, wax imprimé, coton, organza sont autant de matières nobles qu’elle utilise dans ses collections. Ce qui lui permet de remporter le prix du designer émergent de l’année en 2009 lors de la semaine de la mode Arise Africa à Johannesburg  et d’être la seule marque ghanéenne présentée au Arise L’Afrique-A-Porter à la Fashion Week de Paris en mars 2010.

La marque est destinée à une femme moderne et active qui recherche une vraie « african touch ». 

Aujourd’hui, Christie Brown est unique en tant que fabricant et détaillant de vêtements et d’accessoires pour femmes avec des pièces allant de belles robes sur mesure, des pièces pratiques, à des accessoires innovants, tous inspirés par la culture et l’art africains, peignant les pistes avec un fusible de couleur et de culture, digne de la femme africaine contemporaine.

Instagram : Christie Brown

5 – Sisters Of Afrika

C’est une aventure familiale orchestrée par Hélène Daba créatrice et fondatrice de cette marque indépendante de mode durable, et de 6 soeurs  qui veillent à parfaire les coupes et qui propose des créations uniques faites main.

L’image de Sisters of Afrika est basée sur cet esprit de différencier les styles (7 sœurs, 7 styles) à travers ses  collections hautes en couleur quelque soit la saison.

Créée en 2013 à Dakar ( Sénégal) , la marque est aujourd’hui renommée pour son savoir-faire de Tailoringqui fabrique, répare ou modifie professionnellement les vêtements ).

Les créations sont destinées à tout type de morphologie, à la working girl, comme à la femme au foyer, pour refléter la touche que chaque sœur apporte à la marque.

Instagram : SISTERS OF AFRIkA

6 – Lolo Andoche, l’élégance issue de confection locale

Monsieur Charlemagne Andoche Amoussou est le créateur de la marque Lolo Andoche en 1993 à Cotonou au Bénin.

Il travaille non seulement le pagne, les tissus unis mais aussi le Kanvô ( à 100% made in Bénin ).

Le Kanvô est un pagne traditionnel qui tire son origine de deux ethnies : Baatonou et Fon respectivement du nord et du sud du Bénin, c’est le vêtement par excellence qu’arboraient  rois et hauts dignitaires.

On peut dire que grâce à la marque, de plus en plus de créateurs et de stylistes béninois s’intéressent à cette matière dont l’originalité amène à même concevoir du prêt à porter traditionnel, de qualité.

Instagram : Lolo Andoche

7 – La falaise Dion

 Ivoirienne, née à Bondoukou, ville du nord-est de la Côte d’Ivoire, Elle prend ce nom en souvenir de sa grand-mère. C’est à Divo, ville du centre de la Côte d’Ivoire, où elle a grandi avec ses sœurs, qu’elle commence à créer un univers et des histoires pour échapper à cet endroit vide.

C’est ainsi qu’à la fin de ses études secondaires, Lafalaise Dion part à Abidjan afin d’étudier la communication et les ressources humaine. Diplômée en 2016, elle est aujourd’hui journaliste et community manager au sein de la rédaction d’Elle Côte d’Ivoire. Une journaliste également créatrice et styliste.

C’est en 2018 que Lafalaise Dion crée sa toute première pièce en cauris, qu’elle porte pour se rendre au Chale Wote Street Art Festival d’Accra, au Ghana. Et de là Solange, la soeur de Beyonce lui commande la fameuse pièce que l’on vois porté par Beyonce dans son clip Spirit, et qui lance véritablement la carrière de Lafalaise Dion. Aujourd’hui plus de 250 articles de modes ont été créé par l’artiste.

« J’ai découvert comment ils étaient utilisés par nos ancêtres, leur portée spirituelle, mystique, esthétique et culturelle. Ils ornaient les pièces des vêtements des danseurs, des guerriers mais aussi des familles les plus riches. Plus tu en portais, et plus tu témoignais de ta richesse matérielle. Ils ont été de véritables objets de divination et ont aussi été utilisés comme monnaie. » Lafalaise Dion dans Jeune Afrique

Instagram : Lafalaise Dion

8 – Adama Paris, la vitrine du luxe et du chic à l’africaine depuis 19 ans

Adama Ndiaye, ou Adama Amanda Ndiaye, connue en tant qu’Adama Paris, nom de la marque qu’elle a créée, est née à Kinshasa. Elle est une styliste, créatrice de mode sénégalaise. Elle est à l’origine de plusieurs événements internationaux dont la Black Fashion Week qui se déroulé depuis 2010 dans de grandes villes internationales.

