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L’écriture Talismanique en Afrique, qu’es ce que c’est ?

L’apparition de la lithographie dans le monde, à permis une plus large diffusion des savoirs.

L’écriture talismanique trouve ses racines dans les traditions islamiques introduites en Afrique de l’Ouest par les marchands et érudits arabes. Avec le temps, elle a été intégrée aux croyances locales, créant une fusion unique de pratiques islamiques et africaines.

Pour exemple, le Shams al-maʿārif (Le Soleil des connaissances) attribué à al-Būnī (m. 1225 ou 1232) est devenu un véritable manuel indispensable à tous les praticiens.

Les talismans de al-Būni étaient transcrit sur papier, confiés à un cordonnier qui les cousaient dans diverses sortes d’amulettes.

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Le client étant pour la plupart illettré en arabe, ne voyait jamais les écritures ou presque.

L’écriture talismanique en Afrique est une pratique ancestrale qui mêle spiritualité, art et protection.

Celui qui pratique le Talisman reçoit en consultation pour régler un problèmes, donner de la chance, de la richesse, soigner….

Ces inscriptions sont souvent associées à des rituels et des croyances spécifiques, visant à attirer la chance, repousser les mauvais esprits, ou encore renforcer la santé et le bien-être de l’individu.

Les talismans africains peuvent contenir des écritures provenant de diverses traditions religieuses et culturelles, y compris l’islam, le christianisme, et les croyances animistes locales.

Par exemple, dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest, les marabouts, des figures religieuses et spirituelles musulmanes, confectionnent des talismans en inscrivant des versets du Coran sur des morceaux de papier, qui sont ensuite enveloppés dans des amulettes en cuir.

Les talismans peuvent être fabriqués à partir de divers matériaux, tels que le cuir, le parchemin, le métal ou le bois. Ils sont souvent inscrits et gravés avec des encres spéciales, parfois mélangées avec des substances sacrées comme le safran ou l’eau bénite.

Et nous savons que le célèbre ouvrage « le Shams al-maʿārif  » est un des ouvrages fondamentaux des fabricants de talismans en Afrique de l’Ouest, même si ils possèdent également d’autres modèles de talismans plus répandus.

Les talismans africains sont souvent ornés de signes cabalistiques qui possèdent des significations profondes et mystiques.

Voici sept de ces signes :

L’Ankh : Souvent appelé la clé de la vie, ce symbole égyptien antique représente l’immortalité et la vie éternelle. Il est couramment utilisé dans des talismans pour attirer la santé et la longévité.

Le Scarabée : Symbole de renaissance et de transformation, le scarabée était sacré dans l’Égypte ancienne. Il est censé apporter protection et renouveau à celui qui le porte.

Le Sankofa : Originaire du Ghana, ce symbole adinkra signifie « retourner et prendre ». Il enseigne l’importance d’apprendre du passé pour construire un avenir meilleur.

Le Nœud de Salomon : Ce symbole est associé à la sagesse et à la connaissance. Il est souvent présent dans les talismans pour apporter clarté mentale et compréhension.

Le Gye Nyame : Un autre symbole adinkra, représentant la suprématie de Dieu. Il est utilisé pour rappeler la foi et la protection divine.

Le Croissant et l’Étoile : Utilisé dans diverses cultures africaines, ce symbole est souvent associé à la guidance et la protection spirituelle. Le croissant représente la lune, tandis que l’étoile symbolise la lumière et la direction.

Le Djinn : Figure mythologique, le djinn représente des esprits puissants qui peuvent apporter des bénédictions ou des malédictions. Les talismans avec ce symbole sont censés offrir protection contre les énergies négatives et les mauvais esprits.

Ces signes cabalistiques, imprégnés de significations profondes, continuent d’être une source de fascination et de spiritualité dans de nombreuses cultures africaines.

Les talismans utilisent souvent des alphabets sacrés, comme l’alphabet arabe ou les caractères adinkra, pour conférer des pouvoirs protecteurs.

Chaque symbole ou lettre est choisi pour sa signification particulière et son énergie spirituelle.

Les couleurs des talismans sont très importante aussi autant que leurs formes, car elles possèdent des significations profondes et variées, souvent enracinées dans les traditions et les croyances ancestrales.

Voici quelques-unes des couleurs les plus courantes et leur symbolisme :

Rouge : Cette couleur est souvent associée à la vitalité, à l’énergie et à la protection. Le rouge peut également symboliser le courage et la force, et est parfois utilisé pour éloigner les mauvais esprits.

Noir : Le noir est une couleur puissante dans de nombreuses cultures africaines. Il peut représenter la fertilité, l’inconnu et le mystère. Parfois, il est utilisé pour la protection contre les forces négatives et pour attirer la richesse.

Blanc : Le blanc symbolise la pureté, la paix et la spiritualité. Les talismans blancs sont souvent utilisés dans des rituels de purification ou pour invoquer des esprits bienveillants.

Vert : Cette couleur est généralement associée à la nature, à la croissance et à la guérison. Les talismans verts peuvent être utilisés pour promouvoir la bonne santé et attirer la prospérité.

Bleu : Le bleu est souvent lié à la sagesse, à la tranquillité et à la protection contre les mauvais esprits. Les talismans bleus sont parfois portés pour apporter la sérénité et la clarté mentale.

Jaune : Le jaune représente souvent le soleil, la joie et l’optimisme. Il est utilisé pour attirer le bonheur et l’épanouissement personnel.

Les significations des couleurs peuvent varier d’une région à l’autre et d’une culture à l’autre, mais elles jouent toutes un rôle crucial dans le symbolisme et l’utilisation des talismans en Afrique.

La création d’un talisman n’est pas simplement un acte d’écriture; elle s’accompagne de prières, de chants et de rituels spécifiques.

Ces cérémonies sont souvent dirigées par des marabouts ou des guérisseurs spirituels, qui invoquent des forces divines pour bénir et activer le talisman.

Aujourd’hui, bien que les pratiques modernisées aient émergé, l’écriture talismanique reste vivante dans de nombreuses communautés. Les talismans sont encore utilisés pour protéger les maisons, améliorer la santé, attirer l’amour ou assurer le succès dans les affaires.

En somme, l’écriture talismanique en Afrique est une tradition riche et complexe qui continue de jouer un rôle vital dans la vie spirituelle et culturelle des peuples de cette région.

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Mon top 12 des meilleurs maroquiniers Africain.

Sur notre beau continent, l’Afrique de l’Ouest est particulièrement réputée pour ses produits de maroquinerie de haute qualité, fabriqués avec un savoir-faire exceptionnel et des matériaux locaux de premier choix.

Mais nous découvrirons que ailleurs en Afrique également il y a des artisans maroquiniers de luxe, dont les matières premières utilisées sont également choisi avec soins et d’une richesse culturelle unique.

N’arrivant pas à me decider et qui choisir parmi tous ses artisans du chic, ainsi que par pays, voici mes 12 références de quelques-uns des meilleurs maroquiniers de luxe du continent Africain.


1 – ZAAF Collection (Éthiopie)

Zaaf est une marque de maroquinerie éthiopienne renommée pour ses créations artisanales de haute qualité.

Fondée par Abai Schulze, Zaaf se distingue par son engagement à utiliser des matériaux locaux et à promouvoir l’artisanat éthiopien. Les sacs sont fabriqués à la main par des artisans talentueux, ce qui leur confère une touche unique et authentique.


Chaque sac est conçu avec soin, en utilisant des cuirs de première qualité et des tissus traditionnels éthiopiens.

Les collections de Zaaf incluent une variété de modèles, allant des sacs à main élégants, à d’autres plus pratiques, en passant par les sacs de voyage sophistiqués.

La marque met un point d’honneur à allier style contemporain et héritage culturel, offrant ainsi des pièces intemporelles qui racontent une histoire.


En achetant un sac, non seulement vous obtenez un produit de luxe durable et chic, mais vous soutenez également les artisans locaux et l’économie éthiopienne.

Zaaf est plus qu’une simple marque de maroquinerie; c’est une célébration de la richesse culturelle et du savoir-faire exceptionnel de l’Éthiopie.


2 – A A K S (Ghana)

Akosua Afriyie-Kumi est une créatrice talentueuse qui a fondé la marque de maroquinerie AAKS, spécialisée dans les sacs en cuir et en raphia.

Ses créations se distinguent par leur artisanat méticuleux, leur esthétique unique et leur engagement envers le développement durable.


Les sacs en cuir de la marque AAKS sont fabriqués à la main par des artisans qualifiés au Ghana, utilisant des techniques traditionnelles de tissage et de travail du cuir.

Chaque sac est une œuvre d’art en soi, mettant en valeur des motifs vibrants et des couleurs qui reflètent la richesse culturelle africaine.


En plus de leur beauté esthétique, les sacs sont conçus pour être durables et fonctionnels. Ils allient élégance et praticité, offrant des options variées pour différentes occasions, que ce soit pour une sortie décontractée ou un événement plus formel.


L’engagement de cette marque envers la durabilité se manifeste également dans le choix des matériaux et des pratiques de production.

Elle privilégie les matériaux naturels et respectueux de l’environnement, et s’efforce de minimiser l’impact écologique de ses créations.


En somme, les sacs en cuir AAKS sont plus que de simples accessoires de mode; ils sont une célébration de l’artisanat africain, de la durabilité et de l’innovation.

Que vous soyez un amateur de mode ou un défenseur de la durabilité, les créations de cette marque ne manqueront pas de vous séduire.


3 – Shekudo (Nigeria)

Shekudo est une marque de maroquinerie qui se distingue par son approche unique de la mode et son engagement envers l’artisanat africain.

