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Nos nouveaux concepts stores 225.

Il fallait que je mette à jour mon ancien article Nos concepts stores 225 et mettre les nouvelles adresses !!!

Et vous allez vous régaler car nous sommes au top du top !!!

Voici les nouveaux temples du design et de la mode made in Africa !!

Les tendances luxe, la noblesse des matières, les modèles et styles de tout bords font leurs parts belles pour vous séduire et vous habillez le corps, l’esprit, les papilles et les yeux.

On démarre avec la boutique de l’hotel Tiama « YEMAYA« , où Alexandra la propriétaire a mis un choix méticuleux dans les produits et les articles vendus où représenté dans son store.

Un tour de l’Afrique pour une déco complète,  un souvenir de qualité et artisanale à offrir ou s’offrir…ou tous simplement s’acheter de magnifiques tenues stylisés localement aux tentures typique et riches africaine.

Informations : +2250768815488

Facebook : https://www.facebook.com/yemayadesign/

Instagram : https://instagram.com/yemayadesign?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Site.web : https://yemayadesign.com/

On continue avec « VILLA 76 BABI« , un écrin de décoration unique made in Africa. Une magnifique sélection art déco raffiné, chiné minutieusement et chic.

Situé aux II plateaux, cette boutique restaurant chic, vous propose aussi un espace vert  où déjeuner, faire du yoga, partager un moment d’échange.

Informations : +225 0594999217

Instagram : https://instagram.com/villa76_babi?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/Villa76babi/

« COULEUR CONCEPT » que j’avais cité dans mon précédent article, nous fait un retour d’étonnant aujourd’hui, après une rénovation moderne et sobre. Il est situé en plein cœur du sofitel Hôtel Ivoire.

Axé surtout sur les vêtements, la mode, la responsable met un point d’honneur sur les stylistes africains de renommée, de qualité et d’originalité. Vous trouverez également des articles de qualités en décoration ou en cosmétique pour promouvoir l’artisanat et le savoir faire africain et ivoirien.

Informations : +225 0708585848

Instagram : https://instagram.com/couleurconcept?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Facebook : https://www.facebook.com/couleurconcept/

Site Web : https://couleurconcept.com/

La boutique du Noom, toute nouvelle dans le monde des concepts stores « YARÊ« , axé sur la mode et l’élégance, elle regroupe le meilleur des tendances du continent.

Classique, tendance et chic, du made in africa luxe.

Instagram : https://instagram.com/yare_atnoom?igshid=YmMyMTA2M2Y=

« LA BOUTIQUE BY LA VILLA 100« , située aux 2 plateaux – les perles, est un concept unique, où ce regroupe une épicerie, un grand fleuriste de la place et des capsules éphémères de créateurs.

De l’art de la table, de la décoration, des livres, des accessoires modes, des vêtements..vous y retrouverez les articles les plus tendances. Une immersion entre l’Afrique, le moyen-orient et l’Europe.

Informations : +225 0709030405

Facebook : https://www.facebook.com/laboutiquebylavilla100/

Instagram : https://instagram.com/laboutiquebylavilla100?igshid=YmMyMTA2M2Y=

On termine par le « BUSH MAN » qui n’est plus à présenter car c’est un ancien comme on dit ici. Hôtel, restaurant, galerie d’art, je dirai même un musée de l’art, du design, de l’africa 100%.

Situé à la riviera M’pouto, c’est un lieu incontournable pour tous créateurs, artistes et stylistes africains.

Juste aller le visiter vaux le coup d’œil et le re-découvrir également!!!

Informations : +225 0759496651

Facebook : https://fb.watch/dglXHg_3x4/

Instagram : https://instagram.com/bushman.cafe?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Voilà, la boucle des concepts stores qui mettent en avant les artistes africain sur la Côte d’Ivoire est « bouclée « .

J’espère n’avoir oublié personnes dans les 2 articles, et reste à l’écoute si vous n’y êtes pas.

Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le liker, le partager et me laisser un commentaire.

L.E créations

Liliane Estievenart
Créatrice de la marque L.E créations,
spécialisé dans la confection de sacs, accessoires et vêtements

Aujourd’hui je vais vous faire découvrir ou re-découvrir une grande dame artisan sur Abidjan. Du goût,  des finitions,  des détails qui ont fait sa renommée.

Allez interview décryptage pour en apprendre plus sur elle.

L – « Le village » est le nom de votre boutique. Votre première boutique sur Abidjan, malgre un show room qui marchait du tonnerre. Qu’es-ce qui a motivé ce choix ? Et pourquoi ?

Une boutique je pense que c’est l’aboutissement de beaucoup d’année de travail et il était temps d’avoir pignon sur rue.


C’est vrai que j’avais un showroom mais c’était à domicile, ce n’était pas vraiment évident de recevoir les gens chez moi.

E – Éducation africaine ou libanaise ? Vous avez cette bi-culture en vous..c’est un plus pour vous cette double culture et éducation que vous avez eu et que vous donnez aujourd’hui à vos enfants ?

Je pense que ce métissage m’aide énormément dans ma créativité, je prends le bon des 2 cotés.

C – Création. Comment se transforme une idée de création ? Donnez-nous un exemple ?

Je m’inspire énormément de ce qui existe je rajoute ma touche personnelle.

Pour exemple, le tout premier sac que j’ai fais était Le cabas Vanessa Bruno.

À paillette, j’ai rajouté une doublure en pagne à l’intérieur, puis j’ai fais la anse plus longue pour pouvoir le mettre plus facilement à l’épaule.

R – Retour. Changeriez-vous quelques choses dans votre vie ou dans votre travail, si vous pouviez faire un bon en arrière ?

Je ne pense pas que je changerais grand chose.

Pour moi chaque chose arrive à point nommé.

E – Enfants. Vous êtes maman de deux grands enfants. Sont-ils une inspiration, une motivation dans votre travail d’artisan-créateur ? Prennent-ils part à vos créations ?

Oui énormément.


Sources d’inspirations je ne sais pas trop, quoi que ma fille me donne certaines idées.

J’espère qu’elle me succèdera,
mais je dirais plutôt que ma motivation, c’est eux qui me permettent de me lever tous les matins et d’aller bosser.

A – Artisanat. Vous avez démarré handmade et vous continuez encore handmade. C’est un résultat unique garantie. Vous y tenez à cette qualité de travail et pourquoi ?

Oui, je tiens à garder l’artisanat par ce qu’il n’y a rien de tel.

Je n’ai pas envie de me laisser débordé par l’industrialisation.

J’aime cette façon de rester au contact de ma clientèle.


Évidemment j’ai envie de m’agrandir mais sans pourtant oublier d’où je viens.

T – Le temps. Quels sont vos espoirs en l’avenir ?

Pouvoir mieux m’exporter vendre partout dans le monde.

I – International. Vous avez des articles vendus dans certains concepts stores européens et africains. Notre star nationale du chocolat, également vous encourage à chaque fois qu’il le peut…C’est quoi la force de L.E créations a l’international ?

Effectivement j’ai des distributeurs dans la sous régions et quelques particuliers qui revendent mes articles en Europe.

Je pense que ma force a l’étranger viens surtout de la qualité de mes finition, qui reste le standard international.

O – Organisation. Faites vous des actions sociales, humanitaires ? Quelle cause vous touche le plus.et pourquoi ?

Je ne suis pas réellement impliqué dans une association, mais à chaque fois que j’ai l’occasion de pouvoir aider je le fais volontairement.


Je le fais aussi au quotidien dans mon entourage.

N – New. Une nouvelle boutique, dans une nouvelle ville, l’envissagez-vous ?

Oui j’y réfléchis je cherche même une bonne opportunité dans la zone nord d’abidjan.

Je n’ai aucune idée pour une autre la ville.