Fille de parents diplomatique, elle parcoure le monde avec eux, ce qui lui apporte une fraîcheur, une modernité dans ses collections. Elle part de ses envies pour créer des collections souvent en pagne tissé localement par des artisans Sénégalais, qui peuvent être très traditionnelles, ethniques, mais également des collections très moderne, épuré….

La femme Adama paris est une femme moderne, élégante pour qui le plus grand luxe est de s’approprier les choses, La ligne Adama Paris reflète ce voyage, ce partage, ce brassage entre l’occident et l’Afrique.

Une mode made in Africa accessible au monde entier, voilà l’état d’esprit de la marque Adama Paris.

Instagram : Adama Paris

J espère que ce top 8 vous aura plus. N’hésitez pas à liker l’article, ou me laisser un petit commentaire et de le partager.

Quelle sera votre routine beauté naturel 2022 ???

Depuis 2 ans maintenant, l’accent est porté sur les super aliments, mais aussi et surtout sur des ingrédients vieux comme le monde qui viendront enrichir nombre de nos cosmétiques.

Quelque soit notre âge, nous sommes nombreux à vouloir ralentir les effets du temps, raffermir, assainir et hydrater notre peau.

C’est pourquoi, je vais vous parler aujourd’hui, de 3 huiles végétales magnifiques : La figue de Barbarie, le riz et le lin.

C’est trois végétaux compteront parmi les actifs naturels les plus fort, à inclure obligatoirement dans votre routine beauté qui se voudra plus minimaliste cette année.

Commençons par la figue de Barbarie.

Il s’agit d’un cactus, plus précisément : le figuier de Barbarie, également appelé hindi. Originaire des zones arides d’Amérique Latine, il est aujourd’hui très présent sur le pourtour méditerranéen, notamment au Maghreb.
 

Ce qui nous intéresse ici, ce sont ses graines. Pour les utiliser, on doit tout d’abord les laver et les sécher au soleil. Une fois cette étape fini, toutes ses graines sont pressés à froid, et transformées en huile.

Il faut savoir qu’elle est précieuse et rare, car chaque pépin contient environ 5% d’huile pure. Il faut alors 30 kg de pépins, pour produire un litre d’huile de graines de figue de Barbarie !!!
 

Cette huile est utilisée en cosmétique, principalement comme un anti-âge, et elle est très riche en vitamine C, en stérols et en vitamine E. Sa concentration en stérols et vitamine E est d’ailleurs supérieure celle de l’huile d’argan.
 

Elle offre par ses composants, un effet tenseur doublé d’une protection contre les radicaux libres qui permettent de gommer les rides, de prévenir leur apparition et lutter contre le relâchement de la peau. Ce puissant allié anti-âge est encore peu connu…

Comme toute huile végétale, l’huile de graines de figue de Barbarie est également recommandée pour son action hydratante, raffermissant et séborégulateur.

Vous pouvez ainsi l’utilisez :

  • sur votre peau : elle convient à tous les types de peaux car il s’agit d’une huile sèche qui ne laisse pas de film gras
  • sur vos cheveux : sur les longueurs pour nourrir, sur le cuir chevelu pour équilibrer la production de sébum
  • sur vos ongles : pour les fortifier

Enfin, l’huile de graines de figue de Barbarie a une action cicatrisante qui sera très utile pour réduire l’aspect des cicatrices, mais également des vergetures.

Photo : Ooreka

Continuons avec le riz.

C’est un aliment très connue, et consommé dans le monde entier pour ses bienfaits nourrissants, mais connaissez vous ses bienfaits cosmétiques.

Je ne vais pas vous parler de l’eau de riz, qui est bien connu déjà pour ses bienfaits sur nos cheveux, ou sur notre peau…, ni de la poudre de riz utilisé depuis des siècles pour son effet matifiant et lisse, très utilisé et connu chez les Geishas du Japon…..

Nous parlons aujourd’hui d’huile de son de riz….vous connaissez ?

On démarre avec un riz complet bio (obligatoire qu’il soit complet), on utilise son enveloppe, le son que l’on presse à froid, afin dans retirer pas moins de 100 antioxydants !!!

Raffiné, elle est couramment utilisé dans la friture des aliments, en Asie et en Amérique, c’est un complément alimentaire ou un assaisonnement de qualité.