Fondée par Sheki Hayes et cofondée par Akudo Iheanacho, cette marque fusionne des influences culturelles diverses pour créer des sacs à main et des accessoires authentiques et élégants.


Chaque sac Shekudo est fabriqué à la main en utilisant des matériaux locaux et des techniques artisanales traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, notamment le tissage, la teinture et le travail du cuir.

Les artisans qui collaborent avec Shekudo apportent leur savoir-faire ancestral, ce qui donne à chaque pièce un caractère unique et une qualité exceptionnelle.

Les designs sont souvent inspirés par les motifs, les couleurs et les textures riches de la culture africaine, ce qui leur confère un style distinctif et vibrant.


En plus de mettre en avant l’artisanat local, Shekudo s’engage également dans des pratiques de production éthiques et durables. La marque valorise le commerce équitable et veille à ce que les artisans soient rémunérés de manière juste et travaillent dans des conditions respectueuses.


Les sacs Shekudo ne sont pas seulement des accessoires de mode, mais aussi des pièces d’art qui racontent une histoire et célèbrent le patrimoine culturel africain.

En choisissant un sac Shekudo, les consommateurs soutiennent non seulement une mode éthique et durable, mais aussi la préservation et la promotion de l’artisanat traditionnel.


En résumé, c’est une marque qui allie élégance, tradition et éthique, offrant des produits uniques qui reflètent la richesse et la diversité de la culture africaine.


4 – Minku (Nigeria)

Minku est une marque de maroquinerie de luxe qui se distingue par son raffinement et son authenticité.

Fondée en 2011 par Kunmi Otitoju, une créatrice nigériane, Minku se spécialise dans la fabrication de sacs et d’accessoires en cuir de haute qualité, tout en intégrant des éléments de l’artisanat africain traditionnel.


Les sacs Minku sont conçus avec une attention méticuleuse aux détails et un souci de l’esthétique qui évoquent le riche patrimoine culturel de l’Afrique. Chaque pièce est unique, réalisée à la main par des artisans qualifiés utilisant des techniques ancestrales.

Les matériaux utilisés, principalement du cuir et des tissus africains, sont soigneusement sélectionnés pour leur durabilité et leur beauté.


La marque se distingue également par son engagement envers une production éthique et durable.

En soutenant les artisans locaux et en utilisant des méthodes de production respectueuses de l’environnement, Minku contribue au développement économique des communautés africaines tout en offrant des produits de luxe qui séduisent les consommateurs du monde entier.


Les sacs Minku ne sont pas seulement des accessoires de mode, mais aussi qui racontent une histoire. Ils incarnent la fusion parfaite entre tradition et modernité, offrant une touche d’élégance intemporelle à ceux qui les portent.


En résumé, Minku représente le luxe africain dans toute sa splendeur, alliant savoir-faire artisanal, matériaux de qualité et un profond respect pour le patrimoine culturel.

C’est une marque qui célèbre la richesse et la diversité de l’Afrique, tout en répondant aux exigences des clients les plus exigeants.

5 – Osei-Duro (Ghana)

Osei Duro est une marque de mode qui s’inspire des riches traditions artisanales d’Afrique, notamment en matière de maroquinerie.

Fondée par Maryanne Mathias et Molly Keogh, cette marque se distingue par son engagement envers des pratiques durables et éthiques également.


Les sacs Osei Duro sont souvent fabriqués à la main en utilisant des techniques traditionnelles telles que la teinture à l’indigo, le batik et le tissage à la main.

Ces méthodes ancestrales donnent aux produits une qualité unique et une esthétique authentique qui reflète la richesse culturelle du continent africain.


En plus de leur engagement envers la durabilité, Osei Duro travaille en étroite collaboration avec des artisans locaux au Ghana et dans d’autres régions africaines.

Cela permet non seulement de soutenir les communautés locales, mais aussi de préserver et de promouvoir des techniques artisanales qui pourraient autrement disparaître.


Ainsi, posséder un sac Osei Duro, c’est non seulement faire un choix de mode élégant et unique, mais aussi participer à un mouvement plus large de soutien à la durabilité et à l’artisanat traditionnel africain.

6 – Maison Élie kuame (Côte d’Ivoire)

Maison Élie Kuame est une marque de maroquinerie renommée qui se distingue par ses créations uniques et élégantes.

Fondé par Élie Kuame spécialisée dans la fabrication de sacs de haute qualité, la marque utilise des matériaux exquis et des techniques artisanales pour produire des pièces qui allient fonctionnalité et esthétisme.


Les sacs de Maison Élie Kouame sont conçus pour répondre aux besoins des consommateurs modernes tout en conservant une touche de sophistication intemporelle.

Que ce soit un sac à main ou une pochette, chaque pièce est méticuleusement confectionnée pour offrir durabilité et élégance.


La marque met un point d’honneur à utiliser des cuirs de première qualité, souvent issus de sources durables, et à travailler avec des artisans talentueux qui maîtrisent l’art de la maroquinerie.

Cela se traduit par des produits finis qui sont non seulement beaux, mais aussi robustes et pratiques.


En choisissant un sac de Maison Élie Kouame, vous investissez dans un accessoire qui va bien au-delà de la simple mode.

Vous choisissez un compagnon de vie qui raconte une histoire de savoir-faire artisanal et de passion pour l’excellence.

7 – Zashadu (Nigéria)

Zashadu est une marque de maroquinerie de luxe basée au Nigeria, en Afrique.

Fondée par Zainab Ashadu, la marque est réputée pour ses sacs à main élégants et uniques, qui marient design moderne et techniques artisanales traditionnelles africaines.


Les sacs Zashadu sont fabriqués à la main en utilisant des cuirs locaux de grande qualité, souvent tannés de manière végétale, ce qui est plus respectueux de l’environnement.

En plus des cuirs, la marque incorpore également des matériaux exotiques comme la peau de python, toujours en respectant les normes de durabilité et d’éthique.


L’un des aspects les plus fascinants de Zashadu est son engagement envers l’artisanat local.

En collaborant avec des artisans nigérians, la marque soutient l’économie locale et préserve des techniques ancestrales. Chaque sac est donc non seulement un accessoire de mode, mais aussi une pièce d’artisanat authentique.


Les sacs Zashadu se distinguent par leurs designs innovants et leurs couleurs vibrantes, souvent inspirées par la riche culture et les paysages diversifiés de l’Afrique.

Que ce soit pour un usage quotidien ou pour des occasions spéciales, un sac Zashadu apporte une touche de sophistication et d’exclusivité.

En résumé, la marque représente le mariage parfait entre tradition et modernité, faisant de chaque sac une expression unique de l’artisanat africain et du luxe contemporain.

8 – Anima iris (Sénégal)

Anima Iris est une marque de maroquinerie de luxe qui célèbre l’artisanat africain à travers des sacs élégants et sophistiqués.

Fondée par Wilglory Tanjong, une jeune entrepreneure d’origine camerounaise, Anima Iris met en avant des créations uniques, confectionnées à la main par des artisans qualifiés en Afrique de l’Ouest.


Les sacs se distinguent par leur esthétique audacieuse et leur qualité exceptionnelle.

Chaque pièce est fabriquée avec des matériaux de première qualité, souvent issus de sources locales et durables, ce qui reflète l’engagement de la marque envers une mode éthique et responsable.


En mettant l’accent sur l’authenticité et l’originalité, Anima Iris offre une gamme variée de sacs, allant des pochettes élégantes aux sacs à main structurés, tous conçus pour répondre aux besoins des consommateurs modernes tout en honorant les riches traditions artisanales africaines.


La marque est également reconnue pour son approche inclusive, cherchant à redéfinir le luxe en mettant en avant la diversité et en donnant une voix aux talents souvent sous-représentés dans l’industrie de la mode.


En somme, Anima Iris n’est pas seulement une marque de maroquinerie; c’est une célébration de la culture, de l’artisanat et de l’innovation africaine, apportant une touche de raffinement et d’authenticité à chaque création.

9 – khokho (Eswatini)

La marque Khokho est un exemple remarquable de la maroquinerie artisanale en provenance d’Eswatini (anciennement connu sous le nom de Swaziland).

Fondée par Thabisa Mjo et Nonhlanhla Dlamini, Khokho combine des techniques de tissage traditionnelles avec un design contemporain, créant ainsi des articles de mode uniques et élégants.


Les sacs Khokho sont fabriqués à la main par des artisans locaux hautement qualifiés. Chaque pièce est méticuleusement tissée en utilisant des fibres naturelles comme l’herbe lutindzi, qui est durable et respectueuse de l’environnement.

Les poignées et les détails en cuir sont souvent ajoutés pour un contraste sophistiqué et une durabilité accrue.


En achetant un sac Khokho, non seulement vous obtenez un produit de haute qualité, mais vous soutenez également l’économie locale et la préservation des techniques artisanales traditionnelles.

Khokho symbolise parfaitement l’harmonie entre l’artisanat traditionnel et le design moderne, tout en valorisant les ressources et le savoir-faire d’Eswatini.


Que vous soyez à la recherche d’un accessoire chic pour compléter votre tenue ou d’un objet artisanal authentique, les sacs Khokho représentent un choix à la fois esthétique et éthique.

10 – Okapi (Afrique du Sud)

Okapi est une marque de maroquinerie de luxe originaire d’Afrique du Sud, qui se distingue par ses sacs et accessoires élégants et raffinés.

Fondée en 2008 par Hanneli Rupert, Okapi a pour mission de combiner le savoir-faire artisanal traditionnel avec un design moderne et sophistiqué.