Pour moi le plus important c’est d’avoir des représentants partout dans le monde, et si un jour je peux ouvrir une boutique ailleurs dans le monde, pourquoi pas.

S – Seller. C’est quoi le Best seller de votre marque, tous articles confondus ? Où si vous préférez, quel est l’article selon vous qui a fait votre renommée ?

Je vais dire que c’est le jute, car les gens me reconnaissent dans cette matière.

Après chaque mois mon top dix des ventes évoluent et j’aime ça par ce que je ne dépends pas que d’un seul article.

Un petit mot de fin


Je souhaite remercier toutes ses personnes qui me font confiance depuis ses nombreuses années que j’espère ne jamais décevoir.

Merci beaucoup liliane pour cet interview que tu as bien voulu m’accorder. J’y découvre une femme entière et pleines de tempérament.

Pour plus d’information :

Contact : +225 07 07 07 80 41

Facebook : https://www.facebook.com/LECREATIONS.ABIDJAN/

Instagram : https://instagram.com/l.e.creations?igshid=YmMyMTA2M2Y=

Adresse mail : lecretions@hotmail.fr

Les tentures en Afrique

6 tissus traditionnels africains hors du commun !!!

Au commencement…

Pour les pays d’afrique noire, les premières étoffes qui sont apparues étaient d’écorce battue, comme le raphia qui est un matériau aussi utilisé pour fabriquer des corbeilles et des matelas chez plusieurs peuples africains, mais également à partir de peaux d’animaux traités, de fourrures et de plumes.

Les traditions de production de vêtements et de conception de ses tissus sont dans la plupart des régions d’Afrique noire, antérieure au développement des textiles tissés. Et ce n’est qu’au début du XIème siècle que l’on observe l’ascension des tissages.

Pour le reste, les premières tentures tissés d’Afrique sont apparues moins de 2 000 ans avant J-C en Égypte, après la découverte de dessins de métiers à tisser et surtout grâce à des restes de linge datant de l’Égypte ancienne, et des coupons d’étoffe de coton datant du Vème siècle à Méroé, retrouvé dans le nord du Soudan.

Puis des morceaux de fibres tissées qui remontent au IXème siècle de notre ère ont été découverts au Nigeria, et un chiffon en coton tissé datant du XIe siècle a été retrouvé au Mali, ainsi que des preuves de l’utilisation de métiers à tisser en Mauritanie à la même période, et au quinzième siècle, les stands de teinture de Kano au nord du Nigeria ont bénéficié d’une renommée aussi loin que le nord que la côte méditerranéenne.

Pour vous dire l’importance historique et culturel de ses tentures qui sont de véritables langages visuels et qui racontent l’histoire d’une famille royale, d’une ethnie, d’un peuple, d’une région ou d’un pays à l’époque.

Ils seront d’ailleurs, jusqu’au XIXème siècle le privilège des rois et des dignitaires africains, signe d’appartenance sociale et de richesse. Aujourd’hui, il en est autrement car les tissus d’Afrique sont reproduits et portés par tous…..sauf pour une poignée d’entre eux, fabriqués toujours traditionnellement…

Les différentes tentures

Pour les plus connus, ils s’appellent Ndop, Korhogo, Bogolan, Faso dan Fani, Kente, Kita, le samakaka, le wax, le batik, et la simple évocation de leurs noms émoustille l’imaginaire des connaisseurs ou non.

Mais connaissez vous le Kuba, Le Kanvo, L’Avotita, le Ganda, la forêt sacrée ou même le Rabal ?

Je dirais que ce sont mais préférés, voilà pourquoi j’ai choisi de vous parler de ceux-là.

6 – On démarre par le dernier de ma liste, avec Le Kanvo du Bénin, qui est le seul tissu fabriqué au Bénin depuis des générations.

Il est principalement produit par deux ethnies : les bâatonu au Nord et les Fon au sud du Bénin. Le Kanvô a longtemps servi à habiller les rois ainsi que les nobles.

Fabriqué de manière artisanale, il est composé de coton, de lin et de chanvre. Son entiere fabrication est fait a la main et ses techniques de fabrication sont toujours inconnues à ce jour.

Plusieurs coloris et motifs sont ajoutés en fonction de l’épaisseur du pagne tissé, et chaque motif présent sur le tissu est en lien avec l’histoire et les croyances des différents peuples. En effet, aucune couleur n’est ajoutée au hasard. Chaque couleur a une signification particulière.

Le blanc est là pour représenter la pureté, l’innocence et la paix. Il rappelle le côté sacré et divin,.et bien que ce soit rare que on l’utilise sur le tissu, nous pouvons la voir sous forme de filigrane.

Le jaune signifie l’opulence, la santé, la fertilité et la richesse sous toutes ses formes.

La couleur or est le symbole de la royauté ou d’un statut social élevé.

Le noir, comme pour beaucoup d’autres tentures, est le symbole du deuil, de l’obscurité, du mal, du secret et du mystère, mais aussi de la maturité et de l’énergie spirituelle.

Cette couleur est généralement utilisée dans les cérémonies initiatiques et purificatrices, puisqu’il combine à la fois négativité et positivité, le noir est à la fois craint et vénéré.

5 – On continue avec le rabal, qui est un Tissage traditionnel des Manjacks du Sénégal et de Guinée-Bissau. On en trouve aussi en Gambie, au cap Vert et en Éthiopie.

Selon son age et d’ou l’on vient, ce tissu se porte différemment.

Le rabal est initialement fait à la main en coton. Ses motifs sont le plus souvent inspirés du baobab, du fromager, des jumeaux ou des poupées de fécondité. C’est une etoffe précieuse aux couleurs chatoyantes qui s’offre à des occasions très précises (mariage, naissance).

4.-L’Avotita” (toile appliquée chez les Fon) : un art multifonctionnel.

Je le place dans le milieu de mon choix, car je suis fasciné par cette manière de décrire l’histoire, de la dessiner. En effet L’art du « avotita » consiste en l’application d’une série de motifs ou dessins-images (pictogrammes ou iconogrammes) sur des supports textiles (étoffe, tissu, toile, etc.).

Cette agencement des iconogrammes vise à produire un effet purement esthétique ou à élaborer un message. Les dessins-pictogrammes utilisés sont figuratifs par nature, mais ils peuvent également présenter une forme de réalisme esthétique.

Les motifs représentent en général des hommes, des femmes, des animaux, des arbres, des fleurs et des objets de natures diverses. Ils font ainsi référence aux règnes humain, animal et végétal, et décrivent des scènes de vie.

3 – C’est de loin, un de mes préférés car au fil des temps, cette technique de teinture a perduré et c’est accommodé avec le temps, je vous parle de Forêt sacré en guinée conakri

«Forêt Sacrée» est une technique de teinture à base de décoctions d’écorces et de noix de kola.

Elle se pratique en Guinée Forestière et en 2 temps, d’abord la teinture de fond de l’étoffe ensuite sa décoration avec des impressions toujours noires faites au moyen de tampon.

Aujourd’hui, le métier de teinturier  « Forêt Sacrée » est l’un des petits métiers typiques de cette région, à la portée de tous, sans distinction ethnique, sociale ou de genre.

Il est pour tradition d’honorer les dignitaires et personnalités de passage en Guinée Forestière d’un boubou ou d’un pagne « Forêt Sacrée ».

2 – Avant dernier dans ma sélection, le Kuba ou velours du Kasaï du congo.

C’est un ancien TISSU ntshak fait de raphia tissé et de décor appliqué en teinte marron foncé sur fond écru. Il est composé de quatre panneaux cousus entre eux. Initialement le raphia est obtenu à partir de jeunes feuilles de palmier séchées, puis émincées en fils battu pour lui donner de la souplesse.

D’autres ethnies créent également le fil à partir de « liber », couche filandreuse située juste sous l’écorce.