Attention toutefois, car la consommation d’huile de son de riz est déconseillée chez :

  • femmes enceintes ou allaitantes ;
  • enfants de moins de 6 ans ;
  • personnes soumises à un traitement contre le cholestérol ;
  • diabétiques sous traitement médical ;
  • personnes allergiques au riz.

Par contre en cosmétique, également pressé à froid, on la préférera toujours bio, non raffinée, pour bénéficier à 100% de ses vertus pénétrante et adoucissante pour la peau et les cheveux. Elle convient à tous types de peaux et de personnes.

Cette huile est réputée pour sa puissante action anti-oxydante qui protège la peau du vieillissement et des agressions extérieures et stimulerait aussi la micro-circulation, ce qui en fait l’ennemie des cernes, des pattes d’oie et des poches sous les yeux.

Très hydratante, elle devra être toute fois mélangé à 50/50 avec une autre huile végétale afin de diminuer légèrement son effet très très fort.

Et bien sûr, elle a effet antipelliculaire sur les cheveux, ou si le cuir chevelu démange, elle a un effet antihistaminique, et elle permet également aux cheveux d’être plus résistant et de pousser mieux.

Photo : Elle.fr

On termine par le lin.

Même si il n’est plus à présenter, car présent depuis des siècles dans la production de fibre par sa plante, pour ses propriétés médicinales depuis Hypocrate, et quant à l’huile faites avec les graines, son usage s’est répandu à un nombre considérable d’usages, dont la peinture à l’huile et le fameux linoleum, qui signifie littéralement huile de lin.

Toutefois, depuis quelques années, l’huile de lin bénéficie d’une belle renommée étant l’huile végétale la plus riche en omega-3.

Attention à la composition de l’huile végétale, qui est fortement influencée par les conditions de production. Pour s’assurer de sa qualité, il est recommandé de sélectionner une huile vierge extra, obtenue par pression à froid, idéalement d’origine biologique.

Ses bienfaits connus sont :

  • Adoucissante et apaisante
  • Anti-inflammatoire
  • Antioxydante
  • Anti-ride, anti-âge
  • Émolliente
  • Maturative
  • Nourrissante
  • Régénérante, réparatrice (corps et cheveux)

Autres bienfaits 

  • Cicatrisante cutanée

Elle est également consommer pour ses bienfaits d’OMEGA 3. Mais contre indiqué pour :

  • Les personnes présentant un problème de thyroïde ou étant sous traitement hormonal doivent éviter la consommation d’huile de Lin. Cela est également valable pour les personnes sous traitement anti-coagulant ou hypotenseur
  • Les enfants de moins de 3 ans doivent éviter sa consommation par voie orale.
  • L’huile végétale de Lin est très sensible à l’oxydation du fait de sa riche composition en oméga-3. Elle se conserve 6 à 8 mois après ouverture dans un endroit frais, de préférence au réfrigérateur, à l’abri de la lumière.

Photo : santé discount

En conclusion, pourquoi je vous dis que votre routine beauté sera plus minimaliste, parce que les 3 huiles végétales décrites plus haut sont un soin complet à elles seule. L’utilisation de celle-ci mélangé avec une autre huile végétale sera le maximum à faire dans votre préparation beauté du matin comme de nuit.

Un soin complet de la tête aux pieds !!!

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Côté-café

Bonjour. Je m’appelle Danielle Braud-Mensah. Je suis la fondatrice de la marque Côté Café.

Je suis très fière de partager mon parcours d’entrepreneure avec vous.

CCôté-café, Quand et comment avez-vous démarré ?

Côté Café a démarré en 2017. L’idée m’est venue des gouters que je faisais pour mes enfants lorsque j’étais mère au foyer.

J’ai transformé ma passion pour la pâtisserie en aventure professionnelle.


Ô – Origine. Quel est la vôtre ?

Je suis Ivoirienne. Je suis née et j’ai grandi en CI.

La Côte d’Ivoire et ses valeurs font partie de ma marque. Le fait que le café en soit le produit phare n’est pas une coïncidence.

Mon père avait une société de torréfaction de café.

Ce produit m’a toujours été familier.

Avec Côté Café j’ai pu allier deux de mes passions, le café et la pâtisserie.


T – Tisane au gingembre, votre 1ère infusion et 100% bio, c est un choix d’élargissement de votre gamme ? Et il y aura-t-il d’autres parfums ?

Le bio est effectivement un choix d’élargissement de ma gamme.

Il y a un manque de produits locaux bio en Côte d’Ivoire et j’ai voulu y remédier.