Les sacs Okapi sont fabriqués à partir de matériaux de haute qualité, notamment des cuirs exotiques tels que le cuir d’autruche et de springbok, tous sourcés de manière éthique et durable en Afrique du Sud.

Chaque pièce est confectionnée à la main par des artisans locaux, ce qui rend chaque sac unique et d’une qualité exceptionnelle.

La marque tire son nom de l’okapi, un animal rare et élégant originaire des forêts tropicales d’Afrique centrale, symbolisant la rareté et l’exclusivité de ses produits.

Les sacs Okapi sont connus pour leur design intemporel et leur attention aux détails, faisant d’eux des pièces incontournables pour les amateurs de mode et de luxe.


En mettant en avant le talent et les ressources locales, Okapi contribue également au développement économique et social de l’Afrique du Sud, tout en promouvant une mode éthique et durable à l’échelle internationale.

11 – Bush Princess (Kenya)

La collection de maroquinerie « Bush Princesse » est une véritable ode à l’élégance et à l’artisanat africain.

Fondée par Charlotte Lefebvre et originaire du Kenya, la marque combine avec raffinement, classiques intemporels et couleurs fabuleuses des paysages africains. Ce qui en fait des sacs uniques, faits à la main avec des matériaux locaux de haute qualité.

Chaque sac raconte une histoire, mêlant tradition et modernité, reflet des paysages et des cultures diversifiés du Kenya.

Les sacs de Bush Princesse sont conçus pour allier esthétique et fonctionnalité. Les matériaux utilisés, tels que le cuir localement sourcé, les perles traditionnelles et les tissus africains colorés, sont soigneusement sélectionnés pour garantir durabilité et style.

La marque met un point d’honneur à travailler avec des artisans locaux, soutenant ainsi l’économie et les talents du pays.


Que vous soyez à la recherche d’un sac à main élégant pour une soirée ou d’un sac plus décontracté pour une journée en ville, Bush Princesse offre une variété de modèles pour répondre à tous les besoins.

Chaque pièce est unique, reflétant l’âme et la beauté du Kenya, tout en apportant une touche d’exotisme et de sophistication à votre garde-robe.


En choisissant un sac de Bush Princesse, vous ne faites pas seulement l’acquisition d’un accessoire de mode exceptionnel, mais vous soutenez également une initiative éthique et responsable, respectueuse des traditions et des communautés locales.

12 – Yeba (Bénin)

Yeba est une marque de maroquinerie béninoise qui allie tradition et modernité.

Fondée par de talentueux artisans locaux, Yeba met en avant le savoir-faire ancestral du Bénin tout en intégrant des designs contemporains.

Chaque sac Yeba est une pièce unique, fabriquée à la main avec des matériaux de haute qualité, tels que le cuir véritable et des tissus traditionnels africains.


Les sacs se distinguent par leur esthétique élégante et leur robustesse. Ils sont conçus pour durer et accompagner les utilisateurs dans leur vie quotidienne, tout en apportant une touche d’originalité et de culture africaine.

Que ce soit pour une sortie en ville, une journée de travail, ou une occasion spéciale, les sacs Yeba offrent une variété de styles et de tailles pour répondre à tous les besoins.

En choisissant un sac Yeba, vous soutenez non seulement l’artisanat local, mais vous contribuez également à la valorisation du patrimoine culturel béninois.

C’est un choix qui allie l’élégance à l’éthique, en faisant un geste pour la durabilité et le commerce équitable.

Alors pourquoi ne pas ajouter une touche d’Afrique à votre garde-robe avec un sac Yeba? C’est l’occasion parfaite de porter une pièce unique qui raconte une histoire et fait une différence.

Pour terminer cet article, je constate que ces marques illustrent parfaitement la richesse et la diversité de l’artisanat de la maroquinerie  en Afrique.

En investissant dans leurs produits, vous soutenez non seulement l’économie locale, mais aussi des initiatives éthique et responsable, respectueuses des traditions et des communautés locales.

Vous obtenez aussi des pièces uniques et de haute qualité qui racontent une histoire.

J’espère que cet article vous a intéressé et que dorénavant vous saurez acheter et investir Made in Africa.

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Villa76

Le concept store tendance du moment à Babi. J avais fait l interview de Isabelle ( créatrice de Bodhi création) il y a quelques temps, est il se trouve que c’est une des créatrices de cette villa de partage.

On démarre cet interview avec tous d’abord une petite présentation des 2 têtes pensantes et créatives de cette villa.

Présentation

La Villa76 est le fruit des visions conjuguées de deux femmes d’origines africaines au parcours international et métissé qui se sont rencontrées à Abidjan en 2020.

Oumou Khairy Tall, décoratrice d’intérieur et Isabelle Pistone Zesiger créatrice de bijoux d’inspiration nomade.

POURQUOI AVOIR OUVERT UN CONCEPT STORE ET QUELLES SONT LES MOTIVATIONS ?

Nous avons souhaité réunir nos deux savoir-faire et des univers que nous trouvions complémentaires pour offrir une vitrine aux artisans et autres créatifs africains tout en gardant une ouverture sur les savoirs faires des autres continents et ce qui nous enrichit dans un mouvement perpétuel :

l’interculturalité des imaginaires, des matières et des motifs.

EN 4 MOTS, QUELS SERAIENT LES THEMATIQUES DE VOTRE CONCEPT ?

Savoir-faire africains, bijoux d’inspiration nomade, décoration et aménagements sur mesure, prêt à porter africain mixé à des éléments de la mode internationale. (Bien plus que 4 mots😅🤣)

COURS DE YOGA, HEALTHY FOOD, MATIERES NATURELLES, VOUS NAVIGUEZ DANS UN CONCEPT EGALEMENT ENVIRONNEMENTAL, RESPONSABLE ET HOLISTIQUE DANS LE CHOIX DE VOS CREATEURS, EST-CE VRAIMENT SI IMPORTANT POUR VOUS ?

La Villa76 est encore jeune et nous avons presque à chaque fois suivi notre instinct plus qu’un cahier des charges précis dans notre manière d’intégrer créatifs, matières et collaborations.

Je pense que les fils rouges sont ceux qui nous permettent de maintenir un équilibre entre le fait-main d’une multitude d’artisans, la nécessité d’offrir un renouvellement régulier dans un espace à vocation commerciale, l’envie d’insérer la créativité africaine au sein d’un paysage international plus large, et puis bien sûr le développement et l’entretien de collaborations cohérentes avec des porteurs de projets en phase avec notre vision du Bien-être et du Bien-vivre.

L’aventure Yoga à la Villa vient de toucher à sa fin et nous réfléchissons actuellement aux potentialités complémentaires de la notre que nous pourrons très bientôt accueillir à la Villa76 :

petite restauration légère et saine, co-working en plein air, espace ouvert pour des échanges et talks, ateliers créatifs valorisant les matières végétales locales (fibres, poteries, teintures végétales) etc…

QUELS TYPES DE CLIENTELES AVEZ-VOUS ?

Une clientèle très cosmopolite, majoritairement féminine mais pas uniquement, aimant le beau, soucieuse de consacrer un temps de qualité à se faire plaisir ou offrir dans un écrin agréable sans être poussée à une consommation frénétique.

EXPLIQUEZ NOUS VOTRE LOGO ? POURQUOI LE CHOIX D’UNE CASE ?

Je cherchais quelque chose qui évoquerait l’accueil et la bienveillance « à l’africaine » autant pour les clients que les créatifs qui nous rejoindraient dans l’aventure.

En Thaïlande, pays magnifique s’il en est, riche d’un artisanat remarquable, les portes des maisons ne s’ouvrent que très peu facilement aux étrangers.

Il me semble qu’ici en CI,  on invite plus volontiers l’étranger chez soi, pour apprendre à le connaître et partager avec lui ce que l’on a.

COMMENT CHOISISSEZ VOUS VOS ARTISANS CREATEURS ? PAR CRITERES ? PAR GOÛT, OU PAR CONVICTION ?

Je dirais que c’est un mélange de tout cela à des degrés divers :

coups de cœurs pour une démarche ou des matières ou un design, fabrication africaine ou au-delà si le profil créatif nous semble harmonieux avec l’esprit de la Villa.

A titre d’exemple, depuis  le mois de février  nous avons fait entrer une sélection de vêtement de marques de prêt à porter international de saisons antérieurs pour réintégrer dans le marché des articles qui seraient autrement stockés ou détruits par ces marques pour en produire de plus récents.

Je conçois la mixité de l’offre vestimentaire à la Villa76 comme une manière d’alléger la pression sur nos petits créatifs locaux qui peuvent continuer de nous fournir leur slow fashion à leur rythme tout en garantissant une offre constante dans le showroom.

Ponctuellement également nous faisons rentrer des  meubles d’importation en bois FSC car la forêt ivoirienne est soumise à une déforestation dramatique que nous aimerions limiter à notre toute petite échelle.

VOTRE ACTUALITE DANS LES MOIS A VENIR : DEVOILEZ NOUS QUELQUES DATES…

Côté des créatifs, il s’agit d’une mise en lumière de certaines marque en particuliers via une scéno mettant le focus sur leurs pièces en tirant partie de nos terrasses.

En mai, notre JOY market « Spring Edition » se déroulera  sur deux jours dont une nocturne pour fêter nos 2 ans d’existence !

D’autres dates sont en préparation pour la Fête des Pères…mais nous ne pouvons pas déjà tout dévoiler 😉 !

VOS ESPOIRS POUR LE TRAVAIL FAIT MAIN, QUELS SONT-ILS ?

Qu’il persiste, qu’il se pérennise, se renouvelle et se modernise pour séduire les jeunes générations.

Être artisan est trop souvent perçu par la jeunesse comme une perte de temps, un secteur professionnel dévalorisé.