Mais les tissus les plus travaillés sont les velours de raphia kuba du Kasaï qui sont des canevas presque carrées en raphia brodé, où sont insérés à chaque maille des picots très denses de raphia, qui lui confèrent son aspect velouté.

Ce long travail de broderie pouvait requérir jusqu’à un an de travail. L’usage de ces tissus à l’époque était cérémoniel, où comme monnaies d’échange ou pour ensevelir les morts. La complexité des parures augmentait avec le rang social… des cauris étant parfois insérés dans la fibre des plus belles, telles celles des rois Bushoong.

1 – Je termine par le plus beau, le plus traditionnel, le plus invraisemblable : Le Ganda d’Ouganda.

Fabriquer du tissus à partir de l’écorce interne de figuiers, c’est quelque chose de magnifique !!!

Inscrit en 2008, sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la fabrication de tissus d’écorce est un artisanat ancien des Baganda, un peuple établi dans le royaume de Buganda, dans le sud de l’Ouganda.

Ce travail repose sur quelques-uns des savoir-faire les plus anciens de l’humanité, une technique préhistorique antérieure à l’invention du tissage, et qui est porté lors de danses rituelles et autres occasions où les ancêtres sont honorés.

Conclusion

En Afrique de l’Ouest, de nombreuses tribus se distinguent donc par l’originalité de leurs textiles, ou de leur rareté :

– Dans l’ancien royaume du Dahomey, les tapisseries et tentures de Fon imposaient déjà le respect.

– Les Manjack présents en Guinée Bissau et en Casamance au Sénégal fabriquent le rabal un tissu entièrement brodé à la main.

– Les Ewe et les Ashanti du Ghana produisent le kenté.

 Les Baoulé et les Senoufo de Côte d’Ivoire tissent le kita.

– Au Burkina Faso, on fabrique le faso dan fani.

 – Les Malinké du Mali fabriquent du bogolan. 

– Au Nigéria, les Yoruba et les Haoussa sont fiers de leur aso-oké.

– En Afrique du Nord, on a le Kilim et en Afrique du Sud, les tricots de laine Xhosa.

Pour terminer, j’expliquerai également que dans de nombreuses sociétés africaines, à la fois les hommes et les femmes sont responsables des différentes étapes de la production de tissu. La division sexuelle du travail, cependant, varie largement selon les régions, et dans beaucoup d’endroits, et elle a évolué au fil du temps. 

Par exemple, au Mali, la teinture du Bogolan (du Bamabara BOGO = argile, boue et LAN =  fait de) était autrefois réservée aux femmes âgées, mais désormais ce sont les jeunes hommes au chômage des zones urbaines qui, initiés à ces techniques, en sont devenus de véritables artistes, mêlant traditions et graphismes esthétiques.

La teinture Indigo demeure le travail des femmes chez les Yoruba et les Soninké d’Afrique de l’Ouest, mais chez les Haoussas, la production de ces tissus reste traditionnellement un artisanat réservé aux hommes.

En Tunisie, les tisserands et teinturiers s’organisaient dès le Xe siècle en association afin de protéger leur entreprise.

Au final, les royautés favorisaient le développement de tissus spéciaux de luxe. La cour du roi Njoya des Baumun dans l’actuel Cameroun, par exemple, a produit des modèles particulièrement fins de raphia cousus pour ses propres bseoins. Le tribunal de Kumasi Asante dans l’actuel Ghana a supervisé pendant longtemps la production de la soie kente.

Tous est relié pour finir, mais il nous reste encore tellement de choses à apprendre sur notre patrimoine, sur notre savoir faire….l’Afrique est merveilleuse et fantastique.

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Kélines

Aujourd’hui, je vais vous présenter une dame au grand cœur et une artisante passionnée.

Annie la créatrice a bien voulu répondre à mon interview décryptage, allez go !!!

K – Kélines, qu’elle est la signification ?

C’est le prénom de 2 de mes petites filles.

É – Études. Quelles sont les vôtres ?


J’ai fait des études en styliste et hautes coutures. Mais j’ai arrêté pour être maîtresse d école.

L – L’aventure a démarré comment et pourquoi ?


J ai voulu participer a la vie culturelle de la Côte d’ivoire, en montrant mon savoir faire et ma créativité.

I – Ivoirienne. Vous sentez vous ivoirienne en vivant ici ?


Totalement depuis 48 ans .

N – Novatrice. L’êtes-vous dans un domaine ?


J’ai su mettre en valeur la beauté du pagne.

E – Espoir. Qu’elles sont les vôtres, pour l’avenir, la jeunesse et le monde ?


Que ma production progresse et que je rencontre des gens toujours aussi sympathiques .

S – Spécialité. La vôtre c’est l’utilisation du Wax, dans toutes vos créations. D’ailleurs parlez nous de vos articles, que créez-vous en général ?


Je crée beaucoup d accessoires ,tel que des essuies mains, des lingettes, des vides poches, des doudous, des coussins, des blocs portes, et surtout des couettes, des sacs et des malles qui voyagent aux quatre coins du monde.

Merci beaucoup pour tes réponses, tu es quelqu’un d’entier, sans chichi et tellement sympathique !!! Je te souhaite une belle et longue continuation.

Pour plus d’information :

Facebook : https://www.facebook.com/K%C3%A9lin%C3%A8s-104881304462098/

AFRIQUE – ORIGINE

Pour vous parlez de l’Afrique, il faut tous d’abord revenir à l’origine des continents.

Au tous début, il y avait la Pangée qui est le super continent, ayant regroupé presque la totalité des terres immergées, que connus la terre, il y a entre 335 000 000 d’années et 225 000 000 d’années.

Source : géologiesimple

Ce super continent mettra 200 000 000 d’années pour se transformer en 6 continents, qui sont séparés par des mers et des océans.

Notre sujet d’aujourd’hui  parle de l’Afrique, donc je vais tous d’abord vous donnez quelques notions de géographie en chiffres :

 – L’Afrique couvre 6 % de la surface de la terre et 20 % de la surface des terres immergées.

– Superficie : 30 415 873 km2 avec les îles.

Troisième plus grand continent en superficie

– Population :  1,3 milliard d’habitants,

Deuxième continent le plus peuplé après l’Asie.

Mais ce qui m’interresse, c’est de connaître l’origine du nom de notre continent.

Pourquoi « AFRIQUE » ?

Il faut savoir tous d’abord que le nom AFRIQUE, n’a aucune signification dans aucunes de nos langues africaines traditionnelles.

Malheureusement aussi il existe plusieurs hypothèses quand à son origine….

1 – Le mot Africa pourrait avoir pour origine une tribu Berbère, et venir du latin Afer (au pluriel, Ifri), qui veut dire : qualificatif.

Du philistin Ifrikos, mais pourrait être aussi à l’origine découler du nom du fils du Goliath de la Bible, qui, selon certains mythes, serait l’ancêtre des Berbères.

Un mélange de mots avec le terme punique faraqa qui voulait dire colonie est aussi envisageable.

Par contre, ce qui est établi, c’est que ce mot était utilisé déjà utilisé par les Carthaginois pour désigner les régions autour de leur cité depuis très longtemps.

2 – Les Arabes, ensuite, baptiseront Ifrîqiyya l’ensemble territorial formé par la Tunisie actuelle et l’Algérie orientale.

C’est le nom latin Africa qui en ai à l’origine, avant que ce nom soit étendu, au Moyen Âge, à la totalité de la région située au sud de la Méditerranée

  Ce que l’on comprend, c’est que le terme Afrique désigna longtemps la partie nord du continent africain.

Source : Wikipedia

3 – Selon d’autres hypothèses arbitraires, le nom « Afridi« , qui désigne une tribu qui vivait en Afrique du Nord près de Carthage, ou encore le mot berbère Taferka qui veut dire terre et propriété terrienne pourraient être à l’origine du nom AFRIQUE.