Je suis une grande fan de thé et de tisane, mais le marché ne proposait pas de produits que je trouvais gouteux. Je n’y retrouvais pas le gout du gingembre, un parfum que j’affectionne.

J’ai donc décidé de me lancer et d’en proposer à mes clients.

D’autres parfums seront disponibles très prochainement. Nous sommes en plein test.


É – Études. Quelles sont les vôtres ? Votre parcours ?

Je suis diplômée de l’Institut Supérieure des Arts Appliquées (Paris).

Je suis styliste textile de formation.

Ce savoir faire que j’ai acquis (en art) m’a été très utile pour la création du contenant de mes biscuits et continue de me servir lorsque j’ai des compositions des paniers cadeaux (qu’il m’arrive de faire pour certains de Côté Café).


C – Café. C’est la base, le concept de vos biscuits, proposez vous d’autres saveurs ? Lesquelles?

Alors, en plus des biscuits au café, nous proposons trois autres saveurs: café-gingembre, café-pépite de chocolat, café-poivre (parfait pour les apéro!).

Nos nouveaux biscuits, saveur nappé-chocolat seront disponibles bientôt.


A – Afrique. Votre continent de sang, mais que représente t-elle aussi pour vous ?

Quand je pense Afrique, je pense ouverture, richesses et échanges.

Je crois au potentiel de mon continent et j’ai hâte de pouvoir faire grandir mon entreprise et échanger mes produits et mes idées avec nos pays voisins.


F – Fabrication. Pouvez-vous nous dire quels produits privilégiez-vous, et es-ce vous même qui les fabriquez ?

Je n’utilise que des produits locaux et je suis fière de mettre en avant le savoir-faire ivoirien.

Les produits qui font l’essence de ma marque sont le café (le robusta), le gingembre, le cacao et le poivre. Je n’en fabrique aucun mais j’accorde une grande importance à la traçabilité des produits.

Mes biscuits sont faits dans ma propre cuisine, là où l’aventure Côté Café a commencé.


É – Espoir. Après une année 2020 difficile pour tous, pouvez-vous m’en dire plus sur vos attentes, vos espoirs pour 2021, en tant que femme, que entrepreneuse, pour notre pays et sa jeunesse ?

Comme toutes les entreprises, Côté Café a été sévèrement touché par le COVID-19.

Ma clientèle était préoccupée par la pandémie et dépensait moins dans les extras.

Pendant deux-trois mois je n’ai presque pas vendu. Je me demandais même si j’allais pouvoir continuer.

J’espère vraiment que tout va repartir comme avant. Ce n’est pas encore le cas mais j’ai de l’espoir, je crois en mes produits.

Un message pour les Ivoiriennes: j’aimerais qu’elles osent, qu’elles se lancent dans l’entreprenariat, cela commence tout doucement.

L’ entreprenariat est une aventure palpitante dans laquelle je m’épanouis. C’est aussi un moyen de gagner en indépendance.

Je souhaite que la situation s’améliore pour la jeunesse ivoirienne professionnellement parlant.

La pandémie mondiale a fait de notre jeunesse une génération sacrifiée et je trouve ça bien dommage.

Je souhaite à notre pays la paix et une bonne santé économique.

Merci Danielle pour cet interview décryptage. Tu nous y fais découvrir ton concept et tes motivations, nous te souhaitons une longue et belle continuation. Et nous espérons toujours goûter tes nouvelles saveurs en biscuits et en thés également.

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 07 58 13 20 80

Facebook : https://www.facebook.com/C%C3%B4t%C3%A9-caf%C3%A9-2107248829354187

Instagram : https://www.instagram.com/cote_cafe/?hl=fr

Potagers urbains – Abidjan

L’alternative pour un retour au vert dans nos capitales ?

L’agriculture en ville est une solution 100 % locale, pour subvenir aux besoins en légumes et autres produits maraîchers des citadins et prend de plus en plus de place dans l’économie des pays du monde et aussi sur le continent africain.

Ce concept, par ailleurs est très apprécié des entrepreneurs africains, qui dans une vision d’amener la jeunesse vers l’agriculture, voient une vraie porte de sortie du chômage.

Petite précision tout de même, en Afrique, le jardin potager (appelé parfois jardin d’arrière-cour ou jardin de cuisine) fait partie des habitudes et représente l’un des différents systèmes de culture utilisés par le ménage rural et de plus en plus par le ménage urbain qui y voit une économie et une manière de consommer sainement.