Si l’on offre de véritables formations aux artisans et que l’on revalorise leurs savoir-faire, la transmission et les revenus qu’ils en tirent, nous voulons espérer que ces métiers continueront d’exister.

Petit mot de fin

Merci beaucoup mesdames pour ce bel interview qui a pris beaucoup de temps, surtout de mon côté, et je m’en escuse.

Beaucoup de bien être, de naturelle, d’authenticité dans votre parcours et dans votre concept store.

On vous sens alignés avec les éléments et les créations que vous mettez en avant et que vous faites découvrir à un large public.

Je vous souhaite de belles.rencontres et de belles découvertes encore et encore dans votre jolie Villa 76.

Pour plus d’informations :

Facebook : Villa 76

Instagram : Villa 76

Jour de pluie

Julie – La pétillante créatrice de « Jour de pluie »

J. Vos créations sont présentées sous la marque « Jour de Pluie », c’est un jeu de mot avec votre identité ?


Oui, en partie!

Je m’appelle Julie PERRET et ma marque reprend les même initiales.

Mais son nom est aussi issu d’une boutade de mes frères et soeurs me taquinant sur le fait que j’apprécie les activités que l’on pratique en général quand il pleut, comme la peinture, le dessin, le tricot, le crochet,…

J’aime énormément l’ambiance lente et cocooning qui s’installe lors des jours de pluie.

O. Origines. Quelles sont les vôtre ?


Je suis une Provençale, une fille du Sud de la France. J’ai grandi à Eygalières, un merveilleux petit village de la région des Alpilles.

Mes parents étaient également tous deux provençaux, avec des racines montagnardes dans les Alpes.

Ils m’ont transmis l’amour pour la nature et le goût d’une vie simple remplie de plaisirs rustiques: sentir l’odeur de la lavande sur l’oreiller, écouter le chant des cigales faiblir au crépuscule, goûter un morceau de pain imbibé d’huile d’olive.

U. Décrivez nous l’univers de vos dessins.

Mes illustrations sont nées de la volonté d’immortaliser mon quotidien vécu à Abidjan.

Je dessine tout simplement et principalement ce que je voie, ce qui me marque, afin d’en garder un souvenir pour toujours. J’aime ajouter une touche humoristique un peu décalée, et conserver un style simple et lisible.

Mes dessins racontent une histoire, celle de la découverte et de l’expérience d’une vie dans la mégalopole ivoirienne.

Au détour d’une rue, d’un trajet, je me dis plusieurs fois par
jour: « Tiens je dois dessiner ça, c’est tellement Abidjan! ». Le temps me manque pour concrétiser la multitude d’idées que cette ville me propose.

R. Retour en arrière sur votre parcours de vie.


Depuis l’enfance, ma personnalité se partage entre un sens artistique développé et un esprit scientifique indéniable.

Je suis à la fois une touche à tout créative qui aime faire de ses mains et une intello qui croit en A+B.

Encouragée par ma famille, j’ai étudié la physique fondamentale à l’université et obtenu un diplôme de qualification en physique radiologique et médicale.

J’ai toujours continuer à créer, de diverses manières, mais c’est réellement ici, à Abidjan, que j’ai pu m’épanouir dans ma
pratique de l’illustration.

A présent, mes deux passions se côtoient et je me sens de jour en jour plus en phase avec moi même.

D. Doutes. En avez-vous souvent dans vos créations ?


Ceux qui me connaissent savent que le doute fais partie de moi depuis toujours.

Sur tous les sujets, je peux même passer 15 minutes pour choisir entre deux paquets de pâtes!

Alors biensûr le doute est là aussi lors de mon processus créatif et les questions me submergent souvent.

Ai-je choisi la bonne couleur?

Dois-je rajouter encore quelque chose?

Est ce que ce dessin va plaire?

Et puis au final, je me laisse guider par mon instinct, je me fie à mon oeil, et à celui de mon conjoint qui me conseille beaucoup.

E. Enfant, quels étaient vos rêves?


Oulà, ils étaient nombreux!

Devenir styliste de mode, écrire et dessiner un livre pour enfants, cuisiner une soupe au pistou aussi bonne que celle de ma mère, faire le tour du monde en van, être bien dans ma peau.

Certains persistent encore et c’est
tant mieux car je ne veux jamais cesser de rêver.

Je ne suis pas une personne ambitieuse, ni utopiste, j’ai des rêves simples pour moi et mes proches.

P. Profession?


J’exerce le métier de physicienne médicale dans le domaine de la radiothérapie.

Le physicien médical est le spécialiste garant de la dose de rayonnement ionisant délivrée au patient dans le cadre d’un traitement, généralement contre le cancer.

En collaboration avec les médecins radiothérapeutes, j’élabore les plans de traitement techniques pour les patients et suis également responsable de la calibration et du contrôle des appareils d’irradiation et de calcul.

C’est un métier passionnant, en perpétuelle évolution et mutation.

A Abidjan, j’évolue depuis trois ans au sein du Centre National d’Oncologie médicale et Radiothérapie Alassane Ouattara, afin d’appuyer l’équipe locale suite à l’ouverture du centre en 2018.

L. Liberté. Quel est le sens de ce mot pour vous ?


J’aime les grands principes et je m’attache à vivre quotidiennement en essayant d’être au plus proche de ce que j’appelle le « bons sens ».

Parmi mes valeurs, l’idée de tolérance, de partage et de respect.

Je suis une grande optimiste et la liberté compte beaucoup.

Liberté d’être qui l’on est, de penser ce que l’on pense, de croire comme l’on croit.

Du moment que l’Autre à droit à la même place dans ce monde.

U. Utile. De quoi avez vous besoin dans votre vie ?

La réponse peut paraitre bateau, mais réellement de pas grand chose!

J’ai besoin de me sentir utile dans ce que je fais. J’ai besoin d’exprimer ma créativité et ma personnalité à travers le dessin et l’aquarelle, j’ai besoin de solitude.

Le silence et
l’isolement me ressourcent beaucoup quand je me sens dépassée.

Je trouve que notre monde va trop vite, trop fort, trop loin et j’ai très souvent besoin de ralentir.

I. Ivoire. Pourquoi et comment êtes vous arrivée dans notre beau pays, la Côte d’Ivoire ?


Adolescente, je me projetais déjà dans une expérience de vie sur le continent Africain.

Attirée par l’inconnu, la différence et avide de mieux connaitre l’Autre, je n’ai donc pas hésité à quitter mon boulot à Marseille lorsque mon mari a été muté à Abidjan.

Tout était aligné à ce moment là de notre vie. Son poste touchait à sa fin en France et moi j’avais envie de découvertes.

Ma démission tout juste posée, j’apprenais que mes compétences de physicienne seraient bienvenues ici dans le
centre de radiothérapie.

Le choix de partir était le bon, j’étais à ma place.

E. Environnement. Sa protection vous parait-elle importante ? Y faites vous attention dans votre quotidien ?


E comme évidemment!

L’état actuel des connaissances sur les sujets climatiques etenvironnementaux ne laisse plus de place au doute.

Je fais de petits gestes, qui sont bien peu de choses mais il faut bien commencer quelque part. Savons et shampoings solides à la maison, gourdes, sacs réutilisables, la base.

Je dois avouer que ce fut un choc lors de mon arrivée en Côte d’Ivoire.

La nature est ici un vrai Paradis, mais le chemin est encore long pour éveiller les consciences et garantir sa
préservation pour les générations futures.

L’environnement doit devenir pour tous une priorité, au même titre que la santé et l’éducation.

Petit mot de fin

Anitié ( merci en dioula) pour ta spontanéité, ta fraîcheur, et ton tempérament joyeux de partage et de découverte.

On te découvre aimante, emphatique, famille, et solitaire….mais ce qui peut paraître contradictoire, finalement ce complète parfaitement dans ta recherche de fixer les souvenirs avec ton toi et ton environnement.

J ai beaucoup aimé faire cet interview avec toi, et que te souhaiter de plus que de continuer à dessiner, à peindre pour notre plus grande plaisir.

Entre nous, je suis déjà une bonne collectionneuse de ses illustrations A4😉

Pour plus d’information :

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100083503562916&mibextid=ZbWKwL

Instagram : jourdepluie

Les gaZëlles de Dakar

Pleins feux sur une artisan qui avait pris ses quartiers au Sénégal, mais qui vient de s’installer sur Abidjan, après plusieurs allez retour, et nous faire découvrir encore plus son artisanat pendant des pops up ou dans des concepts stores en vogue.

Véritable intermédiaire entre l’art du bogolan et sa vision du fait main, je vous laisse découvrir Gaëlle à travers cet interview.

On démarre d’abord par vos origines et votre parcours de vie avant les gazelles de Dakar, quels sont ils ?

D’origine franco brésilienne, de père français et de mère brésilienne, j’ai un pied dans chaque culture.

Je suis infirmière de formation et en arrivant au Sénégal c’est tout naturellement vers le poste de santé de Gorée que je me suis tournée afin d’y travailler .

Au fur et à mesure de mon immersion en terre sénégalaise, j’observais les pratiques médicinales et cette nature omniprésente.

J’ai ainsi découvert le bogolan et suis tombée amoureuse de ce tissu qui est le lien entre la nature et la santé !

En effet ce tissu est teint avec des décoctions de plantes que l’on peut appliquer sur les jeunes accouchées ou sur les jeunes circoncis en guise de cataplasme.

D’où vous est venue l’idée de démarrer cette aventure d’entreprenariat ? Pourquoi ce choix ? Et le nom de votre marque, expliquez nous ?