4 – L’Afrique subsaharienne a était appelée aussi l’Éthiopie : un terme dont l’origine est très intéressante puisque le mot grec Aithiops  qui désigne littéralement le pays où les gens ont le visage brûlé par le soleil.

On voit par là que les Grecs, eux-mêmes influencés par les Égyptiens, avaient parfaitement compris que l’humanité était originaire d’Éthiopie (un fait confirmé par la science) et que la couleur de peau sombre s’expliquait pas les rayons du soleil (un fait également confirmé scientifiquement) et nom pas du fait de l’existence de prétendues « races ».

Notre continent aurait été ainsi appelé par de nombreux noms, y compris la Libye, Corphye, Ortegia et l’Éthiopie, l’Afrique étant le dernier en date.

5 – L’origine du mot Afrique révèlerait la profonde unité du continent.

Africus désignait en latin un vent soufflant sur la région de Carthage. Il viendrait d’une tribu berbère, les Banou Ifren. Et oui on en revient encore aux tribus Berbères.

Source : Wikipedia

6 – On finit avec le nom de Alkebulan, qui veut dire Alkebu-lan “mère de l’humanité” ou “jardin d’eden”, et qui est pour énormément de personnes vivant sur notre continent : le vrai est seul nom de l’Afrique !!!

Il s’agirait du nom le plus ancien d’origine africaine.

Il a été utilisé par les Maures, les Nubiens, les Numides, les peuples de l’Empire carthaginois (Khart-Haddans) et enfin les Ethiopiens.

Source : afrikhepri

Pour conclure, je dirais qu’on ne peut pas définir avec certitude de l’origine du nom « AFRIQUE« .

Et je n’arrive pas également à me faire une certitude quand à l’origine du nom « AFRIQUE »…comme son continent, il reste encore beaucoup de mystères à découvrir.

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Les 6 tendances déco incontournables de 2022 !!!

Confort avant tous et partout !!!

Êtes-vous déco écolo, High-Low, japandi, contemporain …?? Votre style est plutôt maximaliste ou minimaliste ?

Voilà des questions que les designers ont solutionné, pour que vous trouvez votre bonheur cette année 2022, avec les nouvelles tendances, où la douceur est de prime. Les éléments liés à toutes les décos, sont principalement un retour aux matières naturelles.

Allez on vous dit tous sur les tendances 2022, pour mettre un coup de fraîcheur à votre intérieur !!! Et on démarre avec :

1 – les styles

Le néo-rustique est en pleins essor, il fait une part belle à l’artisanat locale, qui nous offre des pièces uniques et éthique. Une décoration durable est privilégié et un mobilier aux matières naturelles, souvent écoresponsable, upcyclés ou de 2 ème mains. Un retour aux sources inévitable.

Pinterest

Le Japandi qui en ai le précurseur, continue de plaire et de se développer. Mélange de style scandinave et japonais, il allie minimalisme et repos. Les formes minérales et organiques, ainsi que les matières, y sont privilégiés. Un intérieur soft, pas chargé et aux objets pratiques et esthétique.

Pinterest

Les 70th-90th feront des heureux chez les nostalgiques de cette époque, car on y revient avec la translucidité des objets arrondis, le fluo, le orange et le bleu refont leur come-back !!! Les néons de café et des fast-food américains font leurs grands retours, avec le plastique sous toutes ses formes. Un air de rêve américain qui pointe son nez.

Pinterest

L’ethnique est un style qui devient récurant chaque année car tellement divers par ses matières, ses tissus, ses objets déco, que nous pouvons le réinventer chaque année. De nouveau cette année,  les matières naturelles, les tissages, les poteries, les mosaïques….tout un éventail de choix et de possibilités sont présentés dans de nouveaux designs.

Pinterest

Le High-Low se veux être le style tendance par excellence qui mélange du luxe de désigner avec des objets disponibles au plus accessible. Un style dans la mouvance de ne peut pas être stigmatisé et casé par la société.

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2 – Les couleurs

La couleur Pantone qui à été élu meilleur couleur de l’année 2022, est un bleu pervenche tirant sur le violet, appelé Very Peri !!! Malgré que le rose et le lilas restent également des couleurs douces adoptées en 2022 dans l’ameublement, il reste que dans les objets décoratifs, cette couleur est intrigante et originale à marier.

Les teintes minérales ont le vent en poupe, le kaki et le vert foncé, du terracota à l’ocre, en passant par le beige et le gris très clair, parent nos murs. Les couleurs s’adoucissent pour une harmonie des matières et des couleurs, pour un intérieur naturelle et qui respire la santé, le propre, la zen-attitude et la fraîcheur. Le vert olive et le bleu marine, couleurs far de cette année également, accompagneront vos envies déco des murs en passant par le mobilier ou les objets décoratifs.

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Les couleurs chaudes dans les canapés viennent donner du peps à votre intérieur, dans des teintes de orange vif, de bleu Roy et de Bordeaux. Bien sûr à mettre en petite touche pour ne pas écraser la décoration environnante. Un petit banc ou un fauteuil d’appoint dans des couleurs et des matières chaudes donneront également une touche de vie dans votre intérieur.

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3 – Les murs

Ils s’habillent avec des revêtements de terre, de cannelage, de papiers peints plutôt noir et blanc, représentant un paysage ou des motifs en arcade. Les murs deviennent de véritables parties décoratives dans votre intérieur.

Où tout au contraire, ils restent immaculées, pour un esprit minimaliste, dont la recherche à la simplicité et à une ambiance zen est privilégiée.

Les séparations modulables sont les bienvenus, toujours dans un esprit naturel en bois, en rotin, en bambou ou en osier, ils permettent de créer des espaces multifonctions. C’est la nouvelle tendance 2022 pour l’optimisation de l’espace.

4 – les matières

Le bois de couleur foncé est préféré cette année, texturé et au naturel, il reste le numéro un des préférences européennes. Il permet de donner du graphisme au visuel de votre décoration. Le rotin et l’osier également surfent sur cette vague organique dans l’aménagement d’intérieur. Le cannelage quand à lui, restant une valeur sûr pour tous les objets de décoration, et bien plus encore, fait que son utilisation n’a pas de limite pour cette année 2022.

Le minéral se décline sous plusieurs formes, carrelage, objets déco, luminaires….mais la star cette année est la roche de Travertin. Elle s’adapte aussi bien à une ambiance classique ou ultra chic et design. Épuré et de couleur sobre, elle pourrait devenir le nouveau marbre. Elle se décline en 2022, en table, en meuble, en luminaires ou en sculpture à l’esprit graphique.

Déco et ambiance

Nouveauté des matières organiques cette année aussi, la laine bouclée qui donne de la texture à votre décor sur toute l’année désormais.  Déclinée en kaki et vert minéral, elle sera la touche de douceur pour votre intérieur. En coussins, en assise, en plaid, elle vous apportera de la douceur.

Pinterest

Le verre est décliné dans un style transparent ou dépoli, dans des formes arrondis proche d’un graphisme naturel.

Le laiton est mis à l’honneur encore une fois cette année dans le luminaire. Plus brillant et pour des pièces de plus en plus imposante, il offre une certaine classe dans la finition des décorations d’intérieur. Déclinée également sous d’autres formes, il reste une matière préférée des designers.

5 – les objets indispensables

Bougeoirs, vases, pieds de lampe et tables d’appoint se transforment en sculptures modernes et rythment vos mises en scène sur le mobilier, la table basse ou dans la bibliothèque. A choisir en blanc, noir ou beige pour accentuer l’esprit graphique de chaque pièce.

Maison du monde

Les miroirs prennent en tailles !!! Plus large et plus haut, ils deviennent un élément à part entière sur un mur. Formes Graphique ou organiques, on adore l’impression d’espace qu’il apporte désormais à notre intérieur.