Je vous propose de découvrir ce lien très intéressant pour faire son jardin potager en milieu tropical : http://www.agromisa.org/agrodoks/Agromisa-AD-9-F.pdf

En Côte d’Ivoire, grâce à ses micros entreprises, les particuliers, les restaurants, les supérettes et les supermarchés, peuvent s’approvisionner en légumes, fruits et produits agricoles frais toute l’année.

L’hôtel Novotel est d’ailleurs un précurseur dans le fait de créer son potager urbain, afin d’apporter aux clients toutes les saveurs authentique de produits frais et bio.

Il faut également saluer, le quartier de Cocody, que l’on surnomme  » Beverly Hills Africain « , qui en 2016, a été le 1er quartier d’Abidjan a planté 2 000 arbres pour lutter contre le réchauffement climatique et lutter également contre la déforestation. Le future devrait y voir d’ici 2030, mille fois plus d’arbres plantés.

Ce qui me laisse à penser que l’agriculture et le reboisement contribuent et contribueront à rendre nos villes plus accueillantes, plus respirable et plus verte surtout !!!

A Abidjan, ceux qui ci-sont mis :

Agrolight

Dans les zones maraîchères de Babi en bordure de lagune, des jardiniers y font des cultures de légumes frais et locaux.

Mais depuis quelques années, à cause du bateau le PROBO KOALA, qui a déversé dans la nuit du 19 au 20 août 2006 à Abidjan des déchets toxiques, causant la mort d’au moins 17 personnes, la confiance des consommateurs a été mise à rude épreuve.

Améliorer la nutrition grâce aux jardins potagers.ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/005/x3996f/

D’où un engouement encore plus important pour le bio, le cultivé maison…du vert dans l’assiette mais pas n’importe lesquels.

Tous le monde ou presque ce met à cultiver ses propres légumes chez lui, sur un balcon, dans un jardin, dans un petit coin de la maison, pour une garantie de produits sains et riches en vitamines. C’est mon prochain défi de cette année.

Si vous avez apprécié cette article, n’hésitez pas à liker, partager, et surtout si vous avez des suggestions, je suis preneuse.

SIKKA L’apéritif

Je suis Aurelle, 49 ans , maman d’un petit garçon et une épicurienne passionnée.

La créatrice de SIKKA

S – Sikka, l’aventure a démarré quand et pourquoi ?

L’aventure a démarré en 2015 .

J’avais une crêperie à Bassam et pour apporter une touche originale à notre offre, j’ai commencé à produire des liqueurs de fruits.


A ma grande surprise , les liqueurs attiraient plus de monde que les crêpes. J’ai donc décidé d’en faire un réel métier.

I – Itinéraire. Racontez-nous le vôtre et celui de votre marque, son évolution ?

De retour au pays en 2013, après plusieurs années en occident, j’ai constaté un engouement pour les produits locaux et j’ai eu envie de participer à ce mouvement.


Je me suis donc formée et avec l’appui d’une ONG, l’IECD, j’ai créé la marque SIKKA et développé l’entreprise qui s’est spécialisée dans la production de liqueurs de fruits.


Quelques années plus tard, la gamme s’est élargie par la création de préparations sucrées et salées d’épicerie fine.

K – Concept. Quel est le votre ?

( oups, je vous laisse deviner qu’il n’est pas évident de poser des questions commençant par k, donc on va se l’a jouer sur la prononciation)

Notre concept: SIKKA est une épicerie fine locale avec des produits naturels et authentiques

K – Catégorie apéritif. C’est un moment que vous appréciez personnellement?

Le moment de l’apéritif est un moment de partage et de convivialité, que j’adore !

A – Afrique. Utilisez-vous des produits locaux ? Es-ce que c’est important pour vous de promouvoir les produits du terroir ivoirien ? Et qu-es ce qui vous tiens vraiment à cœur dans cette valorisation ?

Quoi de plus naturel que de vouloir valoriser les trésors dont regorge cette terre?

Il me tenait à cœur, non seulement de les valoriser, mais surtout d’amener nos produits à un niveau international appréciable par tous les palais.

Petit mot de fin

Mon travail est ma passion, mon moteur.

Merci Aurelle pour toutes ses réponses, on en apprend plus sur toi, et on y apprend également que tu mets un point d’honneur à faire les choses correctement et y mettre du goût, des traditions et du moderne, tous ça mipour l’apéritif.

Plus d’information :

Contact : 00225 0748700594

Facebook : https://www.facebook.com/sikkalaperitif/

Instagram : https://www.instagram.com/sikka.aperitif/?hl=fr