Les couleurs, l’odeur, la signification, la valeur, la beauté de ce tissu, m’ont bouleversé et c’est ainsi que je me suis dit que je voulais en porter chaque jour par petite touche .

Au Sénégal, les artisans de Dakar ont des doigts en or je me suis dit qu’offrir du travail était une façon de soigner.

Ce qui avait du sens également dans ma démarche.

Et afin de personnaliser et de d’adapter les bogolans de notre marque j’ai dessiné moi même mes motifs.

C’est ainsi que sont nées les gaZëlles de Dakar.

Je m’appelle Gaëlle et le pluriel enveloppe l’équipe des artisans qui la compose.

Parlons du bogolan. Vous le sublimez dans toutes vos créations. Plus qu’une tenture, que représente il pour vous ?

Le « bogolan «  des gaZëlles allie le savoir faire ancestral malien, au travail des artisans sénégalais et ivoiriens qui, grâce à des matières naturelles chinées dans chaque pays le mettent en valeur .

Ainsi nous obtenons un objet émanant de la nature africaine mis en valeur par des artisans aux doigts en or.

Des pièces rares et magnifiques.

« Notre coton porte le label ECOCERT, les pigments utilisés sont entièrement naturels, soit d’origine végétale ou d’origine minérale.

Les plantes, une fois infusées, servent à fabriquer du compost, et les écorces, une fois les couleurs extraites, servent de combustible.

 Enfin, les eaux usagées servent à l’arrosage des plantes. Le procédé est entièrement écologique. » Extrait du site web

Pouvez vous nous donner une petit résumé de la fabrication avec ce tissu, de vos articles ? Comment les concevez-vous ?

Je dessine mes dessin sur papier avec une pièce de 100 frs qui sert d échelle à l’artisan peintre.

J envoie ainsi mes dessins qui suivent mon histoire de vie, les motifs de la plage d’Ipanema à Rio de Janeiro sur lesquels j’ai appris à marcher, la nature omniprésente dans ma vie, en imprimant des bogolans unis, le bleu indigo de la mer, le vert uni de la forêt , le gris éléphant de la robe de l’éléphant, puis tous les animaux de la savane. Le zèbre, la girafe , le lion.

L’artisan bogolan part cueillir, filer, tisser le coton, puis prépare ses décoctions de plantes d’écorces d’arbre de fleur et dessine à main levée nos dessins selon le procédé ancestral du bogolan.

Nous recevons ensuite à Dakar et Abidjan les pagnes de tissu que nous partageons entre chaque artisan, pour qu il puisse ainsi œuvrer .

Afin de mettre en valeur ce tissu magique et magnifique je cherche des matières premières propres à chaque pays .

A savoir selon les pays les bois sont différents.

Nous cherchons des chutes de bois spécifiques au pays , chutes de bois rouge au Sénégal et chutes de cocotiers en Côte d’Ivoire.

Et je suis en lien avec une coopérative de terre cuite de Katiola pour un nouvel objet spécifique à la Côte d’Ivoire:) .

Quels sont vos espoirs pour l’avenir de la transmission des savoirs faire ?

Dans nos ateliers cela fourmille de monde et les anciens sont à la manœuvre, mais entre chacun de mes passages je découvre des jeunes visages en formation.

L’artisanat reste pour nous ce qu’il y a de plus noble puisqu’il allie la nature africaine au travers du bogolan des matières premières chinées , et le travail des mains qui va magnifier cet alliage!

Quand on promeut l’artisanat, on valorise le travail des mains un savoir faire ancestral et le temps passé sur chaque pièce.

Chaque pièce sera unique et nous nous efforçons de nous améliorer à chaque collection.

Quels sont vos projets pour le future des gaZëlles de Dakar ?

Mon projet serait de trouver en Côte d’Ivoire du cuir végétal.

Ouvrir une école d’artisans, afin de former les générations futures et ouvrir ce workshop aux artisans du monde entier afin d’en faire un lieu d échange et de transmission de savoir.

Petit mot de fin

Merci Gaëlle pour le temps que tu m’as accordé pour répondre à mes questions. Cet interview me permet et nous permet d’en connaître plus sur toi et sur tes motivations dans ton projet.

On y découvre, une artisan très engagée dans la continuité des savoirs artisanaux sur le bogolan, la transmission des gestes, d’où « Les gaZëlles de Dakar » qui met en lumière cette tradition ancestrale, tout en le sublimant et en le mettant en valeur à travers des accessoires modes ou par des objets de décoration.

Des produits qui font du bien.

Pour plus d’informations :

Facebook : lesgaZellesdeDakar

Instagram : les_gazelles_de_dakar

Site internet : http://www.bogolan.fr/

Mail : lesgazellesdedakar@bogolan.fr

Alwen

Aujourd’hui, une jolie interwiew très colorés et authentique !!!

À travers mes questions, nous allons essayer d’en apprendre plus sur Emma, cette artisan passionné par le fait mains, la transmission du savoir, etc….

Mais chut, je ne vous en dit pas plus et vous laisse la lire !!!

Emma la créatrice de la marque ALWEN

A – Alwen. Parlez nous de votre univers et donnez nous la signification de ce mot, et pourquoi l’avoir choisi ?

Alwen signifie les couleurs en arabe.

Lorsque j’ai eu l’idée de créer des Foutas, il me fallait un nom universel et en lien avec ce magnifique produit.

J’ai tout de suite pensé aux multitudes de couleurs et nuances de mes futurs créations. Alwen ….c’était une évidence !

L – Letmotive et liberté. Quelle est le votre quand vous créez ? Et êtes-vous libre dans le choix des fabrications, de la mise en place des nouvelles collections ?

Je créée mes propre design depuis la Côte d’ivoire, ce pays dans lequel je vie et qui inspire mes créations.

 Je développe 3 collections par an autour d’un thème.

Afin de les différentier,  j’utilise des nuances, textures et techniques de tissages différentes, ce qui me permet d’élargir ma gamme de produits. 

Chaque pièce est produite en quantité limitée.

Je dois aussi tenir compte du temps nécéssaire pour la production.

Le tissage manuel est très long.  

Il faut en moyenne 6 heures pour tisser une pièce. 

W – What’s else ? C’était une évidence votre reconversion dans l’artisanat ?

J’ai toujours été fascinée par l’artisanat.

 Quand j’habitais en Tunisie, j’avais déjà pour projet de collaborer avec des artisans dans l’optique de proposer des créations originales.

 Et en septembre 2020, j’ai décidé de démissioner de mon poste dans le domaine du bien être.

Après environ 4 mois de réflexion j’ai décidé de me lancer dans ce projet dans lequel j’avais la certitude de m’épanouir.

E – Équitable. Vos produits le sont et c’est un point d’honneur pour vous. Expliquez nous cette importance ?

Je propose des Foutas entièrement tissées main uniques et authentiques.

Ma mission est de contribuer à préserver l’art du tissage manuel et eco-responsable.

Seule la force humaine est nécessaire pour actionner les métiers à tisser.

Une expertise de plus en plus rare dans ce monde moderne, où la mécanisation des processus de fabrication est entrain d’anéantir ce patrimoine culturel immatériel.

Toutes les fibres textiles sont garanties 100 % naturelle sans aucun additif synthétique.

N – Native

Cette volonté de découvrir est inée.

En effet, depuis plus jeune âge, j’étais curieuse de découvrir d’autres cultures et traditions. Mes parents d’origine italienne nous emmenés chaque année dans le sud de l’Italie. Je suis néee à Grenoble et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 21 ans.

Avec mon mari, nous avons décidé de parcourir le monde et de s’expatrier à l’infinie. Glasgow (Royaume Uni), Valencia (Espagne),  Tunis (Tunsie), et Abidjan (Côte d’Ivoire). 

Mon métier me permettait de trouver du travail et à m’intégrer rapidement et rencontrer beaucoup de personnes. 

À présent, je suis à la tête de ma micro-entreprise

Ma marque de Fouta haut de gamme est présente dans des concept store à Abidjan et Dakar. 

Je n’ai pas encore de boutique physique, mais ma boutique en ligne www.alwen.shop donne la possibilité de visualiser et commander les produits Alwen. 

J’essaye d’être présente lors des ventes pop-up organisées à Abidjan pour qu’on puisse venir me rencontrer, découvrir mon histoire et mes pièces uniques.

Je suis complètement épanouie dans ce nouveau domaine.

Petit mot de fin sur le présent et le futur

Mon objectif sur les mois/années à venir et de proposer davantage de nouveautés (avec des mix de matières, textures et nuances) et participer à des événements artistiques pour présenter mes créations. 

Faire le choix de changer de carrière n’est jamais facile et il faut se donner le temps nécessaire de réflexion. 

Il y a toujours un premier pas, le tout et d’innover de créer sa propre voie et non pas de dupliquer. Parlez de votre projet à vos proches, demandez des conseils. Il y aura un jour où tout prendra forme.

 Une histoire ne s’écrit pas du jour au lendemain et demande du temps et de la réflexion. 

Merci Emma pour ta générosité d’âme. On y découvre une créatrice globe trotteur et inspirée.

L’importance de la transmission, l’importance de faire perdurer un art, un savoir faire ancestrale, voilà ce que l’on ressent à travers tes foutas.

Tradition, qualité et équitable sont les 3 mots qui pour moi, résument ta motivation et ton investissement personnel, et plus qu’une marque, Alwen permet une visibilité internationale aux artisans tunisiens. Merci pour ce que tu fais.

Pour plus d’information :

SITE WEB : https://alwen.shop/

INSTAGRAM : alwen.and.co

FACEBOOK : Alwen.collection

WeArt 225

 

Un artiste qui commence a monté sur le plan national, mais également international.