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Les bougies sont torsadées cette année, déclinées dans les couleurs pastel, elles se déposent partout, en tas, mal rangé. Fleuries, ou de formes organiques, elles doivent fondre dans votre déco, comme un élément naturelle à votre ambiance d’intérieur.

La Sculpture est obligatoire dans vos étagères pour cette 2022, sur une table de coin, dans un coin de salon…Elle doit apporter de la hauteur et une touche à votre décoration. Suivant votre style, elle sera plutôt minérale ou organique.

Les imprimés africain ne sont plus à présenter. Grand présent depuis 3 ans dans l’aménagement d’intérieur, il a cette capacité de se réinventer dans tous accessoires, meubles et autres objets ethniques. Du total africa, à juste une touche, vous pourrez créer votre style unique.

Les luminaires XXL  de caractères, en laiton, en cannage ou en rotin, sont le must de la décoration. Moi j’adore!!! Voilà comment donner du caractère à votre salle à manger ou un haut d’escalier sans cachet….et bien d’autres utilisations. Ils sont aussi cette année une référence en décoration.

6 – les tissus

Le velours reviens en force cette année, considéré comme le tissu de nos grands mères, il se décline dans des teintes claires et douces aujourd’hui. Il s’ancre aussi bien dans un esprit vintage que moderne. Tous comme le crypton qui est un dérivé, et qui ont considérés comme des textures durable.

Une mise à l’honneur importante cette année, des matières naturelles avec un aspect brut comme le lin en tête (lin lavé, toile de lin, voile de lin, lin froissé, couleur ficelle, blanc ou teint : on aime la versatilité du lin), mais aussi le chanvre ou encore la laine (draps de laine unis, tartans rustiques chics).

Voilà, j’espère que toutes ses tendances peuvent vous inspirer à créer un intérieur apaisant, énergique, ou tous simplement vivant.

L’essentiel c’est le sentiment de bien-être que vous ressentez dans votre maison, et prendre le temps de composer, d’aménager et de profiter surtout.

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SOST

Des snacks sains et gourmands

Je vous propose aujourd’hui de partir à la découverte de cette créatice gourmande, équilibré et fraîche. On y va !!!

Je suis Frédérique Gueï, heureuse fondatrice de Sost.

Je m’astreint à travailler avec des ingrédients disponibles sur le continent noir afin que mes propositions soient locales et de saison.

Je vous laisse me découvrir au travers de ces quelques mots. 

 » What à wonderful and rich world we live in !  » Sost

S – Sost, quel est la signification et comment tout a démarré ?


C’est le chiffre « 3 » en amharique (langue éthiopienne).

Le chiffre 3 parce que mon équipe et moi développons des produits qui nourrissent le corps, l’esprit et l’âme.

Nous travaillons avec de bons ingrédients peu caloriques, sans sucre raffiné, et naturellement sans gluten.

L’aventure avec Sost démarre alors que je vis encore en France mais je ne le sais pas encore. Je suis colopathe et sensible au gluten et je m’amusais avec les farines alternatives existant en France (épeautre, avoine etc). J’essayais de reproduire des recettes appétissantes en excluant la farine de blé.

Quand je suis venue m’installer à Abidjan, j’ai réalisé que toutes les farines de céréales étaient naturellement sans gluten et accessibles.

J’ai commencé à créer des petites recettes (je continue à le faire sur le blog www.alatabledesorigines.com) et des petits snacks pour moi.

Je grignote énormément donc je les souhaitais peu caloriques et c’est comme ça que l’idée de transformer la noix de cajou en farine m’est venue. Je suis ingénieure en génie des procédés chimiques donc j’ai créé ma petite machine et voilà comment j’ai commencé.

J’ai fait le choix de proposer des cookies comme premier produit parce que c’est une format connu et je me suis dit que les gens s’intéresseraient plus facilement à la farine de noix de cajou. Les confiseries de noix de cajou sont venues ensuite.

O – Orientation Healthy, naturel, un choix ou une nécessité aujourd’hui pour vous ?

C’est une nécessité, chez Sost nous pensons que l’alimentation est la meilleure des préventions en terme de santé.

Nous avions vraiment envie de proposer une gamme de snacks sains mais pas de le faire au détriment du goût. Il n’y a rien de pire que la frustration ou le sentiment de culpabilité lorsque l’on mange.

Et pour cette raison que nous avons soigneusement sélectionné nos ingrédients et développé nos recettes.

Nous communiquons également sur les informations nutritives de chacun de nos produits pour informer nos consommateurs. C’est très important!

S – Saveurs. Votre concept tourne autour de snacks, pouvez-vous nous en parlez ? Et quelles sont les saveurs et produits que vous produisez ?

Nous avons deux univers produits pour l’instant:


les farines, des aides à la cuisine et à la pâtisserie sans gluten. La première disponible sur le marché est celle de noix de cajou : riche en graisses insaturées bonnes pour le cœur et le cerveau, elle est versatile et apporte du moelleux à toutes vos préparations. Enfin, c’est un excellent substitut aux farines d’amande et de noisette.


Les snacks, deux catégories: 

la biscuiterie : 5 parfums de cookies moelleux et nourrissants réalisés avec de la farine de noix de cajou : le chocolat intense, le Moringa et chocolat blanc, le spéculos et toffee, le deux chocolats et le nougatine. Des appellations gourmandes mais chaque cookie est compris entre 70 et 100 kcal. 

La confiserie : 2 parfums de confiserie de noix de cajou dont un pour l’apéritif (spicy cajou) et l’autre qui peut se grignoter ainsi ou servir de garniture pour gâteaux, glacés etc (les cajou caramélisées).

T – Traditionnels. Utilisez-vous des recettes de « grand-mère » comme on dit ? Où préférez-vous innover tout en utilisant des produits bien de chez nous ?

La recherche et le développement de produits innovants ont une grande place au sein de l’entreprise.

Nous avons de très jolies ressources agricoles, anti-inflammatoires et naturellement sans gluten. Il y a un mouvement « consommer ivoirien » qui grandit de jour en jour et il fallait absolument y prendre part en proposant des produits originaux et bien sûr réalisés avec des produits sourcés localement.

Nous avons démarré avec la noix de cajou sous deux formats originaux que sont la farine et les cookies mais nous comptons aller plus loin!

Nous vous préparons de jolies surprises gourmandes dans un futur proche. 

Petit mot


Un grand merci au coin des artisans pour cette interview originale à laquelle j’ai pris plaisir à répondre.

Merci de nous offrir une si jolie lucarne, je vous souhaite une très belle continuation.

À vous les lecteurs du blog, je vous invite à découvrir ou re-découvrir notre joyeux univers. À bientôt !

Merci Frédéric pour vous êtes prêtés au jeu de mon décryptage. J’y découvre une femme bien dans son corps et dans son esprit. Une belle harmonie avec votre concept si équilibré et si sain.

Je vous souhaite une belle continuation, et espére que cela donnera envie également à nos lecteurs de vous découvrir et changer leurs façons de se nourrir.

Pour plus d’informations :

Contact : 00225 07 69 56 27 01

Facebook : https://www.facebook.com/sostabj/

Instagram : https://instagram.com/sost_ci?utm_medium=copy_link

Site Web : http://sost.sevenfoods.ci/

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Écritures primitive et moderne OUEST-africaine

« Il y a une écriture et c’est aussi par elle que l’on pourra en savoir plus sur cette histoire de l’Afrique que l’on ne connaît pas, ou mal » Djian

Oufff, vous me direz…un sujet très intéressant, mais surement très long, avec des détails incompréhensible de tous.

Et oui vous avez raison, quand je me suis mis à faire mes recherches pour vous faire partager le plus facilement et le plus complet possible, l écriture primitives en Afrique et principalement l Afrique de L’ouest, je me suis lus des lignes et des lignes d’informations qui m’ont souvent rendu amorphe..mais ce sujet vaux vraiment la peine d’y aller pas à pas.