Wissam Sayegh
Photo par Edouard Marion | @doud_a_babi
Octobre 2022
Courtesy: Edouard Marion

Wissam dont l’imagination multiculturelle débordante se reflète dans ses œuvres, et plus connu sous le nom de WeArt225.

Qui se cache derrière WeArt225 ? Qu’est-ce qui fait la particularité de ses œuvres ? Quel est son style ?

A travers cette interview j’essaierai d’en apprendre plus sur sa personnalité, ses oeuvres et son ascension fulgurante cette année sur la scène artistique ivoirienne, et vous le partager.

Bonjour Wissam, tout d’abord, merci beaucoup pour votre temps et d’avoir accepté cette interview. On démarre de suite.

W – WeArt225. Présentez-vous, s`il vous plaît et faites-nous savoir comment tout a commencé.

Je m’appelle Wissam Sayegh, 42 ans, enfant d’immigrés libanais de la troisième génération, je suis diplômé en commerce international et j’ai notamment travaillé pendant des années dans le marketing.

Homme de famille, père de deux filles fantastiques, je peux aujourd’hui me permettre de vivre une véritable passion : créer. Ce que je fais depuis dix ans, d’ailleurs. Mais seulement depuis un an « publiquement ».

Si le numérique est mon moyen d’expression artistique, c’est grâce à mon éducation, mes formations et mon environnement.

 

Wissam Sayegh
Abidjan – Bamako
Digital Art Work
October 2022 | Not yet published
Courtesy: The artist’s studio

E – Esprit. Quel est l’esprit derrière WeArt225 ? Son identité culturelle ?

WeArt.225 est multiculturel.

J’ai composé le nom à partir de « Nous » et « sommes » en anglais, « are » devient « Art », « 225 » répond à la question de mon identité culturelle.

Mais en principe, je prends la liberté de me servir du riche répertoire de toutes les cultures et de tous les styles. Si les motifs ou les éléments africains ou ivoiriens occupent une place importante, c’est sans doute parce que j’ai grandi ici et que j’y vis la plupart du temps.

 

Wissam Sayegh
Mona Lisa revised | version 3
Digital Art Work
October 2022 | not yet released
Courtesy: The artist’s studio

           

Art – Vous décrivez vous-même votre style comme Néo Pop Art ouest-africain. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le Pop Art était un mouvement mondial, né en Grande-Bretagne à la fin des années 50, et qui est devenu vraiment grand et populaire en Amérique.

Aujourd’hui, Warhol, Lichtenstein, Oldenburg et d’autres précurseurs sont devenus mainstream, alors qu’à l’époque, c’était révolutionnaire.

Dans les années 90, la deuxième génération, Jeff Koons, Damien Hirst, est aujourd’hui appelée néo pop.

J’ai grandi avec ça, ainsi que les mangas et toute la culture asiatique de la bande dessinée qui sont arrivés en Europe.

Je me considère comme un artiste de cette tradition, mais comme je suis Ivoirien, j’appelle ce que je fais le « Néo Pop ouest-africain ».

 

Wissam Sayegh
I have a Dream
Digital Art Work
October 2022 | not yet released
Courtesy: The artist’s studio

Wissam Sayegh
Pearline – I have a Dream | version 2
Stencil on canvas
90 x 120 cm
August 2021
Courtesy / Photo : Stefan Meisel

L’artiste explique : « I have a Dream
« Mon pays, c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je
chante. Terre où sont morts mes pères, terre dont les
pèlerins étaient fiers, que du flanc de chacune de tes
montagnes, sonne la cloche de la liberté ! »
Il y a 59 ans, le 28 août 1963, le pasteur et militant des
droits civiques Martin Luther King a prononcé à
Washington DC un discours connu sous le nom de « I have
a dream ».
En tant que narration négative sur l’expression du rêve
américain, King a dénoncé les abus de la situation de la
population noire aux États-Unis.
On trouve des passages qui restent d’actualité jusqu’à
aujourd’hui, bien au-delà des États-Unis. Voici une phrase
qui me touche particulièrement :
« ….. un jour les petits garçons noirs et les petites filles
blanches pourront se donner la main, comme frères et
sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !
Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans
une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur
peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais
aujourd’hui un rêve ! »
Je souhaite que mes enfants et leurs petits enfants
apprennent et comprennent ce discours, ses circonstances
et sa valeur.
Je rends hommage à un grand homme.
Le monde ne peut que s’améliorer. »

Wissam Sayegh
Pearline – I have a Dream | version 3
Digital Art Work
Printed on fine art paper in edition limité
July 2022 | released August 2022
Courtesy: The artist’s studio

R – Retour en arrière. Quels ont été les moments les plus décisifs ou les plus marquants de votre parcours             artistique jusqu’à présent ?

C’est un processus.

Le moment décisif est rare.

La vie est un fleuve.

J’ai la chance d’avoir acquis la liberté de pouvoir me concentrer de plus en plus sur mon art. J’ai des gens fantastiques autour de moi, des proches qui me soutiennent pour que je puisse me concentrer sur mon art.

Wissam Sayegh
Make Art Not War
La Paix n’est pas un vain mot, mais un Comportement
Hommage a Félix Houphouët-Boigny
Digital Art Work
Printed on fine art paper in edition limité
September 2021 | released January 2022
Courtesy: The artist’s studio

Outre l’incroyable écho qu’a eu mon hommage à Félix Houphouët-Boigny (Make Art – Not War : La Paix n’est pas un vain mot, mais et Comportement), j’ai eu l’honneur d’illustrer les 50 ans de l’Institut Français en Côte d’Ivoire.

Wissam Sayegh
50 ans Institut Français en Cote d’Ivoire
La Marianne, masque Baoulé
Digital Art Work
September 2022 | released in september 2022
Courtesy: Institut Français Cote d’Ivoire

« 50 ans de l’Institut Français en Côte d’Ivoire
J’étais très honoré que l’Institut Français ait fait appel à moi
en tant qu’artiste pour représenter de manière artistique
son 50ème anniversaire en Cote d’Ivoire. J’ai créé quatre
œuvres, dans le respect des quatre grandes ethnies qui
font aujourd’hui partie intégrante des frontières nationales
de la Côte d’Ivoire, créées en 1895 : Le Mandé, le Gour, le
Krou et l’Akan. Chaque œuvre représente différents bustes
de la « Marianne » française, qui portent chacun un masque
d’une ethnie respective. Convaincue que l’art et la culture
sont les meilleurs communicateurs et ambassadeurs entre
les peuples et les cultures, je rends hommage, à travers
mon travail, aux peuples de Côte d’Ivoire et à la Grande
Nation, indissociable de l’histoire de mon pays.« 

Wissam Sayegh
50 ans Institut Français en Cote d’Ivoire
La Marianne, masque Dan
Digital Art Work
September 2022 | released in september 2022
Courtesy: Institut Français Cote d’Ivoire

Ce sont des moments forts quand on sait que j’ai rendu mes premières créations publiques il y a moins d’un an.

 

         225 – Notre beau pays qu’est la Côte d’Ivoire. Avez-vous l’impression que ce pays a été le déclencheur ou un véritable tremplin pour votre carrière ?

La Côte d’Ivoire a l’avantage, en particulier Abidjan, de vivre dans une capitale mondiale qui, outre sa propre culture, absorbe les influences du monde entier. Et malgré ses huit millions d’habitants (à Abidjan), il existe un esprit de famille que je ne retrouve nulle part ailleurs dans le monde dans une ville comparable.

Tout le monde se connaît.

Et oui, c’est pourquoi on peut dire que la Côte d’Ivoire peut être un tremplin. Si tu réussis ici, si tu fournis de la qualité, la diaspora ivoirienne peut te porter dans le monde.

 

  Pensez-vous que l`Afrique apporte des atouts similaires ou plus sur l’art en général à  l’international ?

Atouts similaires ou plus importants par rapport à qui ou quoi ?D’autres continents ?

J’ai du mal à parler de l’Afrique quand je pense Côte d’Ivoire. L’Afrique est l’un des cinq continents – si nous excluons l’Antarctique et considérons l’Amérique comme un continent, et le continent avec le plus de pays, de cultures et de langues.

L’Afrique est le berceau de l’humanité.

Wissam Sayegh
La vierge Marie | Yellow version
Digital Art Work
Printed on fine art paper in edition limité
September 2022 | released in september 2022
Courtesy: The artist’s studio

« Quand je vivais encore à Lille, la musique de DaftPunk
m’accompagnait au quotidien.
Et les Massaï en Afrique de l’Est ont toujours exercé une
fascination sur moi.
En travaillant sur les séries #Masques de la Côte d’Ivoire
pour l’@InstitutFrançais.ci et la Peace séries, j’ai de
nouveau écouté la musique de Daft Punk – et voilà le
résultat.
Daft Punk meets l’Afrique.
Ce qui n’est d’ailleurs pas exceptionnel : ce que peu de
gens savent, c’est que la mère de Guy-Emmanuel, Anne, a
vécu jusqu’à sa mort en 2015 à Bassam, en Côte d’Ivoire. »

Wissam Sayegh
Massaï jumps Duft Punk
Digital Art Work
October 2022 | Not yet published
Courtesy: The artist’s studio

Quels sont les avantages que l’on voudrait avoir de plus ? Et qu’est-ce qui est international ?

Nous, vous et moi, ici et aujourd’hui, sommes internationaux, partie intégrante d’un monde globalisé, d’une communauté internationale, de plus en plus de personnes ont une origine mondiale, détachée des frontières géopolitiques.

Ce qui m’importe, c’est de trouver ma place en tant qu’artiste dans ce monde globalisé.