Donc on commence par L’ORIGINE de l’écriture. Allons y !!!

Pour expliquer rapidement le contexte, le continent Africain, Berceau présumé de l’humanité, est aussi un immense espace géographique et culturel.

Dans certaines de ses régions, des écritures réputées être parmi les plus ancienne, inventées sur la terre voient le jour.

Pour exemple : les hiéroglyphes d’Égypte ou l’écriture méroïtique de la haute vallée du Nil.

Cité d’Uruk – Source Google

Cette écriture serait apparue en Mésopotamie (actuellement, l’Irak et ses alentours) en 3400 avant J. -C , et c’est dans les restes des temples des cités d’Uruk et de Lagash (le Pays de Sumer) que l’on y trouve ses premières traces.

Wikipedia – Sumer

Ce sont précisément dans deux des régions qui la composent, Akkad et Sumer, que seraient nées les premières formes graphique ou les bases d’un premier système d’écriture appelée cunéiforme.

D’ailleurs, les sumériens qui en sont les inventeurs incontestés, utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les signes sur des tablettes d’argile.

Source : Dominique cardinal.free.fr
Source : Wikipedia

Ce système d’écriture est composée de dessins (pictogrammes) au départ, pour être remplacée peu à peu par des signes en forme de clous : l’écriture cunéiforme. Ce premier alphabet comporte une trentaine de signes.

Par la suite, d’autres peuples ont également développé leur propre système d’écriture moins de deux siècles plus tard, comme aux alentours de 3200-3000 avant JC, les Égyptiens qui développent les hiéroglyphes, qu’ils tracent sur des rouleaux de papyrus ou de cuir, et s’en suit :

  • Écriture élamite :  langue morte parlée en Elam jusqu’à l’époque d’Alexandre Le Grand. Son usage nous est connu à travers l’écriture élamite cunéiforme, adaptée des systèmes graphiques suméro-akkadiens à partir de 2500 av. J.-C. environ.
  • Écriture de l’Indus : Le terme écriture de l’Indus fait référence à des suites de symboles associées à la civilisation de la vallée de l’Indus de l’Inde et du Pakistan antiques, couvrant la période de -2600 à -1900. La plupart des signes ont été trouvés sur des sceaux, bien qu’ils soient présents aussi sur une douzaine d’autres supports.
  • Alphabets sémitiques anciens : L’écriture protosinaïtique de l’Égypte n’a pas encore été entièrement déchiffrée. Toutefois, elle peut être alphabétique et est probablement écrite en langue cananéenne. Les exemples les plus anciens sont des graffitis trouvés dans le Wadi el-Hol, datant d’environ 1850 av. J-C.
  • Caractères chinois : Les caractères chinois, ou sinogrammes, sont les unités logographiques qui composent l’écriture des langues chinoises. Ils sont appelés en chinois hànzì, s’écrivant, en chinois traditionnel : 漢字, et depuis le XXᵉ siècle en République populaire de Chine, en Malaisie et à Singapour, en chinois simplifié : 汉字.
  • Écritures crétoises et grecques : Les Hellènes, arrivés en Grèce à partir du début du Ier millénaire av. J. -C., essaient d’abord une écriture syllabique inspirée de ces systèmes crétois et mycénien ; mais c’est l’alphabet phénicien, mieux adapté à leur langue, qu’ils adoptent en définitive, vraisemblablement vers 800 av. J.
  • Mésoamérique : Cinq ou six systèmes d’écriture ont été découverts en Mésoamérique mais les limites dans la datation archéologique ne permettent pas d’établir lequel fut le plus ancien, à partir duquel les autres se seraient développés. Le système d’écriture le mieux déchiffré et le mieux connu est celui de l’écriture maya classique

L’adjami : ensemble d’alphabets dérivés de l’alphabet arabe, utilisés en Afrique. Ces alphabets ont été ou sont encore utilisés en Afrique de l’Ouest, pour l’écriture du haoussa, du peul, du wolof, du diola-fogny et de plusieurs langues mandingues comme le mandinka, le bambara et le dioula.

Source des alphabets : Wikipedia

Voilà ce qu’il en est des premières écritures et alphabets du monde. Vous aurez donc compris, que les premiers alphabets inventées en Afrique de l’ouest, découle principalement de « l’Adjami ».

Nous savons aussi que Les écritures des langues haoussa, peul, wolof, diola-fogny, mandinka, bambara ou dioula, cités plus haut, sont toujours perpétués, qu’elles continuent d’évoluer, et qu’elles continuent de développer tous ces alphabets écrits.

Début d’une grande évolution en Afrique de l’Ouest, où l’on compte en siècle pour avoir une grande variété de formes d’écritures, comme des pictogrammes, mythogrammes, gravures pariétales, symboles et des idéogrammes inscrits sur une variété de supports (textiles, objets domestiques, meubles, murs, objets rituels ou liturgiques), mais aussi pour l’écriture au sens plus traditionnel.

Pour ce que l ‘on connais pour celle-ci, il existe 2 groupes ethnolinguistique.

Le premier groupe étant : les écritures vai, mende, loma, kpelle et bassa qui s’observent aux Liberia et en Sierra Leone.

Et le deuxième groupe étant : les écritures bamoun, bagam et ibibio-efik Oberi Okaime, qui elles s’observent au Cameroun et à l’est du Nigeria, et l’écriture bété en Côte-d’Ivoire.

Petite précision, normalement nous pourrions affirmé que au Nigeria, Le Nsibidi serait le premier système d’écriture et de symbole d’Afrique noire qui serait apparu. Ils s’agit essentiellement d’idéogrammes ou de logogrammes.

Monolithique d’Ikom, découverte 1909 – Wikipedia

Mais aussi d’après l’excavation récente de poteries par l’archéologue nigérian Ekpo Eyodatées, qui daterait entre le 5ème et le 15ème siècles de notre ère.

Poterie Nsibidi – Wikipedia

 

Certains chercheurs ont autrefois suggéré une connexion entre hiéroglyphes égyptiens et Nsibidi.

Toutefois, ces comparaisons ne reposent pas sur grand chose, mais un fait est certain, c est que ce système reste aujourd’hui le plus répandu au sud-est du Nigeria, et qu’il est partagé aussi par des populations du Sud-Est du Nigeria comme les Ekoi, les Igbo ou les Efik.

nsibidi-b
Source – Wikipédia

Donc comme historiquement nous ne pouvons pas l’affirmer, nous démarrerons par ce qui est affirmé et prouvé.

On démarre alors comme suit :

1) La graphie Vai est la plus ancienne écriture découverte dans la zone Ouest de l’Afrique.

Elle apparaît aux confins du Liberia et de la Sierra Leone en 1833. D’après ce que l’on en sait, elle est révélée en songe par un « homme blanc » et transmis sous la forme d’un « livre » à son inventeur, Momolu Duwalu Bukele, qui lisait l’alphabet latin. Elle est composé de 212 caractères.

Écriture Vai – Wikipedia

2) L’écriture Bamoun ou bamoum du Cameroun, apparut à partir de 1903, serait le deuxième système d’écriture développé en Afrique noire. Souvent appelée l’écriture shü-mom, elle est beaucoup plus connue comme étant l’écriture propre du roi des Bamouns Ibrahim Njoya.

Celui-ci vivant au contact des Haussa et des Peuls lettrés en arabe, inventa un alphabet de 80 signes qui lui est inspirée par un songe prémonitoire.

Par ailleurs, la langue bamoun moderne, aujourd’hui parlée au Cameroun, et aussi écrite avec l’alphabet latin, mais également transcrite culturellement dans cet alphabet Bamoun, qui malgré tous a connu de nombreuses évolutions et simplifications, à partir d’une base de pictogrammes  naturels associés à des lettres d’un alphabet original, et qui s’est affiné avec le temps en même temps que les graphies qui se sont simplifiées et certaines lettres permutées, supprimées ou remplacées par d’autres.