Si mon éducation culturelle africaine est un élément essentiel de mon inspiration, c’est parce que j’ai eu la chance d’y grandir.

Mais dans l’ensemble, je me considère comme un cosmopolite, je vais devoir m’imposer sur un marché vraiment international. Si mes origines peuvent m’apporter des avantages, tant mieux.

Je serais volontiers un ambassadeur de mon pays.

Wissam Sayegh
Portrait Frédéric Bruly Bouabé
d’après une photo de Stefan Meisel | @stefaninabidjan
Digital Art Work
October 2022 | Not yet published
Courtesy: The artist’s studio

 

Mot de fin

Encore merci Wissam pour cet échange, votre sincérité et vos partages.

On vous y découvre plus personnellement, très inspirés par ce qui vous a entouré, ce qui vous entoure aujourd’hui et sur ce que vous avez envie de découvrir et vos espoirs.

Des influences culturels liés sans aucuns doutes par vos différents parcours de vie personnelle et professionnelle, et votre approche de l’humanité, donnent un style très particulier à votre art, tout en parlant à chacun de nous.

Des couleurs, des sujets légers aux sujets plus percutants, vous avez trouver le fil conducteur de vos idées qui se mêlent dans un patchwork culturel très intéressant.

Je ne peux que vous souhaiter une belle et longue continuation, et que vos rêves continuent de devenir réalité.

Pour plus d’informations :

Instagram : weart225

Shopping babi du 17 au 23 octobre 2022

Et c’est une nouvelle semaine qui démarre avec encore une belle sélection de beauté.

Alors comme d’habitude, pas de blabla, ni de chichi !!!

1 – N’goro Collection

Inspiration et thème Sénoufo, une ethnie du nord d la Côte d’Ivoire pour cette marque de prêt à porter 100 % handmade in Côte d’Ivoire. J’adore.

2 – creativ by kignon

Cet artisan nous propose cette fois ci des robes et des ensembles ethnique pleins de sens par rapport à ses tuniques et ponchos tissés en textiles africains traditionnels.

3 – maison Laadani

Véritable vitrine du beaux made in Africa, vous adorerez la simplicité et la beauté des objets mis en vent par cet artisan.

4 – adiré fashion abidjan

Fabrication traditionnelle pour ses superbes tissus ethnique hors du temps. Possibilité de commander votre propre batik.

5 – shealovely abidjan

Des produits fabriqués avec notre bon cacao et notre karité pure aux nombreuses vertus bien-être. Du handmade ivoirien comme on aime.

6 – jms_couture_ci

On craque totalement pour cette créatrice qui a du goût, qui sublime le corps des femmes. De belles couleurs et des lignes modernes et légère font la touche de cette marque handmade.

7 – studio madock

J’adore !!! Pour hommes et femmes, vous allez adoré les coupes modernes alliés aux tissus ethnique. Un look urbain classe et décontractée pour tous les jours.

8 – les rebelotes

« Avant j’étais un drap !! ». Voilà comment expliquer au plus court le concept de cette artisan engagé et passionné. Des véritables merveilles confectionnés par ses soins handmade !!!

Voilà j’espère que cette sélection vous aura plus…

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un message.

Vous avez aimé l’article ?

N’hésitez pas à le liker❤ et le partager ‼️

Toubab Paris

Un univers unique !!!

Maud Villaret, créatrice de Toubab Paris – Photo prise au Mali, il y a 20  ans.

Il y a quelques années, j’ai découvert TOUBAB PARIS sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’exposition DJENFAKO, qui mêlait tableaux de femmes du monde et bijoux en boules originales. Elle y avait fait une collaboration avec une autre créatrice.

La femme qui est derrière TOUBAB PARIS, s’appele Maud, et comme elle le dit si bien, « je crée des bijoux handmades , qui soignent l’âme « ….

À travers cet interview, j’espere vous faire partager son ambiance, découvrir des belles créations artistiques, détournées et confortables…alors bonne lecture.

T – Toubab Paris. Que veux dire ce nom et pourquoi l’avoir choisi ?

Cette expression provient du terme « toubib » faisant référence aux premiers médecins blancs qui ont débarqué au Sénégal. Loin du terme péjoratif auquel il est aujourd’hui parfois associé (colonisation), le mot « toubab » est utilisé en Afrique de l’ouest pour désigner toute personne à peau blanche quelle que soit sa nationalité.     

   Je l’ai tout simplement choisi, il y a plus de 15 ans maintenant, car j’étais moi-même « Toubab » au Mali, je pense que c’est un mot qui illustre bien l’idée de passerelle entre l’Afrique et l’Occident, ce qui a toujours était mon leitmotiv quelle que soit la forme d’art. J’y ai associé « Paris » car c’était mon lieu de résidence et qu’il y avait une notion de « couture » derrière cette capitale de la mode.

  

J’ai compris plusieurs années après que ce choix de nom de marque n’était pas anodin.  

Suite à plusieurs retours de clients qui me remerciaient pour la joie de vivre que je leur apportais à travers mes créations originales et colorées, et qu’elles créaient aussi du lien avec les regards extérieurs…

Les créations Toubab paris font voyager à travers les sens, c’est  l’émotionnel et l’imaginaire qui parlent.

Il y a l’idée du bijou qui soigne, en apportant joie de vivre et lumière à celui qui le porte.

D’où l’intérêt pour moi de travailler en pièce unique.

O – Origines. Qu’elles sont les vôtre ?

J’ai été conçue et bercée dans le ventre de ma mère en Casamance, mais née dans le sud de la France, au pays des cigales et de la lavande.

U – Univers. Comment décrivez-vous le vôtre .

Il est joyeux, coloré, parsemé d’objets hétéroclites du monde entier… un univers de collectionneuse, chineuse.

Tous les objets portent une mémoire émotionnelle, en plus d’avoir un attrait esthétique.

Chaque couleur et matière sont synonymes de vibrations, j’aime faire des associations insolites.

Créer un dialogue entre des matières naturelles brutes et d’autres plus modernes, déjouer les codes et fonctions traditionnelles m’amusent.

B – Boutons. Vous en faisiez la collection, d’où vous ai venu cette passion ? Et d’où est venue cette idée de les mettre en colliers, en broches et autres bijoux ?

J’avais mon arrière gd-mère qui fabriquait des boutons recouverts et qui était mercière.

J’ai commencé à les collectionner dès mon plus jeune âge.

À 18 ans, avant même d’avoir entamé mon cursus scolaire artistique, j’ai lu un article sur une designer de boutons, dans le journal du textile.

J’ai eu la chance, pendant ma 1ere année de BTS à Duperré,  d’avoir pu faire un stage au sein de cette structure française : Crépin Petit, avec cette même designer, et de travailler en free lance pour cette marque (qui n’existe d’ailleurs plus aujourd’hui…).

Le made in France a malheureusement tendance à disparaître.

Au vu de ma collection de centaines de milliers de boutons, il était d’une évidence absolue de créer des bijoux à partir de ces éléments, il y a plus de 15 ans, lorsque j’ai commencé à me lancer dans les ornements corporels.

A – Afrique. Le continent de votre passion, un environnement dont vous vous dites amoureuse. Expliquez nous ?

C’est compliqué à résumer, j’ai toujours été poursuivie quoi que je fasse… c’est karmique !

B – Bamako-Dakar-Paris, 3 destinations déclencheurs dans votre vie. Expliquez-moi ?

Il y en a eu bien d’autres ! La vie n’est faite que d’expériences et le hasard n’existe pas… je vais où l’univers me porte. Mais c’est vrai que mon premier pied au Mali , en 2004 , m’a beaucoup influencé…

J’ai côtoyé des populations démunies de biens matériels mais d’une richesse de cœur, d’un sens du partage, d’une joie de vivre inégalables.

C’est formateur, surtout à 20 ans. J’aime m’adapter à différents milieux, j’ai un côté caméléon.

La différence est le meilleur moyen pour s’enrichir spirituellement.

P – Polyvalente. L’êtes-vous dans votre travail et votre vie de tous les jours ?

Être multifonction est une condition essentielle à la survie en tant que créateur !

C’est un métier où l’on fait beaucoup de concession sur sa vie privée… tout s’articule autour du professionnel, en tout cas jusqu’à aujourd’hui pour moi il en est ainsi.

Femme, artiste entrepreneur dans le multiculturel quand on a 24 ans…tout un challenge dès mes débuts.

Des milliers d’heures de travail, jour et nuit, semaine et week-end …

Je n’ai pas forcément des matières à forte valeur ajoutée mais du temps de travail qu’il faut arriver à valoriser… alors la réalisation des pièces prend déjà énormément de temps !

L’équipe de Toubab c’est moi !

La création, la production, la communication, l’administration, la logistique des évènements … J’apprends tous les jours et c’est ce qui fait la richesse de mon métier, sans cesse confrontée à de nouvelles situations, des nouvelles rencontres, il faut toujours rester flexible.

A – Aboutissement. L’exposition Djenfako de 2018, avec votre double Stéphanie Ledoux, vous a permis pendant 4 années de travails, de créer une harmonie artisanale et artistique de femmes par les femmes. Ça été pour vous comme un épanouissement personnel et professionnel ?

Je ne vois pas du tout les choses en terme d’aboutissement, je vois la vie comme une succession d’expériences !

Pour moi il n’y a pas de réussite ni d’échec, mais du sens en toute chose quand on commence à se questionner sur d’autres plans.

Après avoir fait pendant des années les salons professionnels et eu des revendeurs partout à travers le monde, je me suis rendue compte que j’étais devenue chef d’entreprise… mais que ce n’est pas ce à quoi j’aspire !!!