Écriture Bamoun – Wikipedia

Quand à L’îlot dialectal bagam (tsogap) du Cameroun, appartenant à l’ensemble bamiléké, il s’inspire également de cet alphabet pour établir, autour de 1915, un alphabet qui lui est propre, le Bagam.

Écriture Bagam – Wikipedia

3) Puis en Sierra Leone, apparait Le kikakui, qui est une écriture de type alphasyllabaire, qui est inventée par Mohammed Turay à Maka dans la chefferie Barri vers 1917, et qui serait également la source de l’écriture mendé.

Ecritire Kikakui – Wikipedia

Celle-ci a été développée plus tard en 1921, par son beau-fils Kisimi Kamara, tailleur musulman d’origine mandinka, qui connaissait l’alphabet arabe et le vai. Pas moins de 195 caractères du mende lui sont inspirés. Elle s’écrit de droite à gauche.

À la même période au Liberia, un système de 35 signes, qui s’inspire du syllabique vai, le Bassa et qui transcrit les tons, est présenté par son inventeur, le Dr Thomas Flo Lewis, d’origine bassa, son ethnie.

Écriture Bassa – Wikipedia

4) Au Liberia, en 1930, Wido rêve que Dieu est auprès de lui et hésite à lui donner l’écriture, de crainte que les hommes ne s’éloignent de la tradition et ne négligent les rites secrets de l’initiation.

À la fin, Dieu accepte de donner l’écriture à Wido à condition qu’il ne la révèle pas aux femmes. Les 185 signes de l’alphabet loma lui apparaissent le lendemain.


1930, au Cameroun apparaît l’Oberi Okaime » qui est utilisée pour transcrire la « langue secrète » de la société du même nom. Cette écriture qui comporte 32 signes, apparaît en songe à Akpan Udofia, membre du Mouvement chrétien spirituel local, qui l’utilise pour des écrits religieux.

La même année, Gbili, chef traditionnel hanoye, expose, au sortir de sept années d’une maladie incurable, les 88 signes de l’écriture kpelle et retrouve le pouvoir.

Source – Afrikhepri

Au Mali, le masaba (ou massaba), aussi appelé écriture masaba ou écriture bambara, est un système de type syllabaire développé par Woyo Couloubayi en 1930 et perfectionné avec l’aide de Lamine Konaté.

Le masaba est utilisé par les Bambara-Masasi au Mali. Le nom masaba provient des trois premières syllabes utilisées dans l’apprentissage de l’écriture.

Source Google

5) Le Fon est une langue très importante au Bénin, mais également dans une partie du Togo et du Nigeria. Il est parlé par une partie non négligeable de la population, principalement dans le sud du pays.

A l’époque du royaume de Danxome en Fon (actuel Bénin) il y aurait eu une tentative d’écriture de la part des populations Fon. Quelques traces subsistent et même si cette pratique semble avoir disparu, il apparaît intéressant d’en rappeler la nature, élargissant le spectre visible des systèmes d’écriture du monde noir.

Ce système d’écriture pas assez développé, aurait permis de désigner des noms propres uniquement. L’alphabet Fon aujourd’hui n’a rien à voir avec les différentes tentatives d’écriture, et se réfère à l’alphabet latin.

Le mot de cette langue le plus connu sur le plan international est vodun qui a donné le français Vaudou et qui signifie « L’Esprit à part ».

Écriture Fon – Wikipedia

6) Le N’ko :  » je dis » en langue Bambara”, est le nom d’une écriture inventé le 14 avril 1949 par Solomana Kante, d’origine Malienne, né en Guinée, pour pouvoir transcrire les langues Mandingues en Afrique de l’Ouest. Elle reste paradoxalement méconnu aussi bien en Côte d’Ivoire, que sur le continent africain, à l’exception des pays comme la Guinée Conakry et le Mali.

Source – Wikipédia

Bien qu’il y ait eu auparavant d’autres essais pour créer une écriture africaine (lire plus haut ), la plupart ont été abandonnés en faveur des caractères latins peu commodes. Le succès de l’alphabet N’Ko est précisément le fait que c’est un alphabet, et non un syllabaire, ce qui lui donne une flexibilité, notamment dans la transcription de mots empruntés des langues européennes ou arabes, que les autres systèmes d’écriture n’ont pas.

Le N’Ko s’écrit de droite à gauche, à la manière de l’arabe. Pour développer son alphabet, Souleymane Kanté a fait des sondages auprès de villageois illettrés, leur demandant de dessiner des caractères sur le sol dans l’ordre qui leur semblait naturel. C’est comme cela, qu’Il en a conclu que l’écriture serait plus facile à propager si elle allait de droite à gauche.

Le N’ko aujourd’hui – Photographie d’Alexandre Magot

7) Je finirai par l’écriture Bété qui est la plus récent inventais d’Afrique de l’Ouest. Les bétés sont une ethnie très importante dans le centre-Ouest du pays. Les Wé et les Dida en sont également des sous groupes culturels.

  C’est dans la nuit du 11 mars 1948, que son inventeur, Frédéric Bruly Bouabré, ancien fonctionnaire coloniale, grand amoureux de la langue française, dessinateur et poète, eut un songe dans lequel les entités ancestrales le chargent d’offrir à son peuple une écriture propre à elle, afin que sa culture ne parte pas dans l’oubli.

Le lendemain, Il créa un syllabaire composé de 448 signes (syllabes) et constitué des figures géométriques découvertes sur des pierres d’un village du pays bété.

Frédéric Bruly Bouabré est considéré en Occident comme un artiste. Ses dessins, agrémentés de maximes, ont séduit les collectionneurs d’art du monde entier. Ils ont été présentés au public lors de grandes expositions comme « Les Magiciens de la terre », en 1989, ou « Africa Remix », en 2005.

Nous pouvons donc finir en disant que l’alphabet Bété, reconnus à l’U.N.E.S.C.O, est un véritable succès, et une fierté de la reconnaissance de la culture Bété et africaine dans son ensemble.

Source – Médium.com

Pour conclure ce sujet très riche historiquement, et je ne vous ai parlé que de l’Afrique de l’Ouest, je dirai qu’il apparaît que dans l’ensemble, la civilisation africaine maîtrise beaucoup plus l’art de l’écriture que ne l’ont laissé croire les premiers explorateurs et observateurs.

Le terme « initiée » a longtemps été utilisé malheureusement, dû au caractère initiatique de ces écritures, mais aussi de l’esprit qui a présidé ces systèmes graphiques qui s’insèrent dans des rituels existants, et cela les a laissés inaperçus.

À ce titre, on parle d’une véritable « éthique du secret » qui marque les conditions de création des systèmes graphiques africains. Effectivement, sous le signe du secret, les inventeurs de ses écritures occupent principalement une position sociale haute au sein de leur groupe, ils sont lettrés et ont accès aux alphabets occidentaux ou musulmans, ce qui leurs a permis d’élaborer des systèmes originaux d’écritures, toujours assistés de collaborateurs – des artisans généralement, tisserands ou tailleurs.

Et malgré le côté surnaturels et magiques des différentes révélations, inspirations, rêves et apparitions, qui atteignent l’inventeur, hors de la sphère de sa réalité, cela a permis de faire découvrir une nouvelle manière de gérer les êtres et objets.

La plupart de ces écritures se lisent de gauche à droite et sont riches en signes dont l’origine pictographique semble évidente. La nature profonde des écritures a pu ralentir leurs diffusions, car elles sont utilisées pour la traduction du Coran ou de la Bible, dans cette zone de transition entre la côte et l’intérieur, là où s’exercent simultanément deux courants culturels, celui du monde chrétien et celui de l’islam.