Je me suis donc recentrée dans mon cœur de métier :  la création et j’ai réduit mon champs de diffusion.

En multipliant les projets créatifs avec d’autres marques, d’autres artistes ou artisans, ce qui m’a permis de voyager encore plus, et de découvrir multitudes d’univers…..

J’ai toujours œuvrer autour de thématiques liées à la condition de la femme, que ce soit dans leur émancipation et autonomie, dans la valorisation de leur savoir-faire, autour de thématiques de santé… (je suis partenaire de Amref France depuis 7 ans maintenant).

En ce qui concerne ma production, à l’époque j’ai travaillé de nombreuses années avec des femmes en insertion en banlieue parisienne issues de tous les pays, des groupements d’artisanes au Burkina… j’ai fait de la formation à des femmes pour des ONG notamment à Djibouti…J’ai beaucoup appris à travers ces expériences.

Nous ne nous rendons pas assez compte chaque jour de la liberté que nous pouvons avoir en tant que femme dans nos pays occidentaux.

Je tisse du lien par ma passion du textile et les savoir-faire du monde, j’en suis en gratitude tous les jours. J’aime mon métier.

 

Avec Stephanie, qui est une carnettiste très talentueuse, qui a un coup de crayon incroyable pour reproduire le réel, nous étions complémentaire par les médiums utilisés.

J’ai adoré avoir carte blanche pour réinvestir ses portraits et réinterpréter ces femmes, que moi, je n’avais jamais rencontré.

Des heures et des heures de broderies et de contraintes techniques sur chaque toile, pour les sortir d’un contexte de reportage documentaire et les réinventer ! Avec pour certaines, des bijoux modulables que l’on pouvaient sortir des toiles et porter.

Plusieurs mois de préparation avant chaque expo pendant laquelle je devais aussi m’occuper de ma marque !

Pas évident de jongler entre plusieurs projets en même temps lorsque l’on est seul à tout gérer.

Depuis 3 ans je me suis également lancée sur des « bijoux pour mur »… des sculptures textiles entièrement brodées… des années que j’avais envie de développer cela, mais au vue des centaines d’heures de travail que cela représente, il m’arrive souvent d’avoir envie de me clôner !

Grâce à un projet avec le musée de la Toile de Jouy qui faisait une exposition sur les « Fibres Africaines », j’ai pu réaliser des œuvres en mélangeant ce patrimoine textile emblématique d’une bourgeoisie française à des textiles traditionnels africains.

Une excuse rêvée pour renforcer symboliquement mon idée de passerelle entre les 2 continents.

Une partie de ces œuvres est aujourd’hui exposée à la biennale de Dakar, et je mets actuellement en place de nouveaux partenariats avec des artisans et artistes sur des projets en ce sens.

R – Ressourcer. Comment le faites vous ?

La danse (et le sport en général !), la nature, la création, les rencontres…les voyages.

Tout peut être ressourcement.

L’élément « eau » est important pour moi, la mer est très ressourçante… avec le soleil !

I – International. On vous sais globe-trotter et passionné en général par l’artisanat dans le monde. Vous créez uniquement sur une ethnique africaine, où sur un mélange de cultures ?

Je suis dans une transversalité entre les cultures, mais j’avoue que mon territoire de prédilection reste l’Afrique…car il y a à l’intérieur de ce vaste continent une telle diversité, créativité qu’il faudrait une multitude de vies pour tout découvrir. 

Elle résonne en moi, et j’écoute ce que mon cœur me dit.

S – Souhaits. Vos souhaits pour les années à venir ?

On est à une période charnière où tout est à réinventer autrement. Il n’y a qu’à observer le nombre de gens en transition professionnelle qui veulent redonner du sens à leur vie. Le virus n’a été qu’un accélérateur de tout cela.

Il faut redoubler de créativité, de bienveillance, et s’unir pour faire émerger des nouveaux systèmes où l’humain sera véritablement au cœur des préoccupations, et cesser les fonctionnements par simple cupidité.

Aventures… joie, lumière, découvertes, échanges, tolérance, solidarité… devrait nous aider à créer de nouvelles opportunités et paradigmes…

En ce qui me concerne, j’aimerai mettre l’accent sur la transmission, pas seulement des savoir-faire, mais aussi celles de valeurs humaines intrinsèques.

Si je devais émettre un voeux… il serait certainement de permettre à chacun de renouer avec sa véritable essence et souveraineté.  En vous souhaitant tout le meilleur…

Merci beaucoup Maud pour vos réponses naturelles, votre engouement dans toutes choses, votre émerveillement aussi enfantin, créatif qui ressort de vos créations.

Vraiment une belle personne que j’ai découvert à travers cet interview. À d’autres univers, autres créations, je vous souhaite une très très belle continuation dans votre passion.

Pour plus d’informations :

Instagram : toubabparis

Facebook : Toubabparis

Site internet : https://www.toubabparis.com/

Yemaya design

Un magnifique giftstore, en plein cœur de l’hôtel Tiama qu’Alexandra la propriétaire a bien voulu nous faire découvrir.

Petite présentation personnelle de celle-ci :

Je suis Alexandra Kassimaly, d’origine franco-indienne, j’ai grandi en Mauritanie et au Congo.

Diplomée en Marketing et Management, j’ai un DESS en Achats Industriels à KEDGE Bordeaux.

Après 15 années d’expérience dans une multinationale en Hollande (Achats et conseil en sourcing stratégique), je reviens sur le continent qui m’a vu grandir en suivant mon mari qui est franco-ivoirien, d’abord en Centrafrique puis à Abidjan en 2016.

C’est à ce moment-là que je décide de me lancer dans l’entreprenariat et je suis aussi mère de 2 garçons de 8 et 6 ans.

Alexandra Kassimaly – Propriétaire et créatrice du site Yemaya

Bonjour Alexandra, tous d’abord que veux dire Yemaya ? Et pourquoi avoir choisi ce nom ?

Yemaya ou Iemanja selon l’écriture est en yorouba la déesse des Océans, une des déesses les plus importantes des croyances originelles de bien des pays d’Afrique de l’Ouest.

Elle s’est exportée au Brésil, dans les Antilles et aux Amériques avec les esclaves partis d’Afrique de l’Ouest.

Pour moi le choix de Yemaya s’est fait car je recherchais une figure féminine, africaine et internationale en même temps. C’est aussi une figure protectrice et donc de bonne augure pour le site.

Votre logo me fait penser à l’Égypte, coïncidence ou volontaire ?

C’est une coïncidence car en réalité il s’agit bien d’une figure africaine noire; symbole de féminité, de fertilité et de création.

La forme du logo ressemble à un talisman et la déesse tient dans ses mains une poterie, en référence au travail artisanal, de création et à la décoration d’intérieur.

Thématique du store en 4 mots.

Authenticité, contemporain, local et belles finitions.

Décrivez-nous l’univers de Yemaya.

L’univers de Yemaya est un univers élégant et brut à la fois.

C’est un univers de décoration et d’accessoires de créateurs locaux et de la sous-région qui allient des matériaux traditionnels (pagne tissé, bogolan, bois local, bronze etc…) et un aspect très contemporain.

Quelle est la clientèle de votre boutique ?

Notre clientèle est très cosmopolite.

C’est une clientèle qui valorise la création locale et choisit des accessoires fabriqués ici plutôt que des articles importés.

C’est une clientèle qui désire vivre dans un intérieur authentique qui lui ressemble ou porter un morceau de cette identité locale à travers des accessoires de qualité.

Comment choisissez-vous les artisans et artistes représentés dans votre store ?

C’est le coup de cœur tout d’abord qui parle.

Les créations proposées doivent correspondre à nos critères d’authenticité, de savoir-faire local et d’élégance contemporaine.

Ensuite nous préférons des artisans et sociétés enregistrées légalement car nous avons également des obligations auxquelles nous devons répondre.

Vous avez démarré en Eshop, puis un show room au Manawa café, pour finalement ouvrir une boutique concept à l’hôtel Tiama…d’autres surprises ??

Effectivement nous avons évolué depuis la création du site en 2018, nous étions uniquement en ligne jusqu’à l’année dernière mais nos clients locaux réclamaient un point physique pour voir les articles.

C’est pourquoi nous avons ouvert le “Giftshop” à Abidjan.

Ceci dit, le E-shop reste notre cœur de métier et nous continuons de le faire évoluer, notamment pour y intégrer l’art contemporain, notre deuxième activité.

Faites-vous des partenariats pour des événements et pourquoi ?

Nous travaillons beaucoup avec les hôtels et notamment le Tiama qui accueille notre “Giftshop” en son sein depuis Juillet 2021.

En parallèle nous organisons des expositions de jeunes artistes et travaillons également sur des projets de décoration d’intérieur dans des hôtels toujours, en partenariat avec la créatrice de la marque African Fashion Love, Roos van der Horst.

Un petit mot de fin pour les artisans-créateurs de notre continent:

Je leur conseille de créer des articles originaux et de persévérer dans l’amélioration des finitions et du packaging.

C’est la clé pour attirer des clients au-delà de nos frontières et pour se différencier.

Merci beaucoup Alexandra pour la découverte de Yemaya. Apprendre à connaître votre univers a été un vrai plaisir, votre valorisation de l’art africain et local c’est du positif pour notre continent.

Merci également d’encourager les petits artisans et artistes méconnus du grand public. Je vous souhaite une bonne continuation et encore d’autres merveilles à venir.

Plus d’informations :

Contact : +225 07 68 81 54 88

Instagram : yemayadesign

Facebook : /yemayadesign/

Site Web : https://yemayadesign.com/