Manuscrit Bamoun – Wikipedia

Pour plus d’informations sur les différentes écritures et alphabets Africains, je vous partage, la liste de Wikipédia :

A

B

C

D

E

G

I

K

L

M

N

O

S

T

V

W

Z

J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager, ou à m’écrire votre ressenti. A très bientôt !!!

PELEBE

P – PELEBE. Pouvez-vous nous expliquer la signification et pourquoi ce choix ?

Pelebe en ethnie Senoufo, dont je suis originaire, signifie la fraternité, une fratrie, une fusion de Frères. 

Nous avons avec mon équipe opté pour ce nom car notre mode se veut être une fusion de culture, d’histoire et d’époque. 

E – Ethnique. Vos collections le sont-elles et quelles sont vos références en générale dans la mode ?

Ethnique, n’est pas le terme approprié car nous faisons des collections inspiré de tout. 

Autant de notre époque, que de celles déjà passées. Nous essayons avant tout de mettre en avant l’élégance… 

Tout peut être une référence en matière de mode. Nous nous inspirons de tout très sincèrement.

L – Liberté. Liberté de création, d’esprit, de corps….Quels en sont l’importance et l’enjeu aux 21ème siecle selon vous ?

Je crois que c’est tellement primordial, que nos constatons à notre ère une réel révolution de toutes les formes de liberté en plus …. 

Après il serait aussi important de retenir quelque chose de fondamental :

«Notre liberté commence ou s’arrête celles des autres ».

E – Elegance. Il y a une fluidité, une légèreté dans vos créations…vous imaginez la mode comme ça ?

On parlait tant tôt de liberté et bien pour moi la mode c’est ça… 

L’élégance tout en légèreté, libérer le corps. 

Le laisser donner vie aux vêtement et non le contraire.

B – Beauté. Qu’est-ce que la beauté selon vous ?

Il n’y a pas vraiment d’idéal de beauté M, tout cela est relatif, par contre je pense la réelle beauté est vraiment de s’assumer, d’aimer le reflet qu’un miroir donne de nous, si nous nous  acceptons et choisissons d’être heureux avec ce que nous sommes, le reste du monde ne verra que le beau qui émane de nous.

E – Espoir. Quels sont les vôtres pour votre activité,  la jeunesse ivoirienne et le monde en général ?

Ouvrir des boutiques Pelebe. D’abord dans mon pays puis dans ma sous région, en Afrique et dans les grandes métropoles, etc. 

Pour la jeunesse ivoirienne, j’ai espoir qu’elle soit de plus en plus travailleuse et ambitieuse…que nous visions en toute chose l’excellence et que nous oublions la facilité. Autant les hommes que les femmes.

Pour le monde j’ai espoir qu’après cette cris sanitaire, notre monde soit meilleur, plus beau, plus tolérant et surtout plus responsable. 

Tout d’abord, merci Monsieur koné pour m’avoir accordé cet interview décryptage de votre marque.

C’est une réelle découverte de votre personnalité et de votre travail.

J’y découvre un homme, une équipe talentueuse, pleins de foutues et d’envies d’aller plus loin dans la création et dans l’identité individuelle.

Pour plus d’informations :

Contact : 07 67 05 98 24

Facebook : https://www.facebook.com/Pelebe-201670416566830/

Instagram : https://instagram.com/pelebe?utm_medium=copy_link

AFIDI Atelier

Petite présentation

Les créatrices – Les sœurs BOUS

Bonjour, nous sommes les sœurs BOUS, fondatrices de la marque AFIDI Atelier et honorées de présenter notre univers à travers cette interview.

A – AFIDI, début de l’aventure, et signification de votre marque ?

Tout a commencé en 2012 dans notre collocation Parisienne. Nous avions pris pour habitude de recycler les perles de colliers que nous ne mettions plus en réalisant des boucles d’oreilles.

En parallèle nous tenions un blog sur lequel nous partagions des astuces de beauté, nos créations et nos différents projets de récupération/ customisation.

Le nom AFIDI ACCESSORIES (aujourd’hui AFIDI ATELIER) a été choisi en hommage à notre mère partie trop tôt, qui nous a assurément transmis sa passion pour l’artisanat, les belles matières et les objets distinctifs.

Le mot AFIDI signifie confiance et espoir en langue Béti (dialecte du centre du Cameroun).


A l’origine, AFIDI Accessories c’était des bijoux et accessoires de mode commercialisés en France lors de foires et expositions, puis en ligne.

Arrivées à Abidjan en 2018, nous avons continué notre aventure avec AFIDI Accessories en participant à de nombreuses expositions artisanales, ensuite nous avons élargi notre présence en collaborant avec des concepts stores à Abidjan.

Inspirées par notre nouvel écosystème, nous avons lancé AFIDI ATELIER en 2020. Désormais, nous sommes un concept store qui donne un aperçu plus large de notre univers au de la création de bijoux.

F – Fabrication. Parlez-nous de vos créations,  votre concept, vos collections ?

AFIDI Atelier valorise l’artisanat grâce à la diversité des matières premières utilisées.

Entre bijoux classiques et créations pleines de fantaisie, nous associons les matières premières en provenance du Cameroun, Ghana, Afrique du Sud, Nigéria, de la Côte d’Ivoire et de l’Occident pour donner du caractère et une touche unique à chaque accessoire.

Aussi, Les créations de l’atelier sont le résultat d’un long processus de recherche, de sélection et d’élaboration.

I – Inspiration. Quelle est-elle et comment vient-elle ?

Nos créations naissent de nos envies et répondent à des besoins qui évoluent au gré des étapes nos vies.

Aussi, notre offre est en renouvellement constant et notre positionnement est de proposer des articles distinctifs à des prix abordables.

D – Destin. Quels sont vos espoirs pour l’avenir, dans votre vie personnelle, votre activité professionnelle, la jeunesse en général ?

Le projet AFIDI ATELIER est la concrétisation d’une passion et la valorisation d’un style de vie basé sur un retour à l’authenticité des choses et la noblesse des matières.

Nous espérons continuer de grandir et satisfaire notre clientèle tout en préservant nos valeurs.

Nous espérons avoir un impact positif sur la jeunesse désireuse de se lancer dans l’entrepreneuriat par notre persévérance car le chemin est long et difficile mais la satisfaction est grande lorsqu’il porte des fruits.

I – Identité culturelle. Pensez-vous en avoir une pour la marque, si oui laquelle ? Et pensez-vous que c’est important de la revendiquer ?

En tant que fondatrices, nous sommes profondément ancrées dans notre culture africaine (Afrique Centrale plus précisément) mais à travers AFIDI ATELIER, nous ne revendiquons aucune identité culturelle car ce projet est avant tout le fruit de nos influences diverses et variées.

Elles évoluent avec notre temps, nos envies et nous sommes à chaque fois agréablement surprises de constater à quel point notre clientèle est éclectique et qu’en définitive toutes les cultures s’y retrouvent et c’est une joie pour nous.

Petit mot de fin

Nous vous remercions pour cette belle plateforme de promotion de l’artisanat qu’est « le coin des artisans d’Abidjan CI » qui offre une belle opportunité d’expression et favorise la visibilité des entrepreneurs.

Malgré le contexte sanitaire actuel et l’impact sur l’économie, nous espérons motiver et inspirer des jeunes à se lancer dans cette aventure et de persévérer.

Merci à vous les sœurs BOUS, grâce à cet interview, j’en ai appris un peu plus sur votre vision, votre concept !!!

Il n’y a rien de plus beau également que de travailler en famille, véritablement moments de partages, de joies

Pour plus d’informations :

Contact : +225 07 66 93 07 30

Facebook : https://www.facebook.com/AFIDI-Accessories-142874969193662/

Instagram : https://instagram.com/afidiatelier?igshid=11r50yxuv2s0a

Site Web : https://www.afidi-atelier.com/